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  • Compte-rendu et palmarès du 33ème Dinard Festival du Film Britannique

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    Conte d’été de Rohmer. L’heure zéro de Pascal Thomas (adapté d’Agatha Christie). Deux films tournés à Dinard qui pourraient la résumer. Un décor de cinéma, entre le conte et le film à suspense, surplombé par Hitchcock, statue à la stature démiurgique. Ainsi est-elle aussi dans ma mémoire, kaléidoscopique, mêlant les souvenirs amoncelés là : d’enfance, de festivals, de films. Des souvenirs auxquels il faudra désormais ajouter ceux de cette enthousiasmante 33ème édition du Dinard Festival du Film Britannique.

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    Le panorama dinardais est à l’image du cinéma d’outre-Manche, d’une diversité admirable. Quel sentiment étrange que de se sentir (presque) à l'abri des turbulences glaçantes de l’actualité comme lors de chaque festival, celui-ci tout particulièrement, dans cette alcôve bretonne qui semble en être coupée, et en être aussi la quintessence de la beauté et de la poésie, un peu rugueuse parfois mais non moins envoûtante !

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    Avec son charme suranné, son élégance intemporelle et sa magie mystérieuse, Dinard était l’endroit idéal pour un festival d’où l’idée lancée par Thierry de la Fournière, il y a 33 ans. Hussam Hindi en fut le directeur artistique de 1996 à 2019, remplacé ensuite par Dominique Green.

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    Je vous ai souvent parlé de ce festival dont j’ai eu le plaisir de faire partie du jury en 1999 sous la présidence de la fantasque et fantastique Jane Birkin. Les ans écoulés n’ont rien changé au plaisir d’y retourner à de nombreuses reprises.

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    24 000 festivaliers étaient cette année au rendez-vous pour découvrir une programmation de qualité divisée en cinq sections thématiques : It’s Raining Men, Girl Power,   Cinema – past, present & future, Eccentrics & Free Spirits, Irish Eyes in Dinard.

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    En ces temps si âpres pour le cinéma qui, à mon grand désarroi, tend de plus en plus à devenir une marchandise consommable et jetable, les festivals sont plus que jamais indispensables pour redonner le goût incomparable de la découverte des films en salles. Cette édition était particulièrement prometteuse à cet égard, notamment la compétition, six films parmi lesquels le jury présidé par José Garcia (accompagné de Oulaya Amamra, Georges Blagden, Sofia Essaïdi, Hugo Gélin, Adrian Lester et Alice Pol) a eu la passionnante mission de choisir le Hitchcock d’or 2022.

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    Les six films de la compétition que j’ai eu le plaisir de voir ont été à la hauteur de cette promesse avec, surtout, le film couronné du Hitchcock d’or, du prix du public et du prix d’interprétation féminine (rien que cela !) qui est pour moi un des grands films de cette année 2022 et qui méritait donc cette avalanche de récompenses.

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    « Qui pensons-nous être ? ». Telle était la question posée sur les murs du Palais des arts de Dinard. Question à laquelle devaient répondre les films de cette édition selon les mots de la directrice artistique du festival, Dominique Green, lors de la cérémonie d’ouverture du festival.

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    Tourmentée. Impétueuse. Romanesque. Flamboyante. Rebelle. Étrange. Exaltée. Ainsi pourrait être qualifiée la Manche dont le spectacle incomparable, à Dinard, inonde et ensorcelle le regard. Telle pourrait aussi être qualifiée l’héroïne du film Emily de Frances O’Connor (Emma Mackey). Ce film raconte la vie imaginaire de l’une des romancières les plus célèbres du monde, Emily Brontë, disparue trop tôt, à 30 ans. Un voyage initiatique d’une jeune femme rebelle vers la maturité. Le film explore les relations qui l’ont inspirée : sa relation brute et passionnée avec ses sœurs Charlotte et Anne, son premier amour douloureux et interdit pour Weightman, et l’attention qu’elle porte à son frère Branwell.

    Cette première réalisation de Frances O'Connor dresse un portrait imaginaire de la célèbre romancière, aussi passionnant que bouleversant. Un éloge de la différence, de la liberté (avant tout celle de penser), de la puissance de l'écriture que l'auteure des Hauts de Hurlevent semble puiser autant dans les chagrins (l'amour, la mort, la solitude) que dans la sauvagerie et la rudesse des paysages du Yorkshire pour livrer cette écriture tempétueuse et poétique qui, comme ce film, nous emporte et nous enivre. Comme le panorama dinardais, finalement. La réalisation époustouflante pour un premier film (photographie sublime de Nanu Segal, richesse de la profondeur de champ, utilisation signifiante de la lumière), entre Jane Campion et James Ivory est à la hauteur de son (magnifique) sujet. Un hymne palpitant à la vie que l'écriture permet de sublimer, surmonter, exalter, romancer pour qu'elle devienne intensément romanesque à l'image de ce film qui est aussi enflammé et flamboyant, comme son héroïne, en contraste avec les paysages ombrageux du Yorkshire. Un film au romantisme sombre, envoûtant, parsemé de références au roman mythique d'Emily Brontë (entre embardées dans le genre fantastique - dont une remarquable scène de dîner qui est aussi un hommage à la force poignante et dévastatrice de l’imaginaire - et relation tumultueuse et passionnelle avec son frère) et qui interroge intelligemment les rapports entre la fiction et la vie d'un (ou une) auteur(e), la part de vérité qu’elle ou il y puise pour nourrir son art, qu’il s’agisse de s’y sauver ou de s’y perdre.

    Le président du jury de ce 33ème Dinard Festival du Film Britannique, José Garcia, a ainsi déclaré : « On a été unanimes. Emily est un très grand film, très moderne alors qu'il est sur une base très classique. »  Je vous reparlerai plus longuement de ce film vertigineux de beauté et d’intensité, dont la sortie en France est prévue pour mars 2023.

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    Le jury a tenu à créer un prix spécial pour All my friends hate me de Andrew Gaynord, un prix du « Best ensemble », prix d'interprétation collectif entièrement mérité pour une pléiade d’acteurs sur laquelle repose la réussite de ce long-métrage.

    C’est l’anniversaire de Pete. Sa bande de copains, rencontrés à la fac, lui organise une fête à la campagne. Néanmoins, Pete est de plus en plus troublé par les blagues et les commentaires sarcastiques de ses amis. Alors que l’atmosphère passe de la gêne à la terreur et au surréalisme, Pete frôle le point de non-retour au cours de ce qui était censé être un joyeux week-end de retrouvailles.

