Vidéo des révèlations des César 2011 par Zoe Cassavetes
Je vous parlais il y a quelques jours des sélectionnés pour le César du meilleur espoir 2011. Voici la vidéo des 32 présélectionnés réalisée par Zoe Cassavetes.
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Je vous parlais il y a quelques jours des sélectionnés pour le César du meilleur espoir 2011. Voici la vidéo des 32 présélectionnés réalisée par Zoe Cassavetes.
Ce soir ne manquez pas "Away we go" de Sam Mendès, à 20H50, sur Canal +.
Quel film peut-on bien réaliser après le chef d'œuvre "Les Noces Rebelles" (si vous ne l'avez pas encore vu, précipitez-vous sur le DVD, et rendez-vous à la fin de cet article pour lire ma critique en espérant vous convaincre de voir ce qui est sans doute un des trois meilleurs films de cette année et qui frôle la perfection) ? Plutôt que de réaliser un film semblable qui aurait forcément souffert de la comparaison, Sam Mendès a eu la bonne idée de réaliser un film qui est quasiment le contrepied du précèdent...
Certes, Verona (Maya Rudolph) et Burt (John Krasinski), cherchent ici aussi un ailleurs, pas pour échapper à leur vie de couple étouffante, mais pour trouver l'endroit parfait pour fonder une famille. Ils viennent en effet d'apprendre qu'ils vont devenir parents et la seule raison pour laquelle ils vivaient dans la ville de province dans laquelle ils habitaient était la présence des parents de Burt qui ont brusquement décidé de déménager. Ils vont donc partir rendre visite à leurs familles et amis pour trouver le bon endroit. Le bon modèle.
Aux antipodes du glamour hollywoodien, Sam Mendes a choisi deux acteurs non auréolés de tout le mythe qui entourait ceux de son précèdent film (Kate Winslet et Leonardo Di Caprio), un couple ordinaire auquel chacun est censé pouvoir s'identifier. Une autre histoire de couple. Un couple d'amoureux qui se suffisent l'un à l'autre et pour qui trouver le bon endroit est le moyen de se retrouver et non d'échapper à son alter ego. D'ailleurs, la protagoniste féminine du couple s'appelle Verona. La ville des amoureux immortalisée par Shakespeare. Tout un symbole... même si ici pas de Capulet et Montaigu pour mettre à mal leur amour. Simplement des questionnements, un cheminement vers l'âge adulte. A travers les rencontres qu'ils vont effectuer, les lieux qu'ils vont visiter, ils vont grandir, prendre la mesure de la responsabilité qui va bientôt leur incomber.
Leur parcours est divisé en saynètes sur un schéma assez semblable. Ces saynètes sont séparées par des panneaux indiquant le nom de l'endroit où ils arrivent et la vérité (du couple qui les accueille et de leur attitude avec leurs enfants) apparaît le plus souvent lors de scènes de repas, là aussi propices à créer l'identification, aussi excentriques soient les réalités auxquelles ils sont alors confrontés : du couple qui se moque de ses propres enfants au couple hippie aux principes éducatifs improbables où l'enfant trône comme un roi en bout de table mais est finalement nié. Ils vont alors être confrontés à tous les modèles pour trouver le leur : de la mère qui s'en va à celle qui adopte parce qu'elle ne peut pas avoir d'enfants.
Mais ne vous y trompez pas, il s'agit aussi et avant tout d'une comédie. Parfois décalée, et surtout rafraîchissante comme peut l'être un premier film qui ne démériterait pas dans la compétition des films indépendants du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Les deux acteurs principaux, à la fois ordinaires et originaux et surtout talentueux, y sont aussi pour beaucoup. Ce long-métrage qui est le cinquième de Sam Mendes a pourtant la fraîcheur d'un premier film !
Derrière ce road movie rafraîchissant, plus grave qu'il n'y paraît, Sam Mendes débusque à nouveau les faux-semblants et met de nouveau en scène ses thèmes de prédilection : l'hypocrisie sociale du couple et ce qu'il dissimule derrière une apparence de respectabilité (et cela commence avec les parents de Burt, dans une scène irrésistible dans laquelle ils témoignent de leur redoutable égoïsme), la sensation d'étouffement (à l'intérieur du couple ou d'un lieu, ici) et l'envie d'y échapper.
A l'image du film, ses personnages principaux sont attachants par leur simplicité, fauchés mais amoureux et heureux. Ce road movie va être leur parcours initiatique.
