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  • Critique de MON ROI de Maïwenn

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    Vincent Cassel, dans son meilleur rôle (celui de Georgio) suscite chez Tony (Emmanuelle Bercot), une passion étouffante et destructrice qu’elle se remémore alors qu’elle est dans un centre de rééducation après une chute de ski. Une relation amoureuse tumultueuse mêlant « joie et de souffrance » chères à Truffaut.

    Un film qui exerce le même charme, doux et âpre, la même fascination troublante que le personnage principal. Le spectateur est lui aussi sous emprise. Vincent Cassel est un Georgio diaboliquement séduisant, envoûtant, un roi autoritaire, inique, détestable et malgré tout charmant, qu’il imite un serveur dans un célèbre palace deauvillais ou qu’il jette son portable (pour « donner son portable » suite à sa rencontre avec Tony) comme un roi fier, désinvolte, lunatique, arrogant, ensorcelant comme il l’est avec le sujet de son désir.

    Plutôt que d’en faire un pervers narcissique caricatural, Maïwenn lui dessine des failles (une relation au père puis à sa disparition moins indifférente qu’il voudrait le laisser paraître).

    Face à Vincent Cassel, Emmanuelle Bercot incarne corps et âme cette femme aveuglée par l’amour qui aime follement dont, justement, le corps et l’âme souffrent et vibrent pour et par cet homme.

    Maïwenn n’a peur de rien, ni d’appeler son personnage féminin « Marie-Antoinette » (d’où Tony), ni du mal au genou parce que mal au « je nous », c’est ce qui agacera ou charmera mais cette audace fougueuse est plutôt salutaire dans un cinéma français parfois trop aseptisé.

    Un film qui, dès les premières minutes, où Tony se jette à corps perdu dans le vide, nous happe pour ne plus nous lâcher jusqu’à la dernière seconde et jusqu’à la très belle scène finale.

    A signaler : un Louis Garrel sous un nouveau jour, irrésistiblement drôle, qui apporte une respiration dans cet amour étouffant.

    Après le prix du jury en 2011 pour « Polisse », avec son quatrième film seulement, Maïwenn confirme être une cinéaste de talent avec laquelle il va falloir compter.

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    Un rôle qui a valu à Emmanuelle Bercot le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2015 pour lequel elle a vivement remerciée sa réalisatrice et son partenaire :

    -« Mon bonheur de devoir partager ce bonheur avec une actrice car un peu trop grand pour moi toute seule car ce prix récompense son audace, son sens aigu de la liberté, son anticonformisme. »,

    -« C’est difficile pour moi d’être ici sur cette scène sans Vincent Cassel. Vincent Cassel, mon roi c’est toi et moi, je sais ce que je te dois. » ,

    - « Merci à ce jury qui visiblement a la même dinguerie que Maïwenn, le même sens de la liberté, de la non convention. Je réalise juste que parfois la vie peut aller au-delà des rêves, ce soir, la vie va au-delà de tous mes rêves. »

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  • Critique de JE L'AIMAIS de Zabou Breitman à 20H40 sur TEVA

     

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    "Je l'aimais" est le troisième long-métrage  de Zabou Breitman (« Se souvenir des belles choses » et « L’homme de sa vie » étaient les deux premiers)  réalisé par Zabou Breitman. Comme l’avait souligné Daniel Auteuil lors de l'avant-première au Festival de Monaco où je l'avais découvert  (suscitant quelques rires gênés dans la salle) lors du débat de l’après-midi consacré au film, il est beaucoup plus facile d’adapter un livre moyen qu’un bon livre. J’avoue que, moi aussi, j’avais trouvé que  le livre éponyme d’Anna Gavalda correspondait davantage au premier adjectif qu’au second, et qu’il me semblait un peu inconsistant pour qu’en soit réalisée une adaptation cinématographique (Ce film m’a néanmoins donné envie de le relire, peut-être le percevrai-je alors différemment). C’était oublier que les histoires a priori les plus simples contribuent souvent aux meilleurs films, et laissent aux réalisateurs le loisir d’imposer leurs univers. Et un univers (et une sensibilité, rare) Zabou Breitman en possède indéniablement. En témoigne ce film qu’elle a adapté du roman d’Anna Gavalda, avec la scénariste Agnès de Sacy…

