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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 274

  • L'affiche du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

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    J'ai le plaisir de vous faire découvrir aujourd'hui l'affiche du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. Comme chaque année, y figure la bannière étoilée. Cette année, les planches ont remplacé la traditionnelle cabine de bains mais Deauville est toujours bien présente dans cet élément dont elle est indissociable. Deux mains représentant les drapeaux français et américains, mêlant le drapeau tricolore et la bannière étoilée, se tendent en signe d'amitié, se posent sur les planches et encadrent un oiseau, signe de liberté, peut-être d'indépendance à l'image des films projetés en compétition, lien aussi entre les deux continents. Une invitation au partage, à l'envol, à l'évasion. Et ce qui semble être devenu le judicieux slogan du Festival s'inscrit sur l'affiche "a precious moment for all cinema lovers". Que pensez-vous de cette affiche? Viendrez-vous au festival cette année?

    Pour ma part, ce sera mon 19ème Festival du Cinéma Américain et j'y serai avec le même enthousiasme, la même curiosité que lorsque je découvrais pour la première fois ce festival, alors toute jeune adolescente qui ignorait que ce passage sur les planches l'embarquerait bien plus loin et pour des années de passion pour le cinéma et pour ce festival...

    Vous pourrez suivre ici le Festival de l'ouverture à la clôture, du 31 août au 9 septembre, mais aussi sur mes autres blogs, le nouveau http://inthemoodlemag.com et celui qui existe depuis 9 ans déjà http://www.inthemoodforcinema.com et peut-être sur un nouveau dont je vous parlerai ultérieurement .

    Vous pouvez également suivre mon compte twitter dédié au Festival http://twitter.com/moodfdeauville et ma page Facebook consacrée à celui-ci et bien sûr, suivez également le site officiel: http://www.festival-deauville.com .

    A très bientôt ici pour les premières informations sur la programmation!

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  • Critiques – « On connaît la chanson », « Cœurs », « Vous n’avez encore rien vu » d’Alain Resnais (Champs-Elysées Film Festival 2012)

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    A chaque nouveau film, Alain Resnais arrive (encore) à nous surprendre, faisant à chaque fois preuve d’une étonnante inventivité et modernité et le titre de son dernier film pourrait ainsi résumer sa filmographie « Vous n’avez encore rien vu ». A chaque nouveau film, il nous donne en effet la sensation de n’avoir encore rien vu, qu’il peut encore nous embarquer ailleurs, nous enthousiasmer. Rarement filmographie aura été si étonnamment éclectique…et si riche de chefs d’œuvre : « Hiroshima, mon amour », « L’année dernière à Marienbad », « Je t’aime, je t’aime », « Mélo », « Smoking, no smoking »…

     

    Le Champs-Elysées Film Festival a eu la bonne idée de projeter trois de ses films sur suggestion du Président d’honneur du festival, Lambert Wilson, interprète dans les trois films en question. Trois films « choraux », de brillantes variations sur les atermoiements du cœur qui ont également en commun une remarquable direction d’acteurs, une finesse psychologique rare et une mise en scène enthousiasmante et ludique.

     

     

    Commençons par le premier film projeté dans le cadre du festival qui est aussi le plus ancien des trois « On connaît la chanson ». Toute la malice du cinéaste apparaît déjà dans le titre de ce film de 1997, dans son double sens, propre et figuré, puisqu’il fait à la fois référence aux chansons en playback interprétées dans le film mais parce qu’il sous-entend à quel point les apparences peuvent être trompeuses et donc que nous ne connaissons jamais vraiment la chanson…

     

    Suite à un malentendu, Camille (Agnès Jaoui), guide touristique et auteure d’une thèse sur « les chevaliers paysans de l’an mil au lac de Paladru » s’éprend de l’agent immobilier Marc Duveyrier (Lambert Wilson). Ce dernier est aussi le patron de Simon (André Dussolier), secrètement épris de Camille et qui tente de vendre un appartement à Odile (Sabine Azéma), la sœur de Camille. L’enthousiaste Odile est décidée à acheter cet appartement malgré la désapprobation muette de Claude, son mari velléitaire (Pierre Arditi). Celui-ci supporte mal la réapparition après de longues années d’absence de Nicolas (Jean-Pierre Bacri), vieux complice d’Odile qui devient le confident de Simon et qui est surtout très hypocondriaque.

     

    Ce film est pourtant bien plus que son idée de mise en scène, certes particulièrement ludique et enthousiasmante, à laquelle on tend trop souvent à le réduire. A l’image de ses personnages, le film d’Alain Resnais n’est pas ce qu’il semble être. Derrière une apparente légèreté qui emprunte au Boulevard et à la comédie musicale ou du moins à la comédie (en) »chantée », il débusque les fêlures que chacun dissimule derrière de l’assurance, une joie de vivre exagérée, de l’arrogance ou une timidité.

