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IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 97

  • Soirée spéciale Romy Schneider le 7 septembre sur France 2 avec diffusion de "La Piscine" de Jacques Deray

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    France 2 consacrera une soirée à Romy Schneider, le mardi 7 septembre à partir de 20h35 .

    En première partie de soirée sera diffusé un numéro inédit de "Un jour, un destin" présenté par Laurent Delahousse et à 22h25, France 2 rediffusera  "La piscine" de Jacques Deray, un film que je vous recommande à nouveau et dont vous pourrez lire ma critique ci-dessous.

    CRITIQUE DE LA PISCINE DE JACQUES DERAY

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    Ce film date de 1968, c’est déjà tout un programme. Il réunit Maurice Ronet, Alain Delon, Romy Schneider, Jane Birkin dans un huis-clos sensuel et palpitant, ce quatuor est déjà une belle promesse.

    Marianne (Romy Schneider) et Jean-Paul (Alain Delon) passent en effet des vacances en amoureux dans la magnifique villa qui leur a été prêtée sur les hauteurs de Saint-Tropez. L’harmonie est rompue lorsqu’arrive Harry (Maurice Ronet),  ami de Jean-Paul et de Marianne chez lequel ils se sont d’ailleurs rencontrés, cette dernière entretenant le trouble sur la nature de ses relations passées avec Harry. Il arrive accompagné de sa fille de 18 ans, la gracile et nonchalante Pénélope (Jane Birkin).

    « La piscine » fait partie de ces films que l’on peut revoir un nombre incalculable de fois (du moins que je peux revoir un nombre incalculable de fois) avec le même plaisir pour de nombreuses raisons mais surtout pour son caractère intelligemment elliptique et son exceptionnelle distribution et direction d’acteurs.

    Dès les premières secondes la sensualité trouble et la beauté magnétique qui émane du couple formé par Romy Schneider et Alain Delon, la langueur que chaque plan exhale plonge le spectateur dans une atmosphère particulière, captivante. La tension monte avec l’arrivée d’Harry et de sa fille, menaces insidieuses dans le ciel imperturbablement bleu de Saint-Tropez. Le malaise est palpable entre Jean-Paul et Harry qui rabaisse sans cesse le premier, par une parole cinglante ou un geste méprisant, s’impose comme si tout et tout le monde lui appartenait, comme si rien ni personne ne lui résistait.

    Pour tromper le langoureux ennui de l’été, un jeu périlleusement jubilatoire de désirs et de jalousies va alors commencer, entretenu par chacun des personnages, au péril du fragile équilibre de cet été en apparence si parfait et de leur propre fragile équilibre, surtout celui de Jean-Paul, interprété par Alain Delon qui, comme rarement, incarne un personnage vulnérable à la sensualité non moins troublante. L’ambiguïté est distillée par touches subtiles : un regard fuyant ou trop insistant, une posture enjôleuse, une main effleurée, une allusion assassine. Tout semble pouvoir basculer dans le drame d’un instant à l’autre. La menace plane. L’atmosphère devient de plus en plus suffocante.

    Dès le début tout tourne autour de la piscine : cette eau bleutée trompeusement limpide et cristalline autour de laquelle ils s’effleurent, se défient, s’ignorent, s’esquivent, se séduisent autour de laquelle la caméra virevolte, enserre, comme une menace constante, inéluctable, attirante et périlleuse comme les relations qui unissent ces 4 personnages. Harry alimente constamment la jalousie et la susceptibilité de Jean-Paul par son arrogance, par des allusions à sa relation passée avec Marianne que cette dernière a pourtant toujours niée devant Jean-Paul. Penelope va alors devenir l’instrument innocent de ce désir vengeur et ambigu puisqu’on ne sait jamais vraiment si Jean-Paul la désire réellement, s’il désire atteindre Harry par son biais, s’il désire attiser la jalousie de Marianne, probablement un peu tout à la fois, et probablement aussi se raccrochent-ils l’un à l’autre, victimes de l’arrogance, la misanthropie masquée et de la désinvolture de Harry. C’est d’ailleurs là que réside tout l’intérêt du film : tout insinuer et ne jamais rien proclamer, démontrer. Un dialogue en apparence anodin autour de la cuisine asiatique et de la cuisson du riz alors que Jean-Paul et Penelope reviennent d’un bain nocturne ne laissant guère planer de doutes sur la nature de ce bain, Penelope (dé)vêtue de la veste de Jean-Paul dans laquelle elle l’admirait de dos, enlacer Marianne, quelques jours auparavant, est particulièrement symptomatique de cet aspect du film, cette façon d’insinuer, cette sensualité trouble et troublante, ce jeu qui les dépasse. Cette scène entremêle savoureusement désirs et haines latents. Les regards de chacun : respectivement frondeurs, évasifs, provocants, dignes, déroutés… font que l’attention du spectateur est suspendue à chaque geste, chaque ton, chaque froncement de sourcil, accroissant l’impression de malaise et de fatalité inévitable.

