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jean dujardin - Page 3

  • Bande-annonce d' "Un balcon sur la mer", le nouveau film de Nicole Garcia

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    C'est le 15 décembre que sortira le nouveau film de Nicole Garcia (dont j'avais beaucoup aimé le dernier film "Selon Charlie" malgré des critiques plus mitigées que pour ses précèdents) avec notamment: Jean Dujardin, Sandrine Kiberlain, Marie-Josée Croze et dont le synopsis est le suivant:Dans le sud de la France, Marc, marié et père de famille, mène une vie confortable d'agent immobilier. Au hasard d'une vente, il rencontre une femme au charme envoûtant dont le visage lui est familier. Il pense reconnaître Cathy, l'amour de ses 12 ans dans une Algérie violente, à la fin de la guerre d'indépendance. Après une nuit d'amour, la jeune femme disparaît. Au fil des jours un doute s'empare de Marc : qui est vraiment celle qui prétend s'appeler Cathy ? Une enquête commence.

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  • "OSS 117: Rio ne répond plus" de Michel Hazanavicius: critique du film

    oss.jpgA moins d'être partis vivre sur une île déserte dénuée de tout moyen de communication, vous n'ignorez certainement pas qu'aujourd'hui sort en salles "OSS 117: Rio ne répond plus" de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin.

    Cliquez ici pour lire ma critique du film "OSS 117 Rio ne répond plus" et pour voir la bande-annonce et des extraits ainsi que les vidéos de l'équipe du film lors de l'avant-première.

    Je vous rappelle que cette semaine sort également "Dans la brume électrique" de Bertrand Tavernier, Grand Prix du 1er Festival International du Film Policier de Beaune 2009 , dont vous pourrez lire la critique sur Inthemoodforcinema.com, avant la fin de la semaine.

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  • « Oss 117 : Rio ne répond plus » de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin : critique du film (Avant-première du Club 300 d’Allociné )

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    Ci-dessus, Jean Dujardin et Michel Hazanavicius, hier soir, au Forum des Images

    Hier soir, dans le cadre de son club 300 qu’on ne présente plus, Allociné organisait une avant-première du deuxième volet  des aventures d’OSS 117 interprété par Jean Dujardin et réalisé par Michel Haznavicius, en présence de ces deux derniers. Ayant découvert le premier volet « OSS 117 : Le Caire, nid d’espions », la veille (oui, comme vous pouvez le constater Inthemoodforcinema.com est un blog d’investigations), c’est avec plaisir que j’ai retrouvé l’univers déjanté de l’espion aussi célèbre que désespérant, inventé par Jean Bruce.

    Nous ne sommes donc plus en Egypte en 1955 mais une décennie plus tard, plus exactement en 1967, au Brésil, à Rio. En France, De Gaulle et Pompidou ont remplacé Coty et Faure. Douze ans après, OSS 117 (Jean Dujardin) reprend donc du service, cette fois lancé à la poursuite, non pas du diamant vert, mais d’un microfilm compromettant pour l’Etat français. Il va alors devoir faire équipe avec une séduisante jeune femme, lieutenant-colonel du Mossad, Dolorès (Louise Monod) pour capturer un nazi maître chanteur.

    Hubert Bonisseur de la Bath est désormais affublé du ravissant pseudonyme de Noël Flantier mais il n’a rien perdu de ses costumes et de son attitude surannés, ni de sa misogynie, de son racisme et de toutes ses autres tares légendaires (la pire affliction qu’on puisse lui reprocher étant pour lui la première !) qui, vues sous le prisme du premier degré ou maladroitement mises en scène et interprétées, pourraient être consternantes, voire dangereuses. Ce n’est heureusement pas le cas. D’abord parce que, ici, on présuppose l’intelligence du spectateur qui saura rire du personnage principal et non rire avec, contrairement à la majorité des comédies qui n’osent pas prendre ce « risque » (celle qui a battu tous les records d’entrées récemment a d’ailleurs choisi la deuxième option, peut-être aussi une des raisons de son succès mais c’est sans aucun doute vers la première que va ma préférence). Aussi parce que les réactions, de consternation le plus souvent, de ceux qui lui font face désamorcent l’abjection de ses propos (ici Louise Monod, malheureusement moins nuancée dans son jeu que Bérénice Béjo, peut-être aussi, parce que son personnage est moins riche et moins construit) . Et même si le film n’est pas militant et même s’il est foncièrement  politiquement incorrect, c’est finalement peut-être beaucoup plus efficace, contre le racisme et l’antisémitisme et toutes autres formes de bêtises, que le film d’Etienne Chatillez, « Agathe Cléry », qui avait totalement manqué son objectif,... à condition évidemment d’être mis sous des yeux clairvoyants.

    Ensuite, la mise en scène est toujours aussi réjouissante, imprégnée cette fois de l’atmosphère des années 60, de ses couleurs acidulées, usant et abusant du split screen (mais ici à bon escient puisque cela devient un instrument du comique) mais aussi des références cinéphiliques. Lors du débat qui a suivi Michel Hazanavicius a même avoué avoir « pillé » certains films, évoquant ainsi « Sueurs froides » auquel il est explicitement fait référence. La spectaculaire scène du dénouement au sommet du Christ du Corcovado que je vous laisse découvrir semble, quant à elle, directement inspirée de celle de la « Mort aux trousses » sur le Mont Rushmore, et les scènes de poursuite semblent suivre l’enseignement d’Hitchcock dans le film précité qui avait inversé les codes de la course poursuite, se déroulant jusque-là la plupart du temps dans une rue étroite et sombre.

