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  • Palmarès du 12ème Festival des créations audiovisuelles de Luchon

    affiche festival de Luchon.jpgLe Festival de Luchon dont le jury était cette année présidé par Claude Chabrol, vient de livrer son palmarès.

    Prix du Public
    Fais danser la poussière de Christian Faure
    Scénario : Marie-Dominique Aumont

    Prix de la Meilleure Audience 2009
    Joséphine Ange gardien de Jean-Marc Seban
    Episode « Les braves »
    Scénario : Emmanuelle Chopin

    Prix du Film Espagnol 2010
    Comida para gatos de Carles Pastor
    Scénario : Carmen Fernandez & Elena Piquer

    Coup de Cœur du Festival
    Le 3° Jour de Bernard Stora
    Scénario : Bernard Stora & Mathieu Fabiani

    Prix du Meilleur Télécourt L’histoire racontée par des chaussettes de Yacine et Dédo
    Scénario : Yacine & Dédo

    Prix du Meilleur Net.Talent
    Valentine et moi de Amit K Babooa
    Scénario : Thomas Mansuy

    Prix décernés par le Jury professionnel présidé par M. Claude Chabrol :

    Pyrénées d’Or
    La tueuse de Rodolphe Tissot
    Scénario : Rodolphe Tissot

    Prix du Meilleur Scénario _ Didier Decoin pour Le roi, l’écureuil et la couleuvre de Laurent Heynemann

    Prix de la Meilleure Musique
    Fabrice Aboulker pour Notre Dame des Barjots d’Arnaud Sélignac
    Scénario : Dominique Garnier

    Prix de la Meilleure Photographie
    Aleksander Kaufmann pour La Marquise des Ombres d’Edouard Niermans
    Scénario : Rémy Waterhouse

    Prix de la Meilleure Interprétation Masculine
    Julien Baumgartner, Dimitri Storoge, Pascal Cervo, Antoine Hamel
    pour Quatre garçons dans la nuit d’Edwin Baily
    Scénario : Bernard Marié

    Prix de la Meilleure Interprétation Féminine
    Adrienne Pauly dans La Tueuse de Rodolphe Tissot
    Scénario : Rodolphe Tissot

    Mention Spéciale du Jury
    Obsession(s) de Frédéric Tellier
    Scénario : Franck Thilliez

    Prix Spécial du Jury
    Fais danser la poussière de Christian Faure
    Scénario : Marie-Dominique Aumont




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  • Avant-première- « Percy Jackson, le voleur de foudre » de Chris Colombus (en salles mercredi)

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    En préambule, pour ceux qui l'ignoreraient, j'ai une véritable passion pour tout ce qui concerne de près ou de loin la Grèce (et donc par conséquent la mythologie), ce qui explique sans doute en partie que le fait qu'elle ait été ainsi simplifiée et dévoyée m'ait autant agacée... en ayant sans doute trop attendu de cette idée (certes pas nouvelle mais prometteuse) d'adapter la mythologie grecque à notre époque contemporaine.

    Percy Jackson (Logan Lerman), 17 ans, est le fils de Poséidon (Kevin Mc Kidd) et d'une mortelle (Catherine Keener), ce qui fait de lui un demi-dieu. Il est accusé (à tort) d'avoir volé la foudre divine de Zeus (Sean Bean), l'arme la plus puissante de l'univers.  Après avoir accepté en un rien de temps son statut de demi-dieu qu'il ignorait jusqu'alors,  Percy se lance dans une odyssée destinée à prouver son innocence et à sauver sa mère des griffes du dieu des Enfers, Hadès. Grover, le Satyre (Brandon T.Jackson) et Annabeth (Alexandra Daddario), la fille d'Athéna, l'accompagnent dans son périlleux périple.

    Percy Jackson est l'adaptation du best seller éponyme de Rick Riordan, notamment classé en tête de la liste des meilleures ventes du New York Times. L'auteur a enseigné la mythologie grecque et connaît donc bien son sujet. Je ne suis pas certaine qu'il appréciera ce qui en a été fait...

    Alors que la saga Harry Potter touche à sa fin, il fallait bien lui trouver un successeur. Et si ce Percy Jackson avait le même potentiel fédérateur et universel, le résultat en est à des années lumières. Dès le premier plan quelque chose cloche : une grandiloquence ridicule, des dialogues pauvres, et une immersion immédiate de la mythologie dans l'Amérique contemporaine qui ne nous laisse pas le temps de nous adapter mais probablement avons-nous les neurones empesés ou les synapses déconnectées puisque Percy, lui, se fait à l'idée que sa mère soit morte (et bientôt aussi rapidement à celle qu'elle peut ressusciter), que son père est un demi-dieu et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de Poséidon, qu'il combat et vainc un Minotaure, que son meilleur ami est un Satyre (mi-homme, mi-bouc)... à la vitesse de l'éclair.

