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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 294

  • Ma chronique publiée sur My Major Company Books: "Si j'étais un personnage de roman..."

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    Je vous parle désormais régulièrement de My Major Company Books,  site sur lequel je m’adonne à ma passion viscérale et irrépressible pour l’écriture (sans doute même l’est-elle plus que ma passion pour le cinéma car si je peux me passer de la seconde -enfin, je crois:-)-, la première m’est nécessaire et une journée sans jongler avec les mots, inventer, me plonger dans un ailleurs imaginaire au gré de mes mots, est une journée un peu vaine),  site qui permet de lancer des auteurs sur le principe de la participation des internautes qui deviennent alors éditeurs ou éditeurs potentiels (il s'agit en fait de la déclinaison littéraire de My Major Company Music que vous connaissez sûrement puisque plusieurs désormais célèbres artistes ont ainsi été lancés et qu'une campagne avec la chanteuse Irma, d'ailleurs très réussie, est actuellement diffusée à la télévision -cf vidéo en bas de cet article-), site sur lequel je suis inscrite en tant qu'auteur et sur lequel une de mes chroniques a déjà été publiée et sur lequel j'ai par ailleurs remporté récemment un concours d'écriture.

    Le thème de ma première chronique était alors "Qu'est-ce qu'un bon livre". Vous pouvez la retrouver, ici: http://inthemoodlemag.com/2011/12/13/ma-chronique-sur-my-major-company-books-quest-ce-quun-bon-livre/ .

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    Puis, j'ai donc ensuite remporté un concours d'écriture (dit du "Calendrier de l'Avent") avec une nouvelle intitulée "Un cadeau inestimable", ce qui m'a valu à plusieurs reprises la une du site ainsi que du site "Plume libre" qui a également publié la nouvelle en question. Vous pouvez la retrouver  en cliquant là.

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     Cette fois, je devais plancher, en 3500 caractères, sur le thème imposé "Si j'étais un personnage de roman...". Vous pourrez retrouver cette chronique sur My Major Company Books là: http://www.mymajorcompanybooks.com/#!/news(286/blog_post_id/8967) .

     

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    Vous pouvez également, si vous le souhaitez, soutenir mon projet littéraire (un recueil de 13 nouvelles "romantiques et cruelles" sur le cinéma dont le principe, précis, vous est décrit sur la page dont le lien figure plus loin) et devenir mon éditeur potentiel.

    Comment faire?

     Inscrivez-vous comme "éditeur"(gratuit et rapide) sur... My Major Company Books ici http://www.mymajorcompanybooks.com/#!/signup/editeur puis inscrivez-vous comme "fan" sur ma page My Major Company Books dont voici le lien : http://www.mymajorcompanybooks.com/meziere ( en cliquant sur le coeur sur la page en question, seulement si vous appréciez et adhérez au projet qui y est présenté, bien entendu) puis notez et éventuellement commentez et partagez (vous pouvez même utiliser le widget exportable que vous trouverez en cliquant sur "faire la promo" sur ma page).

    Lien permanent Imprimer Catégories : ACTUALITE D'AUTEURE (2), CHRONIQUES LITTERAIRES Pin it! 0 commentaire
  • « La Désintégration » de Philippe Faucon avec Rashid Debbouze, Yassine Azzouz, Ymanol Perset…

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    C’est avec un peu de retard que je vous parle de ce film sorti le 15 février dernier et qu’il faut absolument que vous découvriez. Je l’avoue humblement, je ne connaissais pas le travail de Philippe Faucon mais, sans aucun doute, je m’y intéresserai à l’avenir tant ce film choc traite avec simplicité, nuance, humanité, intelligence, d’un sujet complexe et dense.

    L’intrigue se déroule dans une cité dans l’agglomération Lilloise, aujourd’hui.
    Ali, Nasser et Hamza, âgés d’une vingtaine d’années, font la connaissance de Djamel qui dix ans de plus qu'eux.
    Aux yeux d'Ali et ses amis, Djamel apparaît comme un aîné aux propos acérés et au charisme certain. Habile manipulateur, il endoctrine peu à peu les trois garçons, connaissant mieux que quiconque leurs déceptions, leurs failles et leurs révoltes face à une société dans laquelle ils sont nés, mais dont aucun des trois ne pense plus désormais faire partie.