    Synopsis : En une nuit, dans un chalet, Pierre (Daniel Auteuil) va partager avec sa belle-fille Chloé (Florence Loiret-Caille, que vous avez pu voir dans l’excellent film « J’attends quelqu’un »  de Jérôme Bonnell) , ce grand secret qui le hante depuis vingt ans, celui qui le mit face à lui-même, à ses contradictions et à ses choix, à son rôle d’homme et à ses manques. Le secret de cet amour pour Mathilde (Marie-Josée Croze) pour lequel il n’a pas tout abandonné, choisissant une route plus sûre et plus connue. En une nuit nous saurons la vie d’un homme qui n’osa pas…

    L’histoire pourrait tenir en une ligne : un homme qui, en voyage d’affaires à Hong Kong,  tombe amoureux d’une femme qui devient sa maîtresse et, malgré tout l’amour qu’il porte à cette dernière, reste avec sa femme. Mais c’est là ce qui fait la force de cette adaptation : ni une ligne, ni plusieurs ne peuvent résumer tout ce que Zabou Breitman parvient à faire passer dans un plan, à tout ce que Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze parviennent à faire passer dans un geste, un regard, procurant un caractère universel et intemporel à leur histoire, et aux choix auxquels ils sont confrontés.

    Plutôt que d’employer des envolées lyriques, des mouvements de caméra grandiloquents ou fantaisistes, Zabou a choisi la simplicité dans sa réalisation, qui convient  à ces personnages, finalement prisonniers des conventions, malgré cette parenthèse enchantée, mais dont le choix de la narration, la structure en flash-back, et même ce chalet isolé où ce secret est révélé, reflètent judicieusement le caractère secret de leur liaison. Sa caméra est toujours au plus près des regards, souvent troublés, vacillant parfois comme eux, au plus près des battements de cœur, à l’écoute du moindre frémissement, nous faisant trembler à l’unisson.  Grâce à de subtiles transitions parfois saupoudrées de cette fantaisie poétique qui la caractérise aussi, Zabou passe du passé au présent, accentuant notre curiosité et la résonance entre les deux histoires.

    On dit qu’il existe deux sortes de films : ceux qui vous racontent une histoire, ceux qui vous présentent des personnages. Et ici c’est dans le personnage de Daniel Auteuil, mais aussi, dans celui de Marie-Josée Croze que ce film trouve toute sa force et sa singularité. Malgré tous les rôles  marquants qu’il a incarnés, au bout de quelques minutes, nous oublions Daniel Auteuil pour ne plus voir que Pierre, cet homme, comme tant d’autres, qui survit plus qu’il ne vit, dévoué à son travail, cet homme, comme tant d’autres, dont la femme vit avec lui plus par habitude et par confort  que par amour, un amour dont on se demande s’il a un jour existé : les scènes avec son épouse Suzanne (excellente Christiane Millet) sont d’ailleurs particulièrement réussies, révélant toute l’horreur et la médiocrité de l’habitude.  Cet homme qui apparaît froid, conventionnel, enfermé dans ses conventions sociales même, dont le récit de cette passion fugace éclaire la personnalité, révèle progressivement son humanité. Cet homme qui devient vivant, beau, intéressant, sans être spirituel (ne sachant guère lui dire autre chose que « tu es belle »), dans le regard de Mathilde et dans celui que lui porte la caméra de Zabou Breitman, toujours subtilement placée, à la juste distance : comme dans cette scène où ils se retrouvent, pour la première fois, dans un bar d’hôtel, scène où passent toutes les émotions (le malaise, le bonheur, le trouble) d’un amour naissant sous nos yeux. Une scène magique et magistrale. Par la seule force de l’interprétation, l’éloquence des silences. Et de la réalisation qui les met sur un pied d’égalité, pareillement emportés, et nous place comme les témoins involontaires de leur rencontre, nous donnant l’impression d’être nous aussi dans ce bar, n’osant bouger et respirer de peur de briser cet instant fragile et envoûtant.

