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IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 83

  • En attendant la critique de "Black swan" de Darren Aronofsky : la bande-annonce en vo

    Voici la toute nouvelle bande-annonce de "Black swan" et vous pouvez retrouver, en cliquant ici, ma critique du film  et mes vidéos du débat avec Darren Aronofsky après ce ballet vertigineux d'une beauté violente et bouleversante et afin de vous en parler avec le recul nécessaire.

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  • Rétrospective Alfred Hitchcock à la Cinémathèque Française du 5 janvier au 28 février 2011

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    Après la rétrospective Melville, à partir du 5 janvier, la Cinémathèque Française proposera une rétrospective Alfred Hitchcock avec au programme des films et des débats. L'occasion de revoir les plus grands chefs d'oeuvre du maître du suspense mais aussi ses films plus méconnus. Pour voir le programme complet, cliquez ici. A cette occasion, je vous propose ci-dessous trois critiques de films d'Hitchcock.

    Critique de "Les Enchaînés" d'Alfred Hitchcock (1946)

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    Dans son livre d'entretiens avec Alfred Hitchcock, François Truffaut disait que « Les Enchaînés » était son film d'Hitchcock en noir et blanc préféré notamment parce qu'il s'agissait selon lui de « la quintessence d'Hitchcock » pour sa « pureté magnifique » et son « modèle de construction de scénario. » Même si « Sueurs froides », « Les Oiseaux », « Fenêtre sur cour », « Psychose », « La mort aux trousses » sont plus fréquemment cités « Les Enchaînés » reste pour moi un film exemplaire à bien des égards et un  de mes films préférés.

    A Miami, en 1946, Alicia (Ingrid Bergman), fille d'un espion nazie qui vient d'être condamné, mène une vie dissolue et noie son désarroi dans l'alcool. Devlin (Cary Grant) qui travaille pour le gouvernement américain lui propose de travailler pour les Etats-Unis.  Il la pousse à séduire puis épouser Alexander Sebastian (Claude Rains) qui, à Rio de Janeiro, appartient à un groupe très actif d'anciens nazis... mais Alicia et Devlin sont loin d'être indifférents l'un à l'autre...

    C'est d'abord David O.Selznick qui a suggéré à Hitchcock d'adapter « The Song of the Dragon » une nouvelle dont le scénario final (signé Hitchcock et Ben Hecht) sera plutôt éloigné. Selznick ne croit pas à cette histoire et en particulier à la bouteille contenant de l'uranium. Il revend donc le tout à la RKO.... Comme dans tous les films d'Hitchcock, le Mac Guffin, donc ici la bouteille contenant de l'uranium, remplit pourtant pleinement son objectif de bombe à retardement et d'élément du suspense...

    « Les Enchaînés » est en effet certes une histoire d'espionnage avec Mac Guffin* de rigueur (=c'est un élément de l'histoire qui sert à l'initialiser, voire à la justifier, mais qui se révèle, en fait, sans grande importance) mais aussi une histoire d'amour. C'est même là que réside le secret de ce film, dans l'entremêlement parfait entre l'histoire d'amour et l'histoire d'espionnage qui entrent en conflit. Celui de l'amour et du devoir, enchaînés l'un à l'autre comme Alicia l'est à son passé mais aussi à son mari. Le titre original « Notorious » signifiant « tristement célèbre » renvoie d'ailleurs à cette idée puisque ce sont les tristement célèbres activités de son père qui ont rendu le nom d'Alicia lui aussi tristement célèbre. Sebastian est lui aussi enchaîné, à sa mère, et aux autres nazis qui surveillent le moindre de ses faux pas. C'est aussi à leur mensonge et à la trahison que sont enchaînés Devlin et Alicia : Devlin trahit dès le début Alicia la contraint à renouer avec Sebastian, elle trahit Sebastian en se mariant avec lui pour l'espionner. Dans le premier plan où il apparaît, Devlin est d'ailleurs cadré de dos et restera ainsi plusieurs minutes, augmentant le désir du spectateur de découvrir ce mystérieux personnage muet qui semble tant intéresser Alicia, cette posture de dos signifiant aussi son rôle trouble et ambigu.