    Aucun des 4 personnages n’est délaissé, la richesse de leurs psychologies, de la direction d’acteurs font que chacune de leurs notes est indispensable à la partition. La musique discrète et subtile de Michel Legrand renforce encore cette atmosphère trouble. Chacun des 4 acteurs est parfait dans son rôle : Delon dans celui de l’amoureux jaloux, fragile, hanté par de vieux démons, d’une sensualité à fleur de peau, mal dans sa peau même, Romy Schneider dans celui de la femme sublime séductrice dévouée, forte, provocante et maternelle, Jane Birkin dont c’est le premier film français dans celui de la fausse ingénue et Maurice Ronet dans celui de l’ « ami »  séduisant et détestable, transpirant de suffisance et d’arrogance…et la piscine, incandescente à souhait, véritable « acteur ».  Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas lever le voile sur les mystères qui entourent ce film et son dénouement.

    Deray retrouvera ensuite Delon à 8 reprises notamment dans « Borsalino », « Flic story », « Trois hommes à abattre »… mais « La piscine » reste un film à part dans la carrière du réalisateur qui mettra en scène surtout un cinéma de genre.

    Neuf ans après « Plein soleil » de René Clément (que je vous recommande également), la piscine réunit donc de nouveau Ronet et Delon, les similitudes entres les personnages de ces deux films sont d’ailleurs nombreuses et le duel fonctionne de nouveau à merveille.

    Un chef d’œuvre dont le « Swimming pool » de François Ozon apparaît comme une copie détournée, certes réussie mais moins que l’original. En lisant récemment « UV » de Serge Joncour je me dis que cette piscine-là n’a pas fini d’inspirer écrivains, scénaristes et réalisateurs mais qu’aucune encore n’a réussi à susciter la même incandescence trouble.

    Un film sensuel porté par des acteurs magistraux, aussi fascinants que cette eau bleutée fatale, un film qui se termine par une des plus belles preuves d’amour que le cinéma ait inventé. A voir et à revoir. Plongez dans les eaux troubles de cette « piscine » sans attendre une seconde !

    Retrouvez également ma critique de "César et Rosalie" avec Romy Schneider en cliquant ici.

    Retrouvez également ma critique de "L'enfer" de Henri-Georges Clouzot en cliquant ici

    Filmographie de Romy Schneider:

    • 1953 : Lilas blancs (Wenn der weiße Flieder wieder blüht) de Hans Deppe : Evchen Forster
    • 1954 : Feu d'artifice (Feuerwerk) de Kurt Hoffmann : Anna Oberholzer
    • 1954 : Les Jeunes Années d'une reine (Mädchenjahre einer Königin) d'Ernst Marischka : Victoria
    • 1955 : Mon premier amour (Der letzte Mann) de Harald Braun : Niddy
    • 1955 : Mam'zelle Cri-Cri (Die Deutschmeister) d'Ernst Marischka : Stanzi Huebner
    • 1955 : Sissi (Sissi) d'Ernst Marischka : Elisabeth de Bavière, dite Sissi
    • 1956 : Kitty à la conquête du monde (Kitty und die große Welt) d'Alfred Weidenmann : Kitty Dupont
    • 1956 : Sissi impératrice (Sissi, die junge Kaiserin) d'Ernst Marischka : Sissi
    • 1957 : Monpti (Monpti) de Helmut Käutner : Anne-Claire
    • 1957 : Un petit coin de paradis (Robinson soll nicht sterben) de Josef von Báky : Maud Cantley
    • 1957 : Sissi face à son destin (Sissi, Schicksalsjahre einer Kaiserin) d'Ernst Marischka : Sissi
    • 1958 : Carnets intimes de jeune fille (Die Halbzarte) de Rolf Thiele : Nicole Dassau/Eva
    • 1958 : Mademoiselle Scampolo (Scampolo) d'Alfred Weidenmann : Mademoiselle Scampolo
    • 1958 : Christine de Pierre Gaspard-Huit : Christine Weiring
    • 1958 : Jeunes filles en uniforme (Mädchen in Uniform) de Géza von Radványi (remake)
    • 1959 : Katia de Robert Siodmak : Katia
    • 1959 : La Belle et l'empereur (Die schöne Lügnerin) d'Axel von Ambesser : Fanny Emmetsrieder
    • 1960 : Plein soleil de René Clément : l'amie de Freddy
    • 1960 : Mademoiselle Ange (Ein Engel auf Erden) de Géza von Radványi : Line/L'ange
    • 1961 : Lysistrata - (Die Sendung der Lysistrata) (TV) de Fritz Kortner
    • 1962 : Le Combat dans l'île d'Alain Cavalier : Anne
    • 1962 : Le Procès d'Orson Welles : Leni
    • 1962 : Boccace 70 (Boccaccio '70) de Luchino Visconti : Pupé (Il Lavoro)
    • 1963 : Les Vainqueurs (The Victors) de Carl Foreman
    • 1963 : Le Cardinal (The Cardinal) d'Otto Preminger : Annemarie von Hartman
    • 1964 : Prête-moi ton mari (Good Neighbor Sam) de David Swift : Janet Lagerlof
    • 1964 : L'Enfer de Henri-Georges Clouzot (inachevé)
    • 1964 : Romy , anatomie eines gesichts de Hans-Jürgen Syberberg - documentaire -
    • 1965 : L'Amour à la mer de Guy Gilles : la vedette
    • 1965 : Paris brûle-t-il ? de René Clément - scènes coupées au montage -
    • 1965 : Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New Pussycat?) de Clive Donner : Carole Werner
    • 1966 : Dix heures et demie du soir en été (10:30 P.M. Summer) de Jules Dassin : Claire
    • 1966 : La Voleuse de Jean Chapot : Julia Kreuz
    • 1966 : La Fantastique histoire vraie d'Eddie Chapman (Triple cross) de Terence Young : Comtesse
    • 1968 : Otley de Dick Clement : Imogen
    • 1968 : La Piscine de Jacques Deray : Marianne
    • 1970 : La Califfa d'Alberto Bevilacqua : La Califfa
    • 1970 : L'Inceste (My lover, my son) de John Newland : Francesca Anderson
    • 1970 : Les Choses de la vie de Claude Sautet : Hélène
    • 1970 : Qui ? de Léonard Keigel : Marina
    • 1971 : L'Assassinat de Trotsky (The Assassination of Trotsky) de Joseph Losey : Gita Samuels
    • 1971 : Max et les ferrailleurs de Claude Sautet : Lily
    • 1971 : Bloomfield (Bloomfield) de Richard Harris
    • 1972 : César et Rosalie de Claude Sautet : Rosalie
    • 1973 : Un amour de pluie de Jean-Claude Brialy : Elizabeth
    • 1973 : Le Train de Pierre Granier-Deferre : Anna
    • 1973 : Ludwig, le crépuscule des dieux (Ludwig) de Luchino Visconti : Elisabeth d'Autriche
    • 1974 : Le Trio infernal de Francis Girod : Philomena Schmidt
    • 1974 : L'important c'est d'aimer d'Andrzej Żuławski : Nadine Chevalier
    • 1974 : Le Mouton enragé de Michel Deville : Roberte Groult
    • 1975 : Le Vieux Fusil de Robert Enrico : Clara Dandieu
    • 1975 : Les Innocents aux mains sales de Claude Chabrol : Julie Wormser
    • 1976 : Mado de Claude Sautet : Hélène
    • 1976 : Une femme à sa fenêtre de Pierre Granier-Deferre : Margot Santorini
    • 1977 : Portrait de groupe avec dame (Gruppenbild mit Dame) d'Aleksandar Petrovic : Leni Gruyten
    • 1978 : Une histoire simple de Claude Sautet : Marie
    • 1979 : Liés par le sang (Bloodline) de Terence Young : Hélène Martin
    • 1979 : Clair de femme de Costa-Gavras : Lydia
    • 1979 : La Mort en direct de Bertrand Tavernier : Katherine Mortenhoe
    • 1980 : La Banquière de Francis Girod : Emma Eckhert
    • 1981 : Fantôme d'amour (Fantasma d'amore) de Dino Risi : Anna Brigatti
    • 1981 : Garde à vue de Claude Miller : Chantal Martinaud
    • 1982 : La Passante du Sans-Souci de Jacques Rouffio : Elsa Wiener/Lina Baumstein