    Ce rôle d’un homme « lost in translation » (et qui n’est d’ailleurs pas, aussi, sans rappeler le film éponyme de Sofia Coppola) est à mi-chemin entre celui qu’il interprétait dans les deux films de Claude Sautet : « Quelques jours avec moi » et « Un cœur en hiver », dont les deux titres pourraient d’ailleurs également s’appliquer au film de Zabou Breitman dont la sensibilité n’est pas totalement étrangère à cette de Claude Sautet.

    Quant à Marie-Josée Croze elle illumine le film de sa rayonnante présence, incarnant magnifiquement  ce personnage insaisissable et indépendant, cet amour éphémère et fantasmé qui s’écroule lorsqu’il est rattrapé par la réalité.

    Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve ? Fuir son simulacre de peur que la vie ne se sauve ? Fuir une réalité médiocre et confortable pour un rêve éveillé et incertain ? A-t-on le droit de se tromper ? Ne vaut-il mieux pas faire un choix, même mauvais, plutôt que d’éluder le choix ? Le renoncement, le sacrifice sont-ils des actes de courage ou de lâcheté ? Autant de questions que chacun peut se poser…et qui résonnent bien après le générique de fin.

    Un film empreint de nostalgie qui se termine sur une note d’espoir. Un film lumineux et mélancolique qui nous est narré comme un conte, moderne et intemporel. Un film qui a la force brûlante, douloureusement belle, des souvenirs inaltérables.  Un film qui nous plonge dans le souvenir, amer et poignant, des belles choses.

     

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  • Mon avis sur l'hôtel Relais Thalasso Baie de La Baule Château des Tourelles à Pornichet

     

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    L’envie de me reposer et de me détendre, profiter d’un cadre agréable, du grand air revigorant, de la proximité immédiate avec la mer, des piscines, le tout à peu de distance de Paris (comptez 2h45 en tgv)…il n’en fallait pas plus pour que je retourne une quatrième fois au Château des Tourelles (où je vous ai fait récemment remporter un séjour sur mon site Inthemoodforhotelsdeluxe.com) et pour vous livrer à nouveau mon avis sur l’établissement.

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    Pour lire la suite de l'article, cliquez ici pour la lire sur mon site Inthemoodforhotelsdeluxe.com ou cliquez sur "lire la suite" pour le lire ici.

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  • Mon avis sur l'hôtel Le Royal Barrière de La Baule rénové et son restaurant Le Fouquet's

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    Voilà plus de trois années que je n’étais pas revenue en ce lieu qui m’est cher dont chaque recoin suscite tant de réminiscences. Entre-temps,  l’hôtel a subi une rénovation et un embellissement impressionnants (décoration signée Chantal Peyrat comme à l’hôtel du Golf Barrière de Deauville dont je vous disais récemment tout le bien que j’en pense et comme au Gray d’Albion Barrière de Cannes) et particulièrement réussis sans que l’hôtel (toujours 5 étoiles qu’il mérite amplement) ne perde ce supplément d’âme qui le caractérise. Pas moins de cinq mois de travaux ont ainsi été nécessaires pour donner une nouvelle jeunesse à l’Hôtel Barrière Le Royal (le si bien nommé!) et à la Thalasso & Spa Barrière Le Royal by Thalgo. La réouverture a en effet eu lieu le 3 avril 2015.

    Cliquez sur "lire sur la suite" pour lire la suite de l'article sur ce blog ou, ici, pour le lire sur mon site Inthemoodforhotelsdeluxe.com consacré aux hôtels de luxe.

     

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  • 2ème édition du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule du 11 au 15 novembre 2015

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    L’an dernier, j’avais eu le plaisir d’assister à la première édition du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule (dont vous pouvez retrouver mon compte rendu ci-dessous).