    Ce film, certes très court (1H18) n’en est pas moins intense. Les ellipses accroissent la force du message et, avec subtilité, Philippe Faucon (dé)montre comment les souffrances sociales, le sentiment de se sentir nié, voire rejeté, aboutissent aux replis communautaires et parfois à des actes radicaux. Toute l’intelligence de l’écriture réside dans le fait d’éviter le manichéisme (Philippe Faucon montre ainsi qu’à côté de l’Islam radical, minoritaire, existe un Islam éclairé). Son film est une implacable démonstration qui montre comment des éléments apparemment mineurs, une suite de rejets et de frustrations vont aboutir  à la violence extrême comme une issue inévitable.

    Plutôt que de construire un film spectaculaire, Philippe Faucon a choisi de filmer au plus près de ces hommes égarés qui basculent dans l’horreur plus par « désintégration » et parce qu’ils trouvent là une forme d’intégration que par conviction ou idéologie.

    Sans artifices, sans sensationnalisme, Philippe Faucon passe par la fiction pour montrer une réalité d’une manière plus convaincante que bien des articles ou reportages, auscultant ainsi les plaies béantes d’une République qui, parfois, désintègre plus qu’elle n’intègre mais sans non plus nier les progrès –et donc l’intégration- qu’elle permet (ainsi la comparaison entre la génération des parents et celle des enfants).

    Les dernières minutes du film sont d’une saisissante douleur et criantes de vérité. Les scènes qui les précèdent, au plus près du désarroi, de la folie, montrant le contraste entre la vie, là, si simple, ensoleillée, derrière la vitre, et ce dénouement effroyable qui semble inextricable, cette atmosphère cloisonnée, carcérale dans l’habitacle de la voiture à laquelle l’un d’entre eux même, si symboliquement, s’enchaîne sont aussi simples que magistrales. Un film d’une simplicité aussi radicale et saisissante que son propos.

    Je ne pouvais pas terminer sans évoquer ce qui est l’autre grande force du film, ses incroyables interprètes dont l’époustouflante  Zahra Addioui qui joue la mère, et dont j’ai encore du mal à croire que c’est sa première expérience de tournage tant elle est juste mais aussi Rashid Debbouze  qui se fait ici plus qu’un prénom et qui crève  littéralement l’écran, sidérant de justesse et d’intensité (et qui a d'autant plus de mérite qu'il n'a jamais utilisé sa célèbre parenté mais a fait son propre chemin, jouant son spectacle dans des salles parfois quasiment vides, un bel exemple d'opiniâtreté), sans oublier Yassine Azzouz, Ymanol Perset et Mohamed Nachit également remarquables. Des acteurs à suivre et un film à découvrir !

     

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  • Palmarès complet des Goya 2012 : "The Artist" récompensé!

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    Ce dimanche, à Madrid, avait lieu la cérémonie des Goya, l'équivalent espagnol de nos César. Les récompenses continuent à pleuvoir pour "The Artist" qui y a reçu le Goya du meilleur film européen. Espérons qu'il recevra les récompenses méritées aux César même si je suis dubitative, et surtout aux Oscars où Jean Dujardin pourrait entrer dans l'histoire comme premier acteur français recevant l'Oscar du meilleur acteur. A noter également au palmarès des Goya, l'excellent "La piel que habito" de Pedro Almodovar mais aussi "Blackthorn" dont je vous avais parlé dans le cadre du dernier Festival Paris Cinéma où il était présenté en avant-première.

