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  • Critique de NOS FUTURS de Rémi Bezançon

     

     

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    C’est en 2005, au Festival du Film de Cabourg dans le cadre duquel il présentait son premier long-métrage, Ma vie en l’air, que j’avais découvert l’univers de Rémi Bezançon, un cinéma nostalgique, romantique, dénué de mièvrerie, un cinéma mélancolique teinté d’humour (ou peut-être, aussi, l’inverse) et surtout un film très bien écrit. J’avais ensuite été totalement charmée par Le premier jour du reste de ta vie (cf ma critique ci-dessous), un beau succès estival inattendu qui avait allègrement dépassé le million d’entrées.  Nos futurs est déjà le cinquième long-métrage réalisé par Rémi Bezançon. Après une petite incursion dans l’animation, le voici de retour avec une tragi-comédie aussi trompeuse, surprenante, double que son titre polysémique, Nos futurs (No future…).

     

    C’est donc, selon le synopsis officiel, l’histoire de « deux amis d’enfance, qui s’étaient perdus de vue depuis le lycée, se retrouvent et partent en quête de leurs souvenirs… ».

     

    Ces deux amis, ce sont Yann Kerbec (Pierre Rochefort) et Thomas (Pio Marmaï). Le premier est marié à Estelle (Mélanie Bernier). Sa vie semble à l’image de son entreprise, de ses costumes et même de sa cuisine : terne, grise, sans aspérités, bien loin des rêves de l’adolescent qu’il était et qui avait sans doute d’autres aspirations que diriger une compagnie d’assurances. Thomas, quant à lui, est resté le même, comme si le temps s’était arrêté. Il boit toujours le même breuvage infâme de leur adolescence, il préfère toujours le minitel à Google pour rechercher une adresse et il possède toujours la même moto estampillée « No future ». Un fossé « spatio-temporel » semble les séparer.  L’un est resté fidèle à son adolescence (ou s’y enlise peut-être) et l’autre est devenu vieux avant l’heure (qui, devenu adulte, n'a pas croisé des connaissances de l'adolescence qui  semblent soudain plus vieilles que vos grands-parents et venir d'une autre galaxie où on les aurait condamnées à une vieillesse, un désenchantement et un ennui prématurés?). Les souvenirs, l’amitié, la nostalgie du passé et la volonté de le faire renaitre pour aller de l’avant vont pourtant les réunir à nouveau. Ils vont donc décider de réunir leurs copains du lycée, pour remonter le fil des souvenirs, larguer les amarres pour renouer avec l’insouciance de l’adolescence (si jamais elle n’a pas été autre chose qu’une légende)…

     

    Si le postulat est celui d’une comédie, ce film est bien plus que cela, et même à mon sens, finalement tout sauf une comédie (ce qui ne l’empêche pas d’être drôle ou teinté d’humour pour revenir à mon introduction même si, à mon sens, Rémi Bezançon est bien meilleur dans la gravité, ou pour teinter son film de mélancolie et de nostalgie). Une comédie,  c’est ce que je m’attendais à voir en y allant et c’est la raison pour laquelle j’ai été agréablement déroutée. Attendre seulement une comédie, c’était évidemment oublier les thématiques qui sous-tendaient déjà ses autres films : souvenirs, nostalgie, deuil y menaient déjà la danse derrière une apparente légèreté…

     

    Si le film est une ode à l’amitié, aux puissantes réminiscences qu’elle suscite (revoir ses amis d’enfance, c’est déjà la retrouver un peu et, selon les êtres et la profondeur du fossé, cela peut se révéler aussi délicieux que dévastateur), le déni (le décès du père de Yann, les grossesses que sa femme n’a pu mener à terme) et la tristesse dans lesquels semblent enfermé Yann baignent le film d’une atmosphère mélancolique. Et c’est avant tout ce qui m’a intéressée, au-delà du film à l'humour potache auquel certains semblent le réduire. Pour le rendre plus universel, onirique aussi, les scénaristes ( Rémi Bezançon, Vanessa Portal, Jean-François Halin) ont par ailleurs eu la bonne idée de ne pas situer l’intrigue dans le temps et de ne pas donner d’âge aux personnages.

     

    Comme toujours chez Rémi Bezançon la bande-son est une vraie réussite (très belle musique signée Pierre Adenot) et recèle de vraies trouvailles, de même que les choix des seconds rôles sont toujours judicieux comme Roxane Mesquida (lumineuse dans une très belle scène de retrouvailles que je vous laisse découvrir),  Kyan Khojandi, Zabou Breitman et surtout des comédiens, tout aussi exceptionnels mais encore trop rares comme Aurélien Wiik (dans une scène dans laquelle il fait preuve d'une réjouissante autodérision, inoubliable dans Sans elle  de Anna da Palma- à quand d’autres premiers rôles ?-) ou encore Aymeric Cormerais (qui avait un rôle mémorable dans Le premier jour du reste de ta vie et prix d’interprétation au Festival du Film de Cabourg pour l’excellent court-métrage  Béa de Romuald Beugnon, également remarquable dans Vivre d’Yvon Marciano dans lequel il incarnait le rôle principal).

     

    Pour cette troisième collaboration avec Rémi Bezançon, Pio Marmaï illumine une nouvelle fois le film de sa spontanéité, son naturel (qui sans doute, nécessite, un talent certain) et sa vitalité. Face à lui, Pierre Rochefort a toute sa place et, s’il possède la discrétion et l’élégance nonchalante de son père et le talent éclatant de ses deux parents, il démontre aussi un talent bien à lui. Il est ainsi parfait dans ce rôle de jeune homme triste, emmuré dans les non dits, ses souvenirs, sa nostalgie, un jeune homme qui ne veut plus danser (tout est dit)... Il confirme ici son excellente prestation dans le délicat dernier film de Nicole Garcia, Un Beau Dimanche.

     

    Qu’avons-nous fait de nos rêves ? De nos espoirs d’adolescence ? De ce sentiment de « no future », que la mort n’arriverait jamais ou n’arriverait qu’aux autres, aux inconnus ? Telles sont les questions auxquelles, par ce récit initiatique, répond Rémy Bezançon avec beaucoup plus de profondeur et de délicatesse que l'humour parfois très "Farrelly" le laisse supposer.

     

    Ajoutez à cela un film truffé de références et de citations cinématographiques ( dans les dialogues ou visuelles) : Titanic, Le Parrain, Le Roi Lion…et vous obtiendrez un long-métrage certes drôle mais surtout  particulièrement sensible sur l’amitié, les souvenirs, les douleurs indicibles, la nostalgie du passé et la nécessité d’y faire face pour affronter le présent et l’avenir. Au service de l’histoire, une réalisation malicieuse et une construction scénaristique particulièrement astucieuse pour jouer avec le temps, de sa perception et de notre perception  (ralenti, accéléré, onirisme) telle celle que nous avons de notre propre passé, forcément biaisée par les souvenirs parfois infidèles (à l'image de l'affiche: un reflet flou et imparfait) et les émotions. Le tout est servi par un scénario ciselé  construit comme un habile puzzle qui, une fois, reconstitué, au dénouement,  vous ravagera (l'émotion m'a réellement submergée) a fortiori si, vous aussi, comme le personnage, comme moi, la tristesse, cette tristesse, vous a, un temps ou à jamais, ôtée l'envie de danser devenue soudain si incongrue  et vous n'aurez alors plus qu’une envie : refaire le voyage à l’envers pour le revivre à la lueur de son arrivée et, peut-être, dire à vos amis (les vrais, ceux qui sont là dans les bons moments mais surtout les mauvais) à quel point vous êtes heureux qu'ils fassent partie de vos futurs.

    Critique - "Le premier jour du reste de ta vie" de Rémi Bezançon

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     Sur une période de 12 années, Rémi Beznçon nous raconte une journée essentielle pour chacun des cinq membres d'une famille, une journée après laquelle rien ne sera tout à fait pareil. Cette famille se nomme Duval. Un nom banal, courant plutôt, à l’image de l’universalité des évènements vécus par chacun des membres de cette famille mais qui, appréhendés par chacun d’eux, paraissent extraordinaires, plus douloureux ou marquants. Il y a le père d’abord, Robert Duval (comme l’acteur mais avec un seul l), interprété par Jacques Gamblin, ici exceptionnel, et toujours avec cette grâce lunaire, flegmatique, et faussement désinvolte, qui cherche la reconnaissance de son père (Roger Dumas) ou même, à défaut, un regard. Il y a la mère (Zabou Breitman) qui vit à travers ses enfants et décide de reprendre ses études (d’arts plastiques) pour vivre un peu autrement, pour vivre une seconde jeunesse aussi. Et puis il y a les trois enfants : l’aîné Albert (Pio Marmaï), faussement sûr de lui, protecteur envers son frère Raphaël (Marc-André Grondin), romantique et velléitaire attendant plus que sa voie le trouve que la cherchant réellement, et surtout envers sa sœur, la cadette, Fleur (Déborah François), en pleine « crise » grunge et d’adolescence.