     

    C’est un film en forme de trompe-l’œil qui commence dès la première scène : une ouverture sur une croix gammée, dans le bureau de Von Choltitz au téléphone avec Hitler qui lui ordonne de détruire Paris. Mais Paris ne disparaîtra pas et sera bien heureusement le terrain des chassés-croisés des personnages de « On connaît la chanson », et cette épisode était juste une manière de planter le décor, de nous faire regarder justement au-delà du décor, et de présenter le principe de ces extraits chantés. La mise en scène ne cessera d’ailleurs de jouer ainsi avec les apparences, comme lorsqu’Odile parle avec Nicolas, lors d’un dîner chez elle, et que son mari Claude est absent du cadre, tout comme il semble d’ailleurs constamment « absent », ailleurs.

     

    Resnais joue habilement avec la mise en scène mais aussi avec les genres cinématographiques, faisant parfois une incursion dans la comédie romantique, comme lors de la rencontre entre Camille et Marc. L’appartement où ils se retrouvent est aussi glacial que la lumière est chaleureuse pour devenir presque irréelle mais là encore c’est une manière de jouer avec les apparences puisque Marc lui-même est d’une certaine manière irréel, fabriqué, jouant un personnage qu’il n’est pas.

     

    Le scénario est signé Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri et témoigne déjà de leur goût des autres et de leur regard à la fois acéré et tendre sur nos vanités, nos faiblesses, nos fêlures. Les dialogues sont ainsi des bijoux de précision et d’observation mais finalement même s’ils mettent l’accent sur les faiblesses de chacun, les personnages ne sont jamais regardés avec condescendance mais plutôt lucidité et indulgence. Une phrase parfois suffit à caractériser un personnage comme cette femme qui, en se présentant dit, « J’suis une collègue d’Odile. Mais un petit cran au-dessus. Mais ça ne nous empêche pas de bien nous entendre ! ». Tout est dit ! La volonté de se montrer sous son meilleur jour, conciliante, ouverte, indifférente aux hiérarchies et apparences…tout en démontrant le contraire. Ou comme lorsque Marc répète à deux reprises à d’autres sa réplique adressée à Simon dont il est visiblement très fier « Vous savez Simon, vous n’êtes pas seulement un auteur dramatique, mais vous êtes aussi un employé dramatique ! » marquant à la fois ainsi une certaine condescendance mais en même temps une certaine forme de manque de confiance, et amoindrissant le caractère a priori antipathique de son personnage.

     

    Les personnages de « On connaît la chanson » sont avant tout seuls, enfermés dans leurs images, leurs solitudes, leur inaptitude à communiquer, et les chansons leur permettent souvent de révéler leurs vérités masquées, leurs vrais personnalités ou désirs, tout en ayant souvent un effet tendrement comique. De « J’aime les filles » avec Lambert Wilson au « Vertige de l’amour » avec André Dussolier (irrésistible ) en passant par le « Résiste » de Sabine Azéma. C’est aussi un moyen de comique de répétition dont est jalonné ce film : blague répétée par Lambert Wilson sur Simon, blague de la publicité pour la chicorée lorsque Nicolas montre la photo de sa famille et réitération de certains passages chantés comme « Avoir un bon copain ».

     

    Chacun laissera tomber son masque, de fierté ou de gaieté feinte, dans le dernier acte où tous seront réunis, dans le cadre d’une fête qui, une fois les apparences dévoilées (même les choses comme l’appartement n’y échappent pas, même celui-ci se révèlera ne pas être ce qu’il semblait), ne laissera plus qu’un sol jonché de bouteilles et d’assiettes vides, débarrassé du souci des apparences, et du rangement (de tout et chacun dans une case) mais la scène se terminera une nouvelle fois par une nouvelle pirouette, toute l’élégance de Resnais étant là, dans cette dernière phrase qui nous laisse avec un sourire, et l’envie de saisir l’existence avec légèreté.

     

    Rien n’est laissé au hasard, de l’interprétation (comme toujours chez Resnais remarquable direction d’acteurs et interprètes judicieusement choisis, de Dussolier en amoureux timide à Sabine Azéma en incorrigible optimiste en passant par Lambert Wilson, vaniteux et finalement pathétique et presque attendrissant) aux costumes comme les tenues rouges et flamboyantes de Sabine Azéma ou d’une tonalité plus neutre, voire fade, d’Agnès Jaoui.

     

    « On connaît la chanson » a obtenu 7 César dont celui du meilleur film et du meilleur scénario original. C’est pour moi un des films les plus brillants et profonds qui soient malgré sa légèreté apparente, un mélange subtile –à l’image de la vie - de mélancolie et de légèreté, d’enchantement et de désenchantement, un film à la frontière des émotions et des genres qui témoigne de la grande élégance de son réalisateur, du regard tendre et incisif de ses auteurs et qui nous laisse avec un air à la fois joyeux et nostalgique dans la tête. Un film qui semble entrer dans les cadres et qui justement nous démontre que la vie est plus nuancée et que chacun est forcément plus complexe que la case à laquelle on souhaite le réduire, moins lisse et jovial que l’image « enchantée » qu’il veut se donner. Un film jubilatoire enchanté et enchanteur, empreint de toute la richesse, la beauté, la difficulté, la gravité et la légèreté de la vie. Un film tendrement drôle et joyeusement mélancolique à voir, entendre et revoir sans modération…même si nous connaissons déjà la chanson !

