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  • Programme du 1er Festival de cinéma Effervescence de Mâcon (du 6 au 9 octobre 2016)

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    Voilà un nouveau festival qui devrait, dès sa première édition, trouver son public d'épicuriens et cinéphiles. Je vous ai souvent parlé ici du formidable Festival d’Annonay (il sert même de cadre à une des nouvelles de mon recueil, disponible en librairie dès demain). Le coordonnateur de ce nouveau festival joliment nommé Effervescence, est ainsi le directeur artistique du Festival International d’Annonay, Gaël Labanti, ce qui est aussi de très bon augure.

    Le Festival Effervescence aura lieu à Mâcon au Cinémarivaux et débutera le jeudi 6 octobre au soir avec le film d’ouverture pour s’achever le dimanche 9 octobre par une cérémonie de clôture qui aura lieu à 20h. Ce Festival aura lieu tous les deux ans à la même époque (début octobre) selon le principe d’une biennale.   Il a pour objectif de mettre en exergue les spécificités de son territoire, région d’eau, de vin, de bonne chère, de couleurs et de culture… qui constitue également la thématique centrale du festival : la qualité de la vie perceptible à travers nos cinq sens.  Une certaine vision du bonheur…

    Ce festival éclectique et épicurien (que rêver de mieux comme concept ?) aura donc pour principale thématique « les cinq sens au cinéma » et programmera tout au long de ces quatre jours des films visuellement impressionnants (de par leur photographie, décors, montage, costumes, …) ou bénéficiant d’une bande sonore et/ou musicale remarquable, ou bien encore des œuvres qui célèbrent la gastronomie sous toutes ses formes en mettant littéralement l’eau à la bouche des spectateurs.

    Ce festival a pour objectif non seulement de faire découvrir aux spectateurs des œuvres de qualité (avec un souci de mêler films du patrimoine et films récents inédits, grands classiques et découvertes, le tout avec une exigence permanente de diversité dans les nationalités et les genres représentés), mais également leur permettre de rencontrer et d’échanger avec des professionnels du cinéma : réalisateurs, comédiens mais aussi des corps de métiers moins médiatisés mais tout aussi capitaux : décorateurs, directeurs de la photo, compositeurs de musiques de films, ingénieurs du son,…

    Le festival propose également une expérience immersive au qui pourra non seulement voir des films mais également déguster des mets locaux ou en relation directe avec la programmation lors de buffets ou bien alors venir écouter des artistes de la scène musicale lors de soirées « after ». Bref, les spectateurs auront pleinement l’opportunité de mettre leurs cinq sens en action durant ces quatre jours organisés autour des notions de découverte, de curiosité et de plaisir.

    Chaque film sera projeté en moyenne 2 fois, la programmation du Festival comportera donc 25 à 30 longs métrages. Pour cette première édition, une quinzaine de personnalités sera invitée. Issus du milieu du cinéma, Ils interviendront pour présenter leurs films et échanger avec le public directement dans la salle ou lors de master-class spécifiques.

    Vous pourrez aussi vous amuser avec les joutes cinématographiques nationales ou encore assister à des concerts, master class. Bref, ne manquez pas ce bel évènement!

    Voici ce beau programme, l’occasion de revoir des classiques ou de découvrir de nouveaux films que l’œil aiguisé de Gaël Labanti aura débusqué.

    En bonus, à la fin de cet article, après le programme, mes critiques des excellents « Mr. Turner »  et « Le temps de l’aventure » projetés dans le cadre du festival.