     5 personnages. 5 membres d’une même famille. 5 journées déterminantes. 12 ans. Ce film aurait pu se réduire à un concept, un pitch séduisant, ou rassurant pour les diffuseurs (qui n’aiment rien tant qu’être rassurés). C’est pourtant bien plus que cela. C’est un ton tout d’abord qui mêle astucieusement tendre ironie et drame et qui s’impose dès la première scène, la première journée : la mort décidée du « jeune » chien de 18 ans et le départ de l’aîné, au grand désarroi, plus ou moins avoué, du reste de la famille. Un pan de vie et d’enfance qui se détache, s’envole, violemment. Un début drôle et mélancolique ou plutôt d’une drôle de mélancolie. Un début qui déjà nous séduit, nous plonge dans l’intimité, les tourments de cette famille que nous n’aurons plus envie de lâcher jusqu’à la dernière seconde, la première du reste de notre vie.

     Ce ton si particulier résulte tout d’abord du jeu des acteurs et probablement de leur direction : comme si ceux-ci n’étaient jamais dupes du fait que tout cela c’est juste la vie, ou que c’est juste du cinéma, ce qui a pour effet de dédramatiser, un peu, mais surtout pas de créer une distance avec nos propres émotions,  peut-être simplement de les relativiser. Grâce à ce mélange habile, de gravité et d’ironie, qui caractérise chacun des personnages, des situations et des dialogues,  nous sommes donc constamment en empathie. Rémi Bezançon ne néglige personne : premiers et seconds rôles. Cette famille semble vraiment exister avec une incroyable alchimie, certes parfois explosive : de la révélation Pio Marmaï à Marc-André Grondin d’une justesse sidérante, tout comme Déborah François si différente du rôle et de son interprétation si marquante de « L’enfant » des frères Dardenne qui l’avait révélée. Roger Dumas dans le rôle du père irascible et exigeant et du grand-père touchant est également parfait. Ou encore Aymeric Cormerais dans le rôle d’un fan de Jim Morrison suffisant et couard et donc pathétique aux antipodes de ce qu’est réellement son interprète (prix d’interprétation à Cabourg pour le court-métrage de Romuald Beugnon « Béa ») dont, je l’espère, ce rôle, ( j’en témoigne : vraiment de composition), lui  permettra d’obtenir un premier rôle à la hauteur de la diversité de son jeu et talent.

     Ce ton provient ensuite de la structure à la fois complexe et fluide, elliptique et dense qui fait danser, s’entrecroiser les évènements et les regards sur ceux-ci avec une habileté remarquable de chef d’orchestre attribuant à chacun une partition d’égale importance. Rémi Bezançon a par ailleurs eu la judicieuse idée de synchroniser le fond et la forme : la forme cinématographique s’alignant ainsi sur le point de vue de celui qui voit « sa journée » : la journée de Fleur est ainsi tournée caméra à l’épaule à l’image de la jeune fille, fougueuse, égarée, désordonnée, celle du père de manière plus frontale.  Rémi Bezançon jongle avec le hors champ et l’ellipse avec beaucoup de tact et de sobriété.

     Chacune des journées est par ailleurs imprégnée de l’époque à laquelle elle se déroule : par des références musicales, cinématographiques, télévisuelles. La bande originale, particulièrement réussie, a ainsi été composée par Sinclair mais est aussi parsemée de morceaux de Bowie, The Divine Comedy, Janis Joplin, Lou Reed et évidemment Etienne Daho avec cette magnifique chanson à laquelle Rémi Bezançon a emprunté son titre pour celui de son film.

     Evidemment, si je voulais mettre un bémol à cette harmonie d’éloges, je dirais que le scénario est cousu de quelques fils blancs, parsemé de quelques personnages caricaturaux mais je pense que ce sont ici d’ailleurs davantage des convenances et des stéréotypes volontairement écrits destinés à créer une universalité et une empathie avec le spectateur que des erreurs ayant échappé à son scénariste.  Sans doute aussi est-ce trop court et aurions-nous parfois aimé en savoir davantage, peut-être pour le simple plaisir de rester un peu plus avec cette famille, et de voir ses dessiner un peu mieux la vie de certains de ses membres, creuser leurs fêlures, donner un peu moins l’impression qu’ils se sortent toujours de toutes les situations, que tout est toujours bien qui finit bien, mais au fond le titre nous avait prévenus, et cet optimisme final est bien mérité après la lucidité ironique de ce qui précède.

     « Cette famille c’est la vôtre » nous dit l’affiche. Pas vraiment pourtant. Mais justement c’est là tout la richesse et l’ingéniosité de ce film : faire que, alors que cette famille ne ressemble hypothétiquement pas du tout à la mienne ou à la vôtre, nous nous reconnaissions dans un instant, un regard, un déchirement, une émotion, des pudeurs ou des non-dits, ou même un étrange hasard, qu’il nous fasse passer des rires aux larmes avec une famille qui n’est pas la nôtre mais des émotions qui sont les nôtres : les errements de l’existence, la tendresse ou la complicité ou l’incompréhension d’un sentiment filial, la déchirure d’un deuil (d’un être ou de l’enfance), ou encore ces instants d’une beauté redoutable où bonheur et horreur indicibles semblent se narguer (cf scène du mariage) et témoigner de toute l’ironie , parfois d’une cruauté sans bornes, de l’existence. 

     Avec ce deuxième long métrage après « Ma vie en l’air », Rémi Bezançon a signé un film qui a le charme ensorcelant de ces films de famille en super 8 que l’on revoit avec nostalgie et par lequel il débute, il est empreint de la nostalgie douce et amère, irremplaçable, délicieuse et douloureuse de l’enfance et de la mélancolie violente et magnifique, drôle et tendre de l’existence. Ce sont encore et aussi cinq regards sur le temps qui passe impitoyablement et que chacun tente de retenir, évidemment en vain. « Le premier jour du reste de ta vie » ne fait pas partie de cette pléthore de films d’été oubliés à peine terminés mais au contraire de ceux qui vous laissent une trace, profonde.

     Un film qui exhale l’inestimable parfum de l’enfance et la beauté cruelle de l’existence. Un film qui vous donne envie de rester debout, pour « rechercher un peu de magie », beaucoup même. « Rester debout mais à quel prix ? ». A tout prix. Même de la mélancolie et de la nostalgie, si salvatrices aussi. Alors, si vous voulez qu’il soit agréable, à n’en pas douter, vous savez désormais à quoi passer le premier jour du reste de votre vie…

     

  • Critique de VALLEY OF LOVE de Guillaume Nicloux

    Cliquez sur l'affiche ci-dessous pour lire ma critique du film sur mon site http://inthemoodforfilmfestivals.com. Je vous raconte pourquoi j'ai décidé de le revoir après le Festival de Cannes 2015 où il figurait en compétition officielle et pourquoi je vous le recommande. Egalement, en bonus: des citations de la conférence de presse cannoise.

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  • Critique de VICTORIA de Sebastian Schipper (le film de la semaine)

    Cliquez sur l'affiche ci-dessous pour lire ma critique sur Inthemoodforfilmfestivals.com.

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  • Mes bonnes adresses pour un séjour à Deauville

     

     

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    Deauville, restaurants, luxe, hôtels, hôtel, cafés, terrasses, shopping, boutiques, Normandie, cinéma, festival, été, tourisme, vacances

    Suite à l'article du magazine ELLE de la semaine du 24 juillet 2015 dans lequel je vous livrais mes bonnes adresses à Deauville et comme je n'ai malheureusement pas pu toutes les y faire figurer, j'ai décidé de vous livrer à nouveau un article complet (et forcément non exhaustif) avec mes bonnes adresses deauvillaises (restaurants, cafés, terrasses, hôtels, boutiques, salons de thé etc) avec quelques nouveautés (dans tous ces domaines, l'offre s'est diversifiée et cela devrait continuer avec la Presqu'île). De quoi passer le meilleur week-end possible à Deauville ou même un séjour plus long, par exemple pour le Festival du Cinéma Américain que je vous ferai bien entendu suivre ici en direct comme chaque année  du 4 au 13 septembre et pour lequel je vous fais d'ores et déjà gagner vos pass, ici.

     

    Deauville, restaurants, luxe, hôtels, hôtel, cafés, terrasses, shopping, boutiques, Normandie, cinéma, festival, été, tourisme, vacances

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    J'ai personnellement testé toutes les adresses figurant dans cet article, la grande majorité à Deauville et deux ou trois à Trouville.

     

     

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    Ma rencontre avec Deauville et son Festival du Cinéma Américain il y a...22 ans  a été un vrai coup de foudre qui a changé le cours de mon existence… Un roman sur Deauville, un recueil de nouvelles sur le cinéma dont trois sur Deauville (avec Deauville pour couverture), 7 blogs dont un sur Deauville, 3 participations à ses jurys de festivals (un presse et deux de cinéphiles et accessoirement 12 autres ailleurs), et 21 festivals du cinéma américain et une bonne dizaine du Festival du Film Asiatique plus tard, je crois suffisamment bien connaître les lieux pour vous livrer mes bons plans (vous pouvez aussi suivre ma page Facebook consacrée à Deauville, ici). 

     

     

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    Deauville est une ville à la fois calme et (très) animée (je suis chaque jour impressionnée par les multiples activités qui y sont proposées tout au long de l’année sans parler d’évènements nationaux ou internationaux comme le G8 en 2011), idéale autant pour se distraire que pour se reposer. Bien que la connaissant par cœur le charme opère. A chaque fois.