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    Ces conflits entre amour et devoir donnent lieu à des scènes d'une force dramatique rare comme la scène de l'hippodrome ou celle du banc qui se répondent d'ailleurs, les deux étant filmés en plans fixes, et dans les deux Alicia et Devlin masquent leurs vrais sentiments. Ces scènes dramatiques alternent avec des scènes de suspense admirables dans lesquels Hitchcock montre une nouvelle fois sa maîtrise et son génie dans ce domaine, ces scènes tournant essentiellement autour de la bouteille contenant l'uranium et d'une clé. Une simple clé qui, par la manière dont Hitchcock la filme passant de la main d'Alicia à l'autre, son expression contrastant avec le ton désinvolte qu'elle s'efforce d'employer face à Sebastian, le tout procurant à la scène un suspense d'une intensité inouïe (voir l'extrait en bas de l'article... ou ne pas le voir pour ceux qui n'ont pas encore vu le film). Plusieurs scènes sont d'ailleurs particulièrement palpitantes, notamment grâce à un savant montage parallèle lors d'une scène capitale de réception (où Hitchcock fait d'ailleurs sa coutumière apparition) ou encore lors de la scène finale de l'escalier (un élément d'ailleurs récurrent dans le cinéma hitchcockien).

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    La réussite doit aussi beaucoup à la richesse des quatre personnages principaux et de ses interprètes : Devlin (Cary Grant), cynique agent secret faisant passer  le devoir avant l'amour, Alicia (Ingrid Bergman) forte et fragile, courageuse et apeurée, blessée et digne ; Claude Rains le « méchant » qui, comme toujours chez Hitchcock ne l'est pas complètement (un méchant réussi pour Hitchcock l'étant lorsqu'il paraît presque sympathique), ce dernier étant ici surtout (aussi comme souvent chez Hitchcock) victime d'une mère possessive (Mme Konstantin). Hitchcock dira ainsi que selon lui ce dernier était plus amoureux d'Alicia que l'était Devlin. Le choix de Claude Rains est donc particulièrement judicieux, si on se souvient du rôle trouble qu'il incarnait également déjà dans « Casablanca ». Il a d'ailleurs été nommé aux Oscars pour « Les Enchaînés » (ainsi que le scénariste Ben Hecht). Quant au couple formé par Ingrid Bergman et Cary Grant, il est absolument sublime et sublimé par l'élégance de la mise en scène d'Hitchcock mais aussi par celle de la photographie de Ted Tetzlaff l'auréolant d'un magnétisme mélancolique, électrique et fascinant.

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    Après « Soupçons », en 1941, « Les Enchaînés » est le deuxième film d'Hitchcock avec Cary Grant. Suivront ensuite « La Main au collet » et « La Mort aux trousses ». C'est également son deuxième film  avec Ingrid Bergman après « La Maison du Dr Edwards », en 1945. Il tournera encore un film avec elle : «Les Amants du Capricorne. »

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    C'est aussi sa scène de baiser entrecoupée entre Cary Grant et Ingrid Bergman qui a rendu le film célèbre, un baiser intelligemment découpé par de nombreux dialogues; pour contourner le code "Hays" (la censure de l'époque)  qui minutait la durée de toutes les scènes jugées osées. L'entrecouper de dialogues faisait redémarrer le compteur à zéro à chaque fois permettant de rallonger la durée du baiser.

    Au-delà de cette anecdote comme le disait si bien Truffaut, « Les Enchaînés » est en effet la quintessence du cinéma d'Hitchcock : perfection scénaristique saupoudrée d'humour, de trahison, de rédemption; mélange habile d'histoire d'amour contrarié et d'espionnage, astucieuse simplicité de l'intrigue, virtuosité de la mise en scène ( Ah, le travelling du lustre du salon jusqu'à main de Bergman contenant la clé !), photographie magnétique, couple de cinéma légendaire, intrigue trépidante, palpitante et jubilatoire... le tout formant un classique du cinéma que l'on ne se jamais  de voir et de revoir !