     

     

    Dans le cadre du festival était également projeté « Cœurs », un film d’Alain Resnais de 2006. Le film choral était alors à la mode. Alain Resnais, cinéaste emblématique de la modernité, ne suit pas les modes mais les initie, encore. Malgré le temps, sa modernité n’a pas pris une ride et de ce point de vue du haut de ses 80 ans et quelques, mais surtout du haut de ses innombrables chefs d’œuvre (Hiroshima, mon amour, L’année dernière à Marienbad, Nuit et brouillard, On connaît la chanson, Smoking, no smoking, Je t’aime, je t’aime et tant d’autres), il reste le plus jeune des cinéastes. Coeurs est l’adaptation de Private fears in public places, une pièce de théâtre de l’auteur anglais Alain Ayckbourn dont Alain Resnais avait déjà adapté en 1993 une autre de ses œuvres, pour en faire Smoking, No smoking.

     

    Ce film, choral donc, croise les destins de six « cœurs en hiver » dans le quartier de la Grande Bibliothèque, quartier froid, moderne et impersonnel, sous la neige du début à la fin du film. La neige, glaciale, évidemment. La neige qui incite à se presser, à ne pas voir, à ne pas se rencontrer, à fuir l’extérieur. C’est donc à l’intérieur qu’il faut chercher la chaleur. Normalement. A l’intérieur qu’on devrait se croiser donc. Alors, oui, on se croise mais on ne se rencontre pas vraiment.

     

    C’est probablement d’On connaît la chanson que se rapproche le plus ce film, en particulier pour la solitude des personnages. Le dénouement est pourtant radicalement différent et avec les années qui séparent ces deux films la légèreté s’est un peu évaporée. Ainsi, dans On connaît la chanson les personnages chantent. Là, ils déchantent plutôt. Ils sont en quête surtout. En quête de désirs. De désir de vivre, surtout, aussi. Même dans un même lieu, même ensemble, ils sont constamment séparés : par un rideau de perle, par la neige, par une séparation au plafond, par une cloison en verre, par des couleurs contrastées, par des cœurs qui ne se comprennent plus et ne battent plus à l’unisson. Non, ces cœurs-là ne bondissent plus. Ils y aspirent pourtant.

     

    Le coeur se serre plus qu’il ne bondit. A cause des amours évanouis. Des parents disparus. Du temps passé. Ils sont enfermés dans leur nostalgie, leurs regrets même si la fantaisie et la poésie affleurent constamment sans jamais exploser vraiment. La fantaisie est finalement recouverte par la neige, par l’apparence de l’innocence. L’apparence seulement. Chaque personnage est auréolé de mystère. Resnais a compris qu’on peut dire beaucoup plus dans les silences, dans l’implicite, dans l’étrange que dans un excès de paroles, l’explicite, le didactique. Que la normalité n’est qu’un masque et un vain mot.

     

    Comme toujours chez Resnais les dialogues sont très et agréablement écrits. La mise en scène est particulièrement soignée : transitions magnifiquement réussies, contrastes sublimes et saisissants des couleurs chaudes et froides, jeu sur les apparences (encore elles). Rien d’étonnant à ce qu’il ait obtenu le Lion d’Argent du meilleur réalisateur à Venise.

     

    De la mélancolie, Alain Resnais est passé à la tristesse. De l’amour il est passé à la tendresse. Celle d’un frère et d’une sœur qui, à la fin, se retrouvent, seuls, enlacés. Sur l’écran de télévision qu’ils regardent, s’inscrit alors le mot fin. Espérons qu’elle ne préfigure pas la croyance du réalisateur en celle du cinéma, peut-être sa disparition sur le petit écran du moins. Peut-être la fin des illusions du cinéaste.

     

    En suivant les cœurs de ces personnages désenchantés, leurs « cœurs en hiver », Alain Resnais signe là un film particulièrement pessimiste, nostalgique, cruel parfois aussi. On en ressort tristes, nous aussi, tristes qu’il n’ait plus le cœur léger. Un film qui mérite néanmoins d’être vu. Pour ses acteurs magistraux et magistralement dirigés. Pour la voix de Claure Rich vociférant. Pour le vibrant monologue de Pierre Arditi. Pour le regard d’enfant pris en faute de Dussolier. Pour la grâce désenchantée d’Isabelle Carré. Pour la fantaisie sous-jacente de Sabine Azéma. Pour l’égarement de Lambert Wilson. Pour la voix chantante de Laura Morante soudainement aussi monotone que les appartements qu’elle visite. Pour et à cause de cette tristesse qui vous envahit insidieusement et ne vous quitte plus. Pour son esthétisme si singulier, si remarquablement soigné. Pour la sublime photographie d’Eric Gautier. Pour sa modernité, oui, encore et toujours. Parce que c’est une pierre de plus au magistral édifice qu’est l’œuvre d’Alain Resnais.