Sam Mendes filme au plus près des visages pour aller au-delà des apparences. La musique d'Alexi Murdoch baigne l'ensemble dans une mélodie envoûtante et le scénario original de Dave Eggers et Vendela Vida, s'il ne nous époustoufle pas, nous charme incontestablement, par sa tendresse et son humour.
Ailleurs nous irons, signifie le titre. Ailleurs Sam Mendes nous a emmenés. Tout en nous rappelant que le bonheur c'est souvent non pas d'échapper à son destin mais de s'y confronter. Et que, le plus souvent, il ne se situe pas ailleurs, mais bel et bien là, juste à côté de nous.
Je ne vous surprendrai pas en vous disant que j'ai, et de loin, préféré la complexité, la noirceur, la subtilité, la beauté cruelle des « Noces Rebelles » mais je vous recommande également ce « Away we go » qui, en vous emmenant ailleurs avec un mélange d'apparente et séduisante légèreté et de touchante gravité, vous parlera sans doute aussi, d'ici et de vous. Alors... sur mes recommandations, avec Sam Mendès, ailleurs vous irez !
Sortie en salles: le 4 novembre 2009
Je suis la première à m’offusquer lorsque des critiques cinéma (vous savez ces gens qui sont payés pour voir des films et se plaignent tout le temps et parlent souvent de ceux grâce à qui ils vivent avec dédain, d’accord c’est un cliché que j’ai néanmoins souvent constaté même si j’ai aussi rencontré de -plus rares- vrais passionnés, mais après tout après avoir vu un film qui justement les aligne, les clichés, je peux bien y recourir moi aussi) n’arrivent pas à l’heure aux projections presse et s’en enorgueilliraient presque (ce n’est pas une légende, record à la dernière avec un journaliste arrivé au bout d’une demi-heure, je me demande bien quel sera son article) sans parler de ceux qui partent avant la fin mais je n’étais pas à une projection presse, je ne suis pas journaliste et ne me considère pas comme telle et puis surtout pour que je parte avant la fin d’un film, ce qui m’arrive très rarement, il faut vraiment que cela me devienne physiquement insupportable (comme ce fut le cas en l’espèce) car même si je trouve ça très mauvais, je me dis toujours que la fin explicitera ce que j’ai trouvé de si mauvais. Ainsi, même un excellent film comme « Black swan » de Darren Aronofsky, pour l’instant selon moi le meilleur film de l’année, ne pourrait être considéré comme tel sans ses dix dernières minutes. Bref, ce qui est ci-dessous n’est pas une critique, juste les impressions que m’a laissées le film dont j’avoue humblement n’avoir pu voir le dernier quart d’heure.
127 heures, c’est donc nouveau film de Danny Boyle après le multi-oscarisé « Slumdog millionaire ». 127 heures c’est l’adaptation du roman intitulé « Plus fort qu’un rock » l’histoire (vraie) d’un alpiniste expérimenté, Aron Ralston (James Franco), parti pour une randonnée en solitaire dans les gorges de l’Utah qui se retrouve bloqué au fond d’un canyon isolé le bras bloqué par un rocher.
127 heures, c’est un peu l’anti « Gerry » de Gus Van Sant qui faisait confiance à l’imaginaire, à la curiosité, à l’intellect du spectateur. 127 heures, c’est aussi tout ce que je déteste au cinéma : la poudre aux yeux qui débute dès le générique avec un split screen et une musique insupportable. Le spectateur est pris par la main, ébloui, hypnotisé dès le générique. Surtout qu’il ne s’ennuie pas, que ses regards et ses pensées et ses impressions lui soient dictés. Quels paradoxe et faute de goût pour nous raconter le calvaire d’un homme qui justement a dû l’éprouver, physiquement et moralement, cet écoulement du temps. Elément essentiel d’ailleurs que cet écoulement du temps puisqu’il se retrouve dans le titre et que le slogan du film est « chaque seconde compte ». Crainte obsessionnelle de l’ennui ? Symptôme d’une époque qui se soucie plus d’immédiateté et de communication que de réflexion ?
En tout cas, pour que le spectateur ne s’ennuie pas Danny Boyle n’économise pas les artifices et moyens : il varie les plans, les cadrages, les caméras, use et abuse du flash-back (l’enfance, l’amour, les regrets en quelques secondes comme un twitt, exagéré, simpliste et caricatural), d’un aspect clippesque insupportable là aussi en contradiction totale avec le sujet puisque cet homme se retrouve face à l’essentiel alors que la forme n’est qu’artifice.