    LA VUE / LE TOUCHER

    « Plein les yeux » 

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    Une sélection de films visuellement impressionnants. Rencontres avec des directeurs de la photo, chefs décorateur, monteurs, costumiers, responsables des effets spéciaux, restaurateurs, etc. Projections de films en 3D 

    BLIND / Norvège OF HORSES AND MEN / Islande 3000 NUITS / Palestine (avant-première) TAKE SHELTER / États-Unis JE ME TUE À LE DIRE / Belgique  THE NEON DEMON / États-Unis / Danemark  + BLANCANIEVES / Espagne (en amont du Festival) 

    L’OUIE

    « L’oreille est hardie »

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     Une sélection de films avec une dimension sonore et /ou musicale remarquable. Rencontres avec des ingénieurs du son, bruiteurs, compositeurs de musiques, etc. Programmation d'un ciné-concert 

    NO LAND’S SONG / Iran THE BLUES BROTHERS (copie restaurée) / États-Unis MAX ET LENNY / France MERCENAIRE / France GIMME DANGER / États-Unis (avant-première) ALABAMA MONROE / Belgique FRANK / Irlande BLUE VELVET / États-Unis 

    L'ODORAT / LE GOÛT

    « À s’en lécher les bobines » 

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    Une sélection de films qui mettent « l'eau à la bouche ». Rencontres avec des chefs cuisiniers. Séances « projection / dégustation » Séances expérimentales en odorama 

    ENTRE LES BRAS / France VENDANGES / France TAMPOPO (copie restaurée) / Japon SUCRÉ SALÉ (copie restaurée) / Taiwan

    SÉANCE QUINTESSENCE (en ouverture)

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     Projection d'un film qui arrive à combiner harmonieusement toutes ces facettes. 

    DELICATESSEN / France précédé du court-métrage UNE VIE ORDINAIRE de Sonia Rolland 

    SECTION « ADOLÉ-SENS » 

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    HUGO CABRET (version 3D) / États-Unis LES SAPHIRS / Australie DANCING IN JAFFA / Israël LE GARÇON INVISIBLE / Italie LE GARÇON ET LE MONDE / Brésil MA VIE DE COURGETTE / France (avant-première) 

    LE SIXIÈME SENS 

    COMPÉTITION AVEC JURY

    Une sélection de films inédits dont on pressent un succès possible. Attribution d'un Prix du public 

    QUAND JE NE DORS PAS / France REKORDER (inédit en France) / Philippines TAPIS ROUGE (inédit en France) / Suisse PIKADERO (inédit en France) / Espagne WEDDING DOLL (inédit en France) / Israël 

    SENS INTERDIT 

    GRAVE / France (avant-première) 

    LE SENS CACHÉ 

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    Projection et analyse d'un film du patrimoine par un critique  en partenariat avec Marcynéma

    CLÉÔPATRE (copie restaurée) / États-Unis

    UN FILM CARTE BLANCHE À L’EMBOBINÉ 

    MR TURNER / Royaume Uni

    CÉLÉBRATION DES 40 ANS DES FICHES DE MONSIEUR CINÉMA 

    Films possibles selon le choix de Jérôme Bonnell :  LE TEMPS DE L’AVENTURE ou À TROIS ON Y VA  L’INVITATION (avant-première / à confirmer) 

    SÉANCE DES MEMBRES DU JURY 

    LE CHANT DU MERLE (France + 2 COURTS-MÉTRAGES : MATCH de Fanny Sidney et MON AMOUREUX de Daniel Metge 

    Autres événements hors Cinémarivaux

    EXPOSITION D’AFFICHES  à La Station des Sens SUR L’ÂGE D’OR DU PEPLUM (en partenariat avec Marcynéma)

    MASTER CLASS / salle de conférence Hôtel Mercure Autour des métiers de l’image (vendredi 7) Autour des métiers du son (samedi 8)

    AU CRESCENT / VENDREDI 7 OCTOBRE CINÉ-CONCERT ARFI LES RAISINS DE LA DÉRAISON précédé du court-métrage AU PAYS DE LAMARTINE (partenariat CINÉ MÉMOIRE)

    A LA MAISON DES VINSDE MACON, le samedi 7 octobre  Joutes cinématographiques ,de 9h à 12h et de 14h30 à 18 h

    À LA CAVE À MUSIQUE / SAMEDI 8 OCTOBRE CONCERT DU GROUPE MAZALDA (en lien avec la projection du film NO LAND’S SONG)