    Avant de vous laisser découvrir le palmarès ci-dessous, je vous rappelle que je serai en direct des César vendredi prochain. Vous pourrez bien entendu retrouver mon compte-rendu ici et sur http://inthemoodlemag.com et me suivre en direct de la cérémonie sur http://twitter.com/moodforcinema

    - Meilleur film européen THE ARTIST
    - Meilleur film étranger en langue espagnole EL CHINO de Sebastian Borensztein
    - Meilleur  documentaire ESCUCHANDO AL JUEZ GARZON d'Isabel Coixet
    - Meilleur court métrage EL BARCO PIRATA
    - Meilleur court métrage documentaire REGRESI A VIRIDIANA
    - Meilleur court métrage d'animation BIRD BOY
    - Goya d'Honneur Josefina MOLIN

     NO HABRA PAZ PARA LOS MALVADOS
    - Meilleur film
    - Meilleur réalisateur (Enrique Urbizu)
    - Meilleur acteur (José Coronado)
    - Meilleur scénario Original
    - Meilleur montage
    - Meilleur Son

     LA PIEL QUE HABITO
    - Meilleure actrice (Elena Anaya)
    - Meilleur espoir masculin (Jan Cornet)
    - Meilleure musique originale (Alberto Iglesias)
    - Meilleur maquillages et coiffures

     BLACKTHORN
    - Meilleure photo
    - Meilleure direction artistique
    - Meilleurs costumes
    - Meilleur directeur de production

     EVA
    - Meilleur  premier film
    - Meilleur acteur de second rôle (Lluís Homar)
    - Meilleurs effets spéciaux

     LA VOZ DORMIDA
    - Meilleure actrice de second rôle (Ana Wagener)
    - Meilleur espoir féminin (Maria Leon)
    - Meilleure chanson originale ("Nana de la hierbabuena")

     ARRUGAS
    - Meilleur film d'animation
    - Meilleure adaptation

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  • Concours- Gagnez vos pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville 2012, 12 nouveaux pass en jeu!

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    Vous avez été très nombreux à participer mais seulement 10 à trouver les bonnes réponses au précèdent concours qui a permis à l'un d'entre vous de remporter 4 pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville 2012. J'ai le plaisir de mettre 12 nouveaux pass en jeu. Les personnes ayant déjà participé au précèdent concours (bien sûr, à l'exception du gagnant)  peuvent également soumettre leur candidature pour celui-ci. Les questions demeurent les mêmes que pour l'autre concours, à l'exception de la dernière question. Les 12 pass restants sont répartis ainsi:

    1er prix: 4 pass: un pour le jeudi 8, un pour le vendredi 9, un pour le samedi 10, un pour le dimanche 11

    2ème et 3ème prix: un pass pour le samedi 10 et pour le dimanche 11

    4ème et 5ème prix: un pass pour le jeudi 8 et le vendredi 9

    Sept ans déjà. Cela fait sept ans déjà que j’ai eu le plaisir de faire partie de feu le jury de cinéphiles du Festival du Film Asiatique de Deauville. Sept ans que j’y retourne quoiqu’il arrive, chaque année, après avoir assisté en dilettante à quelques-unes des éditions qui ont précèdé cette édition 2005. Cette année ne dérogera pas à la règle. Chaque année, Deauville me fait voguer faire des terres méconnues, voire inconnues, grâce à des films souvent envoûtants, à l’image de celui qui avait reçu le Grand Prix l’an passé, « Eternity » film thaïlandais de Sivaroj Kongsakul, un très beau film d’amour dans lequel tout se déroule en douceur, en gestes esquissés ou maladroits comme deux mains qui se rejoignent presque imperceptiblement à travers une moustiquaire, où la nature impassible et radieuse semble être un troublant pied de nez à la mort , où tout dit la douleur de l’absence dans un présent simple et évanescent, une absence qui tisse sa toile avant de se révéler, poignante. Un film plein de délicatesse qui imprègne peu à peu, ne cherche jamais la facilité ou l’émotion mais finit par conquérir la seconde. Je ne doute pas que cette compétition 2012 me réservera d’aussi belles surprises.

     Années après années, la programmation du festival s’est enrichie en quantité mais surtout en qualité et a su conquérir un public, pas forcément acquis d’avance à cette cinématographie, et faire revenir chaque année un public d’habitués.