     *Pour Hitchcock, le but du cinéma était avant tout d'embarquer le spectateur, de le manipuler, quitte à faire quelques incohérences. A ceux qui lui reprochait le manque de vraisemblance, il racontait l'histoire suivante (comme il l'expliqua à Truffaut dans son livre d'entretiens !) : « Deux voyageurs se trouvent dans un train allant de Londres à Édimbourg. L'un dit à l'autre : « Excusez-moi, monsieur, mais qu'est-ce que ce paquet à l'aspect bizarre que vous avez placé dans le filet au-dessus de votre tête ? - Ah ça, c'est un MacGuffin. - Qu'est-ce que c'est un MacGuffin ? - Eh bien c'est un appareil pour attraper les lions dans les montagnes d'Écosse - Mais il n'y a pas de lions dans les montagnes d'Écosse. - Dans ce cas, ce n'est pas un MacGuffin » .

    Critique de "L'homme qui en savait trop" d'Alfred Hitchcock (1956)

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    En voyage au Maroc, le docteur Ben McKenna (James Stewart), sa femme Jo (Doris Day) et leur fils sont témoins de l'assassinat du Français Louis Bernard (Daniel Gélin). Avant de mourir, ce dernier avertit McKenna d'un futur assassinat  qui doit se produire à Londres. Mais le fils des McKenna est enlevé...

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    « L'homme qui en savait trop » est le remake de ... « L'homme qui en savait trop » réalisé par... Hitchcock en 1934. Dans les deux cas, la seconde partie se déroule à Londres, mais dans la première version le début se déroulait à St Moritz et non à Marrakech comme dans la version de 1956, lieu jugé sans doute plus exotique pour l'époque. Hitchcock a ainsi expliqué à François Truffaut la différence entre les deux versions : « Disons que la première version a été faite par un amateur de talent tandis que la seconde l'a été par un professionnel. »

    Même si je lui préfère « Les Enchaînés », « La mort aux trousses », « Fenêtre sur cour » et quelques autres films hitchcockiens, « L'homme qui en savait trop » n'en reste pas moins un excellent film avec quelques scènes de suspense magistrales, et notamment la séquence du concert de 8 minutes et 36 secondes à l'Albert Hall de Londres, véritablement haletante, grâce à l'alternance de plans entre Doris Day qui sait qu'un drame va se produire et dont l'angoisse va crescendo avec la musique, les cymbales (le spectateur sachant que le drame va se produire lors de leur retentissement) et le tueur qui ignore être épié. Un suspense fidèle à la définition d'Hitchcock selon laquelle il correspond à la complicité du public (par exemple en sachant qu'une bombe est là et va exploser), et qui diffère ainsi de la surprise.

    On retrouve bien sûr aussi la blonde hitchcockienne sous les traits de Doris Day dont c'est ici le premier rôle dramatique, on retrouve également l'histoire tant affectionnée par Hitchcock d'un homme ordinaire, voire naïf et innocent, à qui il arrive une histoire extraordinaire... et bien sûr l'inévitable apparition du cinéaste (sur le marché de la place Djemaa-el-Fna à Marrakech).  On retrouve encore les scènes d'escalier palpitantes qu'Hitchcock a utilisées dans plusieurs films et notamment dans « les Enchaînés » (sans doute la plus réussie).

    Le ton du film est très hollywoodien et commence même comme une comédie pour se transformer en vrai policier à suspense (et James Stewart est aussi juste en touriste américain peu à l'aise, voire ridicule, avec les coutumes marocaines, qu'en homme courageux déterminé à retrouver son fils quoiqu'il lui en coûte et quels que soient les risques). Si la première partie à Marrakech est plutôt exotique, c'est ensuite dans un Londres inquiétant que nous conduit Hitchcock, dans des ruelles sombres et désertes. Il rencontrera ainsi un certain Chappell peu avenant (Hitchcock s'est-il alors inspiré du nom du personnage de Michel Simon, Félix Chapel, dans « Drôle de drame » de Marcel Carné, datant de 1937  ou Carné s'est-il inspiré de la première version de « L'homme qui en savait trop » de 1934 si Chappell y figure également à moins qu'il ne s'agisse d'une simple coïncidence ?) avant de se rendre à Ambrose Chapel dans un quartier également particulièrement obscure.