    Récompenses et nominations

    • 1976 : César de la meilleure actrice - L'important c'est d'aimer
    • 1977 : Nomination au César de la meilleure actrice - Une femme à sa fenêtre
    • 1979 : César de la meilleure actrice - Une histoire simple
    • 1980 : Nomination au César de la meilleure actrice - Clair de femme
    • 1983 : Nomination au César de la meilleure actrice - La Passante du Sans-Souci
    • 2008 : César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière

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  • Bande-annonce (en vo et vf) et images de "The American" de Anton Corbijn avec George Clooney

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    Encore un peu en vacances, une petite bande-annonce (en vo et vf) pour vous faire patienter en attendant le retour des critiques des films à l'affiche, avec, aujourd'hui un autre film que j'attends avec impatience "The American" de Anton Corbijn avec George Clooney  qui sortira en salles le 27 octobre et dont voici le synopsis officiel:

    Jack est un tueur à gages habile et expérimenté. Toujours en alerte, il n’a aucune attache. Quand une mission tourne mal et lui coûte la vie de la femme qu’il aime, il se fait la promesse que son  prochain contrat sera le dernier. Cette ultime mission le conduit dans un pittoresque village italien niché dans de hautes collines. Mais pour Jack, chaque lieu peut se révéler un piège et chaque personne une menace. Toutefois, il prend  goût aux confidences échangées autour d’un armagnac avec le prêtre du village, et se laisse entraîner dans une liaison avec une belle italienne. Mais en baissant la garde, Jack prend peut-être des risques.  Une menace semble se rapprocher, et la mystérieuse femme qui l’a engagé n’est peut-être pas ce qu’elle prétend. Alors que Jack, de plus en plus méfiant, envisage de vivre, aimer et mourir en Italie, la tension monte jusqu’à la confrontation ultime, dans le dédale des ruelles escarpées du
    village.

    Retrouvez également George Clooney sur In the mood for Deauville, lors de la conférence de presse de "Michael Clayton".

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  • Programme du 3ème Festival du Film Francophone d'Angoulême

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    Créé par le célèbre agent devenu producteur Dominique Besnehard, le Festival du Film francophone d'Angoulême se déroulera cette année du 25 au 29 aôut avec, au programme: 10 films en compétition (parmi lesquels "Belle Epine", "Le nom des gens", "Pieds nus sur des limaces"...), un focus Coline Serreau, des avant-premières (avec notamment le dernier Claude Lelouch "Ces amours-là", le très beau film de Xavier Beauvois "Des hommes et des dieux", "Le bruit des glaçons" de Bertrand Blier...) , 5 bijoux Pathé ( "L'ours", "La dolce vita"...), des films montrant l'influence de la BD sur le cinéma (comme "Gainsbourg, vie héroïque"), des séances spéciales avec notamment la projection de "Sweet Valentine" d'Emma Luchini.