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    Je ne connais pas d’endroits, ou si peu, dont la beauté soit aussi agréablement versatile, dont les couleurs et la luminosité lui procurent une telle hétérogénéité de visages. Loin de l’image de 21ème arrondissement de Paris à laquelle on tendrait à la réduire (qu’elle est aussi, certes), ce qui m’y enchante et ensorcelle se situe ailleurs : dans ce sentiment exaltant que procurent sa mélancolie étrangement éclatante et sa nostalgie paradoxalement joyeuse. Mélange finalement harmonieux de discrétion et de tonitruance. Tant de couleurs, de visages, de sentiments que j’éprouve la sensation de la redécouvrir à chaque fois. Bien sûr, je la préfère très tôt le matin, mystérieuse, presque déserte, qui émerge peu à peu des brumes et de l’obscurité nocturnes, dans une âpre luminosité qui se fait de plus en plus évidente, incontestable et enfin éblouissante. Ou le soir, quand le soleil décline et la teinte de couleurs rougeoyantes, d’un ciel incendiaire d’une beauté insaisissable et improbable et que je m’y laisse aller à des rêveries et des espoirs insensés.

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    A l’image des êtres les plus intéressants, Deauville ne se découvre pas forcément au premier regard mais se mérite et se dévoile récompensant le promeneur de sa beauté incendiaire et ravageuse aux heures les plus solitaires, avec des couleurs aux frontières de l’abstraction, tantôt oniriques, tantôt presque inquiétantes.

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    Alors, pour en profiter pleinement, je vous conseille donc de loger sur place. Voici mes conseils pour les hôtels pour différents budgets et toutes mes bonnes adresses pour profiter au mieux de  votre séjour.

     

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        Les hôtels

    1. L'Hôtel Royal Barrière

    Cliquez ici pour lire mon article complet consacré au Royal

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    Si vous souhaitez une adresse luxueuse, idéalement située, choisissez l'Hôtel Royal, de préférence une chambre vue mer. Si les prix sont conséquents en haute saison ou en période de festivals, vous pourrez aussi trouver des offres avantageuses sur le site des Hôtels Barrière.

     Présentation et revue de séjour (si vous n'êtes pas intéressés par le Royal, passez à l'hôtel suivant).

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    C’est Nathalie Ryan, architecte d’intérieur et décoratrice, qui avait notamment créé la sompteuse suite Dior à l’Hôtel Majestic à Cannes, qui s’est chargée de la décoration avec pour credo de « respecter et conserver l’âme historique des bâtiments, avec  leurs codes, leurs caractères, en insufflant un décor d’aujourd’hui, authentique. » La décoration du lobby, d’un rouge chaleureux et étincelant, vous donne envie de ne plus le quitter, surtout que la luminosité et l’atmosphère varient au gré des heures, entre cocooning et ambiance lounge, élégante et romantique le soir avec, en plus, une excellente bande sonore.

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    Le  Royal est un lieu de villégiature idéal, ce qui saute aux yeux d’emblée dès que vous arrivez devant le prestigieux hall et que les voituriers vous accueillent avec le sourire et  à la vue de l’immense, majestueuse et chaleureuse bâtisse qui porte si bien son nom. L’hôtel 5 étoiles a tout du palace qu’il incarne et qu’il avait vocation à être dès sa construction, la preuve: il fait aussi partie de la chaîne Leading Hotels of the World qui compte ce qu’il y a de mieux dans l’hôtellerie mondiale.

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    L’hôtel compte 220 chambres et 30 suites et dispose d’un restaurant, le Coté Royal qui devient le Fouquet’s jusqu’au 13 septembre 2015 (voire plus bas à propos de mes adresses de restaurants). Vous pourrez donc allègrement en profiter pendant le Festival du Cinéma Américain de Deauville, jusqu’à la clôture.

    ​ Bâti il y a plus de cent ans, le Royal a ainsi su s’adapter au fil du temps, se moderniser tout en conservant son luxe et son charme d’antan, bien loin des hôtels standardisés sans âme qui fleurissent un peu partout.
     
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     Rien n'y manque: hammam, sauna, solarium, piscine privée (extérieure mais chauffée à 28 degrés et très agréable) et centre de fitness… Vous pouvez même y louer gratuitement des vélos et profiter du magnifique salon Jacques Dessange situé au deuxième étage ! Les beaux jours, vous pourrez aussi profiter des buffets autour de la piscine.
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    Les chambres rénovées vue mer sont splendides ( comme la mienne, chambre prestige vue mer, située au 5ème étage) avec une vue à couper le souffle sur Deauville et un décor princier. Pour agrémenter le séjour, vous profiterez de toutes les petites attentions qui distinguent un bel hôtel d’un hôtel de luxe et, pour couronner le tout, une splendide salle de bain, véritable havre de bien-être, avec WC séparés disposant d’un lavabo.
     
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    Les nouveaux produits Barrière, plus design et modernes.
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    Lors de mon séjour, l'accueil et le service ont été irréprochables de l’arrivée au départ avec une mention spéciale pour les réceptionnistes et un grand merci à M.Cyril Casabo , le nouveau directeur de l’établissement, pour son accueil particulièrement enthousiaste et affable.
     
    Que vous soyez clients ou non de l’hôtel, vous pourrez bien sûr aussi profiter du bar et de sa carte, riche en produits de qualité et qui vous permettra de vous restaurer dans un cadre agréable (voire plus bas, mes bonnes adresses gastronomiques).  
     
    Le petit déjeuner est copieux (saumon fumé, crêpes, pancakes, plusieurs variétés de fromages...).
     
    A noter: les amis à quatre pattes des clients sont particulièrement bien reçus et choyés avec, là aussi, de délicates attentions.
     
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    Sachez également que, à l’occasion du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2015, le groupe Barrière vous propose un séjour exceptionnel, vous pourrez ainsi réserver un séjour « Nuit Américaine » qui vous permettra de profiter pleinement de la vie de luxe et de vous immerger au cœur du festival. « Soyez star parmi les stars », un slogan qui ne semble pas usurpé au regard du programme que je vous laisse découvrir ci-dessous.
     
     
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    2. L'hôtel Du Golf
     
     
    C'est mon hôtel préféré, plus loin du centre que le Royal (mieux vaut disposer d'un véhicule) mais le cadre idyllique, l'amabilité exemplaire, l'espace (intérieur et extérieur) vous feront faire abstraction de cet éloignement (très relatif).

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    D’emblée, le lieu environné de verdure (et pour cause puisque l’hôtel se situe au centre du golf), avec une vue vertigineuse sur Deauville et Trouville et la mer, au loin, procure une sensation d’apaisement, d’évasion et de bien-être. Ses larges colonnades donnent à la somptueuse bâtisse des airs de Nouvelle-Orléans, un décor propice à la rêverie et idéal pour larguer les amarres le temps d’un week-end ou plus.

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    Lors de mon arrivée, un dimanche de vacances, il y avait forte affluence à la réception mais la souriante Stéphanie venait à la rencontre de chacun des clients pour les faire patienter, de quoi oublier bien vite ce petit désagrément d’autant plus que l’accueil est tout aussi agréable à la réception et que le hall, rénové l’an passé (une décoration signée Chantal Peyrat) comme la moitié des chambres de l’établissement, fait la part belle aux larges espaces et à une décoration très inspirée par les sports équestres indissociables de la région. Là encore, les très larges espaces vous donnent la sensation de respirer et d’être apaisé d’autant plus que, au-delà du hall, se situe le restaurant « Le Lassay » (également magnifiquement rénové, voire plus bas dans mes bonnes adresses gastronomiques) dont les grandes baies vitrées ouvrent sur Trouville, Deauville, l’hippodrome et la mer.

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    La première nuit, j’ai dormi dans une des anciennes chambres de l’hôtel –chambre supérieure vue mer- (qui seront également rénovées cette année) dont les meubles  ne sont plus au goût du jour mais la salle de bain joliment rénovée, l’accueil fort chaleureux, la propreté et l’équipement de la chambre et surtout la vue à couper le souffle me l'ont bien vite fait oublier.

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    La deuxième nuit, j’ai été surclassée dans une des nouvelles magnifiques chambres de l’hôtel dont la décoration sobre, raffinée (avec au mur, de magnifiques photos de Deauville signées Patrick Braoudé) décontenancera les habitués de la décoration Garcia mais qui m’a personnellement enchantée.

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    En ce mois d’avril ensoleillé, le beau temps me permet de tester la piscine, là aussi en pleine verdure, très spacieuse et agréable, l’endroit idéal pour se relaxer et faire des longueurs. Vous pourrez aussi prendre des consommations au bord de la piscine ou profiter de la salle de sport.

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    Je vous parlerai plus bas de l'excellent dîner dans le restaurant gastronomique « Le Lassay », là encore, une belle surprise.

    Le petit déjeuner fut aussi un enchantement comme c’est souvent le cas chez Lucien Barrière : très beau buffet avec un large choix de confitures, viennoiseries, pancakes, œufs cuits à la demande et sous vos yeux, là encore dans la très belle salle de restaurant ouvrant sur un paysage idyllique. De quoi commencer la journée de bonne humeur.

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    A souligner : l’extrême amabilité, des femmes de ménage au concierge en passant par les serveurs et les réceptionnistes.