    Au-delà de sa convivialité et de sa belle programmation, ce festival avait été une réussite en nombre d’entrées avec plus de 7.000 spectateurs en 4 jours!

     La seconde édition du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule, aura lieu pendant cinq jours -au lieu de 4 l'an passé-, du 11 au 15 novembre prochain (week-end du 11 novembre).

     L'an passé,  le compositeur Francis Lai  avait reçu un Ibis d'Or pour l'ensemble de sa carrière ( et ses 50 ans de collaboration avec Claude Lelouch) –retrouvez mon compte rendu de leur mémorable et passionnante master class commune ci-dessous-. Cette année, ce sera au tour d’un autre très grand compositeur de musiques de films, Michel Legrand, d'être honoré  par le Festival, voilà qui annonce de beaux moments, de cinéma, de musique, d'émotion. L'occasion aussi pour moi de vous recommander l'excellent "Cinq jours en juin" si vous ne l'avez pas déjà vu. Un film de 1988  qu’il a réalisé.  Le film est certes de facture classique mais la réalisation est loin d’être inintéressante ou banale et, en plus d’être un musicien génial, Michel Legrand se révèle être un cinéaste doué, pudique et inspiré. Dans ce film, il raconte une histoire fortement inspiré de la sienne: Michel, âgé de quinze ans, (Matthieu Rozé) remporte son prix de piano au conservatoire de Paris le jour où les alliés débarquent sur les plages de Normandie. Les trains sont réquisitionnés, lui et sa mère (Annie Girardot) ne peuvent plus rentrer en Normandie. Avec Yvette ( Sabine Azéma), une jeune femme délurée, ils volent des bicyclettes et partent pour Saint-Lô. Sur leur chemin, ils échappent à des bombardements et à des combats, assistent à la débâcle des troupes allemandes et rencontrent des soldats américains. Michel tombe amoureux d’Yvette. Ce film exhale un parfum entêtant et enivrant qui doit s’appeler le charme qui doit beaucoup au trio de comédiens avec une Sabine Azéma, rayonnante, mutine, malicieuse, éclatante de vie et une Annie Girardot, à la fois grave et sereine et bienveillante, comme toujours d’une justesse remarquable. Un film plein de vitalité et d’émotions, de celle qui nous envahit quand on écrit pour les êtres chers disparus, de celle qui vient du cœur, qui transparait dans chacun des plans de ce film qui mérité d’être vu.

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     La nouvelle affiche de ce deuxième Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule est déjà un bon présage. Des parapluies joyeusement multicolores s’y envolent pour laisser la place au soleil, une référence au film « Les Parapluies de Cherbourg », réalisé par Jacques Demy en 1964 avec dans le rôle principal Catherine Deneuve et dont la musique a été composé par Michel Legrand  à qui le festival rendra hommage cette année.

     Le Festival du Cinéma et Musique de Film de la Baule est organisé et présidé par deux passionnés, Christophe Barratier (le réalisateur –notamment !- du film "Les Choristes") et Sam Bobino (ancien Délégué général des "Prix Lumières").

     Selon le communiqué de presse du festival «  Il est spécialement dédié à la rencontre magique entre la musique et le 7e art.  Cet événement autour d’instants culturels et artistiques est unique et donne l’occasion au public d’être à la fois acteurs et spectateurs du rayonnement culturel. Avec une sélection de films inédits et de grands classiques, à destination de tous les publics, le festival a été créé pour faire vibrer au diapason de la réunion de  deux arts, en compagnie de ceux qui la font naître."  Voilà qui promet le meilleur pour cette deuxième édition.

    Retrouvez ci-dessous mon compte rendu de l’an passé. Cliquez sur "Lire la suite".

    Au fur et à mesure des annonces, je vous tiendrai informés du programme du festival.

    A suivre dans la journée : mon article sur l’hôtel Royal Barrière de La Baule (le  Groupe Barrière est d’ailleurs partenaire du festival) et sur mes bonnes adresses à La Baule.

    Retrouvez également cet article sur Inthemoodforfilmfestivals.com.