    La réussite de ce film repose avant tout sur le jeu polysémique des « camarades » de Pete. (Sont-ils foncièrement immatures ? Cruels ? Lui font-ils subir une mauvaise plaisanterie ? Pete manque-t-il tout simplement d’humour ?) Et sur l’interprétation de ce dernier en lequel la paranoïa s’insinue peu à peu, l’attitude de ses « amis » le renvoyant aux peurs de l’adolescence, celle d’être le mal-aimé, l’exclu. Le cadre ce vieux manoir perdu en pleine campagne hostile est parfait pour créer une atmosphère inquiétante aux accents horrifiques et pour faire perdre ses repères à Pete, objet de tous les reproches et toutes les rancœurs. Toujours à la frontière des genres, entre rire cynique (voire sinistre) et cauchemar, à la fois caustique, mordant, et d’une réjouissante étrangeté, ce film nous captive de la première à la dernière seconde en nous conduisant à essayer de comprendre la « règle du jeu », une partie de chasse nous rappelant d’ailleurs ici celle du film éponyme de Renoir.

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    Également au palmarès, avec un prix spécial du jury : The Almond and the Seahorse de Celyn Jones et Tom Stern, produit par Guillaume Gallienne.

    Pour Gwen (Trine Dyrholm) c’est toujours 1999. Elle ne reconnaît pas le visage qu’elle voit dans le miroir, ni sa compagne Toni Charlotte Gainsbourg), bien qu’elles se réveillent ensemble tous les jours. Le passé de Joe (Celyn Jones), se délite et sa partenaire, Sarah (Rebel Wilson), craint d’être oubliée. Un médecin refuse de les abandonner, déterminé à ne pas les laisser dépérir. Les deux couples se retrouvent dans le service du docteur Falmer, spécialiste du cerveau.

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    Ce film est l’adaptation de la pièce de théâtre que Celyn Jones a écrite avec Kaite O’Reilly, dans laquelle il jouait déjà. Il incarne donc Joe, victime d'amnésie après un traumatisme crânien. Mais ce sont Charlotte Gainsbourg et Trine Dyrholm qui crèvent l’écran, les nuances subtiles de leur jeu atténuant les quelques lourdeurs et facilités scénaristiques.

    L’amande et l’hippocampe sont ainsi deux régions cérébrales responsables de la mémoire. À travers ces destins entremêlés, ce sont les conséquences du traumatisme qui sont évoquées. Crânien pour les victimes. Et moral pour leurs accompagnants. Si le scénario n’évite pas certaines facilités, l’émotion finit par nous emporter, un constat lucide sur la maladie et ses effets dévastateurs sur l’entourage qui doit apprendre à continuer à vivre malgré cette plaie béante à l'âme (la leur et celles de leurs êtres chers). Se dégagent de ce film une profonde mélancolie mais aussi un regard à la fois empathique et sans concessions sur la maladie. La photographie est particulièrement soignée et pour cause puisqu’elle est signée Tom Stern qui a notamment souvent collaboré avec Clint Eastwood.

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    Absent du palmarès mais qui aurait mérité d’y figurer : Winners de Hassan Nazer. Dans une petite ville provinciale iranienne, les enfants travaillent dur pour faire vivre leur famille. Un jour, Yahya, neuf ans, et son amie Leyla trouvent une statuette scintillante dans le désert. Passionné de cinéma, Naser Khan, le patron de Yahya, décide de les aider à retrouver son propriétaire. 

    Alors que depuis la mort de Mahsa Amini les Iraniennes et les Iraniens luttent avec un admirable courage pour leur(s) liberté(s), Winners de Hassan Nazer, film en compétition anglo-iranien rendait un hommage malin et décalé à la puissance du cinéma mais aussi à celle du cinéma des cinéastes iraniens dont Jafar Panahi (et à l'un de ses chefs-d'œuvre, Taxi Téhéran, malicieusement cité) actuellement emprisonné. À travers l'histoire de Yahya, neuf ans, et de son amie Leyla qui trouvent une statuette scintillante dans le désert (un Oscar !), sous forme d'une fable maligne, Hassan Nazer montre les souffrances d’un pays dans lequel les enfants doivent trier les déchets pour (sur)vivre et dans lequel le cinéma représente une évasion merveilleuse, un Cinéma Paradiso (le film de Tornatore est d’ailleurs maintes fois cité). Ce quatrième long-métrage de Hassan Nazer fut primé par le public du festival d’Edimbourg. Tout comme son jeune interprète, Yahya, qui passait ses nuits à visionner des DVD en cachette, Hassan, lui, regardait des VHS. Contrôlé par les autorités iraniennes, il a intelligemment réussi à obtenir leur aval et malgré tout à évoquer l’état de son pays d’origine : « Les réalisateurs iraniens doivent être intelligents pour dire ce qu’ils ont à dire, sourit-il. Par nécessité. C’est cela qui rend les films iraniens uniques. » En sort un grand vainqueur : le cinéma, qui permet de rapprocher les êtres et d’éclairer la réalité.

    Également en compétition, My old school de Jono McLeod. L’étonnante et véritable histoire de l’imposteur le plus célèbre d’Écosse. 1993 : Brandon, 16 ans, est le petit nouveau de l’école. Très vite, il devient le premier de la classe, réussit ses examens, se fait des amis et décroche même le rôle principal dans la comédie musicale de l’école. Il est l’élève modèle, jusqu’à ce que son secret soit révélé.

    Mêlant animation, documentaire et reconstitution (l’imposteur prenant les traits d’Alan Cumming), ce film hybride vaut avant tout pour l’histoire qu’il conte et pour ce mélange des genres. Malheureusement, aussi fascinante soit cette histoire, les multiples répétitions des mêmes moments sous un angle différent finissent par devenir lassantes et insultantes pour l'intelligence du spectateur malgré l’inventivité indéniable de la réalisation.

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    Quant à Pirates de Reggie Yates, sixième film en compétition, il nous emmène un soir du Nouvel An 1999 lors duquel trois amis, jeunes adultes, s’aventurent dans les rues de Londres, déterminés à terminer l’année en beauté avant que leurs vies ne diffèrent irrémédiablement. Au volant d’une petite Peugeot 205, esquivant les petites amies et les gangs, Cappo, Two Tonne et Kidda sont prêts à tout pour se procurer des billets pour la meilleure fête du millénaire.

    Le ton décalé so britisth, l’enthousiasme débridé et communicatif de ses jeunes interprètes (qui auraient eux aussi mérité un prix d’interprétation collectif !), le rythme trépidant, tout cela dégage un charme certain malgré l’immaturité des protagonistes, et parfois du scénario. Reste, comme dans le film précédent, une bande-son extrêmement entraînante, joyeuse et réussie. Pirates est ainsi un hommage à cette musique et à une époque révolue, des cassettes audio et des vieux téléphones portables. Un feel-good movie qui exhale une vitalité rafraîchissante.

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    Enfin, je tenais à évoquer deux films iconoclastes projetés lors de cette 33ème édition, au premier rang desquels Les Banshees d’Inisherin de Martin McDonagh. Un conte funeste et funèbre présenté en avant-première mondiale à la Mostra de Venise 2022 où il a remporté le prix du meilleur scénario et pour lequel Colin Farrell a remporté la Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine.