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    3. L'hôtel Normandy

    Même si cela reste une institution deauvillaise, je lui préfère désormais le Golf et le Royal au service plus personnalisé. A choisir néanmoins pour son emplacement en plein cœur de Deauville, pour sa charmante piscine intérieure et pour son atmosphère très cinématographique (Lelouch y tourna plusieurs scènes du mythique Un homme et une femme) mais aussi pour son bar très cosy et son pianiste le week end, pour ses petits déjeuners impériaux (ah, les gauffres, les crêpes et les macarons au petit déjeuner!), pour son brunch du dimanche (toujours ou presque complet, réservez longtemps à l’avance, a fortiori pendant le festival), pour ses « afternoon tea » (deux pâtisseries et une boisson, dehors sur la terrasse ou dans les salons), pour sa nouvelle terrasse côté mer etc.

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    -Des chambres ont également été récemment (magnifiquement) rénovées:

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    4. L'hôtel Les Cures marines de Trouville

    Cliquez ici pour lire mon article complet sur Les Cures marines de Trouville

    Je poursuivrai ensuite avec des adresses plus abordables mais je termine avec les adresses 5 étoiles avec le nouvel établissement de Trouville, le M Gallery les Cures marines, moins chaleureux peut-être que les hôtels Barrière mais également avec de nombreux atouts, à commencer par son emplacement face à la mer, en plein cœur de Trouville.

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    C’est le lundi 13 avril 2015, après deux années de travaux, que le nouvel établissement de prestige du Groupe Accor a ouvert ses portes à Trouville. Claude Lelouch vous dirait que le 13 est un excellent présage. Les Cures marines n’ont de toute façon pas besoin de signes et de superstition pour renaître dans les meilleures conditions tant elles possèdent de multiples atouts.

    Happée par la frénésie festivalière, il m’aura (ignominieusement) fallu plusieurs années avant de prendre le temps de franchir la Touques qui sépare les deux villes. Deauville et Trouville, situées de part et d’autre de la rivière La Touques ont ainsi longtemps rivalisé de chic et d’élégance, inaugurant leur casino la même année : 1912 (d’où le nom du restaurant gastronomique des Cures Marines). Deux univers. Deux lieux au charme singulier, envoûtant.

     

    Deux lieux qui possèdent une âme à l’image de ce nouvel établissement qui renoue avec les grands hôtels d’antan tout en étant doté des prestations les plus modernes et luxueuses. A l’époque, une partie était consacrée aux « Bains chauds», le terme d’usage pour évoquer les prémices de la thalassothérapie. Le Tout-Paris y avait alors ses habitudes mais le bâtiment somptueux (et il l’est à nouveau) devint le musée de la ville de l’été 1937 à 1956. La société des Cures Marines de Trouville-sur-Mer finit par s’y installer en 1959. L’institution changea de propriétaire en 1998 mais devant l’ampleur des travaux pour mise en conformité, les Cures Marines fermèrent leurs portes un an plus tard avant de renaître plus majestueuses encore, en avril 2015, le 13 donc.

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    L’hôtel jouxte ainsi le Casino de Trouville et se situe au cœur des anciens Thermes de Trouville. Dès l’entrée, deux gigantesques colonnes vous transportent ailleurs… A Tara peut-être ? Une élégance d’autrefois, un je-ne-sais-quoi d’ « Autant en emporte le vent »… Devant l’hôtel, une belle terrasse permet de s’alanguir et de siroter tout en admirant la vue et la mer aux couleurs si joliment versatiles et propres à la Côte Normande tout en regardant le ballet des promeneurs sur la promenade Savignac, des planches créées en 1867.

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    En face se situe le hall. A peine arrivé, un voiturier affable (comme l’est d’ailleurs tout le personnel, pas une seule fausse note durant mes trois jours sur place, de la femme de ménage aux réceptionnistes en passant par les serveurs, l’accueil est personnalisé et souriant sans être flagorneur, un sans fautes) s’occupera de votre véhicule qui sera garé dans le parking couvert situé sous l’hôtel.

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    La première impression lorsque vous franchissez la porte d’entrée est une sensation de bien-être, de clarté, de luminosité, de douce tranquillité. Les lignes noires et blanches du hall imaginées par Jean-Philippe Nuel procurent au hall une silhouette élancée (à l’image peut-être de celle des clients après ou même avant leur thalasso) tout en finesse et élégance. A droite se situe le bar (où vous pourrez aussi vous restaurer –excellent fish and chips à la sole-, boire un verre bien sûr, prendre votre petit déjeuner après 10h, ou déguster un exquis tea time et les pâtisseries d’Aymeric Pinard). Le lieu, aux allures de salle de bal, grâce aux hauts plafonds, aux fenêtres gigantesques et à la décoration très inspirée, est baigné d’une lumière chaleureuse. Au fond du bar se situe un grand escalier qui mène au restaurant gastronomique. Le temps suspend son vol. Vous avez l’impression d’être transporté dans le temps, ou de voguer sur un somptueux paquebot vers une terre inconnue et enchanteresse.

     

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    Sur les murs des chambres, mais aussi à la piscine et dans les couloirs vous trouverez des photographies anciennes reproduites, belle et judicieuse invitation à l’évasion et à voyager aussi dans le temps mais aussi évocation de l’Histoire de cet établissement érigé en 1912. Sur les murs vous trouverez aussi des citations d’auteurs comme Marguerite Duras ou Gustave Flaubert (autre invitation au voyage, littéraire celui-là) dont le destin a croisé et peut-être modifié celui de Trouville tout comme Trouville a influé sur leurs destins et leurs écrits.

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    Cet hôtel 5 étoiles possède 103 chambres dont 6 suites presque toutes tournées vers la mer. L’hôtel bénéficie par ailleurs d’une double expertise: celle de MGallery (collection d’hôtels uniques du Groupe Accor), mais aussi de la référence de la thalassothérapie et du bien-être: Thalassa sea & spa (qui compte aujourd’hui 15 destinations d’exception et qui a pour principe notamment: « prendre soin de soi et prendre soin de la nature », ce qui est pour moi aujourd’hui pour tout nouvel hôtel un critère indispensable), de quoi avoir enfin une véritable alternative au Groupe Lucien Barrière omniprésent à Deauville. En accord avec la ville de Trouville-sur-Mer, le groupe Cofinance SAS, actionnaire majoritaire de l’établissement, a en effet privilégié le groupe Accor pour redonner vie à ce lieu mythique.

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    Le décor a ainsi été restauré par l’architecte d’intérieur Jean-Philippe Nuel qui a notamment réhabilité le Radisson Blu de Nantes construit dans l’ancien palais de justice ou encore la célèbre piscine Molitor à Paris. Ici vous ne pourrez pas ne pas remarquer les fauteuils Louis XVI et lustres grandiloquents réalisés en fil de fer, les miroirs dans les rosaces du plafond pour refléter la lumière des luminaires, les rayures noires et blanches, les photographies… L’hôtel est un ravissement perpétuel pour le regard des esthètes.

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    Les chambres respectent l’environnement marin auquel elles font joliment écho, des fresques aux lustres en nacre. La mienne était particulièrement spacieuse avec une vue sur mer (certaines bénéficient d’une magnifique vue sur le port) et il m’était chaque jour difficile de la quitter. Dans les salles de bain, vous trouverez des produits Gemology sans parabène, là encore un délicieux rituel qui agrémentera votre séjour. Certaines chambres possèdent des salles de bain ouvrant directement sur la chambre.

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    Le dernier jour de mon séjour, après un dernier passage dans l’un des deux bassins d’eau de mer chauffée, véritable antre de sérénité dont j’aurais aimé profité davantage (et ce sera mon vrai bémol sur l’établissement,  les heures un peu contraignantes de la piscine pour les non curistes), s’est achevé  par un dîner au restaurant gastronomique, le 1912 sous l’égide de David Drans, un jeune chef formé à l’école Ducasse pendant 5 ans, un amoureux de son métier (nous l’aurions écouté des heures tant il est passionnément enthousiaste) et des bons produits qu’il sait indéniablement sublimer  et qui a à cœur de travailler avec les producteurs locaux. Le menu est par ailleurs concocté en concertation avec une diététicienne. Je vous garantis que tout en prenant soin de votre santé vous pourrez réjouir vos papilles. . Comptez environ 100 euros pour un dîner. (voir  plus bas mon avis)

     

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    Les petits déjeuners sont là aussi originaux avec une formule unique chez Accor, des assiettes au choix, une belle alternative au traditionnel buffet ou petit déjeuner continental. Ici vous ne vous déplacez pas pour aller au buffet mais le buffet vient à vous. Vous pourrez choisir trois assiettes disposées comme pour un tea time avec élégance et délicatesse. Je vous recommande les viennoiseries et les crêpes, délicieuses.

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    Un autre grand atout de cet établissement au luxe feutré et élégant est bien sûr sa thalassothérapie, un institut de pointe dédié à la santé globale du corps et de l’esprit avec pas moins de 45 experts et spécialistes du bien-être (coach sportif, masseur-kinésithérapeute, ostéopathe…), ses trente-deux cabines et sa suite de soins composée de quatre cabines.

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    5. Hôtel Le Trophée

    Côté institutions Deauvillaises 3 étoiles, vous trouverez  l'hôtel  Le Trophée, le premier où j’ai séjourné.  Certaines salles de bain ont été joliment refaites. L’accueil est cordial, avec clientèle d’habitués et l’endroit, en style normand, ne manque pas de charme. L’hôtel est idéalement situé et dispose d’une petite piscine extérieure. L’établissement propose désormais un room service avec une belle carte 24H/24H.