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  • 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville : concours et programme

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    Ajout du 17/08/2015: il ne vous reste plus que quelques heures pour gagner votre pass permanent pour 2 pour le 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. Retrouvez le concours ci-dessous ainsi que le récapitulatif (mis à jour) de ce que nous savons pour l'instant du programme.

    41 ans, déjà! Difficile de croire que ce festival qui ne cesse de se renouveler et d'innover (et cette édition ne devrait pas déroger à la règle, je vous le garantis et les premières annonces récapitulées ci-dessous le laissent déjà présager) est un jeune quadragénaire. Et plus difficile encore pour moi de croire que ce sera cette année mon...22ème Festival du Cinéma Américain de Deauville! Je n'étais pas majeure que déjà la magie du festival m'ensorcelait!

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    Tant de souvenirs (au point de m'en être inspirée pour un roman et surtout plus récemment pour quelques nouvelles de mon un recueil de nouvelles sur le cinéma "Ombres parallèles" sur la couverture duquel figure d'ailleurs... Deauville), tant de découvertes de cinéastes aujourd'hui mondialement reconnus (la compétition initiée en 1995 est aujourd'hui un des temps forts du festival et permet chaque année de découvrir des pépites à l'image de Whiplash de Damien Chazelle, grand lauréat l'an passé) et tant d'hommages, d'avant-premières, d'instants de cinéma et de vie gravés (que vous pouvez retrouver en flânant dans les archives de ce blog "In the mood for Deauville").  Ce festival, c'est une fenêtre qui s'ouvre ou un voile qui se lève (à l'image de la très belle affiche  de cette édition 2015) sur le ciel étoilé (de la bannière et pas seulement) ou le ciel plus sombre des USA et qui nous fait découvrir les mille visages de l'Amérique, ses tourments, ses blessures, ses aspirations, ses victoires.

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    Même si aujourd'hui, j'ai le plaisir de parcourir de nombreux autres festivals de cinéma, Deauville reste celui auquel je suis viscéralement attachée. Pour avoir une idée de ce festival, retrouvez, en cliquant ici, mon compte rendu de son édition 2014.

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    Comme chaque année depuis un certain temps maintenant, j'aurai le plaisir de vous faire gagner vos pass pour cette édition, un plus grand nombre (38!), ce qui me réjouit puisque vous serez ainsi plus nombreux à pouvoir en profiter. Ce festival sera aussi plus que jamais immersif pour moi donc vous pourrez retrouver de très nombreux articles sur In the mood for Deauville (mon blog consacré à Deauville) en amont puis en direct, de l'ouverture à la clôture, et sur mes sites In the mood for film festivals, In the mood for cinema, In the mood le mag et In the mood for luxe qui, tous, se mettront aux couleurs du Festival, dès la fin août.

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    Dès à présent, et grâce au CID (Centre International de Deauville), la somptueuse et impressionnante salle où se déroule le festival (et pour avoir parcouru tous les plus grands festivals français, je vous garantis que, pour le son comme pour l'image, c'est sans aucun doute la meilleure de France, un véritable écrin pour un festival comme celui-ci), j'ai le plaisir de vous faire gagner un pass permanent (valable pour toute la durée du festival) pour vous et la personne de votre choix. Les 36 pass suivants seront à gagner, également sur mes blogs, après la conférence de presse du festival qui aura lieu le 24 août à 11H et dont vous pourrez bien entendu retrouver ici un compte rendu détaillé.

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    Puisque du CID il est question, j'en profite pour vous dire que vous pouvez dès à présent réserver vos pass pour le festival, en vous rendant sur leur site, là. Vous pouvez aussi suivre le CID sur twitter (@CID_Deauville), et la page Facebook officielle du Festival du Cinéma Américain de Deauville, là, et pour en savoir plus, vous pouvez enfin vous rendre sur le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Le hashtag officiel du festival est #Deauville2015 et le compte twitter officiel du festival est @DeauvilleUS. A suivre impérativement pour être informés des dernières actualités.