    Nathalie Baye est la présidente du jury composé de : Dora Bouchoucha, Bruno Cras, Emilie Dequenne, Léa Fazer, Michel Ouédraogo, Luc Plamondon, Micheline Presle, Nicolas Steil.

    Un festival qui se veut populaire, découvreur de jeunes talents tout en faisant venir des stars du cinéma francophone et qui présente une belle programmation. Si vous êtes dans la région, je vous encourage donc à en profiter.

    Pour tous les renseignements pratiques et pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel du festival.

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  • Un été sous les étoiles avec TCM pour revoir les grands classiques du cinéma

    En ce mois d'août, encore sous l'effet des bienfaits balnéaires et en quête frénétique de grand air, j'ai décidé de fréquenter les salles obscures avec parcimonie (mais rassurez-vous, dès septembre, de retour du Festival du Cinéma Américain de Deauville, je reprendrai mes critiques des films à l'affiche) et d'ailleurs sans regrets (le mois d'août est toujours très calme en sorties cinématographiques) et de privilégier l'actualité liée aux festivals et aux classiques du cinéma. Cela tombe bien puisque ma chaîne fétiche, TCM, dans le cadre de "Un été sous les étoiles", pour rendre hommage à 60 stars du cinéma, diffuse actuellement de nombreux grands classiques,  l'occasion pour moi de découvrir hier soir "Yakuza", un film de 1975 de Sydney Pollack qui n'a pas très bien vieilli (contrairement à son acteur principal, Robert Mitchum) mais non dénué d'un certain charme désuet mais surtout l'occasion de revoir de nombreux classiques dont je vous laisse découvrir le passionnant programme pour ces prochains jours, ci-dessous:

    VENDREDI 13 AOUT 2010 > ALFRED HITCHCOCK

    A l’occasion de l’anniversaire de sa naissance

    20:40 Mais qui a tué Harry ? (The Trouble with Harry, 1956, d’Alfred Hitchcock, avec Edmund Gwenn, John Forsythe, Shirley MacLaine, Mildred Natwick)

    22:15 L’Inconnu du Nord Express (Strangers on a Train, 1951, d’Alfred Hitchcock, de Farley Granger, Ruth Roman, Robert Walker, Patricia Hitchcock)

    23:55 L’Ombre d’un doute (Shadow of a Doubt, 1943, d’Alfred Hitchcock, de Teresa Wright, Joseph Cotten, Macdonald Carey, Henry Travers, Patricia Collinge)

    01:45 Frenzy (1972, d’Alfred Hitchcock, avec Jon Finch, Barry Foster, Barbara Leigh-Hunt, Anna Massey)

     SAMEDI 14 AOUT 2010 > MICHAEL CAINE

    20:40 Ipcress - Danger immédiat (The Ipcress File, 1965, de Sidney J. Furie, de Michael Caine, Nigel Green, Guy Doleman, Sue Lloyd)

    22:30 La main du cauchemar (The Hand, 1981, d’Oliver Stone, avec Michael Caine, Andrea Marcovicci, Annie McEnroe 

    DIMANCHE 15 AOUT 2010 > CATHERINE DENEUVE 

    20:40 Belle de jour (1967, de Luis Buñuel, avec Catherine Deneuve, Jean Sorel, Michel Piccoli, Geneviève Page)

    22:25 Mayerling (1968, de Terence Young, avec Omar Sharif, Catherine Deneuve, Ava Gardner, James Mason 

    LUNDI 16 AOUT 2010 > BURT LANCASTER

    20:40 Airport (1970, de George Seaton, avec Burt Lancaster, Dean Martin, Jean Seberg, Jacqueline Bisset)

    22:50 La Furie du désert (Desert Fury, 1947, de Lewis Allen, avec Burt Lancaster, Lizabeth Scott, John Hodiak, Wendell Corey)

     MARDI 17 AOUT 2010 > JACK NICHOLSON 

    20:30 Plan(s) rapproché(s) Mars Attacks par Christophe Carrière

    20:40 Mars Attacks! (Mars Attacks! 1996  Tim Burton avec Jack Nicholson, Glenn Close, Annette Bening, Pierce Brosnan, Danny DeVito, Sarah Jessica Parker, Michael J. Fox, Natalie Portman)