    À LA MÉDIATHÈQUE DE MÂCON / MARDI 4 OCTOBRE CONFÉRENCE AGORA SUR LA THÉMATIQUE « CUISINE ET CINÉMA »

    AU THÉÂTRE - SCÈNE NATIONALE / MERCREDI 5 OCTOBRE ATELIER AUTOUR DU BRUITAGE SPECTACLE « BLANCHE NEIGE ET LA CHUTE DU MUR DE BERLIN » À LA MÉDIATHÈQUE DE MÂCON Ouverture documentaire sur la thématique des sens / tables de présentation + bibliothèque éphémère sur place (hall du cinéma ou lieu de convivialité)

    SÉANCES DÉCENTRALISÉES EN AVAL DU FESTIVAL  À TOURNUS ET À MATOUR

    Invités:

    SONIA ROLLAND / comédienne, réalisatrice (sous réserve) MARC CARO / réalisateur JEAN-PIERRE JEUNET / réalisateur (sous réserve) DARIUS KHONDJI / directeur photo ALINE BONETTO / accessoiriste (sous réserve) JEAN-CLAUDE DREYFUS / comédien DOMINIQUE PINON / comédien (sous réserve) GILLES PORTE / directeur photo SAMUEL LAHU / directeur photo FRED NICOLAS / réalisateur LUC MEILLAND / ingénieur son et compositeur SACHA WOLFF / réalisateur (sous réserve) ANNE GRANGE / productrice PAUL LACOSTE / réalisateur XAVIER SERON / réalisateur ADÉLAÏDE LEROUX / comédienne et membre du jury FANNY SIDNEY / comédienne et membre du jury SALOMÉ STÉVENIN / comédienne et membre du jury JÉRÔME BONNELL / réalisateur CÉDRIC KLAPISCH / réalisateur (sous réserve) FABRICE SOMMIER / sommelier JEAN-MICHEL CARRETTE / cuisinier PATRICK PRÉJEAN / comédien MICHAËL COHEN / réalisateur (sous réserve) FRÉDÉRIC BAILLIF / réalisateur (sous réserve) TOMMY WEBER / réalisateur JULIA DUCOURNAU / réalisatrice (sous réserve) NORBERT TARAYRE / chef cuisinier / séance décentralisée à Tournus (sous réserve) CLAIRE DIXSAUT / universitaire, écrivain, bloggeuse

    Pour en savoir plus, retrouvez le festival sur sa page Facebook, ici, et bientôt son site internet: www.festivaleffervescence.fr.

    Critique  - LE TEMPS DE L'AVENTURE de Jérôme Bonnell

    "Le temps de l'aventure" est le 5ème long métrage réalisé par Jérôme Bonnell, six ans après sa belle peinture des âmes, son exquise esquisse de la solitude, « J’attends quelqu’un », qui m’avait fait si forte impression (dans lequel jouait d’ailleurs déjà Emmanuelle Devos), un film sur les savoureuses palpitations de l’attente, le bonheur du possible plutôt que celui de la certitude. La possibilité du bonheur, aussi : ce pourrait être d’ailleurs le titre de ce « Temps de l’aventure ».

    Cela commence à Calais, avant l’entrée sur une scène de théâtre d’Alix, comédienne, (Emmanuelle Devos), qui joue une pièce d’Ibsen. Quelques minutes, palpitantes et angoissantes, à retenir son souffle, avant de se jeter dans l’arène. Avant de mettre le masque. Avant de devenir quelqu’un d’autre. Avant le temps de l’aventure. C’est finalement la métaphore de ce qu’elle sera et vivra le reste du film. Elle prend ensuite un train en direction de Paris. Dans le train, elle échange de furtifs regards avec un homme triste, un Anglais (Gabriel Byrne). A cet instant, il est juste un homme triste. Alix se rend ensuite à une audition (un des deux magistraux plans-séquences du film). Une véritable mise à nu. Puis elle remet le masque du jeu, décide s’en trop savoir pourquoi, aimantée, de retrouver « l’homme du train » dont elle a entendu par hasard la destination, et de jouer, d’oser, de se lancer dans l’aventure, de laisser libre cours à ses désirs…