    L’édition 2011 (dont vous pouvez retrouver mon compte-rendu en cliquant ici) a été marquée par le drame japonais qui s’est déroulée pendant le festival. La compétition 2011 (de grande qualité) était elle aussi marquée par la noirceur et le pessimisme et il se pourrait qu'il en soit de même cette année si, comme souvent, les films en compétition se font reflets de la réalité, ce qui n'empêchera pas d'autres films de nous évader, d'agréablement nous égarer même peut-être (le cinéma asiatique, souvent, en tout cas en ce qui concerne le cinéma coréen et thaïlandais est synonyme de lenteur et d'implicite et dans une époque où le cinéma est trop souvent outrancièrement didactique, c'est particulièrement appréciable).

    Comme chaque année, pour le Festival du Film Asiatique mais aussi le Festival du Cinéma Américain, j’ai le plaisir de pouvoir vous faire gagner des pass pour cette 14ème édition du Festival qui se déroulera du 7 au 11 mars. 16 pass en tout. 4 nt déjà été remportés.

    Si vous ne remportez pas ces pass, ne vous inquiétez pas, vous pouvez également tenter votre chance sur la page Facebook officielle du Festival du Film Asiatique de Deauville: https://www.facebook.com/pages/Festival-du-Film-Asiatique... .

    Vous pourrez bien entendu suivre le festival en direct sur ce blog, sur mon blog quotidien http://www.inthemoodforcinema.com et sur mon nouveau blog http://inthemoodlemag.com .

    Si vous hésitez encore à participer, vous pourrez trouver l'avant-programme du festival en bas de cet article.

    CONCOURS                                                                            

    Pour être l’heureux gagnant d'un de ces 5 lots pass (attention : 1 lot par famille), répondez aux 10 questions suivantes. Les lauréats seront choisis parmi les bonnes réponses. La dernière question me permettra de départager les gagnants.

     Envoyez vos réponses à inthemoodforcinema@gmail.com avec, pour intitulé de votre email "Concours Festival Asiatique 2012". Seuls les lauréats seront contactés, par email. Fin de ce concours: le 1er mars 2012.

    1.       Comment se nomme le film dont est extraite cette image?

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    2.       De l’affiche de quelle édition du festival ai-je découpé cette image ?

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     3.       Citez un film de ce cinéaste ?

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    4.       De quel film est extraite cette image ?

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    5.       Quel prix du Festival du film Asiatique de Deauville a obtenu le film dont a été découpé un morceau d’affiche ci-dessous ?

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    6.       Qui a fondé le Festival du Film Asiatique de Deauville ?

    7.       Quelle est la particularité de l’année 2012 pour Deauville, particularité à laquelle est lié le Festival du Film Asiatique ?

    8.       Quel est le titre de ce film ?

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    9.       Du synopsis de quel (magnifique) film s’agit-il ci-dessous ?

    Tae-suk arpente les rues à moto. Il laisse des prospectus sur les poignées de porte des maisons. Quand il revient quelques jours après, il sait ainsi qu'elles sont désertées. Il y pénètre alors et occupe ces lieux inhabités, sans jamais rien y voler. Un jour, il s'installe dans une maison aisée où loge Sun-houa, une femme maltraitée par son mari...

     10.   Pourquoi souhaitez-vous assister au Festival du Film Asiatique de Deauville ET parlez-moi de votre film asiatique préféré ? N'ayez pas peur d'être éloquents! Cette réponse fera la différence parmi les personnes ayant bien répondu aux questions précédentes.

    PROGRAMME

    Dix films sont ainsi en lice et la Chine (2 films), les Philippines, la Corée du Sud, l’Iran (2 films), le Japon (2 films), la Thaïlande, le Pakistan sont ainsi représentés. Une compétition qui s’annonce passionnante et éclectique comme chaque année et dont vous pourrez retrouver le compte-rendu complet ici, sur mon blog dédié à Deauville « In the mood for Deauville » et sur mon nouveau blog http://inthemoodlemag.com .  