     MERCREDI 18 AOUT 2010 > LIZ TAYLOR

    2

    0:40 La Vénus au vison (Butterfield 8, 1960, de Daniel Mann, avec Elizabeth Taylor, Laurence Harvey, Eddie Fisher, Dina Merrill)

    22:25 Le Père de la mariée (Father of the Bride, 1950, de Vincente Minnelli, avec Spencer Tracy, Elizabeth Taylor, Joan Bennett, Don Taylor)

    23:55 Cérémonie secrete (Secret Ceremony, 1968, de Joseph Losey, avec Elizabeth Taylor, Robert Mitchum, Mia Farrow)

    01:45 Ivanhoe (1953, de Richard Thorpe, avec Elizabeth Taylor, Robert Taylor, Joan Fontaine, George Sanders)

     JEUDI 19 AOUT 2010 > KEN LOACH

      

    20:40 Kes (1969, de Ken Loach, avec David Bradley, Freddie Fletcher, Lynne Perrie, Colin Welland)

     VENDREDI 20 AOUT 2010 > ROBERT MITCHUM

    20:40 Massacre pour un fauve (Rampage, 1963, de Phil Karlson avec Robert Mitchum, Jack Hawkins, Elsa Martinelli, Sabu)

    22:15 Yakuza (1975, de Sydney Pollack, avec Robert Mitchum, Ken Takakura, Brian Keith

     SAMEDI 21 AOUT 2010 > CLINT EASTWOOD

    20:40 L’Epreuve de force (The Gauntlet, 1977, de Clint Eastwood, avec Clint Eastwood, Sondra Locke, Pat Hingle, William Prince, Bill McKinney, Michael Cavanaugh)

    22:35 Un frisson dans la nuit (Play Misty for Me, 1971, de Clint Eastwood, avec Clint Eastwood, Jessica Walter, Donna Mills, John Larch)

     DIMANCHE 22 AOUT 2010 > CYD CHARISSE

    20:40 Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town, 1962  Vincente Minnelli Kirk Douglas, Cyd Charisse, Edward G. Robinson, George Hamilton)

    22:30 Traquenard (Party Girl, 1958, de Nicholas Ray , avec Robert Taylor, Cyd Charisse, Lee J. Cobb, John Ireland, Kent Smith)

     LUNDI 23 AOUT 2010 > CHARLES BRONSON

    20:40 La Bataille des Ardennes (Battle of the Bulge, 1965, de Ken Annakin, avec Henry Fonda, Robert Shaw, James Mac Arthur, Robert Ryan, Charles Bronson)

    23:05 Le Chevalier des sables (The Sandpiper, 1965, de Vincente Minnelli, avec Elizabeth Taylor, Richard Burton, Eva Marie Saint, Charles Bronson)

     MARDI 24 AOUT 2010 > BEN AFFLECK

    20:40 Les Glandeurs (Mallrats, 1995, de Kevin Smith, avec Shannen Doherty, Ben Affleck, Jeremy London, Jason Lee)

     MERCREDI 25 AOUT 2010 > FRITZ LANG

     

    20:40 Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet, 1955, de Fritz Lang, avec Stewart Granger, George Sanders, Joan Greenwood, Viveca Lindfors)

    22:05 Espions sur la Tamise (Ministry of Fear, 1944, de Fritz Lang, avec Ray Milland, Marjorie Reynolds, Carl Esmond, Hillary Brooke)

     JEUDI 26 AOUT 2010 > DENNIS HOPPER

     

    20:40 Johnny Guitare (Johnny Guitar, 1954, de Nicholas Ray, avec Joan Crawford, Sterling Hayden, Mercedes McCambridge, Scott Brady et Dennis Hopper)

     VENDREDI 27 AOUT 2010 > STEVEN SPIELBERG

    20:40 Always (1989, de Steven Spielberg, avec Richard Dreyfuss, Audrey Hepburn, Holly Hunter, John Goodman)