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    De cette édition 2015, nous savons pour le moment qu'elle aura lieu du 4 au 13 septembre, que son jury sera présidé par Benoît Jacquot (son magnifique film, "Trois cœurs", passe actuellement sur Canal plus,  retrouvez ma critique et mon article à ce sujet, en cliquant ici, ) qui succède ainsi à Costa-Gavras. « Le cinéma est une Amérique qu’on découvre à chaque film, le rêve à chaque fois d’un moment inoubliable: je rêve de découvrir et de faire découvrir à Deauville un film inoubliable », a ainsi déclaré le président du jury de ce 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

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    Nous savons également depuis aujourd'hui que le film d'ouverture sera "EVEREST" de Baltasar Kormákur La projection promet d'être d'autant plus palpitante qu'elle aura lieu en présence de l'équipe du film. Le film sera présenté en 3D et en Dolby Atmos. Interprètes: Jason Clarke, Josh Brolin, John Hawkes, Robin Wright, Michael Kelly, Sam Worthington, Keira Knightley, Emily Watson, Jake Gyllenhaal. Le film sortira en salles le 23 septembre 2015.

     

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    Synopsis officiel:  Inspiré d'une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l'homme ait connues. Luttant contre l'extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l'épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.

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    Nous avons également appris aujourd'hui le nom du film de clôture et voilà qui promet également un bel événement. Il s'agit ainsi de "Sicario" de Denis Villeneuve avec Emily Blunt, Benicio Del Toro, Josh Brolin, Victor Garber, Jon Bernthal, Daniel Kaluuya. Le film figurait en compétition officielle du dernier Festival de Cannes et sortira en salles le 7 octobre 2015.

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    Synopsis officiel: La zone frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique est devenue un territoire de non-droit. Kate, une jeune recrue idéaliste du FBI, y est enrôlée pour aider un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement dans la lutte contre le trafic de drogues. Menée par un consultant énigmatique, l'équipe se lance dans un périple clandestin, obligeant Kate à remettre en question ses convictions pour pouvoir survivre.

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     Le festival rendra également hommage à Terrence Malick. A cette occasion, seront présentés à Deauville, en avant-première, son nouveau film Knight of Cups, (avec, notamment, au casting Christian Bale et Natalie Portman) ainsi que The Tree of Life – L'Arbre de Vie et À la merveille (To the Wonder).

    « A l'heure où l'Homme s'efface devant la figure du monde, il nous a semblé intéressant d'honorer un cinéaste qui place l'humain au cœur de ses préoccupations artistiques. Refusant le nihilisme du néant des jours, Terrence Malick filme l'essence de la poésie en scrutant à travers nos comportements et nos sens, les soubresauts de la transcendance. Ainsi nous pouvons dire de son art qu'il est régulier et sacré. L'expérience qu'il propose, grâce à ses films, nous porte à ce dépassement délicieux du "soi" au bénéfice de l'être, rendant ainsi son cinéma unique, nécessaire et primordial. Il fait de nos errances des chemins de vie. » a ainsi déclaré Bruno Barde, le directeur du festival.

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    Un hommage sera également rendu à un autre maître du 7ème art, Orson Welles.  À l'occasion du centenaire de la naissance d'Orson Welles, le festival nous propose ainsi de (re)voir trois longs métrages du cinéaste, ainsi qu'un documentaire consacré à cette légende éternelle du cinéma mondial. Dans le cadre de cet hommage, seront présentés : Citizen Kane, La Dame de Shanghai (The Lady from Shanghai), et La Soif du mal (Touch of Evil), ainsi que le documentaire This Is Orson Welles de Clara et Julia Kuperberg (Production I TCM Cinéma & Wichita Films)."

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    Après l'hommage à Orson Welles et l'hommage à Terrence Malick, le Festival du Cinéma Américain de Deauville vient d'annoncer un 3ème prestigieux hommage: à Keanu Reeves.