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    Sur Inisherin - une île isolée au large de la côte ouest de l'Irlande -, entre 1922 et 1923, en pleine guerre civile, deux compères de toujours, Padraic (Colin Farrell)  et Colm (Brendan Gleeson), se retrouvent dans une impasse lorsque Colm décide du jour au lendemain de mettre fin à leur amitié. Abasourdi, Padraic n’accepte pas la situation et tente par tous les moyens de recoller les morceaux, avec le soutien de sa sœur Siobhan et de Dominic, un jeune insulaire un peu dérangé. Mais les efforts répétés de Padraic ne font que renforcer la détermination de son ancien ami et lorsque Colm finit par poser un ultimatum désespéré, les événements s’enveniment et vont avoir de terribles conséquences.

    Après ses deux oscars pour 3 Billboards en 2018, Martin McDonagh retrouve les deux acteurs de son premier film, Bons baisers de Bruges, Colin Farrell et Brendan Gleeson film dans lequel se trouvait déjà ce mélange détonant d’humour et de noirceur. La guerre reste hors-champ mais l’atmosphère lourde qui imprègne l’île est celle d’une violence latente. L’incongruité de la situation et du postulat imposé par Colm à son ex-ami instille un malaise qui va crescendo et, au fil des minutes, le rire caustique se teinte de plus en plus d’angoissante gravité. L’isolement de cette île aux paysages époustouflants instaure un climat d’étrangeté avec ses autochtones peu affables entre un policier qui violente son fils, une épicière un peu trop curieuse et une vieille femme aux airs de sorcière métaphorisant la Mort. Padraic s’occupe de ses animaux (véritables personnages ici) mais le reste de son temps il ne fait pas grand-chose si ce n’est, normalement, bavarder au pub avec Colm (ou plutôt l’abreuver de bavardages abscons selon les dires de ce dernier). Colm préfère désormais écrire de la musique. L’équilibre des lieux semble bien fragile et, par son attitude absurde et résolue, Colm va venir le déstabiliser. Seule Siobhan semble agir avec raison et faire la seule chose qui s'impose : quitter ces lieux nocifs. Le drame prend peu à peu le pas sur la légèreté jusqu’à une certaine radicalité qui confine à la folie. Le film est parfois aussi aux frontières du fantastique. Mais ne rentre finalement dans aucun genre. Cette île est un reflet d’un monde dépassé par la violence forcément aussi absurde que le climat menaçant qui règne sur cette île que symbolise le comportement de Colm qui en devient alors l’allégorie. Le ton si singulier du film en constitue la richesse, portée par des comédiens exceptionnels, des premiers aux secondes rôles. Une fable tantôt caustique, tantôt tragique, constamment déroutante.

    Parmi les incontournables moments forts de cette édition, il ne fallait pas manquer The Gallery de Paul Raschid, une véritable expérience en exclusivité à Dinard, projeté en présence de Paul Raschid et George Blagden. Le film a en effet été projeté pour la première fois en version intégrale dans une salle de cinéma…avec 18 fins possibles ! Une séance interactive particulièrement ludique qui a enthousiasmé les festivaliers et qui, loin d’être vaine, explore astucieusement l’idée du libre-arbitre.

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    Un marchand d'art est pris en otage par un portraitiste qui menace de faire exploser une bombe si ses exigences, qui changent constamment, ne sont pas satisfaites... Le public doit alors choisir entre un protagoniste masculin qui évoluera en 2021, et un protagoniste féminin en 1981. En votant à des instants clés, le spectateur décide de la suite de l’histoire ; la vie du protagoniste en dépend. Les rôles principaux de Morgan et Dorian sont joués par les deux mêmes acteurs dans les différentes versions. Ce film interactif investit un nouveau territoire, entre le cinéma et le jeu.

    L’histoire se déroule ainsi en 1981 puis en 2021 et s’adapte parfaitement aux enjeux de chaque époque. En 1981, l’Angleterre est celle de Thatcher  avec des troubles civils. Le personnage dont le spectateur guide les décisions est la conservatrice Morgan Haynes (Anna Popplewell). Elle s’apprête à exposer le portrait d’une personnalité politique réalisé par une artiste reconnue : Nicki Dryden-Smith (Rebecca Root). La veille, Dorian (George Blagden) s’introduit dans la galerie et la prend en otage. Dans la seconde version, l’Angleterre est celle du Brexit. Le pays est donc à nouveau divisé mais pour d’autres raisons cette fois. L’épidémie de Covid est aussi largement prise en compte. Le conservateur sur les décisions duquel nous influons est Morgan Haynes (George Blagden) qui expose le portrait d’une influenceuse. Cette fois, c’est une femme (Anna Popplewell) qui prend le galeriste en otage. Anna Popplewell et George Blagden. Popplewell sont particulièrement impressionnants, et la réussite de l'expérience tient sur leurs épaules et à la riche palette de leur jeu, aidée par des décors et costumes parfaitement en adéquation avec les différentes époques. Une expérience à vivre en festival !

    L’éloge de l’étrangeté. Ainsi pourrait-on résumer les films de cette édition. Et dans un monde et un cinéma de plus en plus aseptisés, cette irrévérence toute britannique, cette exploration des méandres de l’âme, jusqu’aux frontières de l’irrationnel, fait un bien fou.

    Quitter un festival, c’est toujours pour moi éprouver une foule de sentiments contradictoires, une sorte de joie teintée de nostalgie. Une joie nostalgique alors, doux oxymore. La nostalgie de quitter une sensation de jubilatoire irréalité. Mais c’est aussi la joie de retrouver le cocon de l’écriture, le plaisir inestimable de laisser les mots s’élancer dans le silence et me laisser transporter par leur musique, telle que l’entendait Stendhal :

    « il faut que la musique commence par nous égarer pour nous faire regarder comme des possibles des choses que nous n’osions espérer ».

    Oui, cette musique-là des mots celle qui nous laisse croire en l’impossible et nous égarer avec délices, et être qui l’on peut oser être, peut-être ainsi donc : tourmentée, impétueuse, romanesque, flamboyante, rebelle, étrange, exaltée. Revenir à Dinard c’est toujours plonger dans un bain de cinéma et de souvenirs teintés de nostalgie, et déplorer alors que le temps file comme cette mer couleur émeraude monte : à la vitesse d’un cheval au galop. Mais aussi, entre les volutes du passé et du cinéma, être à Dinard, c’est surtout respirer à pleins poumons l'air malgré tout consolant de la fameuse mer galopante. Et se laisser emporter par la puissance des rêves qu'elle insuffle.

    En complément :

    - le site officiel du festival

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    - une nouvelle intitulée À l'ombre d'Alfred qui a pour cadre le Festival de Dinard, à retrouver dans mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma, Les illusions parallèles – Editions du 38 – 2016 .  Pour avoir un aperçu de ce recueil, je vous invite à écouter, Un certain 14 novembre, une des 16 autres nouvelles de ce recueil enregistrée en podcast, ici.