     

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    Enfin, le Champs-Elysées Film Festival projetait en avant-première le dernier film d’Alain Resnais (qui sortira en salles le 26 septembre 2012) que j’ai découvert à Cannes (retrouvez, ici, mon bilan complet du Festival de Cannes 2012) où il figurait en compétition officielle et dont je regrette d’ailleurs l’absence au palmarès. Voici ma critique écrite suite à la projection du Festival de Cannes.

     

    Disons-le d’emblée, le film d’Alain Resnais est mon énorme coup de cœur de cette édition 2012 (pour l’instant) avec « A perdre la raison » de Joachim Lafosse (section Un Certain Regard) et « J’enrage de son absence » de Sandrine Bonnaire (Semaine de la Critique). Bien sûr, il est difficile d’évincer (et de comparer) avec « Amour » et «De rouille et d’os » qui m’ont également enthousiasmée mais ce film a (et a suscité) ce quelque chose en plus, cet indicible, cet inexplicable que l’on pourrait nommer coup de foudre.

     

    Après tant de grands films, des chefs d’œuvres souvent même, Alain Resnais prouve une nouvelle fois qu’il peut réinventer encore et encore le dispositif cinématographique, nous embarquer là où on ne l’attendait pas, jouer comme un enfant avec la caméra pour nous donner à notre tour ce regard d’enfant émerveillé dont il semble ne s’être jamais départi. A bientôt 90 ans, il prouve que la jeunesse, l’inventivité, la folie bienheureuse ne sont pas questions d’âge.

     

    Antoine, homme de théâtre, convoque après sa mort, ses amis comédiens ayant joué dans différentes versions d’Eurydice, pièce qu’il a écrite. Il a enregistré, avant de mourir, une déclaration dans laquelle il leur demande de visionner une captation des répétitions de cette pièce: une jeune troupe lui a en effet demandé l’autorisation de la monter et il a besoin de leur avis.

     

    Dès le début, la mise en abyme s’installe. Les comédiens appelés par leurs véritables noms reçoivent un coup de fil leur annonçant la mort de leur ami metteur en scène. Première répétition avant une succession d’autres. Puis, ils se retrouvent tous dans cette demeure étrange, presque inquiétante, tel un gouffre un peu morbide où leur a donné rendez-vous Antoine.Cela pourrait être le début d’un film policier : tous ces comédiens réunis pour découvrir une vérité. Mais la vérité qu’ils vont découvrir est toute autre. C’est celle des mots, du pouvoir et de la magie de la fiction.

     

    Puis, se passe ce qui arrive parfois au théâtre, lorsqu’il y a ce supplément d’âme, de magie, lorsquece pouvoir des mots vous embarque ailleurs, vous hypnotise, vous fait oublierla réalité, tout en vous ancrant plus que jamais dans la réalité, vous faisant ressentir les palpitations de la vie. En 1942, Alain Resnais avait ainsi assisté à une représentation d’ « Eurydice » de Jean Anouilh de laquelle il était sorti bouleversé à tel point qu’il avait fait deux fois le tour de Paris à bicyclette. C’est aussi la sensation exaltante que m’a donné ce film.

     

    Chaque phrase prononcée, d’une manière presque onirique, magique, est d’une intensité sidérante de beauté et de force et exalte la force de l’amour. Mais surtout Alain Resnais nous livre ici un film inventif et ludique. Il joue avec les temporalités, avec le temps, avec la disposition dans l’espace (usant parfois aussi du split screen entre autres « artifices »). Il donne à jouer des répliques à des acteurs qui n’en ont plus l’âge. Cela ne fait qu’accroître la force des mots, du propos, leur douloureuse beauté et surtout cela met en relief le talent de ses comédiens. Rarement, je crois, j’aurais ainsi été émue et admirative devant chaque phrase prononcée quel que soit le comédien. A chaque fois, elle semble être la dernière et la seule, à la fois la première et l’ultime. Au premier rang de cette distribution (remarquable dans sa totalité), je citerai Pierre Arditi, Lambert Wilson, Anne Consigny, Sabine Azéma mais en réalité tous sont extraordinaires, aussi extraordinairement dirigés.

     

    C’est une des plus belles déclarations d’amour au théâtre et aux acteurs, un des plus beaux hommages au cinéma qu’il m’ait été donné de voir et de ressentir. Contrairement à ce qui a pu être écrit, ce n’est pas une œuvre posthume mais au contraire une mise en abyme déroutante, exaltante d’une jeunesse folle, un pied-de-nez à la mort qui, au théâtre ou au cinéma, est de toutes façons transcendée. C’est aussi la confrontation entre deux générations ou plutôt leur union par la force des mots. Ajoutez à cela la musique de Mark Snow d’une puissance émotionnelle renversante et vous obtiendrez un film inclassable et si séduisant (n’usant pourtant d’aucune ficelle pour l’être mais au contraire faisant confiance à l’intelligence du spectateur).