    COMPETITION:

    - 11 FLEURS de Wang Xiaoshuai (Chine) Sortie le 9 mai 2012
    - BABY FACTORY (BAHAY BATA) d’Eduardo Roy Jr. (Philippines)
    - BEAUTIFUL MISS JIN de Jang Hee-chul (Corée du Sud)
    - DEATH IS MY PROFESSION de Amir Hossein Saghafi (Iran)
    … – HIMIZU de Sono Sion (Japon)
    - I CARRIED YOU HOME de Tongpong Chantarangkul (Thaïlande)
    - MOURNING de Morteza Farshbaf (Iran)
    - NOOR de Cagla Zenciri & Guillaume Giovanetti (Pakistan et France)
    - SAYA SAMOURAI de Hitoshi Matsumoto (Japon)
    - THE SUN-BEATEN PATH de Sonthar Gyal (Chine)

     REGARD SUR LE TRAVAIL DE PEN-EK RATANARUANG

    – PROJECTION DE :

    VAGUES INVISIBLES (2006)

    PLOY (2007)

    HEADSHOT (2011)

    - HOMMAGE & MASTER CLASS KIYOSHI KUROSAWA 

     Projection de:

     CURE (1997)

    LICENSE TO LIVE (1998)

     CHARISMA (1999)

    PULSE (2000)

     RETRIBUTION (2006)

     TOKYO SONATA (2009)

     HORS COMPETITION :

     

    - HEADSHOT de Pen-Ek Ratanaruang (Thaïlande)

    - I WISH-NOS VOEUX SECRETS de Hirokazu Kore-Eda (Japon) Sortie le 11 avril 2012

    - PINK de Jeon Soo-il (Corée du Sud)

     

    JURY DU FESTIVAL:

     

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    C'est avec grand plaisir que je vous annonce le jury de cette édition 2012 du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012 aussi joliment éclectique que prestigieux. Vous pourrez bien entendu suivre ce festival ici comme chaque année, sur inthemoodforcinema.com et sur http://inthemoodlemag.com . J'en profite aussi pour vous annoncer que dès cet après-midi un nouveau concours sera mis en jeu avec de nombreux pass à gagner! Suivez également mon compte twitter dédié http://twitter.com/moodfdeauville ou le principal http://twitter.com/moodforcinema pour en savoir plus.

    Ce jury 2012 sera ainsi présidé par le scénariste, réalisateur et comédien ELIA SULEIMAN.

     Il sera entouré du réalisateur et interprète ALEX BEAUPAIN dont je vous parlais cette semaine sur inthemoodfordeauville.com puisqu'il vient de tourner un clip à Deauville.

     Egalement à leurs côtés la comédienne et réalisatrice ISILD LE BESCO mais aussi la comédienne DOMINIQUE BLANC, le réalisateur et scénariste OLIVIER DUCASTEL, le réalisateur et scénariste JEAN-PIERRE LIMOSIN,  la comédienne CORINNE MASIERO, l'incroyable interprète du film "Louise Wimmer" de Cyril Mennegun un film plein de vie et, comme elle, âpre et lumineux qui m'a permis de découvrir un cinéaste qui rappelle les plus grands cinéastes du réalisme social britannique et une comédienne qui porte ce film magnifiquement bouleversant et tristement universel, et qui s’achève sur une note d’espoir d’une beauté aussi simple que ravageuse. Si ce n'est déjà fait, allez voir ce film à ne manquer sous aucun prétexte. 

     Egalement dans le jury, TAHAR RAHIM que j'avais eu le plaisir d'interviewer pour "Or noir" de Jean-Jacques Annaud (retrouvez ma critique du film et l'interview de Jean-Jacques Annaud et Tahar Rahim en cliquant ici) et le scénariste GILLES TAURAND, auteur de nombreux grands films, notamment de Téchiné...

    Voilà qui s'annonce pour le mieux et qui promet des débats passionnés et passionnants!

     

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  • Le jury du 14ème Festival du Film Asiatique de Deauville

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    C'est avec grand plaisir que je vous annonce le jury de cette édition 2012 du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012 aussi joliment éclectique que prestigieux. Vous pourrez bien entendu suivre ce festival ici comme chaque année, sur inthemoodforcinema.com, inthemoodfordeauville.com  et sur http://inthemoodlemag.com . J'en profite aussi pour vous annoncer que dès cet après-midi un nouveau concours sera mis en jeu avec de nombreux pass à gagner! Suivez également mon compte twitter dédié http://twitter.com/moodfdeauville ou le principal http://twitter.com/moodforcinema pour en savoir plus.