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    Photo ci-dessus prise lors de ma séance de dédicaces à la Librairie Nouvelles Impressions de Dinard pendant l'édition 2016 du Festival du Film Britannique.

    - un texte sur mes souvenirs de jurée au festival dans le livre des 20 ans du festival, Flashback, en 2009,

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    - mais aussi, quelques années plus tard, en 2021, dans le livre 125 ans de cinéma au Pays de Dinard.

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    - mon compte-rendu de l’édition 2016 du Festival de Dinard

    - mes nouvelles qui ont pour cadre Dinard enregistrées en podcast, à écouter sur Spotify en suivant les liens ci-dessous :

    Les traits assassins

    Eperdument

    Un remerciement particulier à Gilles Lyon-Caen, attaché de presse du festival, pour l'organisation et l'accueil, parfaits.

    À bientôt pour de nouvelles aventures cinématographiques, réelles ou romanesques…!

    PALMARES du 33ème DINARD FESTIVAL DU FILM BRITANNIQUE

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    PRIX DU JURY | JURY PRIZES

    Hitchcock d’Or Ciné+ | Best Film

    Emily de Frances O’Connor

    Hitchcock de la meilleure interprétation | Best Performance

    Emma Mackey pour Emily

    Prix spécial du jury Barrière | Special Prize

    The Almond and the Seahorse de Celyn Jones & Tom Stern

    Prix d’interprétation collectif | Best Ensemble

    All my Friends Hate Me de Andrew Gaynord

    PRIX DU PUBLIC | AUDIENCE AWARDS

    Hitchcock du public long-métrage | Public Prize Hitchcock, Feature Film

    Emily de Frances O’Connor

    Hitchcock du public shortcuts | Public Prize Hitchcock, Best Short

    Rat de Sarah Gordon

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  • Dinard Festival du Film Britannique 2022 : programme de la 33ème édition

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    « La vie, ce n’est pas seulement respirer, c’est aussi avoir le souffle coupé. » Alfred Hitchcock

    Alors, indéniablement, à Dinard, pendant le Festival du Film Britannique, nous ne respirons pas seulement, mais avons constamment le souffle coupé par les émotions…et le bonheur intense d’être là. Au regard du programme de cette édition, cette année ne devrait pas déroger à la règle !

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    sing5

    Difficile de trouver lieu plus romanesque et cinématographique que Dinard et sa Côte d’Emeraude qui ont inspiré tant de cinéastes et qui ont servi de cadre à tant de tournages. La beauté fascinante et inquiétante de la petite ville bretonne peut ainsi devenir un personnage à part entière de comédies romantiques comme de thrillers ou de drames. La statue d’Hitchcock veille sur la plage (ou la menace, selon que vous préférerez l'un ou l'autre des genres de films précités) et marque ainsi les liens indissociables entre les pays situés des deux côtés de la Manche. À l’image de la ville, les films du festival marient et manient les contrastes, les paradoxes, et les styles. Un festival généreux qui célèbre joyeusement l’entente cordiale entre les deux pays. Une diversité symptomatique du cinéma britannique qui, des fresques lyriques de David Lean au réalisme social de Stephen Frears ou Ken Loach, sait autant éclairer la réalité que nous en évader. Une diversité dont témoignent aussi les lauréats du Hitchcock d'or au fil des ans.

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    Depuis la 30 ème édition, les cabines de la plage sont ornées des noms des anciens présidents de jurys du festival, témoignant un peu plus encore du lien indéfectible entre Dinard et le cinéma. Dinard garde toujours son charme suranné, son élégance intemporelle et sa magie mystérieuse.  L’endroit idéal pour un festival, donc. D’où l’idée lancée par Thierry de La Fournière il y a 33 ans. Hussam Hindi en fut le directeur artistique de 1996 à 2019 depuis lors remplacé par Dominique Green.

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    Je vous ai souvent parlé ici de ce festival dont j’ai eu le plaisir de faire partie du jury en 1999 (oui, il y a déjà de cela plus de deux décennies…) sous la présidence de l’inénarrable, fantasque et absolument adorable Jane Birkin ! Cette année-là, un certain Christopher Nolan a ainsi été primé pour son singulier Following.

    Un festival au sujet duquel j’ai écrit :

    - une nouvelle dans mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma Les illusions parallèles – Editions du 38 – 2016,

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    Photo ci-dessus prise lors de ma séance de dédicaces à la Librairie Nouvelles Impressions de Dinard pendant l'édition 2016 du Festival du Film Britannique.

    - un texte sur mes souvenirs de jurée au festival dans le livre des 20 ans du festival, Flashback, en 2009,

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    - mais aussi, quelques années plus tard, en 2021, dans le livre 125 ans de cinéma au Pays de Dinard.

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    Je suis revenue au festival à de nombreuses reprises depuis 1999 (retrouvez mon compte-rendu de l’édition 2016, la dernière à laquelle j’ai assisté, ici).

    J’aurai ainsi la joie d’y revenir cette année. Depuis ma précédente venue, le festival a changé de nom et de directrice artistique mais l’essence du festival reste la même. Et plus que jamais cette année, du 28 septembre au 2 octobre, Dinard sera la capitale du cinéma britannique.

    En ces temps difficiles pour le cinéma, les festivals sont plus que jamais nécessaires pour redonner le goût savoureux et incomparable de la découverte des films  (et de nouveaux cinéastes) en salles. Cette édition du Dinard Festival du Film Britannique est particulièrement prometteuse à cet égard, notamment la compétition, 6 films parmi lesquels le jury présidé par José Garcia aura la passionnante mission de choisir le Hitchcock d’or 2022 qui succédera ainsi à Limbo de Ben Sharrock.

    Cette sélection, à l’image du cinéma britannique en général, s’annonce très diversifiée. Je vous invite à découvrir le programme détaillé ci-dessous (masterclass, programme des scolaires, avant-premières…) et vous donne rendez-vous dès le 28 septembre pour vous faire vivre le festival en direct. The Almond and the seahorse de  Celyn Jones et Tom Stern fera l’ouverture (avec, notamment, Charlotte Gainsbourg). Le film projeté en clôture sera Mes rendez-vous avec Leo de Ana Hyde (avec notamment Emma Thompson). Je vous invite à suivre le festival sur ses réseaux sociaux, notamment son compte instagram (@dinardfestivalfilmbritannique) pour ne rien manquer de cette édition. Pour télécharger la grille de programmation complète, rendez-vous, ici, sur le site officiel du festival. 

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    THE GALLERY de Paul Raschid (Section Past, Present and Future)

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    Parmi les incontournables moments forts de cette édition, ne manquez pas The Gallery, une véritable expérience en exclusivité à Dinard, projeté en présence de Paul Raschid et Goerge Blagden. 

    Une première mondiale ! Le film sera en effet montré pour la première fois en version intégrale dans une salle de cinéma…avec 18 fins possibles.