     

    Ce film m’a enchantée, bouleversée, m’a rappelé pourquoi j’aimais follement le cinéma et le théâtre, et les mots. Ce film est d’ailleurs au-delà des mots auquel il rend pourtant un si bel hommage. Ce film mériterait un prix d’interprétation collectif, un prix de la mise en scène…et pourquoi pas une palme d’or ! Ces quelques mots sont bien entendu réducteurs pour vous parler de ce grand film, captivant, déroutant, envoûtant, singulier. Malgré tout ce que je viens de vous en dire, dîtes-vous que de toutes façons, « Vous n’avez encore rien vu ». C’est bien au-delà des mots. Et espérons que nous aussi nous n’avons encore rien vu et qu’Alain Resnais continuera encore très longtemps à nous surprendre et enchanter ainsi. Magistralement.

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  • Les Espoirs du cinéma français nommés pour les prix Romy Schneider et Patrick Dewaere 2012

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    Ce soir aura lieu la cérémonie de remise de prix officielle du prix Romy Schneider et du prix Patrick Dewaere 2012. Sont nommés: Bérénice Béjo, Leila Beikhti, Céline Sallette et Jérémie Elkaïm, Joey Starr, Omar Sy.  Ce sera la 31ème édition de ce prix qui a révèlé une générations de comédiens sur 3 décennies. En 2011, Anaïs Demoustier et Gilles Lellouche avaient été couronnés. Je serai en direct de la remise de prix ce soir. Suivez-moi sur http://twitter.com/moodforcinema . Vous pourrez bien entendu retrouver le compte-rendu ici demain et, en attendant, retrouvez la liste impressionnante des anciens lauréats ci-dessous.

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  • Concours - 15x2 places pour le Cycle Max Linder au Louvre

    C’est un très sympathique concours que j'ai le plaisir de vous proposer aujourd’hui, en partenariat avec le Louvre pour une très belle programmation que propose ce dernier autour de Max Linder. Après 10 ans de vie parisienne, Le Louvre reste pour moi le lieu parisien le plus magique, et cette magie associée à celle de la musique et des images promet un très beau moment. Je vous recommande donc vivement de tenter votre chance...et si vous ne comptez pas parmi les heureux gagnants, vous trouverez ci-dessous toutes les informations pratiques pour assister à ce cycle Max Linder.

    "Première grande vedette internationale du cinéma, Max Linder fut l’auteur, l’interprète et le metteur en scène de centaines de films entre le début des années dix et 1925, année de sa tragique disparition. Créant le personnage de Max, jeune homme élégant, séducteur invétéré et sportif accompli, en quelque sorte son double à l’écran, il sut se démarquer des héros des séries comiques alors à la mode. Son détachement de dandy, son style singulier, alliant invention poétique et manie du gag, allaient lui assurer un succès ininterrompu tout au long des années dix, en France, en Europe et même au-delà, puisqu’il produisit et tourna, au début des années vingt aux Etats-Unis, trois comédies à succès, Sept ans de malheur, Soyez ma femme et The Three must get Thers (L’Etroit Mousquetaire), désopilante parodie d’un film de Douglas Fairbanks.

    Maud Linder, sa fille, née en 1924, a voulu offrir au public le plaisir de découvrir ou de revoir une œuvre qu’elle s’attache à compléter et à préserver. Elle a choisi le musée du Louvre pour rendre hommage à ce formidable pionnier du cinéma français, dont l’influence sur de nombreux acteurs et cinéastes du monde entier fut considérable.

    Au programme, la projection de films rares, présentés par Maud Linder, avec des accompagnements musicaux originaux, une soirée « musiques actuelles », avec notamment Seb Martel et Las Ondas Marteles, une séance de cinéma « à l’ancienne » mêlant cinéma et spectacle vivant, une séance avec le pianiste Jacky Delance ainsi qu’une table ronde réunissant cinéastes et historiens du cinéma, animée par Laurent le Forestier, avec la participation des cinéastes Costa-Gavras et Emmanuel Mouret (sous réserve).

    « Il y a dans tout son être une telle fraîcheur que je suis incapable de me souvenir s’il est le premier, avant Charlie Chaplin, avant tous les autres. L’abondance d’idées, la mise en scène, le rythme, la performance, le jeu exprimé avec une extraordinaire économie de moyens, tout contribue à le rendre présent. Il est mieux que moderne, il est permanent »
    Pierre Etaix

    PROGRAMMATION DU CYCLE MAX LINDER AU LOUVRE

    Vendredi 15 juin à 20h30
    Max professeur de tango

    Avec Seb Martel et Las Ondas Marteles, Fabrice Barré, Jean-Yves et Léo Colson…

    Samedi 16 juin à 14h30
    L’Homme au chapeau de soie
    de Maud Linder, Fr., 1982, 90 min
    La vie de Max Linder retracée par sa fille, au fil de son œuvre.

    Samedi 16 juin à 16h30
    Max Linder en son temps, et au-delà

    Table ronde animée par Laurent le Forestier, professeur à Rennes-2.
    Avec la participation des cinéastes Costa-Gavras et Emmanuel Mouret (sous réserve), Christian Rolot, professeur à Montpellier-3 et Laurent Guido, professeur à l’université de Lausanne.
    Spécialistes, cinéastes et historiens du cinéma évoquent, en s’appuyant sur des extraits de films, la place de Max Linder dans l’histoire du cinéma, sa singularité par rapport aux comiques de l'époque, la dimension internationale de son œuvre, ainsi que son influence et ses héritiers.