     L’hôtel se situe en plein centre face au Normandy (emplacement idéal) et possède aussi des studios et appartements situés juste en face, tout neufs (résidence La Loggia).

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    6. L'hôtel Hélios

    Pour être en plein centre et pour un moindre coût, vous avez également l’hôtel Hélios , les aménagements sont  spartiates et démodés, et les petits déjeuners là aussi rudimentaires, mais le personnel est aimable et l’hôtel très bien situé. L’hôtel  a récemment remplacé sa piscine extérieure par une petite terrasse où vous sera proposée une petite carte pour vous restaurer.

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    7. Les hôtels Ibis et Mercure

    Outre les hôtels du Groupe Lucien Barrière, vous pourrez choisir d’autres hôtels de chaîne comme un Mercure (le Yacht Club, décoration sympathique mais la classification 4 étoiles est largement surévaluée) et un Ibis aux portes de Trouville,  mais encore à Deauville.

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    8. Résidence Le Castel Normand

    Vous pourrez  également opter pour la résidence Maeva Le Castel Normand en plein centre de Deauville.  L’emplacement est là aussi idéal, en plein centre et les studios et appartements sont plutôt joliment décorés. Excellent rapport qualité/ prix.

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    Les restaurants

    Là, vous n'aurez que l'embarras du choix. Vous trouverez ci-dessous ma sélection de brasseries, restaurants gastronomiques, crêperies, pizzerias bref, il y en a pour tous les goûts!

    1. La Cantine de Deauville

    Mon restaurant de prédilection est désormais « La Cantine » qui a ouvert il y a trois ans en lieu et place du café « Up and down ».

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     « La Cantine » est devenue la mienne depuis ce mois de septembre 2014 où j'y ai déjeuné pour la première fois. J’ignore pourquoi je n’y suis pas allée plus tôt, pensant sans doute qu’il s’agirait d’un énième endroit à la mode, comme il en fleurit tant, où tout serait axé sur le décor (moderne et chic, tel un loft new yorkais) au détriment du contenu de l’assiette et de la qualité des produits. La surprise fut d’autant plus agréable. La carte est constituée de produits frais à des prix plus que raisonnables pour Deauville. L’amabilité est aussi constamment au rendez-vous, des serveurs à la direction avec un accueil constamment chaleureux, affable sans être flagorneur.

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    Je vous recommande le fish and chips (17, 90 euros seulement), les burgers (aussi copieux que goûteux), les salades pantagruéliques, les profiteroles géantes qui le sont réellement -framboise chocolat blanc-, le cœur coulant au chocolat.  Vous pourrez aussi opter pour un menu, notamment celui à 27 euros qui vaut largement son prix ou encore la formule du midi à 16, 90 euros. En 10 repas pendant le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2014 (oui, quand on aime, on ne compte pas), pas une déception.

    Allez-y de ma part…vous ne le regretterez pas. 

    Pour en savoir plus, découvrez le site internet du restaurant également présent sur Facebook (page mise à jour quotidiennement, allez y faire un tour, je vous garantis que les photos des plats du jour mis quotidiennement en ligne vous mettront l’eau à la bouche).

    Un  restaurant comme il en existe trop rarement. LA brasserie de Deauville.

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    2. La Flambée

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    Un séjour deauvillais ne serait pas pour moi un séjour digne de ce nom sans un passage au restaurant « La Flambée », pour de délicieuses grillades dans un cadre agréable et une salle spacieuse récemment rénovée. L’accueil, pour ne rien gâcher, est particulièrement affable, là aussi.

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    3. Le Fouquet's

    Ce qu’il ne faut absolument pas manquer, en raison de son caractère éphémère, c’est le Fouquet’s (en lieu et place du restaurant Côté Royal, du 1er juillet au 13 septembre 2015), vous y retrouverez les plats « brasserie », copieux, les produits de qualité qui en sont la marque distinctive et la carte élaborée en collaboration avec l’inénarrable et si talentueux Pierre Gagnaire (retrouvez bientôt mon article sur la mémorable visite des cuisines de son restaurant parisien).
     
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    Je vous recommande tout particulièrement « la volaille de Mondrainville en deux cuissons » (un régal!) et « la ronde des passions », dessert lauréat du Cook master Barrière que vous pourrez d’ailleurs retrouver dans d’autres établissements Barrière et pour lequel les mots me manquent tant il est onctueux, croquant, craquant, rafraîchissant, une alliance subtile et explosive de saveurs qui vous fera terminer votre repas en beauté.
     
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    4. Restaurant Le Lassay (de l'hôtel du Golf)
     
     

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     Le service y est particulièrement personnalisé, stylé dans une salle aérée et majestueuse aux hauts plafonds donnant sur le golf, Deauville, Trouville, la mer avec une belle terrasse où vous pourrez également vous restaurer l’été. J’ai opté pour le menu du marché, un délice, de l’amuse-bouche au dessert. Si vous séjournez au Golf, vraiment, ne passez pas à côté du restaurant sans vous y arrêter.

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    5.Le 1912, restaurant de l’hôtel MGallery à Trouville

    Le restaurant gastronomique, le 1912 est placé sous l’égide de David Drans, un jeune chef formé à l’école Ducasse pendant 5 ans, un amoureux de son métier (nous l’aurions écouté des heures tant il est passionnément enthousiaste) et des bons produits qu’il sait indéniablement sublimer (ah ce poisson !) et qui a à cœur de travailler avec les producteurs locaux. Le menu est par ailleurs concocté en concertation avec une diététicienne. Je vous garantis que tout en prenant soin de votre santé vous pourrez réjouir vos papilles.

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    6.  La Pizzeria Barbara

    Si vous avez envie d’un repas plus économique, il y a également l’incontournable pizzeria Barbara (même si beaucoup lui préfèrent la pizzeria Santa Lucia) de l’étage de laquelle vous surplomberez le centre de Deauville…et où vous trouverez les meilleures pizzas de Deauville.

    7.Chez Miocque

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    Bien entendu, partout on vous conseillera l’incontournable brasserie Miocque (qui semble cependant être beaucoup moins à la mode qu'auparavant, si j’en crois la terrasse souvent vide, contrairement à celles de ses voisins)  pour ses délicieuses entrecôtes, ses tagliatelles au saumon, son ambiance qui est un mélange entre un dessin de Kiraz et un film d’Audiard a longtemps fait la renommée de l'établissement. Les murs sont ornés des photos du patron avec tous ses célèbres habitués, mais ne soyez pas impressionnés ou découragés par cette décoration ostentatoire…ni par les inscriptions « réservé » sur toutes les tables. La clientèle y est choisie avec parcimonie, alors pour éviter d’être refoulé (c’est- c’était- TOUJOURS complet le week end, surtout pendant le festival), si vous ne faites pas partie des habitués, je vous conseille de réserver.

    8. Le Drakkar

    La nourriture de Chez Miocque est réellement bonne et fraîche…mais je lui préfère son voisin Le Drakkar qui me fait davantage penser aux brasseries plus conviviales des films de Claude Sautet. Ici pas de plaisanteries salaces (dont le partron de chez Miocque abuse parfois) mais un accueil chaleureux et de bons plats taditionnels abordables.

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    Photo ci-dessus, extraite du site officiel du restaurant Le Drakkar

     9. Café de la Mairie

     

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    J’aime aussi beaucoup « La Brasserie de la Mairie » (face à la mairie justement), accueil chaleureux et très bon rapport qualité prix. Service rapide. Excellentes moules/frites.

     

    10.  Restaurant Le Brummel

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    Si vous voulez savourer un déjeuner ou un dîner copieux avec un bon rapport qualité/prix, vous pouvez aussi choisir cette excellente brasserie du Groupe Lucien Barrière située dans le casino (mais à laquelle vous pouvez aussi accéder de l’extérieur). Les plats sont copieux. L’été, vous pourrez aussi profiter de sa belle terrasse.

     

    11.  Restaurant La Coupole (Trouville)

     

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    Si vous voulez déguster des produits frais sur le port de Trouville avec l’assurance d’être bien accueillis, ne cherchez plus, choisissez la Coupole et évitez les attrape-touristes qui fleurissent sur le port.

    12. Crêperie La Licorne

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    Emplacement idéal pour cette nouvelle crêperie  très agréable située face à l’Hôtel Normandy. Dommage que les glaces Martine Lambert (voir plus bas) aient été rayées de la carte…et que l’amabilité ne soit pas toujours au rendez-vous.

    C’est là une sélection non exhaustive, il y a encore Le Ciro’s  (restaurant gastronomique)et quantité d’autres petits restaurants.

     

    Bars et terrasses

     

    1. La Terrasse de l’hôtel du Golf

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    Cf ci-dessus mes quelques lignes consacrées à son restaurant Le Lassay. La plus belle vue plongeante sur Deauville, Trouville, l’hippodrome, la mer et un accueil remarquable vous permettront d’y passer un excellent moment dans un cadre splendide.

     

    2. Le Bar du soleil ou le bar de la mer

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    Adresses incontournables pour faire une pause sur les planches pour profiter du panorama. Désormais, vous pouvez également dîner le soir sur les planches au bar du soleil…et profiter de la guinguette…avec l’inénarrable Régine! Je vous recommande les gaufres.