    Un marchand d'art est pris en otage par un portraitiste qui menace de faire exploser une bombe si ses exigences, qui changent constamment, ne sont pas satisfaites... Le public doit alors choisir entre un protagoniste masculin qui évoluera en 2021, et un protagoniste féminin en 1981. En votant à des instants clés, le spectateur décide de la suite de l’histoire ; la vie du protagoniste en dépend. Les rôles principaux de Morgan et Dorian sont joués par les deux mêmes acteurs dans les différentes versions. Ce film interactif investit un nouveau territoire, entre le cinéma et le jeu.

    L’édition 2022 sera organisée en cinq sections thématiques :

    1/ It’s Raining Men proposera ainsi des films avec des protagonistes masculins dans des situations inattendues.

    2/ Girl Power : des protagonistes féminines fougueuses et créatives, avec des combats et passions souvent universels.

    3/ Cinema – past, present & future (cinéma –passé, présent et futur) : longs-métrages qui représentent l'évolution de la façon dont nous regardons les films.  Cette section suit l’évolution du cinéma depuis un grand film classique en noir et blanc réalisé par feu Peter Brook, en passant par les superproductions, les DVD, et jusqu’à un phénomène récent : le film interactif.

    4/ Eccentrics & Free Spirits (Excentriques et esprits libres) : rien ne les retient...

    5/ Irish Eyes in Dinard : cette section présente de nouveaux films de la République d’Irlande, des coproductions avec l’Irlande du Nord, qui permettent de mieux comprendre leurs délicats sujets de société.

    Le jury

    Le jury de cette édition sera présidé par José Garcia qui sera entouré de Oulaya Amamra, George Blagden, Hugo Gélin, Alice Pol, Adrian Lester, et Sofia Essaïdi.

    Ils remettront les prix suivants : le Hitchcock d'or Ciné +, le Hitchcock de la meilleure interprétation, le prix spécial du jury Barrière.

    Deux prix du public seront également attribués : le Hitchcock du public long-métrage et le Hitchcock du public Shortcuts.

    Les 6 films en compétition

    ALL MY FRIENDS HATE ME de Andrew Gaynord (section It’sraining men)

    C’est l’anniversaire de Pete. Sa bande de copains, rencontrés à la fac, lui organise une fête à la campagne. Néanmoins, Pete est de plus en plus troublé par les blagues et les commentaires sarcastiques de ses amis. Alors que l’atmosphère passe de la gêne à la terreur et au surréalisme, Pete frôle le point de non-retour au cours de ce qui était censé être un joyeux week-end de retrouvailles.

    EMILY L’HISTOIRE de Frances O'Connor (section Girl Power )

    La vie imaginaire de l’une des autrices les plus célèbres du monde, Emily Brontë. Emily est le voyage initiatique, exaltant et édifiant d’une rebelle et d’une inadaptée vers la maturité féminine. Explorant les relations qui l’ont inspirée - sa relation brute et passionnée avec ses sœurs Charlotte et Anne, son premier amour douloureux et interdit pour Weightman, et l’attention qu’elle porte à son frère Branwell, qu’elle idolâtre, le film dresse le portrait de l’une des écrivaines les plus énigmatiques et provocatrices du monde, disparue trop tôt, à l’âge de 30 ans.

    MY OLD SCHOOL de Jono McLeod (Section eccentrics and free spirits)

    L’étonnante et véritable histoire de l’imposteur le plus célèbre d’Écosse. 1993 : Brandon, 16 ans, est le petit nouveau de l’école. Très vite, il devient le premier de la classe, réussit ses examens, se fait des amis et décroche même le rôle principal dans la comédie musicale de l’école. Il est l’élève modèle, jusqu’à ce que son secret soit révélé. Grâce à des animations ludiques, une bande-son parfaite et le talent d’Alan Cumming, ce conte surprenant prend vie.

    THE ALMOND AND THE SEAHORSE de Celyn Jones, Tom Stern (section Girl power  et film d'ouverture)

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    Pour Gwen, c’est toujours 1999. Elle ne reconnaît pas le visage qu’elle voit dans le miroir, ni son partenaire, bien qu’ils se réveillent ensemble tous les jours. Le passé de Joe se délite et sa partenaire, Sarah, craint d’être oubliée. Un médecin refuse de les abandonner, déterminé à ne pas les laisser dépérir. Une histoire drôle, poignante et émouvante de deux couples vivant avec une lésion cérébrale et de l’impact de celle-ci sur leurs vies.

    WINNERS de Hassan Nazer (section Past, Present and Future)

    Dans une petite ville provinciale iranienne, les enfants travaillent dur pour faire vivre leur famille. Un jour, Yahya, neuf ans, et son amie Leyla trouvent une statuette scintillante dans le désert. Passionné de cinéma, Naser Khan, le patron de Yahya, décide de les aider à retrouver son propriétaire. Une histoire charmante qui démontre le pouvoir du cinéma sur une communauté soudée, dans le monde entier.

    Séances spéciales

    LES BANSHEES D’INISHERI de Martin McDonagh (soirée de gala)

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    Sur une île isolée de la côte ouest de l'Irlande, Padraic et Colm, amis de toujours, se retrouvent dans une impasse. Colm met alors fin à leur amitié de manière inattendue. Padraic, stupéfait, aidé de sa sœur Siobhan et du jeune Dominic, s'efforce de rétablir la relation. Mais les efforts répétés de Padraic ne font que conforter la résolution de son ancien ami. Quand Colm lui lance un ultimatum désespéré, la situation s’envenime rapidement et a des conséquences dramatiques.

    THE PRINCESS de Ed Perkins (documentaire)

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    Son histoire a déjà été racontée à plusieurs reprises, mais jamais ainsi. 25 ans après sa mort, la princesse Diana continue de fasciner. Ce documentaire propose une narration audacieuse et immersive en utilisant exclusivement des images d'archives contemporaines. En éclairant une vie sous les feux de la rampe, il montre la relation complexe entre la monarchie et le public, obsédé par leur vie.

     

    THIS IS GOING TO HURT (PART I. and II) DE Lucie Forbes, Tom Kingsley

    Basée sur les mémoires éponymes d'Adam Kay, vendues à plusieurs millions d'exemplaires, et créée, écrite et produite par Kay lui-même, la série décrit sans détour les difficultés quotidiennes auquel un service de gynécologie et d'obstétrique est confronté, tout se délectant des situations les plus cocasses auxquelles il assiste. D'une drôlerie foudroyante et souvent déchirante, cette série est un rappel saisissant du rôle primordial du National Health Service (NHS). Elle révèle la vérité sans fard de la vie d'un médecin qui gravit les échelons de la hiérarchie hospitalière, assez jeune pour subir les heures de travail harassantes et assez âgé pour faire face à un flot constant de responsabilités terrifiantes.