     SAMEDI 28 AOUT 2010 > STEVE MC QUEEN

    20:40 Bullitt (1968, de Peter Yates, avec Steve Mc Queen, Robert Vaughn, Jacqueline Bisset)

     DIMANCHE 29 AOUT 2010 > MONTGOMERY CLIFT

    20:40 Soudain l’été dernier (Suddenly Last Summer, 1959, de Joseph L. Mankiewicz, avec Elizabeth Taylor, Katharine Hepburn, Montgomery Clift)

    22:30 Les Anges marqués (The Search, 1948, de Fred Zinnemann, avec Montgomery Clift, Wendell Corey, Aline MacMahon, Ivan Jandl)

    LUNDI 30 AOUT 2010 > PAUL NEWMAN

    20:25 Plan(s) Rapproché(s) L’Arnaque par Bruno Solo

    20:40 L’Arnaque (The Sting, 1973, de George Roy Hill, avec Paul Newman, Robert Redford, Robert Shaw, Charles Durning)

    22:45 Juge et hors-la-loi (Life and Times of Judge Roy Bean, 1972, de John Huston, avec Paul Newman, Ava Gardner, Jacqueline Bisset, John Huston)

    MARDI 31 AOUT 2010 > NICOLAS CAGE

    20:40 Leaving Las Vegas (1995, de Mike Figgis, avec Nicolas Cage, Elisabeth Shue, Julian Sands, Richard Lewis)

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  • Making-of des "Petits mouchoirs" de Guillaume Canet

    En attendant de reprendre le chemin des salles obscures, après vous avoir proposé le synopsis, la bande-annonce et l'affiche des "Petits mouchoirs" de Guillaume Canet, hier, voici maintenant une nouvelle vidéo du making-of:

  • Plus de 2,8 millions d'entrées pour "Inception" au box-office français

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    A l'occasion des 2,8 millions d'entrées d'"Inception" au box-office français, vous trouverez à nouveau ci-dessous mon dossier complèté consacré au film de Christopher Nolan que je vous recommande de voir...ou revoir! N'hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires si vous avez vu le film une fois ou plusieurs (comme c'est déjà le cas pour un certain nombre de spectateurs).

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    Photo ci-dessus, Leonardo DiCaprio par inthemoodforcinema.com

    Pour tout savoir sur le film, retrouvez (en cliquant sur les liens):

    -ma critique du fillm, ici,

    -La vidéo de l'interview des acteurs d' "Inception" (Cillian Murphy, Tom Hardy, Joseph Gordon-Lewitt, Elle page, Ken Watanabe) par quelques blogueurs ...dont moi-même sur Allociné. ,

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    mes vidéos et photos de la conférence de presse, là, 

    -la conférence de presse en intégralité, ici 

    la vidéo de la première, ici.

    -la bande-annonce et une featurette, ici

    -la bande-annonce avec Marion Cotillard, ici

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  • "Joueuse" de Caroline Bottaro: à voir actuellement sur Canal +

    Ne m'étant pas encore décidée à reprendre le chemin des salles obscures, je poursuis mes conseils télévisuels en vous recommandant aujourd'hui le très beau film de Caroline Bottaro "Joueuse". Je vous invite à lire ma critique publiée à l'occasion de la sortie du film (ci-dessous). Le film a été  diffusé hier soir sur Canal plus, vous pourrez également le voir ce soir à 20H45 sur Canal plus décalé, à 0H55 dimanche sur Canal plus cinéma et samedi 21 à 18H45 sur cette même chaîne.

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    jouese2.jpgCette année, parmi mes lectures de vacances figuraient de nombreux romans récemment adaptés au cinéma : « Le liseur» de Bernhard Schlink,  «   L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery,  « La Joueuse d’échecs » de Bertina Henrichs…  Malheureusement, les deux premiers ne sont plus à l’affiche là où je me trouve actuellement.  J’ai donc évidemment opté pour le troisième adapté au cinéma par Caroline Bottaro sous le titre « Joueuse », un premier film ( premier en tant que réalisatrice car Caroline Bottaro est scénariste de plusieurs films de Jean-Pierre Améris et notamment du très beau "C'est la vie" déjà avec Sandrine Bonnaire) très prometteur qui aura mis cinq ans à se monter.