Heureusement il y a ces paysages idylliques qui s’avèreront diaboliques et la très courte apparition de Clémence Poésy qui illumine l’écran.
Le jeu de James Franco est outrancier et donne constamment l’impression d’agir en fonction du spectateur (même lorsqu’il éteint sa caméra), un comble pour un homme face à la solitude.
Ne parlons pas de la bo sans doute très réussie pour une soirée au Baron mais beaucoup moins pour accompagner un homme face à lui-même.
Si je ne suis pas restée jusqu’à la fin, c’est parce que cela m’était physiquement insupportable. Au moins ne suis-je pas totalement anesthésiée, insensible à la violence. Sans doute me direz-vous que c’est une réussite que d’avoir donné cette impression de claustrophobie mais la vraie réussite aurait quand même été que malgré cela, je reste jusqu’à la fin, ce qui fut le cas dans « Buried » par exemple (auquel je reprochais d’autres défauts mais qui, au moins, faisait confiance au spectateur et à son sujet).
127 hours (à l’exception de son dernier ¼ d’heure alors peut-être puisque je ne peux en juger mais j’en doute ?), dans sa forme, est une faute de goût, un contresens, un film bourré d’artifices et d’effets inutiles et même hors sujet qui vise l’efficacité et non le sens alors que justement son (anti)héros en est en quête. Une hallucination vaine, un effet de style prétentieux, épuisant et agaçant. Vous voilà prévenus. Sortie en salles le 23 février.
Le film français rassemblera les professionnels et artistes de la télévision et du cinéma français lors d'une soirée au cours de laquelle seront remis les 18èmes Trophées du Film français . Depuis sa création en 1944, Le film français occupe la place de premier hebdomadaire des professionnels du cinéma et de l'audiovisuel en France.
La cérémonie aura lieu cette année le 3 février 2011 au Palais de Tokyo
Seront remis les prix suivants:
Trophée de la personnalité de l'année 2010 élue par les lecteurs et internautes du Film français
Les nommés sont…
- Jacques Bled, cofondateur et patron du studio Mac Guff Ligne (Moi, moche et méchant)
- Guillaume Canet, acteur et réalisateur (Les petits mouchoirs)
- Yaël Fogiel et Laëtitia Gonzalez, productrices des Films du Poisson (Tournée, L'arbre)
Trophée du public TF1 élu par les internautes des sites du groupe TF1
Les nommés sont les 15 films français ayant réalisé plus de 500 000 entrées France en 2010 :
- Les petits mouchoirs (Guillaume Canet)
- Camping 2 (Fabien Onteniente
- L'arnacoeur (Pascal Chaumeil)
- Des hommes et des dieux (Xavier Beauvois)
- Océans (Jacques Perrin et Jacques Cluzaud)
- La rafle (Rose Bosch)
- Potiche (François Ozon)
- Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc Sec (Luc Besson)
- Tout ce qui brille (Géraldine Nakache et Hervé Mimran)
- Le voyage extraordinaire de Samy (Ben Stassen)
- La tête en friche (Jean Becker)
- Fatal (Mickaël Youn)
- Arthur 3, la guerre des deux mondes (Luc Besson)
- Le Mac (Pascal Bourdiaux)
- L'homme qui voulait vivre sa vie (Éric Lartigau)
Le film français décerne également des prix sur les entrées en salle et les audiences TV françaises enregistrées en 2010:
Trophée des Trophées
Harry Potter et les reliques de la mort – 1re partie de David Yates (Warner Bros.)
Trophée du film français
Les petits mouchoirs de Guillaume Canet (EuropaCorp Distribution)
Trophée de la première oeuvre
L'arnacoeur de Pascal Chaumeil (Universal Pictures International France)
Trophée du film européen
Le voyage extraordinaire de Samy de Ben Stassen (StudioCanal)
Trophée de la fiction unitaire (film ayant réalisé la meilleure audience)
Clem de Joyce Buñuel (Merlin Productions)
Enfin, Le film français décerne des prix avec la participation de deux jurys:
Trophée de l'exploitant
Les nommés sont...