    Cet hommage aura lieu en sa présence, et le festival proposera également une rétrospective de ses films les plus marquants. Outre une impressionnante carrière d'acteur ("Eternel Neo de Matrix, Jonathan Harker de Dracula ou chevalier Danceny des Liaisons Dangereuses (Dangerous Liaisons), Keanu Reeves aura, tout au long d'une filmographie impressionnante, côtoyé des réalisateurs comme Gus Van Sant, Francis Ford Coppola, Bernardo Bertolucci ou plus récemment Richard Linklater, et a su montrer sa capacité à endosser des rôles extrêmement variés" comme le souligne le communiqué de presse officiel du festival), il a récemment produit le documentaire "Side by side" consacré à l'impact du numérique sur le cinéma contemporain.  A cette occasion, il était invité au Festival Lumière 2014. Retrouvez mes vidéos ci-dessous en attendant mes vidéos de sa conférence de presse à Deauville à laquelle je ne manquerai pas d'assister.

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    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville a également annoncé deux premières qui devraient créer l'événement. Le festival mettra à l'honneur la comédie américaine et sa nouvelle génération d'actrices emblématiques avec la projection en avant-première de deux films:


    CRAZY AMY (Trainwreck)


    Dernière réalisation de Judd Apatow, roi de la nouvelle vague de la comédie américaine, avec Amy Schumer, humoriste et comédienne qui a également signé le scénario du film.


    INTERPRETATION Amy Schumer (Amy), Bill Hader (Aaron), Brie Larson (Kim), Colin Quinn (Gordon), John Cena (Steven), Vanessa Bayer (Nikki), Mike Birbiglia (Tom), Ezra Miller (Donald), Dave Attell (Noam), Tilda Swinton (Dianna), LeBron James (lui-même)



    Depuis sa plus tendre enfance, le père d'Amy n'a eu de cesse de lui répéter qu'il n'est pas réaliste d'être monogame. Devenue journaliste, Amy vit selon ce crédo – appréciant sa vie de jeune femme libre et désinhibée loin des relations amoureuses, qu'elle considère étouffantes et ennuyeuses ; mais en réalité, elle s'est un peu enlisée dans la routine. Quand elle se retrouve à craquer pour le sujet de son nouvel article, un brillant et charmant médecin du sport nommé Aaron Conners, Amy commence à se demander si les autres adultes, y compris ce type qui semble vraiment l'apprécier, n'auraient pas quelque chose à lui apprendre.

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    De Leslye Headland réalisatrice du très remarqué Bachelorette en 2012. La comédienne Alison Brie, à l'affiche du film et qui a déjà prouvé son talent dans les séries Mad Men et Community, sera présente à Deauville.


    INTERPRÉTATION Alison Brie (Lainey Dalton), Jason Sudeikis (Jake Harbor), Natasha Lyonne (Kara), Adam Scott (Matthew Sobvechik), Amanda Peet (Paula), Marc Blucas (Chris), Jason Mantzoukas (Xander)


    Jake et Lainey ont perdu ensemble leur virginité sur un coup de tête à l'université. Quand ils se recroisent douze ans plus tard à New York, ils réalisent tous les deux qu'ils sont devenus des champions de l'infidélité. Prêts à tout pour trouver des solutions à leur problème, ils s'engagent dans une relation platonique sans tabous afin de s'entraider dans leur quête du véritable amour.

    Le festival aura cette année également de nouveaux partenaires comme Kiehl's et Urban Decay (retrouvez, ici, mon article à ce sujet).

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    Afin de compléter l'article du magazine ELLE de la semaine du 24 juillet dans lequel je vous donnais mes bonnes adresses Deauvillaises, je vous propose de retrouver ici un nouvel article complet avec mes nombreuses bonnes adresses pour profiter au mieux du festival.

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    CONCOURS - REGLEMENT

    En attendant, aujourd'hui, en partenariat avec le CID, j'ai donc le plaisir de vous faire gagner deux pass invités permanents (un pour le lauréat du concours ci-dessous et un autre pour la personne de son choix). Pour cela, vous devrez d'abord répondre correctement aux 10 questions suivantes.