    Ce jury 2012 sera ainsi présidé par le scénariste, réalisateur et comédien ELIA SULEIMAN.

     Il sera entouré du réalisateur et interprète ALEX BEAUPAIN dont je vous parlais cette semaine sur inthemoodfordeauville.com puisqu'il vient de tourner un clip à Deauville.

     Egalement à leurs côtés la comédienne et réalisatrice ISILD LE BESCO mais aussi la comédienne DOMINIQUE BLANC, le réalisateur et scénariste OLIVIER DUCASTEL, le réalisateur et scénariste JEAN-PIERRE LIMOSIN,  la comédienne CORINNE MASIERO, l'incroyable interprète du film "Louise Wimmer" de Cyril Mennegun un film plein de vie et, comme elle, âpre et lumineux qui m'a permis de découvrir un cinéaste qui rappelle les plus grands cinéastes du réalisme social britannique et une comédienne qui porte ce film magnifiquement bouleversant et tristement universel, et qui s’achève sur une note d’espoir d’une beauté aussi simple que ravageuse. Si ce n'est déjà fait, allez voir ce film à ne manquer sous aucun prétexte. 

     Egalement dans le jury, TAHAR RAHIM que j'avais eu le plaisir d'interviewer pour "Or noir" de Jean-Jacques Annaud (retrouvez ma critique du film et l'interview de Jean-Jacques Annaud et Tahar Rahim en cliquant ici) et le scénariste GILLES TAURAND, auteur de nombreux grands films, notamment de Téchiné...

    Voilà qui s'annonce pour le mieux et qui promet des débats passionnés et passionnants!

     
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  • My French Film Festival, palmarès de la 2ème édition: "J'aime regarder les filles" de Frédéric Louf récompensé

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    Avec des visiteurs provenant de 174 pays différents, plus de 1,3 million de visionnages (contre 40 000 l’an passé) ont été enregistrés en 3 semaines pour la 2e édition du festival de cinéma français (Myfrenchfilmfestival.com) en ligne dont  vous pourrez retrouver le palmarès de la 2e édition ci-dessous.
     
    Je suis ravie de constater qu'y figure un de mes coups de coeur de 2011, un film qui était dans mon top 10 de l'année découvert au Festival de Cabourg "J'aime regarder les filles" de Frédéric Louf qui obtient le prix des réseaux sociaux et dont l'acteur principal, Pierre Niney, est nommé aux César comme meilleur espoir dont je vous rappelle que je vous les ferai vivre en direct via twitter (http://twitter.com/moodforcinema ) avant de vous en livrer le compte-rendu complet ici et sur http://inthemoodlemag.com .
     Retrouvez ma critique du film et mes interviews de l'acteur principal et du réalisateur en cliquant ici. 
     
    Prix du Public : 
    -         Case départ de Fabrice Eboué, Thomas Ngijol et Lionel Steketee (long-métrage)
    -         L’Accordeur d’Olivier Treiner (court-métrage)

    Prix de la Presse internationale : 
    -         Un poison violent de Katell Quilévéré (long-métrage)
    -         L’Accordeur d’Olivier Treiner (court-métrage)

    Prix des réseaux sociaux : 
    -         J’aime regarder les filles de Frédéric Louf (long-métrage)
    -         L’Accordeur d’Olivier Treiner (court-métrage)

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  • Critique - "Le Discours d'un roi" de Tom Hooper, ce soir, à 20H55, sur Canal plus

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     Le roi en question, c’est George VI (Colin Firth), à la fois fragile et colérique, qui n’avait d’ailleurs pas vocation à le devenir puisque c’est sont frère Edouard VIII (Guy Pierce) qui était destiné au trône à la mort de leur père.  Seulement Edouard VIII préféra abdiquer pour vivre son amour avec une femme, Wallis Simpson, à la réputation légère (du moins pour un monarque) car notamment divorcée deux fois. George VI que toute la famille royale appelle « Bertie » va donc devoir surmonter son handicap, un bégaiement qui l’empêche de s’exprimer en public. Pour cela, il pourra compter sur le soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et sur l’aide d’un thérapeute du langage aux méthodes peu orthodoxes, Lionel Rogue (Geoffrey Rush). Alors qu’il mène cette guerre contre lui-même, une autre guerre beaucoup moins intime se fait de plus en plus menaçante…