     

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    3. Le Sofa Bar

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    Le  Sofa bar pour sa vue  sur Deauville depuis la terrasse du Casino (DJs le week-end).

     

    4. Le  Brok Café

     

     Le Brok café, pour son atmosphère intimiste, sa musique salsa.

     

    5. Le bar de l'hôtel Royal

    Pour une pause dans un cadre feutré, chaleureux, romantique, pour boire un verre ou même déjeuner ou dîner.

    Que vous soyez clients ou non de l’hôtel, vous pourrez bien sûr aussi profiter du bar et de sa carte, riche en produits de qualité et qui vous permettra de vous restaurer dans un cadre agréable. J’ai ainsi testé les exquises tagliatelles au saumon et je reviendrai sans aucun doute y déjeuner en septembre rien que pour récidiver cette dégustation pendant le Festival du Cinéma Américain tout en profitant de la quiétude de ce lieu rassérénant.
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    6. Le bar de l'hôtel Normandy

    En hiver, je choisirais plutôt le tea time de l’hôtel Normandy, a fortiori lorsque le pianiste y officie et vous transporte dans un ailleurs délicieux. Je vous recommande l’ « afternoon tea » (deux pâtisseries et une boisson, dehors sur la terrasse ou dans les salons). Un régal dans un cadre enchanteur et hors du temps.

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    7. Le bar de l’hôtel MGallery « Les Cures Marines de Trouville »

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    Cf mon article ci-dessus. Les hauts plafonds et les vitres qui ouvrent sur la mer vous donneront une impression de lumière et d’espace très agréables. Les beaux jours, vous pourrez aussi siroter une boisson sur la terrasse devant l’hôtel, face à la mer.

    8. Le Morny’s Café

     

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    La place Morny (équivalent deauvillais de la place Saint-Germain et de la place Victor Hugo à Paris…) est aussi un lieu incontournable pour le célèbre café de Paris ou le Morny’s Café.

     

    Glaces et salons de thé

     

    1. Dupont avec un thé (celui de Deauville,  Trouville ou Cabourg)

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    Vous pourrez choisir de prendre le petit déjeuner ou une pâtisserie chez Dupont « avec un thé » l’incontournable salon de thé du centre de Deauville, avec son intérieur chic et doucement suranné, et sa terrasse face à la statue du Duc de Morny. Vous trouverez aussi Dupont « avec un thé » à Trouville, Cabourg et Dives, où vous pourrez aussi déguster de délicieuses pâtisseries ou encore acheter les très bonnes confitures maison. Les cartes diffèrent selon les 4 salons de thé. A Cabourg, vous pourrez même profiter de la musique du pianiste qui interprétera les airs que vous désirez entendre.

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    2. La Potinière

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    Désormais les gourmands ont une nouvelle adresse avec la Potinière, place du Casino, qui existait autrefois et vient d’être à nouveau installée par le Groupe Lucien Barrière, agrémentée d’un manège. Lieu très agréable également qui devrait rapidement devenir une des nouvelles adresses incontournables de Deauville. Vous pourrez y déguster de délicieuses crêpes !

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    3. Les glaces Martine Lambert

    Encore une institution deauvillaise ! Il n’est pas rare d’y voir une longue file d’attente de gourmands/gourmets, des glaces artisanales comme vous en trouverez rarement.

     

    Shopping

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    Ce n’est pas pour rien que Deauville est surnommé le 21ème arrondissement de Paris. Dans quelques mètres carrés, vous retrouverez toutes les marques les plus prestigieuses présentes avenue Montaigne ou à Saint-Germain-des-Prés. Même si vos moyens ne vous permettent pas d’y faire des achats, vous ne pourrez pas ne pas admirer les splendides vitrines de Chez Ralph Lauren ou de chez Hermès ou des autres boutiques de l’impeccable et resplendissante rue du Casino, aussi impeccable que les allers d’un célèbre parc d’attraction auquel l’aspect irréel et réconfortant de Deauville me fait souvent songer. Un peu plus loin, vers la place Morny, vous trouverez aussi des marques plus économiques comme « Petit Bateau ». Vous y trouverez aussi de belles boutiques de décoration avec des articles à tous les prix.

     

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    1. Le Printemps

     

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    Un petit tour au Printemps (qui n’a rien d’un grand magasin impersonnel mais qui s’apparente plutôt à une grande et belle boutique en style normand avec, là aussi, de nombreuses marques de luxe) est incontournable. La boutique propose des articles que vous ne trouverez pas toujours ailleurs comme les parfums Caron ou les vernis Kure Bazaar ou encore, en ce moment, des chaussures et sacs Louboutin. De nombreuses autres marques de luxe y sont présentes.

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    2. Boutique Longchamp

    Ne passez pas à côté de la Boutique Longchamp sans y faire un tour, chaque année, vous y trouverez le nouveau modèle en édition limitée créé spécifiquement pour Deauville.

     

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    Librairie

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    Le petit tour à la librairie du 88 rue Eugène Colas, ouverte 7 jours sur 7, est aussi un des rituels des Deauvillais et des vacanciers.  Vous y trouverez aussi bien les derniers romans que de nombreux livres de poche ou une multitude de magazines (sur lesquelles vous constaterez d’ailleurs que Deauville est souvent à l’honneur). Il n’est pas rare que je passe beaucoup de temps à y flâner.  Je craque en général pour un nouveau roman, un livre de poche et ne manque jamais d’y acheter Ouest-France et le Pays d’Auge pour me tenir informée des actualités locales.

     

    Biblio’tech et Lire à la plage

     

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    Du 14 juillet au 31 août de 12h30 à 19h30 sur les Planches de Deauville (place Claude Lelouch) dans le kiosque "Lire à la plage", vous y trouverez, pour chaque âge : des romans, des documentaires, des BD, des revues thématiques. En échange de votre pièce d'identité, vous pourrez emprunter gratuitement un livre et une revue pour la journée.

     

    Peintre

     

    Passez faire un tour à la galerie de peinture de Corinne Raynal (qui donne aussi des cours à Paris), vous y trouverez de très beaux tableaux dont certains représentent Deauville. Plus d’infos, ici :

     http://www.atelier-batignolles-paris.fr/member/corinne-raynal/

     

    Piscine -  Thalasso

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    Vous pourrez aussi profiter de la piscine de la Thalasso, piscine olympique (50 mètres) s’il vous plait ! Piscine d’eau de mer chauffée à 28°C qui plus est. Entièrement rénovée en 2006, cette piscine est un havre de paix qui permet de faire de longues brasses sans être dérangée tout en profitant de la belle lumière normande qui perce à travers les baies vitrées. Des cours d’aquagym y sont également proposés. Le centre de Thalassothérapie Algotherm vient également d’être rénové et vous propose également un restaurant.

     

    Tennis

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     Vous pouvez aussi vous laisser tenter par un tennis sur un des nombreux courts de Deauville.  Cette année a d’ailleurs eu lieu la première édition du Henri Leconte Tennis Tour.

     

    Evènements

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    Tout dépend de la date du séjour, mais rares sont les périodes auxquelles il n’y aura pas d’évènements à Deauville.  Deauville bénéficie ainsi d’une salle somptueuse (et moi qui ai parcouru beaucoup de festivals je peux vous garantir n’en avoir jamais vu de semblable) : le CID ( Centre International de Deauville qui vient par ailleurs de modifier ses équipements sonores pour un son unique et exceptionnel).

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    Bien sûr, vous connaissez tous les deux évènements majeurs deauvillais que sont le Festival du Cinéma Américain de Deauville qui célèbrera cette année ses 41 ans et son Festival du Film Asiatique (qui vient de faire une pause mais qui, je l’espère, reprendra en 2016).

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    Il en existe pourtant beaucoup d’autres que je vous recommande tout autant : Planche(s) contact, un très bel évènement consacré à la photographie, le festival Livres et Musiques, le Festival de Pâques, l’Août musical, les Deauville Green Awards  et bien sûr les ventes de Yearlings et courses hippiques sans oublier le célèbre golf (et le moins célèbre mini-golf dans le centre de Deauville). De nombreux spectacles sont aussi donnés au casino. De quoi agrémenter vos journées et soirées.

     

    Sans compter le plaisir inestimable (et gratuit) d’une promenade sur les planches au coucher du soleil.

     

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    Je complèterai régulièrement cet article au fur et à mesure de mes découvertes. N’hésitez pas à revenir faire un tour ici de temps à autre…et je compte sur vous pour me recommander aussi de bonnes adresses. Toutes les adresses citées ici ont été testées (et  approuvées) par mes soins...

     

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    Et enfin, pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le site internet de la ville de Deauville, son compte twitter, son compte instagram et sa page Facebook.

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    Je vous donne rendez-vous le 1er septembre en direct de Deauville, en amont du festival pour vous donner de nouvelles bonnes adresses puis vous faire vivre le festival en direct sur mes sites http://inthemoodfordeauville.com, http://inthemoodforfilmfestivals.com et http://inthemoodforcinema.com.

     

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    Retrouvez de nombreuses autres informations et photos sur :

     

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    Mon blog http://inthemoodfordeauville.com

    Ma page Facebook dédiée à Deauville http://facebook.com/inthemoodfordeauville

    Mon compte twitter consacré à Deauville : @moodfdeauville

    Mon compte instagram : @sandra_meziere

     

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  • Concours exceptionnel: gagnez vos pass pour toute la durée du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2015!