    Samedi 16 juin à 20h30
    Les débuts de Max au cinéma

    Projections, numéro de music hall, lecture par François Marthouret d’extraits de la correspondance de Max Linder…
    Avec la présence exceptionnelle de Maud Linder
    Accompagnement au piano : Jean-Marie Sénia

    Dimanche 17 juin à 16h
    Max virtuose

    Avec Jacky Delance en trio

    CONCOURS :

    Sont à gagner ici 15x2 places pour ce samedi 16 juin avec, au programme, un Film –concert à 20h30 « Les débuts de Max au cinéma » (accompagnement des films au piano par Jean-Marie Sénia).

    Exceptionnellement, comme le temps imparti est très court, je vais faire très simple. Pour remporter ces places, soyez parmi les 15 premiers à me donner un titre de film de Max Linder (attention: le titre donné ne doit jamais être deux fois le même et votre réponse doit être donnée dans les commentaires de l'article similaire de mon autre blog sur http://inthemoodlemag.com et non sur http://www.inthemoodforcinema.com ) en n’oubliant pas de joindre votre prénom et votre nom. Je confirmerai les noms des gagnants dans les commentaires de cet article vendredi 15 juin. N’oubliez pas de revenir consulter l’article. Vos noms figureront ensuite sur la liste des invités. Il vous suffira de retirer vos places 30 minutes avant le début de la séance à l'accueil de l'Auditorium.

    Et pour ceux qui ne feront pas partie des gagnants, voici toutes les informations pratiques :

    Informations pratiques

    Lieu :
    Auditorium du Louvre

    Accès :
    Métro : Palais-Royal / Musée du Louvre
    Entrée par la pyramide, le passage Richelieu ou les galeries du Carrousel
    Parking du Carrousel ouvert de 7h à 23h

    Informations :
    +33 (0)1 40 20 55 55, de 9h à 19h du lundi au vendredi

    Réservations :
    Du lundi au vendredi (sauf le mardi), de 11h à 17h, uniquement par carte bancaire :
    +33 (0)1 40 20 55 00
    Groupes scolaires et centres de loisirs :
    +33 (0)1 40 20 50 01
    Groupes adultes (associations, comités d’entreprise…) :
    +33 (0)1 40 20 54 55

    A la caisse de l’auditorium :
    Du lundi au samedi (sauf le mardi) de 9h à 17h30

    Tarifs
    Tarif E : 6 euros, 5 euros (réduit), 4 ou 3 euros (« solidarité » et « jeunes »)

    Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site internet du Louvre, ici.

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  • Vidéo de la masterclass de Donald Sutherland au Champs-Elysées Film Festival

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    Le Champs-Elysées Film Festival se poursuit jusqu'à mardi. Hier, le festival a créé l'évènement avec la masterclass de l'acteur Donald Sutherland, après la projection de "Klute" d'Alan J.Pakula, fascinant film noir avec ce dernier et Jane Fonda, film pour lequel cette dernière avait obtenu l'Oscar de la meilleure actrice en 1972 .

    Je vous recommande vraiment cette vidéo. L'acteur parle en Français, revient sur sa carrière avec beaucoup d'humour. Vous l'y entendrez parler de Fellini, Stallone, de son amour pour la France, du film "Klute" et de bien d'autres sujets, le tout avec sincérité et passion.

     Aujourd'hui,  ne manquez pas non plus mon coeur de coeur du Festival de Cannes 2012, le magnifique film d'Alain Resnais "Vous n'avez encore rien vu", projeté au cinéma Le Balzac à 20H45. Retrouvez ma critique du film en cliquant ici. Ce soir vous pourrez retrouver mon article consacré aux trois films d'Alain Resnais projetés dans le cadre du festival. Ne manquez pas non plus "Coeurs", à 17H50, aujourd'hui, au cinéma Le Balzac (retrouvez ici ma brève critique du film écrite lors de sa sortie, il y a 6 ans déjà).

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    En inconditionnelle de Balzac, je ne peux m'empêcher de me dire "A nous deux Paris", depuis la terrasse du Publicis, quartier général des invités du Festival...

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  • Ouverture du Champs-Elysées Film Festival 2012 au Gaumont Marignan avec « The Sapphires » et hommage à Harvey Weinstein

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    Lambert Wilson et Michael Madsen entourant Harvey Weinstein, invité d'honneur du festival.

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    Ci-dessus, vue sur les Champs-Elysées depuis la terrasse du Publicis

    Rappelons brièvement le principe du Champs-Elysées Film Festival (et rappelons aussi qu’il n’a rien à voir avec l’autre festival de cinéma parisien, Paris Cinéma qui fêtera cette année ses 10 ans et que vous pourrez également suivre en direct ici) dont le principe est de proposer des projections dans les salles de cinéma de la plus belle avenue du monde, au total plus de 150, et notamment une sélection de films indépendants américains mais aussi de films sélectionnés aux Oscars ou encore de films (judicieusement) sélectionnés par le président d’honneur du Festival, Lambert Wilson, comme des films d’Alain Resnais, auxquels je consacrerai un article complet ce soir ou encore comme le sous-estimé « La Princesse de Montpensier » de Bertrand Tavernier.

