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IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 95

  • "La peau de chagrin" d'Alain Berliner sur France 2, ce soir, à ne pas manquer : extrait

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    peau2.jpgCe soir ne manquez pas "La peau de chagrin"d'Alain Berliner. D'abord parce que ce téléfilm sélectionné au Festival de La Rochelle 2010 est une adaptation d'un des plus beaux romans qui soit signé Honoré de Balzac et accessoirement l'adaptation d'un de mes livres préférés. Ensuite parce que vous pourrez y retrouver: Thomas Coumans (dans le rôle de Raphaël de Valentin), Jean-Pierre Marielle mais aussi Aymeric Cormerais dans le rôle de Benjamin de Nesles (prix d'interprétation du Festival du Film de Cabourg pour "Béa" de Romuald Beugnon, que vous avez également pu voir dans "Vivre" d'Yvon Marciano dans lequel il avait le rôle principal et dans "Le premier jour du reste de ta vie"). Enfin parce que le réalisateur est Alain Berliner à qui on doit notamment le très beau film "Ma vie en rose" et la série Clara Sheller. A ne pas manquer à 20H35, ce soir, sur France 2 donc!

  • Avant-premières du film "Les petits mouchoirs" de Guillaume Canet

     

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    Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises du dernier film de Guillaume Canet qui sortira en salles le 20 octobre, "Les petits mouchoirs". Si vous ne pouvez patienter jusqu'au mois d'octobre, sachez que de nombreuses avant-premières vont avoir lieu. Cliquez ici pour voir la liste ou là pour accéder à la page facebook du film avec la liste des avant-premières. Par ailleurs, dès demain vous pourrez retrouver ma critique du film en avant-première.

  • Programme de la 8ème édition de la "Semaine du cinéma russe: regards de Russie" à l'Arlequin

    arlequin.jpgComme il s'agit d'un cinéma que j'apprécie tout particulièrement et d'un festival que je ne connais pas encore mais dont j'ai eu des échos positifs, je vous propose ci-dessous d'en découvrir le programme:

     SEMAINE DU CINEMA RUSSE : REGARDS DE RUSSIE.
    La 8e edition se déroulera du 2 au 9 novembre 2010 à l'Arlequin dans le cadre de l’Année France-Russie.

    Rendez-vous attendu des cinéphiles, « Regards de Russie » permet chaque année, de découvrir, en exclusivité à Paris, une sélection de films inédits en France, dernières productions russes 20009/2010.  
    C'est aussi l’occasion de
    rencontrer et de débattre avec les grands réalisateurs du moment.

    PROGRAMMATION 2010 : une douzaine de films inédits (sous réserve de modification)

    ·      L’IRONIE DE L’AMOUR de A. Cherniaev

    ·      FISTON de L. Sadilova. Un drame social qui s’attache au conflit père fils dans la Russie moderne.
     
    ·      L'HOMME PRES DE LA FENETRE de D. Meskhiev  
     
    ·      LE JUS D’ORANGE de A. Prochkine, déjà présent en 2009 avec « Le miracle »
     
    ·      LES PETITES TRAGEDIES et LE CLOWN  de I. Evteeva  
    Mini rétrospective autour de cette réalisatrice de films d’animation .« Les petites tragédies » est une adaptation de l’œuvre éponyme de Pouchkine.   
     
    ·      VIVRE de Y. Bykov  

    ·      JE NE DIRAI RIEN de I.Kopylov

    ·      UN STYLE JAZZ de S. Govorukhine, déjà présent en 2009  avec « Passagère »  
     
    ·      LA TREVE de S.Proskourina  Récompensé par les critiques russes, ce film à pour sujet central la violence sociale dans la province russe
     
    ·      ROME VUE DES COLLINES OU L’HISTOIRE DE MON ESPACE de Y.Poliarouch

    ·      OVSYANKI de A.Fedorchenko  Récompensé à Venise cette année par le Prix Osella pour la meilleure contribution technique  (sous réserve)
     
    ·      KRAI de A.Ouchitel (sous réserve)

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  • Bande-annonce d' "Un balcon sur la mer", le nouveau film de Nicole Garcia