    MES RENDEZ-VOUS AVEC LEO (GOOD LUCK TO YOU, LEO GRANDE) de Sophie Hyde (film de clôture)

    Nancy Stokes n’a jamais été pleinement satisfaite sexuellement. Enseignante à la retraite de 55 ans en mal d'aventure, Nancy est déterminée à faire quelque chose pour remédier à cette situation. Son plan : engager Leo Grande, un jeune travailleur du sexe. Au fil de leurs rendez-vous, la dynamique change et leurs masques, pourtant bien ancrés, commencent à tomber. Leo Grande amène une réflexion humoristique et tendre sur les relations humaines.

    SUPERASTICOT (SUPERWORM) DE Sarah Scrimgeour, Jac Hamman

    Superworm est super mince, Superworm est super musclé ! Héros au grand cœur, il passe ses journées à sauver les animaux du jardin. Lorsque le méchant magicien Saurian le capture, qui pourra l'aider ? Une comédie animée pour toute la famille.

    Sélection Shortcuts

    Cette sélection de Shortcuts a pour sous-titre Vues des 4 nations et présente les meilleurs courts-métrages britanniques récents d’Angleterre, d’Écosse, du Pays de Galles et d’Irlande du Nord.

    BURRY MAN (Écosse) de Simon P. Biggs

    Un hiver sans fin s’abat sur une ferme picte ; une adolescente doit alors défier son père et ses traditions, s’aventurer au-delà du vallon à la recherche d’un mystérieux personnage légendaire, le Burry Man, qui a le pouvoir d’apporter le printemps à la terre.

    GO HOME (Écosse) de  Razan Madhoon

    Une jeune femme palestinienne demandeuse d’asile au Royaume-Uni se heurte à l’indifférence de la bureaucratie britannique et à la désillusion de l’agent polonais chargé des demandes d’asile, sur le point de quitter définitivement le pays.

    GROOM (Écosse) de Leyla Coll O’Reilly

    Hannah, une adolescente renfermée et maladroite, se fait renvoyer de l’école pour absentéisme. Sa mère lui trouve un essai professionnel dans un salon de beauté, et la supplie de faire de son mieux. Hannah, sachant que c’est sa seule chance de changer de vie, accepte à contrecœur.

    LILITH & EVE (Angleterre) de Sam De Ceccatty

    Ce moment gênant où la première femme sur Terre rencontre... la première première femme sur Terre. Dans cette réinterprétation féministe du mythe d’Adam et Eve, Eve rencontre accidentelle[1]ment Lilith, la première femme et l’égale d’Adam

    PRECIOUS HAIR & BEAUTY (Angleterre) de John Ogunmuyiwa

    Une ode au quotidien et à la folie d’une grande rue londonienne, racontée derrière la fenêtre d’un salon de coiffure africain.

    RAT (Irlande du Nord) de Sarah Gordon

    Lorsqu’un rat investit sa maison, une femme, enfermée dans un mariage toxique et étouffant, décide de se défendre.

    SALT WATER TOWN (Pays de Galles) de Dan Thorburn

    Alors que l’élévation du niveau de la mer menace la côte du Pays de Galles, un père et son fils entrent en conflit quant à l’avenir de leur camping, déjà en difficulté.

    STUFFED (Angleterre) de Theo Rhys

    Cette comédie musicale raconte l’histoire d’une taxidermiste qui rêve d’empailler un humain, et de l’homme qu’elle rencontre en ligne, tellement effrayé par le fait de vieillir qu’il se porte volontaire pour être son spécimen. Une romance inattendue vient compliquer leurs plans.

    Les autres films

    En souvenir de Peter Brook

    Quelques mois seulement après sa disparition, il semblait évident que le Dinard Festival du Film Britannique devait rendre hommage à l’immense Peter Brook. Dans ce cadre sera projeté SA MAJESTÉ DES MOUCHES de Peter Brook (1963). Dans cette adaptation, par Peter Brook, du célèbre roman de William Golding, un groupe d’écoliers anglais se retrouve bloqué sur une île du Pacifique après le crash de leur avion. Sans parents ni professeurs pour les guider, les élèves édifient leur propre civilisation, sauvage. Cette exploration inquiétante de la haute société anglaise mène à une effrayante vérité quant à la nature humaine.

    La Vie Extraordinaire de Louis Wain de Will Sharpe (Section Eccentrics and free spirits)

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    En Angleterre, à la fin du 19è siècle, aîné de six enfants, Louis Wain est contraint de subvenir aux besoins de sa mère et de ses sœurs après le décès de son père. Il devient illustrateur et se fait remarquer par ses dessins de chats. Parallèlement, il tombe amoureux de la gouvernante de ses sœurs, Emily.

    Avec Benedict Cumberbatch, Claire Foy

    Nothing Compares de Kathryn Ferguson (Documentaire)

    « Ils m'ont brisé le cœur et m'ont tué, mais je ne suis pas morte ». Le film suit la vie de Sinead O'Connor à travers une période critique de six ans dans sa carrière tumultueuse, relatant son ascension phénoménale vers une renommée mondiale avant que sa personnalité iconoclaste ne la conduise à l'exil du courant dominant de la pop.

    Young Plato de Declan McGrath, Neasa Ní Chianáin (Documentaire)

    Un directeur d'école primaire dévoué, œuvrant dans les lotissements Ardoyne de Belfast, zone sous tension, invoque la sagesse des anciens philosophes grecs pour lutter contre la pauvreté, les trafiquants de drogue et l'IRA, redonnant espoir au cœur d'une communauté meurtrie.

    Lauréat de plusieurs prix

     

    SAVE THE CINEMA de Sara Sugerman (Section Past, Present and Future)

    Dans la ville tranquille de Carmarthen, au Pays de Galles, le cinéma « Lyric Theatre », très apprécié, est en difficulté financière et sur le point d’être démoli et remplacé par un centre commercial. En 1993, tout bascule lorsque Liz Evans, coiffeuse et cheville ouvrière de la communauté, se met en travers du chemin des bulldozers. Pour faire revivre le cinéma, Liz, désespérée, demande de l’aide à l’un des réalisateurs les plus en vogue d’Hollywood, qui lui envoie une gigantesque bouée de sauvetage.

    MY OLD SCHOOL de Jono McLeod (Section Eccentrics and free spirits)

    L’étonnante et véritable histoire de l’imposteur le plus célèbre d’Écosse. 1993 : Brandon, 16 ans, est le petit nouveau de l’école. Très vite, il devient le premier de la classe, réussit ses examens, se fait des amis et décroche même le rôle principal dans la comédie musicale de l’école. Il est l’élève modèle, jusqu’à ce que son secret soit révélé. Grâce à des animations ludiques, une bande-son parfaite et le talent d’Alan Cumming, ce conte surprenant prend vie.