    Jérôme Bonnell a réussi à retranscrire ce qu’il y a sans doute de plus beau et de plus fragile dans l’existence : ces moments rares et fugaces où n’existe que le temps présent. Le bonheur en somme qui, parfois, surgit aux moments les plus inattendus ou terribles, et en est alors que plus précieux et exalté. Il dresse un magnifique portrait de deux êtres dans une situation de fragilité, « lost in translation », de ces situations qui conduisent aux belles et redoutables audaces, où le passé et l’avenir cèdent devant la force du présent.

    Alix est presque une étrangère dans sa propre ville, perdue et libre à la fois, une actrice dont Paris est alors la nouvelle scène de théâtre, une scène qui la conduira à jouer mais aussi à tomber progressivement le masque. C’est palpitant comme un thriller. Notre souffle est suspendu à leurs regards, à leurs silences, à leurs pas qui peut-être ne se recroiseront plus.

    C’est une belle journée d’été, un soir de fête de la musique et ils sont là et nulle part au milieu de cette frénésie et ce tourbillon. Le temps court mais pour eux il semble s’être arrêté. Le film est d’ailleurs aussi une très belle variation sur le temps, en plus de l’être sur le mensonge et la vérité, et le bonheur. Ce sont effet les « 24 heures de la vie d’une femme » coupée de tout ce qui nous relie habituellement à la réalité ou un semblant de réalité : téléphone, carte bleue et qui, peut-être, nous éloigne de l’essentiel. Ne plus pouvoir utiliser l’un et l’autre l’ancre encore plus dans le temps présent.

    Ce film est plein de fragilité, de sensibilité, à fleur de peau, plein de délicatesse, aussi lumineux et solaire que son actrice principale qui irradie littéralement et dont la caméra de Jérôme Bonnell est amoureuse. Elle arrive à nous faire croire à cette rencontre qui aurait pu être improbable et à la magie éblouissante de l’instant présent (aidée par la qualité de l’écriture, aussi). Face à elle, Gabriel Byrne impose sa belle présence, emmuré dans le silence, parfois peut-être un peu trop mutique mais cela contribue aussi à son charme mystérieux. De leurs faces-à-faces exhale une émotion incandescente.

    Ajoutez à cela une scène aussi hilarante et burlesque que terrible et douloureuse avec la sœur d’Alix et vous obtiendrez un petit bijou non formaté quand le cinéma nous donne de moins en moins d’histoires d’amour ou d’histoires d’amour qui ne soient pas mièvres ou caricaturales et quand le cinéma tend de plus en plus, à mon grand désarroi, à rentrer dans des schémas et quand les médias (les dits traditionnels et les autres d’ailleurs), semblent se contenter d’évoquer ces films-là. Non, il n’y a pas que les profs, gamins et autres amours et turbulences aux titres aussi originaux et subtils que leurs contenus.

    Un film sur une passion éphémère (ou peut-être pas…) porté par une actrice étincelante et qui nous prouve que le bonheur peut parfois être un présent, un film qui laisse un goût d’éternité et nous donne envie d’arrêter le temps ou en tout cas de croire que le temps parfois peut s’arrêter, même quand, ou a fortiori quand, la réalité est douloureuse et implacable. « Le temps de l’aventure » est un hymne subtile et délicat au présent, au jeu aussi, à la vie qui peut en être un aussi. Un film d’une mélancolie solaire, une belle réflexion sur le bonheur et la vérité, avec un air truffaldien (plane d’ailleurs l’ombre d’un certain Antoine) qui m’a emportée et m’a accompagnée longtemps après le générique de fin avec le goût persistant de cette parenthèse enchantée, de tristesse et d’espoir mêlés. Finalement une sorte de mise en abyme ou de métaphore du cinéma, et de sa magie : l’espace de quelques minutes, nous faire croire au vol du temps suspendu. Et au spectateur de décider s’il veut y croire, si cela modifiera le cours de l’existence (la sienne et celle des personnages) ou non…