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    41 ans, déjà! Difficile de croire que ce festival qui ne cesse de se renouveler et d'innover (et cette édition ne devrait pas déroger à la règle, je vous le garantis et les premières annonces récapitulées ci-dessous le laissent déjà présager) est un jeune quadragénaire. Et plus difficile encore pour moi de croire que ce sera cette année mon...22ème Festival du Cinéma Américain de Deauville! Je n'étais pas majeure que déjà la magie du festival m'ensorcelait!

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    Tant de souvenirs (au point de m'en être inspirée pour un roman et surtout plus récemment pour quelques nouvelles de mon un recueil de nouvelles sur le cinéma "Ombres parallèles" sur la couverture duquel figure d'ailleurs... Deauville), tant de découvertes de cinéastes aujourd'hui mondialement reconnus (la compétition initiée en 1995 est aujourd'hui un des temps forts du festival et permet chaque année de découvrir des pépites à l'image de Whiplash de Damien Chazelle, grand lauréat l'an passé) et tant d'hommages, d'avant-premières, d'instants de cinéma et de vie gravés (que vous pouvez retrouver en flânant dans les archives de ce blog "In the mood for Deauville").  Ce festival, c'est une fenêtre qui s'ouvre ou un voile qui se lève (à l'image de la très belle affiche  de cette édition 2015) sur le ciel étoilé (de la bannière et pas seulement) ou le ciel plus sombre des USA et qui nous fait découvrir les mille visages de l'Amérique, ses tourments, ses blessures, ses aspirations, ses victoires.

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    Même si aujourd'hui, j'ai le plaisir de parcourir de nombreux autres festivals de cinéma, Deauville reste celui auquel je suis viscéralement attachée. Pour avoir une idée de ce festival, retrouvez, en cliquant ici, mon compte rendu de son édition 2014.

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    Comme chaque année depuis un certain temps maintenant, j'aurai le plaisir de vous faire gagner vos pass pour cette édition, un plus grand nombre (38!), ce qui me réjouit puisque vous serez ainsi plus nombreux à pouvoir en profiter. Ce festival sera aussi plus que jamais immersif pour moi donc vous pourrez retrouver de très nombreux articles sur In the mood for Deauville (mon blog consacré à Deauville) en amont puis en direct, de l'ouverture à la clôture, et sur mes sites In the mood for film festivals, In the mood for cinema, In the mood le mag et In the mood for luxe qui, tous, se mettront aux couleurs du Festival, dès la fin août.

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    Dès à présent, et grâce au CID (Centre International de Deauville), la somptueuse et impressionnante salle où se déroule le festival (et pour avoir parcouru tous les plus grands festivals français, je vous garantis que, pour le son comme pour l'image, c'est sans aucun doute la meilleure de France, un véritable écrin pour un festival comme celui-ci), j'ai le plaisir de vous faire gagner un pass permanent (valable pour toute la durée du festival) pour vous et la personne de votre choix. Les 36 pass suivants seront à gagner, également sur mes blogs, après la conférence de presse du festival qui aura lieu le 24 août à 11H et dont vous pourrez bien entendu retrouver ici un compte rendu détaillé.

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    Puisque du CID il est question, j'en profite pour vous dire que vous pouvez dès à présent réserver vos pass pour le festival, en vous rendant sur leur site, là. Vous pouvez aussi suivre le CID sur twitter (@CID_Deauville), et la page Facebook officielle du Festival du Cinéma Américain de Deauville, là, et pour en savoir plus, vous pouvez enfin vous rendre sur le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Le hashtag officiel du festival est #Deauville2015 et le compte twitter officiel du festival est @DeauvilleUS. A suivre impérativement pour être informés des dernières actualités.

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    De cette édition 2015, nous savons pour le moment qu'elle aura lieu du 4 au 13 septembre, que son jury sera présidé par Benoît Jacquot (son magnifique film, "Trois cœurs", passe actuellement sur Canal plus,  retrouvez ma critique et mon article à ce sujet, en cliquant ici, ) qui succède ainsi à Costa-Gavras. « Le cinéma est une Amérique qu’on découvre à chaque film, le rêve à chaque fois d’un moment inoubliable: je rêve de découvrir et de faire découvrir à Deauville un film inoubliable », a ainsi déclaré le président du jury de ce 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

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    Nous savons également depuis aujourd'hui que le film d'ouverture sera "EVEREST" de Baltasar Kormákur La projection promet d'être d'autant plus palpitante qu'elle aura lieu en présence de l'équipe du film. Le film sera présenté en 3D et en Dolby Atmos. Interprètes: Jason Clarke, Josh Brolin, John Hawkes, Robin Wright, Michael Kelly, Sam Worthington, Keira Knightley, Emily Watson, Jake Gyllenhaal. Le film sortira en salles le 23 septembre 2015.

     

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    Synopsis officiel:  Inspiré d'une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l'homme ait connues. Luttant contre l'extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l'épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.

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    Nous avons également appris aujourd'hui le nom du film de clôture et voilà qui promet également un bel événement. Il s'agit ainsi de "Sicario" de Denis Villeneuve avec Emily Blunt, Benicio Del Toro, Josh Brolin, Victor Garber, Jon Bernthal, Daniel Kaluuya. Le film figurait en compétition officielle du dernier Festival de Cannes et sortira en salles le 7 octobre 2015.

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    Synopsis officiel: La zone frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique est devenue un territoire de non-droit. Kate, une jeune recrue idéaliste du FBI, y est enrôlée pour aider un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement dans la lutte contre le trafic de drogues. Menée par un consultant énigmatique, l'équipe se lance dans un périple clandestin, obligeant Kate à remettre en question ses convictions pour pouvoir survivre.

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    Nous savons également qu’un hommage sera rendu à Terrence Malick. A cette occasion, seront présentés à Deauville, en avant-première, son nouveau film Knight of Cups, avec, notamment, au casting, Christian Bal et Nathalie Portman, ainsi que The Tree of Life – L'Arbre de Vie et À la merveille (To the Wonder).

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    Un hommage sera également rendu à un autre maître du 7ème art, Orson Welles.  À l'occasion du centenaire de la naissance d'Orson Welles, le festival nous propose ainsi de (re)voir trois longs métrages du cinéaste, ainsi qu'un documentaire consacré à cette légende éternelle du cinéma mondial. Dans le cadre de cet hommage, seront présentés : Citizen Kane, La Dame de Shanghai (The Lady from Shanghai), et La Soif du mal (Touch of Evil), ainsi que le documentaire This Is Orson Welles de Clara et Julia Kuperberg (Production I TCM Cinéma & Wichita Films)."

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    Le festival aura cette année également de nouveaux partenaires comme Kiehl's et Urban Decay (retrouvez, ici, mon article à ce sujet).

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    Afin de compléter l'article du magazine ELLE de la semaine du 24 juillet dans lequel je vous donnais mes bonnes adresses Deauvillaises, vous pouvez également retrouver ici un nouvel article complet avec mes nombreuses bonnes adresses pour profiter au mieux du festival.

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    CONCOURS - REGLEMENT

    En attendant, aujourd'hui, en partenariat avec le CID, j'ai donc le plaisir de vous faire gagner deux pass invités permanents (un pour le lauréat du concours ci-dessous et un autre pour la personne de son choix). Pour cela, vous devrez d'abord répondre correctement aux 10 questions suivantes.

    Le gagnant sera sélectionné parmi les personnes ayant donné toutes les bonnes réponses et en fonction de la réponse à la question 11. Toute personne qui aurait repris les réponses d'un site de concours les répertoriant sera systématiquement éliminée.

    Et si vous n'êtes pas l'heureux lauréat ou l'heureuse lauréate, sachez que je remettrai une vingtaine de pass en jeu après la conférence de presse du 24 août et les pass restants pendant le festival (via mes comptes twitter @moodforcinema et @moodfdeauville et ma page Facebook consacrée à Deauville http://facebook.com/inthemoodfordeauville ).

    Vous pouvez aussi suivre mon compte instagram (@sandra_meziere ) sur lequel vous trouverez d'ailleurs une réponse à l'une des questions posée ci-dessous.

    Bonne chance à tous! Les réponses sont à envoyer à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email, "Concours pass permanents Deauville 2015". Fin du concours le 16 août 2015, à minuit. Seul le gagnant (ou la gagnante) sera contacté(e) par email, le 17 août. Avant de participer, merci de vous assurer que vous êtes disponible pour la totalité du festival et que vous pourrez disposer d'un logement sur place.

    QUESTIONS

    Toutes les questions ont un lien (plus ou moins lointain)  avec Deauville, le cinéma américain et/ou avec le Festival du Cinéma Américain de Deauville de cette année et des éditions précédentes.

    1. Quel est le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous (légèrement modifiée)?

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    2. De quel grand film américain est extraite l'image ci-dessous?

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    3. Cette image est extraite du remake d'un classique du cinéma américain. Ce remake fut projeté à Deauville. De quel film s'agit-il et quelle année fut-il projeté à Deauville?

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    4. En quelle année le film dont l'image figure ci-dessous fut-il primé à Deauville et, évidemment, de quel film s'agit-il?