    Avant-hier, au Gaumont Marignan avait ainsi lieu l’ouverture de cette première édition du festival, l’occasion de rendre hommage au célèbre producteur américain Harvey Weinstein (« Pulp Fiction », "Kill Bill", "Gangs of New York", "Shakespeare in love"...) également distributeur de films étrangers aux Etats-Unis (il est en grande partie l’artisan du succès –mérité- de « The Artist » aux Oscars), notamment en présence des deux présidents du festival, Lambert Wilson et Michael Madsen. Ce dernier donnera  d’ailleurs également une master class en fin de festival.

     Le film d’ouverture était en toute logique une des dernières acquisitions de Harvey Weinstein « The Sapphires »,  un premier long-métrage australien de Wayne Blair qui nous embarque en Australie en 1968 dans le destin de trois soeurs aborigènes (Gail, Julie et Cynthia) et de leur cousine Kay, découvertes par Dave, musicien irlandais au caractère bien trempé, amateur de whiskey et de soul music. Dave remanie le répertoire du groupe, rebaptisé « The Sapphires », et organise une tournée dans les zones de guerre du Vietnam du Sud. Dans le delta du Mékong où elles chantent pour les marines, les filles déchainent les foules, esquivent les balles et tombent amoureuses.

     En apparence, « The Sapphires » est un feel good movie efficace et sans aspérités (la guerre du Vietnam est toujours ou presque en arrière-plan et traitée de manière très édulcorée). Inspiré d’une histoire vraie (certes ici romancée), « The Sapphires » est empreint de la vigueur mélancolique et joyeuse de la musique soul.  Le parti pris est ici volontairement celui du film classique et divertissant, néanmoins le destin des quatre chanteuses est aussi symbolique d’une  quête de justice et d’égalité (le racisme jalonne leurs histoires et l’assassinat de Luther King est présent en filigrane). Un film « enchanté » plein de charme et généreux avec des personnages attachants qui le sont tout autant et qui n’aspire pas à révolutionner le cinéma mais qui vous fera passer un agréable moment.

    Un film d’ouverture donne souvent le ton d’un festival et il me semble que celui-ci correspondait parfaitement à l’humeur de ce festival qui met en avant à la fois un cinéma populaire et un cinéma plus exigeant, et qui est placé sous le signe de la convivialité et la bonne humeur dans un cadre magique. Présenté hors-compétition au dernier Festival de Cannes, c’était le film idéal pour l’ouverture de cette première édition du Champs-Elysées Film Festival.

    (Re)vivez l'ouverture dans ma vidéo ci-dessous et ne manquez pas le discours de Harvey Weinstein qui donne notamment son avis sur le palmarès cannois (Thierry Frémaux était d'ailleurs présent dans la salle pour l'ouverture). Il y évoque aussi Paris, Mastroianni, le cinéma français, Marion Cotillard, Jean-Paul Belmondo…

    Je vous donne rendez-vous pour un article complet sur les trois films d’Alain Resnais projetés au festival : « Cœurs », « On connaît la chanson » et « Vous n’avez encore rien vu », mon coup de cœur et même de foudre du dernier Festival de Cannes projeté en avant-première dimanche au Champs-Elysées Film Festival. Egalement dans mon prochain article, la suite de la sélection du jour au Champs-Elysées Film Festival.

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  • Programme du Festival Paris Cinéma 2012 et vidéo de la conférence de presse

     

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    Ce matin dans les salons de la Mairie de Paris avait lieu la conférence de presse du Festival Paris Cinéma 2012 qui fêtera cette année sa 10ème édition, en présence de la présidente Charlotte Rampling mais aussi du cinéaste Ettore Scola à qui le Maire de Paris a rendu hommage. 

    J’y suis fidèle quasiment depuis la première édition et après avoir fait partie de ses bénévoles en 2007 puis de son jury blogueurs en 2012, j’y serai comme chaque année pour vous le faire vivre en direct sur mes blogs http://www.inthemoodforcinema.com et http://inthemoodlemag.com . Vous pouvez d’ailleurs retrouver mon compte-rendu du Festival 2010 en cliquant ici et du Festival 2011 en cliquant là.

    Une belle programmation à nouveau cette année avec, notamment, parmi les avant-premières, trois de mes coups de cœur cannois dont je vous avais parlé ici : « Amour » de Michael Haneke, la palme d’or du Festival de Cannes 2012 mais aussi « A perdre la raison » de Joachim Lafosse et « J’enrage de son absence » de Sandrine Bonnaire . C’est un autre film du Festival de Cannes 2012 qui fera l’ouverture « Holy motors » de Leos Carax avec, également au programme, tous les films du cinéaste.  C’est « Je me suis fait tout petit » de  Cécilia Rouaud qui fera la clôture du festival.