    Critique de MR. TURNER de Mike Leigh

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    Dans ce nouveau film de Mike Leigh, Timothy Spall interprète le peintre Turner. Sans doute certains trouveront-ils qu’il cabotine ou que son jeu est maniéré, sans doute des intimes du peintre Turner qui savent mieux que quiconque qu’il ne se comportait pas ainsi, lequel, rappelons-le, est décédé en 1851. Simplement Timothy Spall a-t-il décidé d’esquisser, de composer un personnage tout comme, pour esquisser le portrait de Turner, Mike Leigh a dessiné une suite de saynètes/toiles d’une beauté renversante, éblouissante, captivante malgré la longueur du film, recourant à une lenteur finalement judicieuse pour nous  faire apprécier cet artiste comme un tableau qui n’offre pas d’emblée toutes ses richesses au regard mais se dévoile peu à peu, à l’image de cet éléphant à peine visible au premier regard sur cette toile de Turner.

    Le film et le personnage se construisent de paradoxes : entre l’extrême sensibilité que cet homme met dans son art et la rudesse de ses manières, entre les tourments qu’il exprime dans ses toiles et ceux qu’il ne parvient pas à exprimer autrement, réussissant à peindre les tempêtes qui s’agitent sur les océans et dans son crane mais jamais à les expliciter.

    Mike Leigh s’est concentré sur les dernières années de l’existence du peintre britannique qui fut un artiste reconnu, membre apprécié quoique dissipé de la Royal Academy of Arts,  vivant entouré de son père (qui fut aussi son assistant), et de sa dévouée (c’est un euphémisme) gouvernante (fantastique Dorothy Atkinson). Un tableau d’autant plus intéressant que, au-delà de sa saisissante beauté picturale, le parallèle est évident entre l’artiste peintre et l’artiste cinéaste, en particulier lorsque celui-ci subit les sarcasmes de l’establishment. Toute relation avec la réalité serait évidemment purement fortuite.

    Mike Leigh nous éclaire sur le travail de Turner tout en ne cherchant pas à rendre sympathique cet homme sombre et parfois même repoussant et glacial ou en tout cas incapable de s’exprimer autrement qu’au travers de ses toiles ou par des borborygmes « inhumains ». Ce film nous laisse avec le souvenir de peintures et de plans qui se confondent, en tout cas d’une beauté à couper le souffle, et le souvenir  de ce premier plan étincelant avec ce soleil prometteur, ce moulin, ces deux paysannes qui marchent  en parlant flamand tandis que seul et/ou isolé (Turner fait lui-même la distinction entre la solitude et l’isolement, sans doute ressent-il la première sans être victime du second), en marge de la toile/de l’écran, le peintre s’adonne à son art, comme un miroir de celui qui le portraiture pour le cinéma (des « Ménines » de Velasquez version 21ème siècle, finalement).

    Un film et un personnages à la fois âpres, rudes et sublimes d’une belle exigence dans les nuances des âmes autant que dans celles des teintes et des peintures.

  • Rentrée littéraire 2016: en prestigieuse compagnie...

    Merci à Numilog pour cette promotion de mon recueil de nouvelles "Les illusions parallèles" en excellente compagnie.... En précommande dès à présent, ici, chez mon éditeur.

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  • Concours - Festival du Cinéma Américain de Deauville 2016: gagnez vos pass pour le festival!

     Plus que 6 jours pour participer!

     

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    Dans un peu moins de trois mois aura lieu le 42ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. J’ai assisté à plus de la moitié de ces 41 éditions passées et pourtant ma curiosité et mon enthousiasme pour ce festival demeurent intacts. C’est même le seul pour lequel la question ne se pose même pas. Quoiqu’il arrive, chaque année, le rendez-vous est en effet pour moi immuable et incontournable. Je n’ai ainsi jamais cessé d’y retourner sur toute sa durée après ma découverte du festival. Quoiqu’il arrive, chaque année, c’est comme une douce réminiscence de mon premier Festival du Cinéma Américain (qui fut aussi mon premier festival de cinéma auquel en succédèrent tant). La beauté incendiaire, mélancolique et changeante de Deauville me fascine toujours autant que la première fois que j’ai foulé ses célèbres planches et je ne me lasse d’ailleurs toujours pas de la photographier.