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    5. En quelle année la salle du CID fut-elle construite?

    6. Quelle est cette voiture (sa marque) et quel est ce film dont est extraite l'image ci-dessous?

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    7. Un peu partout dans Deauville figurent des plaques célébrant les personnalités du 7ème art y ayant vécu ou ayant tourné à Deauville. Donnez-moi trois noms parmi celles-ci. (Réponse sur mon compte instagram précité)

    8.Donnez-moi trois noms de films qui seront cette année projetés dans le cadre du Festival du Cinéma Américain (en naviguant sur ce blog, vous devriez trouver la réponse).

    9. En quelle année le Festival du Cinéma Américain de Deauville a-t-il rendu hommage à la personnalité dont la photographie figure ci-dessous?

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    10. Quel est le film dont figure l'image (rognée) ci-dessous? Pour quelle triste raison (au-delà du fait qu'il s'agit d'un classique) est-il si célèbre?

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    11. Quel est pour vous le plus grand film de l'Histoire du cinéma américain (en une phrase ou une page). Peu importe que j'aime ce film ou non. L'important est que ces lignes témoigne de votre passion pour le cinéma...

  • Festival du Cinéma Américain de Deauville 2015 : EVEREST et SICARIO en ouverture et clôture du festival

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    Voilà qui promet une édition étincelante avec cette nouvelle annonce sur la programmation de ce 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville dont je vous rappelle qu'il aura lieu du 4 au 13 septembre au CID, que son jury sera présidé par Benoît Jacquot et que je vous permets actuellement de gagner 2 pass invités permanents pour le festival, ici (36 pass journaliers seront également bientôt à gagner).

    Nous avons en effet appris hier que le film EVEREST serait projeté en ouverture du festival et que SICARIO ferait la clôture.

    "EVEREST" est un film de Baltasar Kormákur dont projection promet d'être d'autant plus palpitante qu'elle aura lieu en présence de l'équipe du film!

    Le film sera présenté en 3D et en Dolby Atmos.

    Interprètes: Jason Clarke, Josh Brolin, John Hawkes, Robin Wright, Michael Kelly, Sam Worthington, Keira Knightley, Emily Watson, Jake Gyllenhaal.

    Le film sortira en salles le 23 septembre 2015.

     Synopsis officiel:  Inspiré d'une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l'homme ait connues. Luttant contre l'extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l'épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.

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    "Sicario" de Denis Villeneuve là aussi avec un très beau casting ( Emily Blunt, Benicio Del Toro, Josh Brolin, Victor Garber, Jon Bernthal, Daniel Kaluuya) fera la clôture. Le film figurait en compétition officielle du dernier Festival de Cannes et sortira en salles le 7 octobre 2015.

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    Synopsis officiel: La zone frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique est devenue un territoire de non-droit. Kate, une jeune recrue idéaliste du FBI, y est enrôlée pour aider un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement dans la lutte contre le trafic de drogues. Menée par un consultant énigmatique, l'équipe se lance dans un périple clandestin, obligeant Kate à remettre en question ses convictions pour pouvoir survivre.

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    Je vous rappelle que la conférence de presse du festival aura lieu le 24 août à 11H.

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  • Critique de 3 COEURS de Benoît Jacquot à 20H50 sur Canal + Cinema

    Benoît Jacquot aime adapter des romans et mettre en scène des femmes comme protagonistes de ses films : Virginie Ledoyen dans « La Fille seule », Judith Godrèche dans » La Désenchantée » Isabelle Huppert dans « Villa Amalia », « L’École de la chair », « Les Ailes de la colombe », « Pas de scandale »,  Isabelle Adjani dans « Adolphe »…

    Son film précédent, « Les Adieux à la reine », ne dérogeait pas à la règle puisqu’il s’agissait d’une adaptation du roman éponyme de Chantal Thomas qui, à travers le regard paradoxalement innocent et clairvoyant de la jeune Sidonie Laborde ( Léa Seydoux), jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine  (Diane Kruger)  nous emmenait dans les coulisses de Versailles, en 1789, à l’aube de la révolution. Passionnant du début à la fin, férocement moderne, cruellement réaliste, magnifiquement mélancolique, « Les adieux à la reine » est avant tout la brillante métaphore de la fin d’un monde, et de l’éternelle valse pathétique des courtisans qui, pour satisfaire leur orgueil et un peu de lumière ( celle de la richesse mais surtout de la célébrité) sont prêts à tout, au mépris des autres et parfois de leur propre dignité. Un tableau d’une tragique élégance aussi fascinant que terriblement cruel et mélancolique, historique et contemporain, instructif et intemporel.

    Cette fois, dans ce film qui se déroule à notre époque, le personnage principal est un homme entouré de deux femmes et il ne s’agit pas d’une adaptation mais d’un scénario original de Benoît Jacquot et Julien Boivent.

    Dans une ville de province, une nuit, Marc (Benoît Poelvoorde) rencontre Sylvie (Charlotte Gaisnbourg) dans un bar, sinistre et propice aux rencontres impromptues, alors qu’il a raté le train pour rentrer à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au matin, complices. Avant de repartir, Marc donne à Sylvie un rendez-vous, à Paris, au jardin des Tuileries, quelques jours après comme d’autres en haut de l’Empire State Building une année plus tard. « Elle et lui » ne savent rien l’un de l’autre. Sylvie ira à ce rendez-vous, et Marc, à cause d’un « accident de cœur », le manquera. Il la cherchera. En vain. Sur sa route, il trouvera Sophie, ignorant qu’elle est la sœur de Sylvie et la personne la plus importante de sa vie…

    D’emblée, règne une atmosphère mélancolique (la province, la nuit, les rues désespérément calmes et désertes), presque fantastique (la silhouette fantomatique de Sylvie, comme une apparition) et surtout la musique de Bruno Coulais aux notes inquiétantes, résonnant comme un avertissement. Ensuite, soit on accepte le postulat de départ et on se laisse embarquer, séduire même : Benoît Poelvoorde est un inspecteur des impôts et Charlotte Gainsbourg et lui tombent follement et irrationnellement (même n’est-ce pas indissociable ?) amoureux. Soit on reste sur le bord de la route.

    Au début, un peu sceptique, et à l’image des acteurs filmés de loin puis en plans de plus en plus serrés, j’ai pris cette histoire un peu à la légère, avec distance, avant d’être peu à peu enfermée à mon tour, captivée par les élans des ces trois cœurs qui, derrière leur apparente retenue,  battent la chamade, étouffent, suffoquent.

     Il y a du Chabrol dans ce film, dans cette manière de dresser le portrait de la bourgeoisie de province, faussement morale, tranquille et sage. Il y a du Truffaut dans cet amour malheureux, étourdissant et irrépressible, qui est « une joie et une souffrance » sans oublier la voix off très truffaldienne qui renforce cette impression de détachement apparent. Et puis (référence que Benoît Jacquot revendiquera peut-être moins) dans ces « hasards et coïncidences » qui font parfois le sel et les drames de la vie et plus encore ceux du cinéma, il y a du Lelouch.

    Cela commence comme une comédie romantique pour peu à peu se transformer en mélodrame (revendiqué, assumé, en recourant délibérément aux stéréotypes du film de ce genre) mené comme un thriller haletant. Palpitant. L’étau se resserre. Le souffle manque. Poelvoorde, emprisonné et écartelé, devient de plus en plus inquiétant, aux portes de la folie, se jetant à cœur et corps perdus dans ses amours et son travail. Comme un condamné. Condamné à aimer et en mourir. Malade d’amour. Malade du cœur dont les soubresauts le mèneront à sa perte. Sans doute certains trouveront-ils la métaphore trop appuyée ou simpliste mais elle apporte au film son rythme et sa tension, constante, croissante.

     Chiara Mastroianni est bouleversante dans le rôle de la femme fragile, aimante, aveugle, aveuglée et Charlotte Gainsbourg sous l’emprise de la passion, trahissant la personne qu’elle aime le plus au monde, convaincante, à fleur de peau, avec toujours ce mélange irrésistible de force et de fragilité. Dans l’ombre, Catherine Deneuve incarne avec justesse la mère qui a tout compris mais ne dira rien. Pas de manichéisme, pas de bons et de méchants, simplement des personnages, victimes de leurs irréfragables élans du cœur et des coups torves du destin.

    Quant à Benoit Poelvoorde, une fois de plus, à un personnage sur le papier banal il apporte sa fragilité, sa folie, sa singularité, son étrangeté, sa séduction nous rappelant qu’il n’excelle jamais autant que dans ces rôles d’hommes en apparence ordinaires à qui il arrive des histoires extraordinaires. Son plus beau rôle reste celui, trouble et troublant, d’ « Entre ses mains » d’Anne Fontaine dans lequel il parvient à rendre un tueur en série terriblement attirant. Alors oui, parfois, Benoît Jacquot use et abuse (à dessein) des clichés (le miroir pour exprimer la dualité, le conflit, les deux visages, les signes et coups du destin comme ces plans insistants sur l’heure) mais « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point »…et ne cherche parfois pas à connaître, et le mien s’est emballé pour ce film empreint de noirceur, de romantisme, de désenchantement, de tragédie et pour ces trois acteurs follement séduisants, et désespérément humains pris dans ce drame presque hitchcockien, inextricable et passionnant.

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