     

    Dans le premier plan, Hélène (Sandrine Bonnaire) se tient devant le miroir, attache ses cheveux sans même  songer à se regarder. Hélène qui vit machinalement.  Les jours se suivent et se ressemblent. Son mari (Francis Renaud) la voit sans la regarder et sa fille la méprise. Femme de ménage dans un hôtel, dans un petit village corse,  son existence routinière bascule le jour où, en faisant le ménage dans une chambre, elle est fascinée par un couple d’Américains jouant aux échecs sur la terrasse.  Son regard s’attarde sur la sensualité de leurs gestes et leurs regards. Et la femme de ménage discrète et effacée va se prendre de passion pour ce jeu  et l’apprendre avec une inébranlable détermination, au point même d’insister auprès du mystérieux docteur Kröger (Kevin Kline),  chez qui elle fait également le ménage, pour qu’il joue avec elle et lui apprenne les échecs qui  vont alors devenir bien plus qu’un jeu. Une raison de vivre. Un moyen de s’émanciper. Et peut-être beaucoup plus encore…

     

    A la luminosité envoûtante de l’île grecque de Naxos où se déroule le roman, Caroline Bottaro (aussi certainement pour des raisons pratiques) a préféré la beauté triste d’un petit village corse. Eleni devient Hélène. Mais, en Corse ou dans une île perdue des Cyclades, c’est le même sentiment d’enfermement, de solitude, de soumission. Au mari. Au destin. Au regard des autres.

     

    Comment ne pas commencer en parlant de Sandrine Bonnaire. De dos, courbée puis droite et résolue, de face,  dans son regard, dur ou conquis, dans son sourire,  rare et ravageur, ses gestes, ses intonations, ses traits tirés puis illuminés, elle EST Hélène avec une justesse admirable sans en faire des tonnes, sans non plus donner l’impression de réaliser une performance. C’est d’abord grâce à elle si cette histoire est si attachante, si on la suit, captivés, sans décrocher une seule seconde. C’est ensuite grâce au choix judicieux de Kevin Kline et à leur troublante relation. Lui, d’abord, fier, imposant, blasé, misanthrope. Elle, d'abord courbée, frêle, fragile,  puis réapprenant le désir et le goût d’exister par et pour soi-même. Alors que lui va peu à peu s’affaiblir et s’humaniser, il va peu à peu l’aider à se redresser, à transgresser les règles, des échecs et de la vie, l'ordre établi.

     

    Et puis il y a les échecs dont la caméra caresse la sensualité des pièces, des gestes de ceux qui les manipulent, des regards qui s’affrontent avec une douce fièvre. Les échecs dont les règles même représentent  pour Hélène une métaphore rassurante de la vie, les échecs dont la reine est la pièce la plus forte.

     

    Sans emphase, juste appuyée de temps à autre par la musique de Nicola Piovani, la caméra accompagne avec sensibilité et sensualité le cheminement  d’Hélène vers la liberté et vers la confiance en elle.

     

    martineden.jpgEt puis un film qui évoque «  Martin Eden » de Jack London ne pouvait que me conquérir ( Si vous ne l’avez pas lu, achetez-le sur le champ ! C’est un roman d’un romantisme désenchanté empreint de passion puis de désillusions. C’est aussi et avant tout un roman sur la fièvre créatrice et la fièvre amoureuse qui emprisonnent, aveuglent et libèrent à la fois. Le roman le plus autobiographique de Jack London publié en 1909). La fièvre créatrice qui emprisonne, aveugle et libère. Comme les échecs libèreront Hélène qui, comme Martin,   être a priori taciturne, voire frustre,  avec la lecture et l’écriture, va se révéler et s’émanciper avec les échecs.

     

    S’il fallait émettre une réserve sur cette « Joueuse », ce serait de regretter une fin un peu expéditive et peut-être un plan de trop… mais l’ensemble est suffisamment séduisant, subtile, convaincant pour nous le faire oublier et pour que je vous le recommande. Vivement.

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