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    Et lorsque j’entre dans la majestueuse salle du CID, un mélange de nostalgie joyeuse et de fascination émue devant cet écrin synonyme de tant d’instants de vie et de cinéma indélébiles m’étreint toujours. Vous l’aurez compris: j’aime ce festival. Passionnément. Indéfectiblement. Au point d’avoir fait partie de son jury de cinéphiles en 2000. Au point d’y consacrer un blog entier (Inthemoodfordeauville.com). Au point d’avoir réussi à y placer une scène clef de mon premier roman publié en papier L’amor dans l’âme ( paru en avril 2016 aux Editions du 38) …qui se déroule pourtant au Festival de Cannes et en attendant la publication d’un autre manuscrit  en septembre, lequel devrait faire une plus large place au Festival du Cinéma Américain de Deauville (mais chut, je ne vous ai rien dit..). Comme chaque année, je serai donc, forcément, fidèle au rendez-vous. Et je me réjouis d’avance de vous le faire vivre en direct et, comme chaque année également, en partenariat avec le CID, de vous permettre de remporter vos pass pour vivre pleinement ce festival avec, en plus, un bonus exceptionnel cette année puisque je vous ferai gagner deux invitations pour la cérémonie de clôture et le film de clôture!

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    Ci-dessus, Keanu Reeves lors de l’hommage qui lui a rendu le Festival du Cinéma Américain de Deauville l’an passé

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    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville se caractérise et se distingue par sa judicieuse alliance de blockbusters et de films indépendants grâce à la compétition mise en place en 1995 mais aussi par les hommages à des personnalités du cinéma américain dont les noms, pour la plupart, ornent les cabines des planches. Un générique éclectique et impressionnant! Malgré cela, le festival a su rester un événement très accessible et ouvert à tous, destiné à la fois aux cinéphiles autant qu’aux « simples amateurs » de cinéma. « Un moment précieux pour tous les amoureux du cinéma »,  comme le spécifie le juste et beau slogan du festival…

    Les Docs de l’oncle Sam nous réservent aussi chaque année d’excellentes surprises comme l’électrisant Janis d’Amy Berg l’an passé. Mais Deauville, ce sont aussi: le prix Michel d’Ornano (qui récompense un scénario de film français, l’an dernier l’excellent Les Cowboys de Thomas Bidegain), un prix littéraire, des séries, des classiques du cinéma, des conférences de presse…

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    Malgré leur diversité de styles, d’époques, de points de vue (14 films l’an passé), des thématiques communes se dégagent ainsi chaque année des films en compétition comme un état des lieux de l’Amérique. En 2015, les films en lice pour le Grand Prix mettaient en scène des personnages avides de liberté, emprisonnés dans un quotidien étouffant, une vie qu’ils n’avaient pas choisie à laquelle ils désiraient échapper, englués dans les difficultés économiques, des personnages marqués par l’absence du père et/ou le deuil comme la métaphore d’un monde en quête de (re)pères et d’un nouveau souffle de liberté. Comme chaque année, cette compétition nous donnait à voir une autre Amérique, l’envers de l’American dream, les failles et blessures qui se cachent derrière l’étincelante bannière étoilée, la réalité souvent crue que le cinéma américain préfère habituellement dissimuler et édulcorer. En cela, ce fut une plongée passionnante dans une autre Amérique. Qu’en sera-t-il cette année? Pour cela, il faudra attendre la fin août et la conférence de presse du festival même si de nombreux éléments du programme nous seront révélés d’ici là. Je ne manquerai pas de vous les annoncer au fur et à mesure.