- Marc Bony et Ronan Frémondière, Comoedia Lyon
- Antoine Cabot, UGC Ciné Cité Les Halles
- Sylvain Pichon, Le Méliès Saint-Étienne
Le jury exploitants, qui s'est réuni le 21 décembre 2010, est composé de :
Françoise Dauvergne, Gaumont
Isabelle Dubar, Happiness Distribution
Thierry Laurentin, Mars Distribution
Anne-Cécile Rolland, Pretty Pictures
Anne Smadja, Warner Bros. Pictures France
Trophées duos réalisateur-producteur
Duo cinéma
Les nommés sont...
- Xavier Beauvois / Pascal Caucheteux et Grégoire Sorlat (Why Not) pour Des hommes et des dieux.
- Roman Polanski / Robert Benmussa et Alain Sarde (R.P. Productions) pour The Ghost Writer.
- Mathieu Amalric / Yaël Fogiel et Laëtitia Gonzalez (Les Films du Poisson) pour Tournée.
Duo révélation
Les nommés sont...
- Pascal Chaumeil / Nicolas Duval Adassovsky, Yann Zenou et Laurent Zeitoun (Quad) pour L'Arnacoeur.
- Michel Leclerc / Antoine Rein et Fabrice Goldstein (Karé Productions) pour Le nom des gens.
- Katell Quillévéré / Justin Taurand (Les Films du Bélier) pour Un poison violent.
Duo fiction TV
Les nommés sont...
- Olivier Assayas / Daniel Leconte et Jens Meurer (Film en Stock) pour Carlos, diffusé sur Canal+.
- Arnaud Bédouet / Mathilde Muffang (La Boîte à Images) pour Clandestin, diffusé sur France 2.
- Gilles Amado / Thomas Bornot, Alain-Michel Blanc et Christophe Nick
(Yami 2) pour Jusqu'où va la télé ?, diffusé sur France 2.
Le jury duo, qui s'est réuni le 6 janvier 2011, est composé de :
Patrice Duhamel, journaliste
Bénédicte Lesage, productrice (Mascaret Films)
Elizabeth Tanner, agent (Artmedia)
Anne-Dominique Toussaint, productrice (Les Films des Tournelles)
Une petite vidéo qui n'est pas de moi cette fois mais qui vient des Golden Globes : celle de la conférence de presse de l'équipe de "The social network" de David Fincher, grand vainqueur de cette édition dont vous pouve retrouver le palmarès complet et commenté en cliquant ici.
En 2011, j'ai le plaisir de poursuivre le partenariat avec Studio Ciné Live que je lis depuis les prémisses de ma passion pour le cinéma (enfin quand il ne s'agissait encore que de Studio Magazine puis ensuite de Ciné Live avant que les deux ne se rejoignent pour ne conserver que le meilleur de chacun d'eux), madeleine de Proust que je continue à découvrir chaque mois avec le même enthousiasme.
Ce mois-ci, pour le numéro 23 (déjà!) de février, ce sont Clint Eastwood et Matt Damon qui sont à l'honneur pour la sortie d'"Au-delà". Je lirai également avec beaucoup d'intérêt la focus story consacrée à "Black swan" de Darren Aronofsky dont vous pouvez d'ailleurs d'ores et déjà retrouver ma critique ici. Intéressant est également le top 2010 des lecteurs avec en tête "Inception", "Shutter island" et "Les petits mouchoirs" dont vous pouvez également retrouver les critiques sur inthemoodforcinema.com. Vous pourrez également retrouver les 26 jeunes espoirs français en attendant l'annonce des nommés aux César vendredi prochain. Je vous laisse découvrir le sommaire complet ci-dessous.
J'en profite également pour vous recommander l'excellent site de Studio Ciné Live sur l'Express.
Concours: Pour remportez votre exemplaire, donnez-moi avant vendredi, minuit, dix bonnes raisons pour lesquelles je dois vous faire gagner ce magazine à inthemoodforcinema@gmail.com avec pour intitulé de votre email "Concours magazine". Le ou la plus enthousiaste/motivé(e)/original(e) remportera ce magazine.
SOMMAIRE DU STUDIO CINE LIVE n°23 de Février 2011
Studio Ciné Live consacre un dossier spécial au dernier film de Clint Eastwood, Au-delà, avec :
-Deux rencontres exclusives, l’une avec Clint Eastwood et l’autre avec Matt Damon.
- Pour Studio Ciné Live, Cécile de France livre son journal de tournage sur le film. À lire absolument.
+ en cadeau avec Studio Ciné Live : un documentaire sur Clint Eastwood à télécharger.
mais aussi:
-Le TOP 10 des meilleurs films de 2010. Après avoir élu ses coups de coeur de 2010, la rédaction de Studio Ciné Live donne la parole aux lecteurs, voici donc les trois premiers du classement des lecteurs : Inception, Shutter Island et Les petits mouchoirs. Retrouvez la suite en page 14.