    Comme chaque année, le festival proposera une sélection de films en compétition. Le jury sera cette année composé de : Emilie Simon, Alice Belaïdi, Laëtitia Masson, Yves Simon, Julien Dokhan.

    À l’occasion des 10 ans du Festival Paris Cinéma, une programmation spéciale proposera – en neuf films – de (re) découvrir les lauréats de la Compétition internationale depuis 2003 parmi lesquels les excellents « Quand la mer monte » de Yolande Moreau et Gilles Porte et « I feel good » de Stephen Walker.

    Une sélection de courts-métrages français et européens sera également proposée.

    Pour le lancement public du festival le 29 juin, le Festival Paris Cinéma présentera en exclusivité mondiale un Ciné-Mix de Jeff Mills sur le chef-d’oeuvre d’André

    Sauvage, « Études sur Paris ». Il sera accompagné sur scène du musicien Cristian Sotomayer.

    Voici la liste (impressionnante !) des avant-premières du festival :

    À COEUR OUVERT  de Marion Laine

    À PERDRE LA RAISON  de Joachim Lafosse

    AMOUR  de Michael Haneke

    AU GALOP  de Louis-Do de Lencquesaing

    BOY  de Taika Waititi

    LA CHASSE  de Thomas Vinterberg

    CONFESSION D'UN ENFANT DU SIÈCLE  de Sylvie Vehreyde

    DARK HORSE  de Todd Solondz

    DU VENT DANS MES MOLLETS  de Carine Tardieu (France)

    LES ENFANTS DE BELLE VILLE  d’Asghar Farhadi

    L'ÉTÉ DE GIACOMO  d’Alessandro Comodin

    GUILTY OF ROMANCE (version longue)  de Sono Sion (Japon)

    HOLY MOTORS de Leos Carax

    HORS LES MURS  de David Lambert

    J'ENRAGE DE SON ABSENCE  de Sandrine Bonnaire

     JANE EYRE  de Cary Fukunaga

    JE ME SUIS FAIT TOUT PETIT  de Cécilia Rouaud (France)

    LES KAÏRA  de Franck Gastambide

    LAURENCE ANYWAYS  de Xavier Dolan

    LA NUIT D'EN FACE  de Raoul Ruiz

    Distrib. : Bodega Films - Sortie : 11/07/2012

    OMBLINE  de Stéphane Cazes

    OPERACIÓN E  de Miguel Courtois Paternina

    QUEEN OF MONTREUIL  de Sólveig Anspach  

    REBELLE  de Mark Andrews et Brenda Chapman

    RENOIR  de Gilles Bourdos

    ROCK FOREVER  d'Adam Shankman  

    SCHIZOPHRENIA  de Gerald Kargl

    LE SOMMEIL D'OR  de Davy Chou  

    SUMMERTIME  de Matthew Gordon

    TOURBILLON  de Clarissa Compolina et Helvecio Marins Jr

    TROIS SOEURS  de Milagros Mumenthaler

    LA VIE SANS PRINCIPE  de Johnnie To

    VOIE RAPIDE  de Christophe Sahr

    VOYAGE VERS AGARTHA  de Makoto Shinkai

    THE WE AND THE I  de Michel Gondry

    WOULD YOU HAVE SEX WITH AN ARAB?  de Yolande Zauberman

     Comme chaque année, le festival proposera également de prestigieuses ressorties de l’été 

    LE QUAI DES BRUMES de Marcel Carné

    MONSIEUR VERDOUX  de Charles Chaplin

    PULSIONS  de Brian de Palma

    LA SERVANTE  de Kim Ki-young

    STELLA, FEMME LIBRE  de Michael Cacoyannis

    LE CIRQUE de Charles Chaplin

    CLÉO DE 5 À 7 d'Agnès Varda

    ÉTUDES SUR PARIS  d'André Sauvage

    LA GARÇONNIÈRE  de Billy Wilder

    GLORIA  de John Cassavettes

    L'IMPORTANT C'EST D'AIMER d’Andrzej Zulawski

     Le festival aura cette année pour invitées d’honneur Johnnie To et Olivier Assayas et leur rendra hommage en leur présence. Les deux donneront une masterclass. Le festival proposera une rétrospective d’Olivier Assayas. Le 29 juin sera projeté en avant-première  « La vie sans principe » de Johnnie To présentée par le réalisateur, dans le cadre de la "Nuit Hong Kong" (voir page 18)

    Le festival rendra également hommage à Raoul Ruiz en 15 films.

    Le festival mettra également Hong Kong à l’honneur avec un panorama du cinéma hongkongais de 1948 à nos jours.

    Le festival proposera également des évènements festifs et cinéphiles pour tous comme une soirée spéciale « Rock forever » le 30 juin avec une projection en karaoké.

    Vous retrouverez également les classiques du festival comme la brocante cinéma.

    Enfin, le festival rend également hommage aux talents de dessinateur du cinéaste Ettore Scola à travers une exposition « Ettore Scola, une exposition particulière ».

     Ce sont là uniquement les grandes lignes du festival. Rendez-vous sur le site officiel pour en savoir plus http://www.pariscinema.org .

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