    Frédéric Mitterrand

    Nous savons pour l’instant seulement que cette 42ème édition aura lieu du 2 au 11 septembre 2016 et que le jury sera présidé par Frédéric Mitterrand. Avec ce cinéphile érudit, amoureux passionné et passionnant du cinéma, à n’en pas douter les débats seront brillants et les films seront regardés avec bienveillance. Il n’est pas seulement cette voix lyrique et inimitable. En plus d’être désormais écrivain, il a surtout défendu ardemment le cinéma comme exploitant de cinéma, réalisateur, producteur, mais aussi en tant qu’ancien Ministre de la Culture. Le cinéma n’a plus de secrets pour lui et son regard sur les films en lice sera sans doute aucun aiguisé.

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    Nous connaissons désormais aussi le nom d'une des personnalités à qui le festival rendra hommage: le cinéaste Michael Moore, en sa présence. À cette occasion, le Festival présentera en avant-première son nouveau film "Where to Invade Next", avant sa sortie en salles le 7 septembre.  

    Voici le pitch de son nouveau film: Dans son nouveau documentaire, Michael Moore décide de s'amuser à envahir le monde pour déterminer ce que les États-Unis peuvent apprendre des autres pays. 

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    Nous savons également que la marque de cosmétiques Kiehl’s sera à nouveau partenaire officiel cette année après avoir fait de sa « Villa Kiehl’s » LE lieu convivial et élégant de l’édition passée qui a aussi indéniablement contribué à la réussite de cette 41ème édition. Je me réjouis donc de retrouver la villa et son affable équipe cette année.

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    Quelle affiche que celle de cette 42ème édition! Sans doute est-ce la plus belle depuis la création du festival, même si certaines furent particulièrement mémorables. Mais j’avoue que ce magnifique hommage à Chaplin et à la scène finale du chef-d’œuvre que sont Les Temps modernes me réjouit tout particulièrement.

     

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    Vous pouvez bien sûr d’ores et déjà acheter vos pass pour ce 42ème Festival du Cinéma Américain de Deauville auprès du CID, directement sur internet, ici. Les prix demeurent très raisonnables pour le nombre de séances auxquelles un pass permet d’assister. Les entreprises peuvent également acheter leurs pass VIP (avec de nombreuses formules) auprès du CID (renseignements, ici).

    Et vous pouvez aussi bien sûr tenter votre chance au concours ci-dessous. Sur les 36 pass que je peux vous faire gagner, j’en conserve 6 et les 2 invitations pour la clôture que je mettrai en jeu en septembre pendant le festival. Deux d’entre vous pourront ainsi gagner trois pass (pour le vendredi 9,  le samedi 10 et le dimanche 11 septembre) et chacun une invitation exceptionnelle pour la cérémonie et le film de clôture le 10 septembre.

    En attendant, tentez votre chance pour gagner un ou plusieurs des 30 pass restants mis en jeu dès aujourd’hui! Bonne chance et bon festival à tous!

    En complément, quelques liens utiles concernant le Festival du Cinéma Américain de Deauville:

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    Le site du CID pour réserver vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville (que vous pouvez également suivre sur twitter – @CID_Deauville)

    La page du CID pour réserver les pass VIP pour les entreprises

    Le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville

    Le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville: @DeauvilleUS (et le hashtag: #Deauville2016)

    La page Facebook officielle du Festival du Cinéma Américain de Deauville

    La page officielle de la ville de Deauville (que vous pouvez également suivre sur twitter -@deauvilletwitts-, sur Instagram -@visitdeauvilleofficial- et sur Facebook, ici)

    Mes bonnes adresses à Deauville (article bientôt complété suite à mon séjour presse à l’hôtel Normandy rénové et aux Manoirs de Tourgéville)

    Mon compte rendu du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2015

    Mon blog consacré à Deauville notamment pour retrouver tous mes articles sur les éditions passées

    Pour me suivre en direct pendant le festival: sur mes blogs (Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodforcinema.com, Inthemoodfordeauville.com et Inthemoodforhotelsdeluxe.com), sur twitter (@moodforcinema-compte principal- et @moodfdeauville), sur Facebook  (Facebook In the mood for cinema et Facebook In the mood for Deauville) et sur Instagram (@sandra_meziere).