    On ne peut évidemment pas ne pas penser à « L’Homme de Rio » tant Jean Dujardin rappelle Belmondo, conciliant sens de l’action, du comique, qualité de jeu, et bénéficiant du même capital sympathie auprès du public,  et  ne s’économisant d’ailleurs pas, lui non plus,  pour le conquérir. (Voir vidéos ci-dessous). Comme Belmondo, à une époque où les films se faisaient sur son nom et où les titres reflétaient cette importance, là aussi, le film semble ne pas avoir de raison d'être sans Jean Dujardin qui lui insuffle son énergie débordante. Sans doute faut-il énormément d’intelligence pour interpréter avec autant de vraisemblance et d’apparente conviction un personnage aussi stupide, sans pour autant lui rendre le spectateur totalement hostile. Il n’économise ni ses rictus, ciselés, ni ses soulèvements de sourcils, ni ses silences, ni ses incoercibles rires gras, trouvant toujours la note juste pour contribuer à une partition à la fois baroque et  sans fausse note. Il est certain qu’il a encore beaucoup de rôles devant lui, à la (dé)mesure de son talent.

    Si certaines répliques sont particulièrement décapantes, c’est donc à mon avis dans le jeu de Jean Dujardin aux frontières du burlesque,  mais aussi dans l’absurde de certaines situations et dans leur caractère inattendu que cet OSS est le meilleur (scène de l’hôpital puis du « jardinier » etc), quand le comique n’est pas annoncé par des roulements de tambour et arrive subrepticement. C’est en cela qu’il diffère peut-être le plus du premier volet dont , pour le reste, il épouse la structure, quasiment à l’identique, avec cependant des personnages féminins moins présents, moins écrits, plus secondaires.

     Le spectateur est transporté dans un ailleurs temporel et spatial qui contribuent aussi à son plaisir et à son dépaysement et à l’embarquer dans cette aventure fantasque des plages et extraordinaires paysages de Rio aux forêts amazoniennes.

    Le seul  bémol concerne le scénario, signé Jean-François Halin et Michel Hazanavicius. Si Michel  Hazanavicius s’est vraisemblablement là aussi inspiré d’Hitchcock pour le MacGuffin (objet matériel et généralement mystérieux qui sert de prétexte au développement de l’action du film)-ici le microfilm-, chez Hitchcock le parfait enchaînement des scènes grâce à un scénario exemplaire nous le fait, toujours, totalement oublier, ici nous avons davantage la sensation d’une succession de saynètes sans réel but défini. Le rythme soutenu, la qualité de l’interprétation, de la mise en scène, des décors et des dialogues parviennent néanmoins à rendre ce défaut anecdotique et à nous emporter dans ces rocambolesques et absurdes aventures brésiliennes.

    A l’heure où les comédies sont de plus en plus formatées, suivant les demandes des chaînes de télévision mais aussi une demande (probablement à tort) présupposée du public, cet hymne au politiquement incorrect, grâce à l’intelligence de la mise en scène et de l’interprétation transforment ce qui aurait pu être un simple film potache en un salutaire divertissement, malin et de qualité.

    Merci à l’équipe d’Allociné pour sa bonne humeur et sa mise en scène très in the mood for OSS117 hier soir…

     Sortie en salles : le 15 Avril 2009

     Vidéos de la soirée au Forum des Images:

     

     

    Teasers et bande-annonce:

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  • Concours pour l'avant-première d' "OSS 117: Rio ne répond plus": les réponses

    oss.jpgEn partenariat avec Allociné, "In the mood for cinema" vous proposait il y a quelques jours de gagner une invitation pour deux pour la projection en avant-première  du 26 mars, à Paris à partir de 19h30,  du film "OSS 117 : Rio ne répond plus" ou les nouvelles aventures de l'agent secret made in France,  Hubert Bonisseur de la Bath en présence de Jean Dujardin et du réalisateur Michel Hazanavicius.

    Vous avez été nombreux à participer et il a bien fallu choisir un gagnant. Aux autres, je vous annonce néanmoins que prochainement d'autres places seront à gagner sur Inthemoodforcinema.com et notamment pour "Frost/Nixon: l'heure de vérité" de Ron Howard, en partenariat avec Studio Canal.

    Je serai bien entendu à l'avant-première de ce film, jeudi prochain,  dont vous pourrez retrouver la critique sur Inthemoodforcinema.com . 

    Retrouvez les questions du concours en cliquant ici (ainsi que la bande-annonce du film).

    Les réponses aux questions:  1/ Marrakech (Dans "L'homme qui en savait trop" d'Alfred Hitchcock avec James Stewart et Doris Day), 2/"Munich" de Steven Spielberg 3/ Claire ( Dans "Espion(s)" de Nicolas Saada  avec Guillaume Canet et Géraldine Pailhas).

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