-Focus investigation : l’ Imax. Depuis ses débuts, le 7e art ne cesse de repousser ses imites technologiques. Retour sur une réussite poustouflante : l’Imax. Enquête.
-Portfolio : Les espoirs du cinéma français En partenariat avec l’Académie des César, Studio Ciné Live vous présente une série de clichés réunissant 26 jeunes espoirs français. À voir, page 84.
-La leçon de cinéma de Peter Weir. Huit ans après Master and Commander, Peter Weir présente son nouveau film : Les chemins de la liberté. L’occasion pour lui de revenir sur ce qu’est son cinéma.
-Focus Story: Black Swan. Rencontre avec le réalisateur Darren Aronofsky qui s’explique sur le choix de ses actrices pour Black Swan, son nouveau film.
Et tous ceux qui font l’actu ciné du mois J: eff Bridges, Paul Rudd, Colin Firth, Dany Boon, Luc Besson, Benoît Poelvoorde…
Hier soir avait lieu la 68ème cérémonie des Golden Globe Awards dont le palmarès préfigure en général celui des Oscars. Côté cinéma, "The social network" de David Fincher est le grand vainqueur de la soirée, sacré meilleur film dramatique, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur musique. Si vous suivez ce blog vous vous douterez donc que ce palmarès ne me réjouit pas particulièrement. Si le scénario du film (signé Aaron Sorkin) est assez brillant, la réussite du film est pour moi avant tout liée à sa valeur sociologique, davantage que cinématographique, en ce qu'il reflète une génération qui sans doute s'y est reconnu (le tableau est pourtant peu flatteur) (voir ma critique de "The social network" en cliquant ici et mon bilan de l'année cinéma 2010 en cliquant ici pour en savoir plus).
"Inception" de Christopher Nolan repart étonnamment bredouille: les golden globes ont préféré primer la cinglante réalité plutôt que le rêve. En sera-t-il différemment de l'Académie des Oscars (dont les votants sont des professionnels contrairement aux golden globes puisque c'est la presse qui vote)?
Sans grande surprise, Colin Firth déjà exceptionnel dans "A single man" repart avec le Golden Globe du meilleur acteur pour "Le discours d'un roi" tandis que Natalie Portman reçoit celui de la meilleur actrice pour son interprétation exceptionnelle dans la danse funèbre et lyrique signée Darren Aronofsky "The black swan".
C'est Annette Bening qui reçoit le golden globe de la meilleur actrice dans une comédie pour le très médiocre "The kids are all right" qui reçoit également le golden globe du meilleur film comique ou musical. (Cliquez ici pour voir mes vidéos d'Annette Bening à Deauville).
Enfin le sublime film italien "Amore" a perdu une nouvelle occasion de se faire connaître du grand public puisque c'est le film danois "In a better world" qui lui a ravi le golden globe du meilleur film étranger. Rappelons que le film français "Le concert" était également en lice.
Je vous laisse également découvrir le palmarès côté télévision que je ne me hasarderai pas à commenter n'ayant pas vu les séries nommées.
Je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour vous délivrer et commenter les nommés aux César 2011 en attendant que soient dévoilés les nommés aux Oscars.