    CONCOURS

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    Règlement

    Pour participer, envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com en n’oubliant pas de spécifier vos nom et prénom (pas de pseudo). L’intitulé de votre email devra être « Concours Deauville 2016″.  Seuls les gagnants seront contactés, par email après la fin du concours qui s’achève le 23 août 2016, à minuit.  Les 6 pass restants et les invitations pour la cérémonie et le film de clôture seront mis en jeu pendant le festival (2 gagnants avec chacun 1 pass pour le vendredi 9, 1 pass pour le samedi 10, 1 pass pour le dimanche 11 et une invitation pour la clôture).  Les questions portent sur Deauville et/ou le cinéma américain et/ou le Festival du Cinéma Américain de Deauville. A gagner pour cette première partie: 30 pass ainsi répartis en 11 lots:

    Répartition des lots:

    1er prix (6 pass pour le gagnant : 3 pour lui et 3 pour un accompagnant) : 2 pass pour le samedi 3, 2 pass pour le dimanche 4, 2 pass pour le lundi 5

    2ème prix (3 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le vendredi 9, 1 pass pour le samedi 10, 1 pass pour le dimanche 11

    3ème Prix (4 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le lundi 5, 1 pass pour le mardi 6, 1 pass pour le mercredi 7, 1 pass pour le jeudi 8,

    4ème prix (3 pass pour le gagnant) : 1 pass samedi 3, 1 pass pour le dimanche 4, 1 pass pour le lundi 5

    5ème prix (2 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le samedi 3, 1 pass pour le dimanche 4

    6ème prix (2 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le samedi 10 et 1 pass pour le dimanche 11

    7ème prix (3 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le mardi 6, 1 pass pour le mercredi 7, 1 pass pour le jeudi 8

    8ème prix (2 pass pour le gagnant, 1 pour lui et 1 pour un accompagnant) Prix : 2 pass pour le mardi 6,

    9ème prix (2 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le mercredi 7 et 1 pass pour le jeudi 8

    10ème prix (2 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le mercredi 7 et 1 pass pour le jeudi 8

    11ème prix (1 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le vendredi 9

    Questions:

    1. Une plaque au nom de son auteur se situe sur les planches de Deauville. O. l’a adapté (dans un film américain). De quel livre s’agit-il?

    2. Citez 4 films dans lesquels au moins une scène a été tournée à Deauville, au moins un des 4 cités devant être sorti en 2015 ou 2016.

    3. Quel est le titre du film dont l’image figure ci-dessous et quel est son rapport avec le Festival du Cinéma Américain de Deauville?

    question 3

    4. Quel est le lien principal entre les deux films dont sont extraites les images ci-dessous? Donnez-moi les titres de ces deux films.

    Question 4 (1) question 4(2)

    5. Combien la salle de cinéma du CID peut-elle contenir de personnes?

    6. Parmi ces personnalités, laquelle n’a pas son nom sur les planches de Deauville: James Ivory, James Dean, Danny Kaye, Arnon Milchan, Steven Spielberg, Jessica Chastain, Abel Ferrara, Elia Kazan, James Coburn.

    7.  De quelle affiche cette image est-elle extraite?

    question 7

    8. Qui a récemment présidé le jury du Festival du Cinéma Américain de Deauville avant de revenir rendre hommage à une actrice l’an passé?

    9. Quel est le rapport entre le cinéaste qui a réalisé ce film et le Festival du Cinéma Américain de Deauville ?

    Question 9

    10. Afin de départager les questionnaires dont toutes les réponses seraient exactes et afin d’éviter les réponses provenant de sites de concours les répertoriant, pouvez-vous me dire quel fut pour vous le meilleur film américain de l’année 2015 (et pourquoi) et ce que représente le Festival du Cinéma Américain de Deauville pour vous (que vous soyez déjà venu-e- ou non).

    Bonne chance!