    Le gagnant sera sélectionné parmi les personnes ayant donné toutes les bonnes réponses et en fonction de la réponse à la question 11. Toute personne qui aurait repris les réponses d'un site de concours les répertoriant sera systématiquement éliminée.

    Et si vous n'êtes pas l'heureux lauréat ou l'heureuse lauréate, sachez que je remettrai une vingtaine de pass en jeu après la conférence de presse du 24 août et les pass restants pendant le festival (via mes comptes twitter @moodforcinema et @moodfdeauville et ma page Facebook consacrée à Deauville http://facebook.com/inthemoodfordeauville ).

    Vous pouvez aussi suivre mon compte instagram (@sandra_meziere ) sur lequel vous trouverez d'ailleurs une réponse à l'une des questions posée ci-dessous.

    Bonne chance à tous! Les réponses sont à envoyer à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email, "Concours pass permanents Deauville 2015". Fin du concours le 16 août 2015, à minuit. Seul le gagnant (ou la gagnante) sera contacté(e) par email, le 17 août. Avant de participer, merci de vous assurer que vous êtes disponible pour la totalité du festival et que vous pourrez disposer d'un logement sur place.

    QUESTIONS

    Toutes les questions ont un lien (plus ou moins lointain)  avec Deauville, le cinéma américain et/ou avec le Festival du Cinéma Américain de Deauville de cette année et des éditions précédentes.

    1. Quel est le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous (légèrement modifiée)?

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    2. De quel grand film américain est extraite l'image ci-dessous?

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    3. Cette image est extraite du remake d'un classique du cinéma américain. Ce remake fut projeté à Deauville. De quel film s'agit-il et quelle année fut-il projeté à Deauville?

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    4. En quelle année le film dont l'image figure ci-dessous fut-il primé à Deauville et, évidemment, de quel film s'agit-il?

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    5. En quelle année la salle du CID fut-elle construite?

    6. Quelle est cette voiture (sa marque) et quel est ce film dont est extraite l'image ci-dessous?

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    7. Un peu partout dans Deauville figurent des plaques célébrant les personnalités du 7ème art y ayant vécu ou ayant tourné à Deauville. Donnez-moi trois noms parmi celles-ci. (Réponse sur mon compte instagram précité)

    8.Donnez-moi trois noms de films qui seront cette année projetés dans le cadre du Festival du Cinéma Américain (en naviguant sur ce blog, vous devriez trouver la réponse).

    9. En quelle année le Festival du Cinéma Américain de Deauville a-t-il rendu hommage à la personnalité dont la photographie figure ci-dessous?

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    10. Quel est le film dont figure l'image (rognée) ci-dessous? Pour quelle triste raison (au-delà du fait qu'il s'agit d'un classique) est-il si célèbre?

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    11. Quel est pour vous le plus grand film de l'Histoire du cinéma américain (en une phrase ou une page). Peu importe que j'aime ce film ou non. L'important est que ces lignes témoigne de votre passion pour le cinéma...

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS, FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2015 Pin it! 0 commentaire
  • Retrouvez-moi dans le magazine ELLE (édition de Normandie)!

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    Cette semaine, j'ai le plaisir de vous livrer mes bons plans à Deauville dans le magazine ELLE (édition de Normandie) de ce vendredi 24 juillet (disponible en kiosques jusqu'à vendredi prochain) avant d'avoir le plaisir de vous livrer régulièrement mes conseils cinématographiques dans un autre journal féminin dès la rentrée (je vous en dirai plus fin août!).

    Très bientôt, je consacrerai ici un article complet à mes bonnes adresses Deauvillaises avec, notamment, un article complet consacré à l'hôtel Royal Barrière de Deauville que je viens de tester pour vous.

    Prochainement, je vous ferai également gagner ici vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville (plus que d'habitude et même un pass permanent!).

    Et pour en savoir plus, suivez-moi mon blog consacré à Deauville (http://inthemoodfordeauville.com), mon compte twitter consacré à Deauville (@moodfdeauville) et ma page Facebook consacrée à Deauville (http://Facebook.com/inthemoodfordeauville ).

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