Cinéma
Meilleur film dramatique
“Black Swan”
“The Fighter”
“Inception”
“Le Discours d’un roi”
“The Social Network”
Meilleur film musical ou comique
“Alice au pays des merveilles”
“Burlesque”
“The Kids Are All Right”
“Red”
“The Tourist”
Meilleur réalisateur
Darren Aronofsky (“Black Swan”)
David Fincher (“The Social Network”)
Tom Hooper (“Le Discours d’un roi”)
Christopher Nolan (“Inception”)
David O. Russell (“The Fighter”)
Meilleur acteur dans un drame
Jesse Eisenberg (“The Social Network”)
Colin Firth (“Le Discours d’un roi”)
James Franco (“127 heures”)
Ryan Gosling (“Blue Valentine”)
Mark Wahlberg (“The Fighter”)
Meilleure actrice dans un drame
Halle Berry (“Frankie and Alice”)
Nicole Kidman (“Rabbit Hole”)
Jennifer Lawrence (“Winter’s Bone”)
Natalie Portman (“Black Swan”)
Michelle Williams (“Blue Valentine”)
Meilleur acteur dans une comédie
Johnny Depp (“Alice au pays des merveilles”)
Johnny Depp (“The Tourist”)
Paul Giamatti (“Barney’s Version”)
Jake Gyllenhaal (“Love, et autres drogues”)
Kevin Spacey (“Casino Jack”)
Meilleure actrice dans une comédie
Annette Bening (“The Kids Are All Right”)
Anne Hathaway (“Love, et autres drogues”)
Angelina Jolie (“The Tourist”)
Julianne Moore (“The Kids Are All Right”)
Emma Stone (“Easy A”)
Meilleur acteur dans un second rôle
Christian Bale (“The Fighter”)
Michael Douglas (“Wall Street: L’argent ne meurt jamais”)
Andrew Garfield (“The Social Network”)
Jeremy Renner (“The Town”)
Geoffrey Rush (“Le Discours d’un roi”)
Meilleure actrice dans un second rôle
Amy Adams (“The Fighter”)
Helena Bonham Carter (“Le Discours d’un roi”)
Mila Kunis (“Black Swan”)
Melissa Leo (“The Fighter”)
Jacki Weaver (“Animal Kingdom”)
Meilleur scénario
Danny Boyle, Simon Beaufoy (“127 heures”)
Lisa Cholodenko, Stuart Blumberg (“The Kids Are All Right”)
Christopher Nolan (“Inception”)
David Seidler (“Le Discours d’un roi”)
Aaron Sorkin (“The Social Network”)
Meilleur film d’animation
“Moi, moche et méchant”
“Dragons”
“L’Illusionniste”
“Raiponce”
“Toy Story 3”
Meilleur film étranger
“Biutiful” (Espagne)
“Le Concert” (France)
“The Edge” (Russie)
“Amore” (Itallie)
“In a Better World” (Danemark)
Meilleure musique
Alexandre Desplat (“Le Discours d’un roi”)
Danny Elfman (“Alice au pays des merveilles”)
A.R. Rahman (“127 heures”)
Trent Reznor, Atticus Ross (“The Social Network”)
Hans Zimmer (“Inception”)
Meilleure chanson
“Bound to You” (“Burlesque”)
“Coming Home” (“Country Strong”)
“I See the Light” (Raiponce”)
“There’s a Place for Us” (“Le Monde de Narnia : L’Odyssée du Passeur d’aurore”)
“You Haven’t Seen the Last of Me” (“Burlesque”)
Télévision
Meilleure Série Dramatique
«Dexter»
«Mad Men»
«Boardwalk Empire»
«The Good Wife»
«The Walking Dead»
Meilleur Téléfilm ou Mini-Série
«Carlos»
«The Pacific»
«Pillars of the Earth»
«Temple Grandin»
«You Don’t Know Jack»
Meilleure Série Comique ou Musicale
«30 Rock»
«The Big C»
«The Big Bang Theory»
«Glee»
«Modern Family»
«Nurse Jackie»
Meilleur Acteur dans une série dramatique
Jon Hamm, «Mad Men»
Michael C. Hall, «Dexter»
Hugh Laurie, «House»
Steve Buscemi, «Boardwalk Empire»
Bryan Cranston, «Breaking Bad»
Meilleure Actrice dans une série dramatique
Julianna Margulies, «The Good Wife»
Katie Segal, «Sons of Anarchy»
Kyra Sedgwick, «The Closer»
Elizabeth Moss, «Mad Men»
Piper Perabo, «Covers Affairs»
Meilleure Actrice dans une série comique
Tina Fey, «30 Rock»
Edie Falco, «Nurse Jackie»
Toni Collette, «The United States of Tara»
Laura Linney, «The Big C»
Lea Michele, «Glee»
Meilleur Acteur dans une série comique
Alec Baldwin, «30 Rock»
Steve Carrel, «The Office»
Matthew Morrison, «Glee»
Thomas Jane, «Hung»
Jim Parsons, «The Big Bang Theory»
Meilleur acteur dans un second rôle
Scott Caan, «Hawaii Five-O»
Chris Colfer, «Glee»
Chris Noth, «The Good Wife»
Eric Stonestreet, «Modern Family»
David Strathern, «Temple Grandin»
Meilleure actrice dans un second rôle
Jane Lynch, «Glee»
Julia Stiles, «Dexter»
Hope Davis, «The Special Relationship»
Sophia Vergara, «Glee»
Kelly McDonald, «Boardwalk Empire»