    Alors que certaines scènes nous laissent entrevoir le souffle épique dont cette histoire était porteuse (notamment celle où les eaux se déchainent), alors que certains décors (le mont Olympe) et certaines scènes d'action sont réellement spectaculaires,  d'autres nous donnent l'impression d'être dans un parc Disney (les Enfers) et alors que nous étions presque sur le point de nous laisser embarquer voilà que Percy utilise son ipod comme miroir pour échapper au regard pétrifiant de la Gorgone ! L'impression grandit d'assister à une publicité aux moyens démentiels... sans compter qu'ensuite Percy et ses amis  tenteront d'échapper à l'Hydre dans la réplique du Parthénon à Nashville grâce à quelques clics sur un ordinateur apple et que des Converse ailées lui permettront de vaincre son ennemi après qu'ils se soient échappés en Maserati rutilante... Ou quand le spectateur est avant tout un consommateur : de marques, de dialogues vains, de scènes improbables. Je vous passe le ridicule de Pierce Brosnan dans le rôle du centaure. Sachez aussi que les Enfers se trouvent à Los Angeles (Ah, ah...), que le mont Olympe se situe en haut de l'Empire State Building et que le Lotus hotel and Casino à Las Vegas vous emprisonne tout en vous empêchant de vieillir (un miroir du film en quelque sorte, ce casino de Las Vegas essayant d'endormir le spectateur pour qu'il consomme au maximum). Sachez encore qu'Hadès a un look de rock star... Tout cela aurait pu être amusant si le second degré avait été pleinement assumé et si la mythologie ne servait de prétexte, une référence mythique vaine quand le film est tellement ancré dans le réel de la société de consommation.

    Afin que les jeunes spectateurs dont l'intelligence est sous-estimée s'identifient, nos jeunes demi-dieux jouent à des jeux vidéos (sachant qu'il existe aussi le jeu vidéo inspiré du film), et chaque demi-dieu est en conflit avec un de ses parents.  Tout juste peut-on espérer que certains souhaiteront en savoir davantage sur la mythologie : l'Hydre, Méduse (Uma Thurman), Perséphone,  les nymphes... traversant cette triste Odyssée.

    Un rageant gâchis, voilà ce qu'on se dit en ressortant de ce film pendant lequel mes réactions ont oscillé entre le rire (à l'image d'une partie de la salle),  la consternation...et un peu de satisfaction lors de scènes, certes spectaculaires, d'eau et de foudre déchaînées.  Relisez plutôt l'Iliade et l'Odyssée.

     Articles liés à celui-ci : cliquez ici pour lire mes articles « in the mood for Greece »

      Sachez enfin que vous pourrez chatter avec l'équipe du film et être les premiers à découvrir un extrait du film. Un événement en direct de l'Acropole d'Athènes en Grèce. Le 29 janvier 2010 9:25 Athènes/ 8:25 Paris/ 7:25 Londres/ 16: 25 Sao Paolo/ 17:25 Beijing/ 18:25 Sydney TWENTIETH CENTURY FOX INTERNATIONAL invite chacun d'entre vous à se connecter pour rencontrer les quatre jeunes stars de PERCY JACKSON LE VOLEUR DE FOUDRE : Logan Lerman  , Brandon T. Jackson, Alexandra Daddario et Jake Abel . Les quatre acteurs répondront aux questions posées online, en direct du junket international qui se tiendra à Athènes, en Grèce. Après le chat, les participants auront l'opportunité de découvrir en exclusivité un extrait du film.  Pour participer au chat : http://www.ustream.tv/percyjackson .

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  • Palmarès du Festival International du Premier Film d'Annonay 2010

    Je vous ai déjà parlé à maintes reprises de ce festival qui vient de délivrer son palmarès. Contrairement à moi, Pascale (également ancienne membre du jury mais pas la même année) y retourne fidèlement chaque année. Je vous encourage à lire son compte rendu passionné "Sur la route du cinéma" et je ne peux aussi que vous encourager à tenter votre chance pour intégrer le jury de ce festival l'année prochaine. Si, il y a quelques années encore, plusieurs festivals (Deauville, Cognac, Dinard...) permettaient à des cinéphiles d'intégrer leurs jurys (j'en sais quelque chose) Annonay reste un des derniers et sans doutele seul UNIQUEMENT composé de cinéphiles (à l'exception du président, en général un réalisateur ou une réalisatrice) qui ne sont pas là pour être la caution "spectateurs" du festival. Si comme moi vous aimez le cinéma un peu, beaucoup, passionnément, à la folie; si vous voulez vivre une expérience (humaine, cinématographique, festive) enrichissante et palpitante en compagnie d'autres cinglés de cinéma et débattre (et chanter, pour certains) avec eux dans les rues d'Annonay jusqu'à 5 heures du matin; si vous voulez, tel un chercheur d'or, découvrir des pépites cinématographiques ou les talents de demain (la compétition est une compétition de premiers films) alors vous savez ce qu'il vous reste à faire l'an prochain. Je vous en reparlerai bien évidemment au moment où le concours sera lancé.

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    Grand Prix du Jury
    The strength of water d'Armagan Ballantyne (Nouvelle-Zélande) -

    Prix Spécial du Jury
    À l'ouest de Pluton de Henry Bernadet et Myriam Verreault (Québec)

    Prix du Public
    Les deux vies d'Andres Rabadan de Ventura Durall (Espagne)

    Prix du Jury des Lycéens
    Nothing personal de Urszula Antoniak (Pays Bas / Irlande)

    Prix de la Meilleure Musique
    À l'ouest de Pluton de Henry Bernadet et Myriam Verreault (Québec)

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