    Comme toujours chez Hitchcock, le suspense se double d'une histoire d'amour à moins qu'il ne s'agisse ici de désamour, puisqu'on comprend que Jo a abandonné sa carrière pour suivre son mari qui, au début, la traite d'ailleurs davantage en patiente qu'en épouse, et qui les considère comme « un vieux couple ».

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    Aucune référence n'est faîte au contexte politique (le premier ministre qu'un de ses compatriotes veut faire assassiner n'a pas de pays nommé dans le film même si on devine qu'il s'agit de l'Union Soviétique, puisque nous sommes alors en pleine guerre froide), ce qui donne un caractère assez intemporel à l'intrigue ... bien que le film ait plus de cinquante ans. La maladresse et le charme de James Stewart, la voix envoûtante de Doris Day (qui interprète «  Que sera sera »- Whatever will be will be-, Oscar de la meilleure chanson de l'année), les mystères lumineux de Marrakech et ceux, plus obscurs, de Londres, la musique de l'indissociable Bernard Herrmann qui dirige ici le London Symphony Orchestra, un suspense évidemment haletant, le sens de la mise en scène d'Hitchcock toujours au service du scénario font de ce film un grand et passionnant divertissement que l'on revoit toujours avec autant de plaisir et que je ne peux que vivement vous recommander si vous ne l'avez pas encore vu.

    "Correspondant 17" d'Alfred Hitchcock (1940)

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    Réalisé en 1940, alors que la seconde guerre mondiale n'en est qu'à ses prémisses, le film débute aux Etats-Unis puis  prend pour cadre les Pays Bas et la Grande-Bretagne, en 1939. On se dit que ne bénéficiant d'aucun recul sur les évènements qui vont alors ravager le monde Hitchcock risque de réaliser un film hors-sujet, daté. Et pourtant... ce film est une nouvelle fois d'une étonnante clairvoyance et modernité, une réussite visuelle qui alterne judicieusement entre drame et comédie et porte un vrai message. Bref, encore une fois, les caractéristiques d'un grand film...

    Le rédacteur en chef du New York Morning Globe charge son reporter Johnny Jones, devenu Hartley Haverstock (Joel Mc Crea), de se rendre en Europe. A Londres, Jones rencontre le diplomate Van Meer, lequel connaît les clauses secrètes d'un traité qui pourraient empêcher la guerre, mais Van Meer est assassiné à Amsterdam. Avec l'aide de Scott Ffolliott (George Sanders) et Carol Fischer (Laraine Day), Johnny Jones découvre que c'est en réalité un sosie du diplomate qui a été assassiné. Carol Fischer est la fille de Stephen Fischer, président d'une organisation pacifiste qui pourrait bien ne pas être le pacifiste qu'il prétend être et ne pas être totalement étranger à cet enlèvement. Quel rôle joue-t-il ? Van Meer est-il réellement mort ? Comment Johnny Jones va-t-il concilier son amour pour la fille de Fischer et son rôle de journaliste censé relater les méfaits de son père ?...

     De nouveau, Hitchcock nous raconte l'histoire d'un homme qui, par la force des évènements, devient quelqu'un d'autre (le thème du double et de la duplicité des apparences étant ici, comme souvent chez Hitchcock, fortement présent), d'un homme ordinaire que les évènements extraordinaires auxquels il est confronté va rendre extraordinaire. Cet homme c'est d'abord en quelque sorte la métaphore de l'Amérique. Une Amérique peut concernée et inconsciente de ce qui se passe en Europe : Jones veut ainsi « interviewer Hitler » ! Et c'est là le premier grand intérêt de ce film, celui d'être porteur d'un véritable message politique, de vouloir pousser les Etats-Unis à l'interventionnisme, message d'autant plus retentissant lorsque l'on sait qu'on avait reproché à Hitchcock de quitter la Grande-Bretagne pour les Etats-Unis. Il dédie ainsi son film à « ceux qui voient avec raison s'élever les nuages de la guerre alors que d'autres chez eux ne voient que des arcs-en-ciel » et la dernière scène est un vibrant plaidoyer. Le film s'achève par un fondu en noir, symbolisant cette obscurité dans laquelle l'Europe est plongée (mais aussi l'aveuglement américain) et à laquelle les Etats-Unis pourraient peut-être apporter une lueur, du moins d'espoir.