    FLUX GOURMET  de Peter Strickland  (Section Eccentrics and free spirits)

    Un collectif de musiciens, qui n’arrive pas à choisir de nom, s’installe dans un centre consacré à la gastronomie et aux performances culinaires. La dynamique dysfonctionnelle du groupe, en proie à des rivalités internes, est encore amplifiée lorsqu’ils doivent rendre des comptes au directeur du centre. En plus de ces tensions, et tout en consignant les actions du collectif, le «dossierge» du centre connait des troubles gastriques de plus en plus conséquents. Les différences créatives mènent à la guerre.

    TRAMPS! de Kevin Hegge  (Section Eccentrics and free spirits)

    Renaissant des cendres nihilistes du mouvement punk de la fin des années 1970, une nouvelle vague de fashionistas flamboyants, qui seront plus tard baptisés les New Romantics, commence à se constituer dans les rues de l’est de Londres. Les témoignages de plusieurs générations sont un message d’espoir pour les artistes, au moment dont ils en ont le plus besoin, et attestent de l’histoire de la résistance artistique.

    TRUE THINGS Harry Wootlif (Section Eccentrics and free spirits)

    Kate vit sa vie comme un automatisme, « googlant » des lieux de vacances idylliques pour échapper à la réalité de son travail fastidieux. Après un flirt avec un étranger charismatique, Kate fonce tête baissée dans une relation qui devient sa priorité et supplante toutes ses autres activités. Elle ment à son employeur, qui la considère déjà comme un électron libre. Elle se retrouve impliquée un accident de voiture avec l’homme qu’elle a enregistré dans son téléphone sous le nom de « Blond ».

    ENYS MEN de Mark Jenkin (Girl Power)

    Sur une île déserte au large des côtes de Cornouailles, une bénévole pour la protection de la nature observe quotidiennement une fleur rare. Ses observations prennent alors une tournure étrange, presque métaphysique, et remettent en question la notion même de réalité, tant pour elle que pour le spectateur. Tourné en 16 mm, ce film est une suite étrange de Bait, premier film de Mark Jenkin.

    THE COLOUR ROOM de Claire McCarthy (Girl Power)

    Dans la grisaille des Midlands britanniques des années 1920, Clarice Cliff, jeune ouvrière pleine d’idées, vit dans la banlieue de Stoke-on[1]Trent avec sa mère veuve et sa plus jeune sœur. Poussée par son imagination et son ambition, elle fait le pari audacieux d’accepter un emploi moins bien rémunéré dans une prestigieuse usine de poterie qui appartient à l’excentrique Colley Shorter. Elle prend de grands risques pour faire ses preuves. Colley Shorter se rend alors compte que son talent et ses idées novatrices pourraient sauver l’usine et ses ouvriers des conséquences de la crise économique dévastatrice de la grande dépression.

    MOTHERING SUNDAY de Eva Husson (Girl Power)

    En 1924, par une chaude journée printanière, Jane Fairchild, orpheline et femme de ménage, se retrouve seule le jour de la fête des mères. Ses employeurs, M. et Mme Niven, sont sortis et elle a l’occasion de passer du temps avec son amant secret, Paul, le fils des propriétaires du manoir voisin. Paul et Jane s’aiment depuis longtemps, bien qu’il soit fiancé à une autre femme, amie d’enfance et fille d’amis de ses parents. Mais des événements inattendus vont changer la vie de Jane à jamais.

    QUANT de Sadie Frost  (Girl  Power)

    Un regard perspicace sur Mary Quant, l’une des figures culturelles les plus célèbres du Royaume-Uni, à l’avant-garde de la mode des années 1960 et 1970. Avec ses créations novatrices, telles la mini[1]jupe et le « hot pants », short très court, elle s’est affranchie des conventions et du conservatisme. Ce film mêle des entretiens avec les contemporains de Mary Quant, de Vivienne Westwood à Edward Enninful, et des images d’archives retraçant la vie et l’œuvre de cette créatrice emblématique.

    IT IS IN US ALL de Antonia Campbell-Hughes (Irish eye in Dinard)

    Hamish arrive à Donegal, en Irlande, la ville natale de sa mère décédée depuis longtemps. Après un accident de voiture traumatisant, il se retrouve perdu sur cette terre inconnue et se lie d’amitié avec Evan, également impliqué dans l’accident. Grâce à la vivacité de ce jeune adolescent débridé, Hamish apprend à embrasser le caractère électrique et érotique de la vie, mais aussi le caractère dangereux de la rage et de la violence.

    NOTHING COMPARES de Kathryn Ferguson (Irish eye in Dinard)

    L’histoire de l’ascension phénoménale de Sinead O’Connor vers la célébrité mondiale et la façon dont sa personnalité emblématique a entraîné son exclusion du courant pop. En se focalisant sur ses paroles et ses actions prophétiques de 1987 à 1993, et à travers un regard féministe contemporain, Nothing Compares se penche sur l’héritage de cette pionnière intrépide.

    THE QUIET GIRL de M Colm Bairéad (Irish eye in Dinard)

    Cáit, 9 ans, a appris à se cacher aux yeux de son entourage, peinant à l’école et à la maison. Un été, elle est envoyée chez des parents éloignés. Lentement, sous la garde des Kinsella, Cáit s’épanouit et découvre une nouvelle façon de vivre. Mais dans une maison où les liens affectifs se développent et où il ne doit exister aucun secret, elle découvre une vérité douloureuse.

    THE SPARROW de Michael Kinirons (Irish eye in Dinard)

    Lorsque Kevin Coyle cause accidentellement la mort de son frère aîné Robbie, il garde le secret sur cette tragédie. Avec horreur, il contemple alors les conséquences de son mensonge. Le moineau qu’il garde enfermé dans sa chambre est la seule âme vivante à laquelle il peut se confesser. Alors que les événements échappent inévitablement à son contrôle, Kevin est contraint d’affronter la vérité de la manière la plus dramatique qui soit.

    PIRATES de Reggie Yates (It’s raining men)

    Le soir du nouvel an 1999, trois amis, jeunes adultes, s’aventurent dans les rues de Londres, déterminés à terminer l’année en beauté avant que leurs vies ne diffèrent irrémédiablement. Au volant d’une petite Peugeot 205, esquivant les petites amies et les gangs, Cappo, Two Tonne et Kidda sont prêts à tout pour se procurer des billets pour la meilleure fête du millénaire.

    BOXING DAY de Aml Ameen (It’s raining men)

    Le lendemain de Noël, Melvin, auteur britannique vivant en Amérique, rentre à Londres pour les vacances. Il présente alors Lisa, sa fiancée américaine, à son excentrique famille britannico-caribéenne. Leur relation est mise à l’épreuve quand elle découvre le monde que son fiancé a laissé derrière lui… C’est la première comédie romantique britannique mettant en scène des acteurs noirs.