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    C'est le 15 décembre que sortira le nouveau film de Nicole Garcia (dont j'avais beaucoup aimé le dernier film "Selon Charlie" malgré des critiques plus mitigées que pour ses précèdents) avec notamment: Jean Dujardin, Sandrine Kiberlain, Marie-Josée Croze et dont le synopsis est le suivant:Dans le sud de la France, Marc, marié et père de famille, mène une vie confortable d'agent immobilier. Au hasard d'une vente, il rencontre une femme au charme envoûtant dont le visage lui est familier. Il pense reconnaître Cathy, l'amour de ses 12 ans dans une Algérie violente, à la fin de la guerre d'indépendance. Après une nuit d'amour, la jeune femme disparaît. Au fil des jours un doute s'empare de Marc : qui est vraiment celle qui prétend s'appeler Cathy ? Une enquête commence.

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  • Critique de "La femme d'à côté" de François Truffaut ce soir sur Ciné Cinéma Star à 20H40

    Ce soir, ne manquez pas un classique de François Truffaut de 1981: "La femme d'à côté", à 20H40 sur CinéCinémaStar .

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    François Truffaut, avec Alain Resnais, Claude Sautet,  Woody Allen, Alfred Hitchcock fait partie de ces cinéastes dont j’aime tous les films sans exceptions. J’ai d’abord découvert « Le Dernier Métro », « La Femme d’à côté », « L’Histoire d’Adèle.H »,  « La Mariée était en noir » avant la série des Antoine Doinel, puis « La Peau douce »  et je me souviens encore à quel point « La Femme d’à côté » m’avait marquée la première fois. Je l’ai revu bien souvent depuis et notamment avant-hier, à l’occasion de sa rediffusion sur Arte. Cette critique est la première d’une série que je consacrerai au cinéaste.

    Bernard Coudray (Gérard Depardieu) et Mathilde Bauchard (Fanny Ardant) se sont connus et aimés follement, passionnément, douloureusement, et séparés violemment, sept ans plus tôt. L’ironie tragique du destin va les remettre en présence lorsque le mari de Mathilde, Philippe Bauchard (Henri Garcin), qu’elle a récemment épousé, lui fait la surprise d’acheter une maison dans un hameau isolé, non loin de Grenoble, dans la maison voisine de celle qu’occupent Bernard, son épouse Arlette (Michèle Baumgartner), et leur jeune fils. (Une fenêtre sur cour que l’admirateur et grand connaisseur d’Hitchcock qu’était Truffaut n’a d’ailleurs certainement pas choisie innocemment.) Bernard et Mathilde taisent leur  passé commun à leurs époux respectifs et vont bientôt renouer avec leur ancienne passion.

    A mon sens,  personne d’autre que Truffaut n’a su aussi bien transcrire les ravages de la passion, sa cruauté sublime et sa beauté douloureuse, cette « joie » et cette « souffrance » entremêlées. Si : dans un autre domaine, Balzac peut-être, dont Truffaut s’est d’ailleurs inspiré, notamment pour « Baisers volés » (« Le Lys dans la vallée ») ou « La Peau douce » (Pierre Lachenay y donne ainsi une conférence sur Balzac). L’amour chez Truffaut est en effet presque toujours destructeur et fatal.

    La femme d’à côté est cette étrange étrangère au prénom d’héroïne de Stendhal, magnifiquement incarnée par la classe, l’élégance, le mystère, la voix ensorcelante et inimitable de Fanny Ardant, ici impétueuse et fragile, incandescente, ardente Fanny.

    Truffaut dira ainsi : "J'ai volontairement gardé les conjoints à l'arrière-plan, choisissant d'avantager un personnage de confidente qui lance l'histoire et lui donne sa conclusion : "Ni avec toi, ni sans toi ".  De quoi s'agit-il dans la "La Femme d'à côté" ? D'amour et, bien entendu, d'amour contrarié sans quoi il n'y aurait pas d'histoire. L'obstacle, ici, entre les deux amants, ce n'est pas le poids de la société, ce n'est pas la présence d'autrui, ce n'est pas non plus la disparité des deux tempéraments mais bien au contraire leurs ressemblances. Ils sont encore tous deux dans l'exaltation du "tout ou rien" qui les a déjà séparés huit ans plus tôt. Lorsque le hasard du voisinage les remet en présence, dans un premier temps Mathilde se montre raisonnable, tandis que Bernard ne parvient pas à l'être. Puis la situation, comme le cylindre de verre d'un sablier, se renverse et c'est le drame."