    Au-delà de ce message, ce film est une nouvelle fois scénaristiquement et visuellement époustouflant avec des scènes de suspense  brillantes : le pardessus coincé dans les ailes du moulin, l'idée du kidnapping initié par le kidnappé (vous comprendrez cette formule énigmatique en voyant le film...). Et une scène des moulins dont le caractère épuré du décor n'est pas sans rappeler la célèbre scène de la poursuite en avion de la « Mort aux trousses ».

     Quant à la scène de la fin (le crash d'un avion) elle est littéralement sidérante quand on réalise que ce film date de 1940 et que, même à grands renforts d'effets spéciaux, rares sont aujourd'hui les films qui atteignent une telle perfection. L'impression de réalisme, de claustrophobie, d'urgence, est alors saisissante.

    Ajoutez à cela, des dialogues riches et foisonnants,  Rudolph Maten l'ancien chef opérateur de Dreyer à la photographie, de vraies scènes de comédie et vous obtiendrez encore une fois un très grand film...

    Peut-être peut-on juste regretter que Barbara Stanwick ou Joan Fontaine et Gary Cooper n'aient pas incarné les rôles principaux comme Hitchcock l'avait intialement souhaité, plus charismatiques que les acteurs qui ont finalement interprété les rôles principaux, mais l'inventivité scénaristique et visuelle sont suffisamment remarquables pour nous les faire oublier.

    Un film qui porte déjà en lui les ingrédients de tous ses chefs d'œuvre futurs, Mc Guffin y compris...

  • Idées cadeaux de noël : les DVD/Blu-ray des films de l'année

     shutter2.jpgVoilà quelques idées de cadeaux DVD/Blu-ray parmi ceux  (res)sortis cette année. La semaine prochaine, je vous donnerai quelques suggestions de DVD/Blu-ray de classiques du cinéma. Cliquez sur les noms des films pour lire mes critiques de ceux-ci.

    Sélection DVD/Blu-ray des meilleurs films de l’année :

     Inception de Christopher Nolan

    Shutter island de Martin Scorsese

    The Ghost Writer de Roman Polanski

    Green zone de Paul Greengrass

    Tout ce qui brille de Géraldine Nakache et Hervé Mimran

    Tournée de Mathieu Amalric

    Copie conforme d’Abbas Kiarostami

    A single man de Tom Ford

    Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar 

    Sélection de chefs d’œuvre incontournables (res)sortis cette année : 

    Le Guépard de Luchino Visconti

    Le Parrain de Francis Ford Coppola

    La bête humaine de Jean Renoir

    La Grande illusion de Jean Renoir

    Le Quai des brumes de Marcel Carné

    Inglourious basterds de Quentin Tarantino

    L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot

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  • Megamind : making of "les voix américaines"(au cinéma le 15 décembre)

    Une petite vidéo de making of en attendant le retour des critiques inédites sur inthemoodforcinema.com:

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  • Extrait d'"Un balcon sur la mer" de Nicole Garcia avec Jean Dujardin et Marie-Josée Croze

     Dès dimanche vous pouviez trouver ici en avant-première ma critique d'"Un balcon sur la mer" de Nicole Garcia. Je vous propose d'en découvrir un extrait ci-dessous pour patienter en attendant la sortie en salles, le  15 décembre.

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  • 14ème Festival International des Scénaristes de Bourges: programme et nouveautés

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    Du 30 mars au 2 avril 2011, Bourges accueillera à nouveau le Festival international des scénaristes dont ce sera la 14ème édition.  Cette année, le MIIE – Marché interactif de l'image et de l'écrit – se met en place, avec pour objectif l’émergence d’une nouvelle génération d’auteurs. Bénéficiant d’une accréditation particulière, producteurs, agents, réalisateurs et scénaristes partent à la recherche des auteurs de demain en assistant aux différentes activités du festival. Le MIIE leur permet également d’accéder à des rendez-vous organisés « sur mesure » avec des auteurs. L’année 2011, c’est aussi « l’année genre ». La notion du «genre », fil rouge de cette nouvelle édition, donne sa couleur à une programmation riche et diversifiée. Au programme également les rendez-vous incontournables :  le marathon d’écriture du court-métrage, les forums des auteurs et le workshop des bibles de télévision On retrouve également au programme de cette 14e édition, et pour la deuxième année consécutive :