    IN FROM THE SIDE de Matt Carter (It’s raining men)

    Les tensions sont vives dans un club de rugby gay de Londres : l’équipe est à court d’argent et divisée. Lors d’une soirée arrosée, deux joueurs de l’équipe, tout aussi attachés l’un à l’autre, s’engagent sans le savoir dans une liaison adultère. Les deux hommes doivent dissimuler leurs sentiments grandissants en conciliant leurs propres vulnérabilités et les démonstrations de machisme sur le terrain. Ou risquer de détruire le club qu’ils affectionnent.

    THE OTHER FELLOW de Matthew Bauer (It’s raining men)

    Bond, James Bond. Quelqu’un peut-il être jamais à la hauteur de ce nom ? 1952. En Jamaïque : lorsque l’auteur Ian Fleming a besoin d’un nom pour son agent secret raffiné et élégant, il en vole un à un ornithologue non averti et crée un phénomène de pop-culture sur le mâle alpha par excellence. 2022. L’année du 60e anniversaire de 007 à l’écran : le réalisateur Matthew Bauer part en mission dans le monde entier pour explorer l’impact durable, contrasté et très personnel d’hommes qui ont grandi avec le nom de James Bond. Ils partagent leur vie et leurs aventures.

    CULTURE TRIBES | INA Programme (Section Eccentrics and free spirits)

    LES TEDDY BOYS FRANCE | 1959 de Igor Barrère, Robert Valey Extrait de l’émission « 5 Colonnes à la Une »

    Dans les années 50, les Teddys Boys terrorisent le centre de Londres. Ils créent un climat de violence, de haine et de racisme entre les communautés blanches.  

    LES MODS FRANCE | 1965 de Jean-Pierre Lajournade, Alain De Sedouy Extrait de la collection « 16 millions de jeunes »

    Qui sont les Mods ? De nouveaux dandys de la banlieue de Londres, venus du milieu ouvrier. Aller au pub, regarder la télévision et acheter une voiture à crédit ? Très peu pour eux. Ils ont des coupes au bol, montent des groupes de rock. Rencontre avec de jeunes Anglais Mods, dont le manager des Who…

    THE CLASH FRANCE | 1980 de Don Kent

    Le mythique groupe britannique The Clash, mené par son charismatique leader Joe Strummer, électrise le Palace de son énergie insolente et rebelle. Punk is not dead !

    Masterclass

    ACTORS & ACTEURS : DEVENIR ACTEUR EN FRANCE ET OUTRE-MANCHE

    Avec Oriane Deschamps et Paul-Henry Déchin

    LES ÉTAPES DE FABRICATION D’UN FILM ANIMÉ par le Studio o2o

    Binge Watch

    This is Going to Hurt

    Deux des institutions les plus sacrées du Royaume-Uni, le National Health Service (NHS) et la BBC, sont au cœur du Binge Watch de l’édition 2022. Dans la série This is Going to Hurt d’Adam Kay, le talentueux Ben Wishaw (célèbre comme Q dans James Bond et comme étant la voix britannique de l’ours Paddington) joue un jeune médecin épuisé travaillant en service obstétrique dans un hôpital du NHS. Basé sur un best-seller, la BBC a adapté ses mémoires en une série à succès à la fois hilarante et tragique. Comme avec It’s a Sin, qui a rencontré un franc succès l’an dernier, nous montrerons les 7 épisodes de la série sur une journée, en 2 parties coupées par une pause déjeuner.

    Festival des scolaires

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    Lors de l’édition 2021, le festival des scolaire a accueilli plus de 7000 élèves. En 2022, la semaine dédiée aux scolaires aura lieu du 19 au 23 septembre, dans six salles. En plus des projections habituelles, le Dinard Festival du Film Britannique souhaite faire sortir le cinéma de l’écran : tout d’abord en alliant musique et image avec un ciné-concert (deux courts métrages de Charlie Chaplin seront entièrement réorchestrés en direct par une formation musicale), puis en plongeant dans les coulisses du septième art à travers des ateliers révélant ses secrets de fabrications. Les films ont été choisis parmi les plus représentatifs du cinéma britannique récent. L’un d’eux, Limbo, a remporté les deux prix majeurs du festival de Dinard l’an passé. Days of The Bagnold Summer, lui aussi plébiscité par le public en 2021, est toujours inédit en salles et le festival des scolaires sera donc l’une des rares occasions de le voir sur grand écran.

    Ateliers | Interventions

    > Les ateliers Cinéma

    (du CE2 au CM2)

    > Ciné Concert – Charlie Chaplin

    (Primaires, 6è & 5è)

    Films

    Le Petit Gruffalo de Uwe Heidschötter, Johannes Weiland

    (Maternelles & CP)

    4 enfants et moi de Andy de Emmony

    (du CE1 à la 5è)

    Dream Horse de Euros Lyn

    (du CE2 à la 3è )

    L’envolée  de Eva Riley

    (4è , 3è & lycées)

    The King’s Man : Première Mission de Matthew Vaughn

    (4è, 3è & lycées)

    Belfast de Kenneth Branagh

    (3è& lycées)

    The Duke de Roger Michell

    (Lycées)

    Days of the Bagnold Summer de Simon Bird

    (Lycées)

    Boiling Point | The Chef de Philip Barantini

    (Lycées)

    Limbo de Ben Sharrock

    (Terminales)

    Accueil

    Palais des Arts et du Festival – 2, bd Wilson

    • Lundi 26 septembre de 14 h à 19 h
    • Mardi 27 septembre de 10 h à 12 h 30 et 14 hà 19 h
    • Du mercredi 28 septembre au dimanche 2 octobre en journée continue

    Billetterie

    Sur www.dinardfestivaldufilm.fr à partir du lundi 12 septembre

    Palais des Arts et du Festival – 2, bd Wilson

    • Lundi 26 septembre de 14 h à 19 h
    • Mardi 27 septembre de 10 h à 12 h 30 et 14 h à 19 h
    • Du mercredi 28 septembre au dimanche 2 octobre en journée continue

    Tarifs : Plein 7 € | Réduit : 6 € (résidents, jeunes – 18 ans, étudiants munis de leur carte, solidarité : personnes en situation de handicap, bénéficiaires des minima sociaux, demandeurs d’emploi)

    5 salles pour accueillir les festivaliers :

    • Émeraude Cinémas Dinard – 2, bd Albert 1er
    • Palais des Arts et du Festival – Debussy,

    Balneum – 2, bd Wilson

    • Auditorium Stephan Bouttet – 6, rue Sadi Carnot

    Boutiques

    Palais des Arts et du Festival – 2, bd Wilson

    • Lundi 26 septembre de 14 h à 19 h
    • Mardi 27 septembre de 10 h à 12 h 30 et 14 h à 19 h
    • Du mercredi 28 septembre au dimanche 2 octobre en journée continue

    Dinard Côte d’Émeraude Tourisme – 2, bd Féart

    En complément - Bonnes adresses :

    -Mon article sur le Grand Hôtel Barrière de Dinard

    - Mon article sur le Novotel Thalasso de Dinard (devenu cette année Emeria)