    Le rapport entre les deux  va en effet se renverser à deux reprises. Bernard va peu à peu se laisser emporter par la passion, à en perdre ses repères sociaux, professionnels et familiaux, à en perdre même la raison, toute notion de convenance sociale alors bien dérisoire. Le tourbillon vertigineux de la passion, leurs caractères exaltés, leurs sentiments dans lesquels amour et haine s’entremêlent, se confondent et s’entrechoquent vont rendre le dénouement fatal inévitable.  Chaque geste, chaque regard, chaque parole qu’ils échangent sont ainsi empreints de douceur et de douleur, de joie et de souffrance, de sensualité et de violence.

    Truffaut y démontre une nouvelle fois une grande maîtrise scénaristique et de mise en scène. Après « Le Dernier Métro » , la fresque sur l’Occupation avec ses nombreux personnages, il a choisi ce film plus intimiste au centre duquel se situe un couple, sans pour autant négliger les personnages secondaires, au premier rang desquels Madame Jouve (Véronique Silver), la narratrice, sorte de double de Mathilde, dont le corps comme celui de Mathilde porte les stigmates d’une passion destructrice. Elle donne un ton apparemment neutre au récit, en retrait, narrant comme un fait divers cette histoire qui se déroule dans une ville comme il y en a tant, entre deux personnes aux existences en apparence banales, loin de la grandiloquence d’Adèle.H, mais qui n’ en a alors que plus d’impact, de même que ces plans séquences dans lesquels le tragique se révèle d’autant plus dans leur caractère apparemment anodin et aérien. A l’image des deux personnages, la sagesse de la mise en scène dissimule la folie fiévreuse de la passion, et ce qui aurait pu être un vaudeville se révèle une chronique sensible d’une passion fatale. D’ailleurs, ici les portes ne claquent pas: elles résonnent dans la nuit comme un appel à l’aide, à l’amour et à la mort.

     Deux personnages inoubliables, troublants et attachants, interprétés par deux acteurs magnifiques. Truffaut aurait songé à eux pour incarner cette histoire, en les voyant côte-à-côte lors du dîner après les César lors desquels  « Le Dernier Métro » avait été largement récompensé.

    Il fallait un talent démesuré pour raconter avec autant de simplicité cette histoire d’amour fou, de passion dévastatrice, qui nous emporte dans sa fièvre, son vertige étourdissant et bouleversant, comme elle emporte toute notion d'ordre social et la raison de ses protagonistes. Un film qui a la simplicité bouleversante d’une chanson d’amour, de ces chansons qui « plus elles sont bêtes plus, elles disent la vérité ».

    Ce film sorti le 30 septembre 1981 est l’avant-dernier de Truffaut, juste avant « Vivement Dimanche » dans lequel Fanny Ardant aura également le rôle féminin principal.

    Un chef d’œuvre d’un maître du septième art : à voir et à revoir.

     Pour retrouver d’autres critiques de classiques du septième art sur « In the mood for cinema », rendez-vous dans la rubrique « Gros plan sur des classiques du septième art ».

  • Découvrez mon nouveau blog "in the mood for luxe"

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    Mes blogs consacrés au cinéma (In the mood for cinema, In the mood for Cannes et In the mood for Deauville) restent la priorité, néanmoins le rythme de publication sur mon nouveau blog consacré au luxe "In the mood for luxe" s'intensifiera ces jours prochains.

     Pour fêter la rentrée bloguesque d'inthemoodforluxe, vous pouvez découvrir une nouvelle bannière mise en place aujourd'hui. N'hésitez pas à donner votre avis et, si vous voulez vous amuser, trouvez les différents lieux qui y figurent. Le premier à trouver toutes les bonnes réponses remportera d'office une place de cinéma (pour un film dont des places seront prochainement à gagner sur le inthemoodforcinema.com ).

     Vous pouvez également suivre inthemoodforluxe sur twitter et sur sa page Facebook et "devenir amis" avec le blog sur Facebook.