    - les Portraits sonores : atelier de formation qui propose de réaliser un portrait

    sonore de 5 minutes inspiré par Bourges sur un sujet donné;

    - les Bleus de travail : les auteurs retravaillent leur scénario avec des professionnels

    lors d’ateliers de réparation, puis le présentent au public dans le cadre du Labo;

    - la soirée musicale "One time / One set" : marathon d'écriture sonore et

    musicale destiné aux musiciens et compositeurs, suivi d’une présentation publique.

     Ateliers de réflexion, débats d'idées, éducation à l'écriture de l'image destinée aux publics scolaires, projections de longs et courts-métrages, mais aussi showcases s'ajoutent à une programmation pluridisciplinaire qui fait la qualité et la richesse de ce festival. Le nouveau point fort de la programmation, déjà annoncé lors de la 13e édition par la tenue d’une table ronde « écrire pour le web », l’écriture numérique prend ses quartiers au festival à travers le Magic web labo. Ce nouvel atelier, élaboré en collaboration avec le Monde.fr et encadré par des professionnels, permet aux candidats sélectionnés de développer un projet pendant cinq jours et de le présenter sous forme de maquette, bande annonce, teaser ou blog lors du festival. Dans ce contexte, l’objectif pour les auteurs est de se faire connaître, notamment grâce à une diffusion sur le Monde.fr, et de trouver des sources de financement du projet.

    Autre nouveauté, un parcours spécial étudiants est mis en place cette année autour d’une préparation à l’épreuve d’analyse de film, épreuve classique des écoles de cinéma. Cette préparation va permettre de donner aux étudiants des outils méthodologiques pour réussir cet exercice de style.

     Enfin, deux ateliers consacrés à la méthodologie de réécriture et aux possibilités de développement d’un scénario grâce aux plates-formes professionnelles européennes sont proposés cette année en partenariat avec le Groupe Ouest, structure dédiée au coaching de projets de longs-métrages.

     Le 14e festival international des scénaristes fait également avancer la réflexion autour de la notion du genre à travers des rendez-vous spécialement dédiés. Au coeur de la sélection de films du Président du grand jury et de sa leçon de cinéma, le « genre » est aussi traité à travers la projection d’une série de courts-métrages - « Fantastiques courts métrages » - et de longs-métrages - « Ces Français au genre bien à eux ». Un atelier de réflexion et de débat, spécialement conçu, aborde le problème du genre à la télévision et au cinéma. Fil rouge de cette édition, la question du genre se retrouve dans l’ensemble de la programmation du festival.

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  • Avant-première de Black Swan en présence de Darren Aronofsky

     

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    © Twentieth Century Fox France

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    © Twentieth Century Fox France

    C'est sans aucun doute un des films les plus attendus de l'année 2011. Projeté en ouverture du dernier Festival de Venise, "Black swan" sortira en salles le 9 février 2011. Deux projections exceptionnelles auront lieu vendredi prochain, l'une pour les journalistes avec un débat avec Darren Aronofsky, l'autre pour le public en présence du cinéaste. Cette deuxième projection aura lieu ce vendredi 10 décembre à 20H à l'UGC Ciné Cité Bercy (2 cours St-Emilion, 75012 Paris).

    Cliquez ici pour réserver vos places!

    Dès samedi, retrouvez ici mon compte rendu de l'avant-première et du débat avec Darren Aronofsky.

    Synopsis:
    BLACK SWAN
    Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina (Natalie Portman) est prête à tout pour obtenir le rôle principal du “Lac des Cygnes” que dirige l’ambigu Thomas (Vincent Cassel).
    Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily (Mila Kunis). Un thriller mental vertigineux de Darren Aronofsky.

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    © Twentieth Century Fox France

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