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  • Programme de la nuit Claude Chabrol ce soir sur Paris Première

    Comme pour beaucoup d'autres cinéphiles, ce grand cinéaste à la filmographie riche et inégale dans laquelle figurent néanmoins plusieurs chefs d'oeuvre a forgé ma culture cinématographique. Pour mieux cerner sa personnalité et son cinéma je vous invite à suivre la nuit Claude Chabrol ce soir sur Paris Première. En voici le programme:

    21H45- Le boucher
    Dans un petit village, une étrange tendresse lie la nouvelle institutrice au boucher. Mais elle en vient à le soupçonner d'être responsable de deux meurtres.
    23h20
    93 faubourg St Honoré 
     
    00h20
    Grand Manège - Qu'est-ce qui fait tourner Claude Chabrol ?
    Immersion dans l'intimité du cinéaste Claude Chabrol, alors qu'il va fêter ses cinquante-quatre films du haut de ses soixante-quatorze printemps.
     
    01h20
    Le divan d'Henry Chapier - Claude Chabrol
    En 1987, le cinéaste évoquait les grandes étapes de sa carrière en compagnie d'Henry Chapier.
    01h45
    Madame le juge - Deux et deux font quatre
    Madame le juge, chargée d'instruire un dossier difficile, se prend d'affection pour l'accusé, un jeune homme soupçonné du meurtre de ses parents.
    03h20
     Paris dernière
    Un extrait de l'émission du 1er mars 2009, lorsque Xavier de Moulins rencontrait Claude Chabrol.
    03h30
    93 faubourg St Honoré 
     
    FILMOGRAPHIE DE CLAUDE CHABROL
     

    1959 : Le Beau Serge

    (prix Jean-Vigo et Grand Prix du Festival de Locarno)

    1959 : Les Cousins

    (Ours d'or du Festival de Berlin)

    1959 : À double tour

    1960 : Les Bonnes Femmes

    1961 : Les Godelureaux

    1962 : Les Sept Péchés capitaux

    (sketch L'Avarice avec J.-C. Brialy)

    1962 : L'Œil du Malin

    1963 : Ophelia

    1963 : Landru

    1964 : L'Homme qui vendit la Tour Eiffel

    (sketch dans Les Plus Belles Escroqueries du monde)

    1964 : Le tigre aime la chair fraîche

    1965 : Paris vu par... (sketch)

    1965 : Marie-Chantal contre docteur Kha

    1965 : Le tigre se parfume à la dynamite

    1966 : La Ligne de démarcation

    1967 : Le Scandale

    1967 : La Route de Corinthe

    1968 : Les Biches

    1969 : La Femme infidèle

    1969 : Que la bête meure

    1970 : Le Boucher

    1970 : La Rupture

    1971 : Juste avant la nuit

    1971 : La Décade prodigieuse

    1972 : Docteur Popaul

    1973 : Les Noces rouges

    1974 : Nada

     1975 : Une partie de plaisir

    1975 : Les Innocents aux mains sales

    1976 : Les Magiciens

    1976 : Folies bourgeoises

    1977 : Alice ou la Dernière Fugue

    1978 : Les Liens de sang

    1978 : Violette Nozière

    1980 : Le Cheval d'orgueil

    1982 : Les Fantômes du chapelier

    1984 : Le Sang des autres

    1985 : Poulet au vinaigre

    1986 : Inspecteur Lavardin

    1987 : Masques

    1988 : Le Cri du hibou

    1989 : Une Affaire de femmes

    1990 : Jours tranquilles à Clichy

    1990 : Docteur M

    1991 : Madame Bovary

    1992 : Betty

    1993 : L'Œil de Vichy

    (une sélection des actualités du régime de Vichy)

    1994 : L'Enfer

    1995 : La Cérémonie

    1997 : Rien ne va plus

    1999 : Au cœur du mensonge

    2000 : Merci pour le chocolat (prix Louis-Delluc)

    2002 : La Fleur du mal

    2004 : La Demoiselle d'honneur

    2006 : L'Ivresse du pouvoir

    2007 : La Fille coupée en deux

    2009 : Bellamy 

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