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    A priori, cela s’annonçait donc comme un énième biopic avec reconstitution historique spectaculaire de rigueur et c’est sans doute d’abord le choix de prendre le contrepied de ce à quoi nous aurions pu nous attendre qui fait de ce film une grande réussite. Tom Hooper et son scénariste David Seidler ont ainsi fait le judicieux choix de l’intime, de l’histoire sans nier son implication sur l’Histoire mais vue telle que la voyait George VI, relativement lointaine. Le monde extérieur et ses rumeurs sont étouffés par l’atmosphère ouatée et non moins redoutable des allées du pouvoir.

    Plutôt que de  filmer George VI comme un personnage historique distant, Tom Hooper le filme à portée d’homme avec ses angoisses et ses faiblesses. Il n’apparait alors pas comme le puissant lointain (éloigné de nous historiquement et humainement) mais comme un homme qui doit affronter ses faiblesses en lequel chacun peut se reconnaître. La caméra de Tom Hooper le suit au plus près de son visage, de ses doutes, de son angoisse qui s’amorce. Le jeu en nuances de Colin Firth et la caméra sensible de Tom Hooper qui l’enferme ans son cadre, (il est tantôt filmé à gauche ou à droite, à son image, en marge) comme il l’est dans son handicap, nous donne la sensation asphyxiante d’éprouver nous aussi son angoisse si bien que notre souffle est  suspendu à ses lèvres hésitantes. La maîtrise du langage devient alors le véritable enjeu du suspense du film, haletant comme un thriller. Arrivera-t-il à prononcer ce fameux discours qui fera entrer le Royaume-Uni dans la guerre contre l’Allemagne nazie ?

     Un sujet qui n’a rien d’anachronique et qui est même particulièrement actuel à une époque (la nôtre)  où le contenant, la forme, la communication priment sur le contenu et le message, où celui ou celle qui recevra le plus de suffrages ne sera pas forcément le ou la plus apte à gouverner mais le ou la plus apte à délivrer son message et à maîtriser la communication et le langage. Un ancien premier ministre français au phrasé si particulier en a ainsi souvent fait les frais revendiquant et regrettant lui-même que son message qu’il ne veut pas lapidaire, expéditif, ou résumable à un slogan ne puisse être développé dans des médias toujours plus avides d’images chocs que de pensées profondes. Un peu la génération twitter aussi qui recherche le choc de la formule et qui pousse souvent à l’exagération, quitte à piétiner quelques personnes voire la réalité au passage. Plutôt que le pouvoir des mots, c’est donc celui de la communication que doit donc maîtriser le monarque. Un pouvoir qu’il était d’autant plus urgent de détenir quand un dictateur outre-Rhin en faisait un des instruments de sa propagande et l’utilisait pour haranguer, galvaniser et endormir les foules.  

    Sans tomber dans la psychologie de comptoir, le scénario montre habilement et par petites touches comment le poids de l’enfance et de l’Histoire (son père, ceux qui l’ont précédé, tous ceux dont les regards pèsent sur lui) sont responsables de son handicap. Mais, au-delà du combat personnel, c’est aussi une très belle histoire d’amitié entre deux hommes à la fois très différents et en quête de reconnaissance. Rogue demande constamment à être sur un pied d’égalité avec George VI, lui qui toujours à été à distance : du peuple, des autres, des mots. Prendre la parole c’est prendre sa place et exister. Le langage, dans le titre même, a d’ailleurs toute son importance : il ne s’agit pas du discours du roi mais d’un roi, qui n’a pas encore son identité propre, écrasé  par le poids de l’Histoire et  de ses prédécesseurs.

    La richesse des dialogues saupoudrés d’un humour so british participe amplement de la réussite du film. Il est vrai que le langage d’un film dont le sujet est justement le langage se devait d’être exemplaire mais ce n’était pas pour autant gagné d’avance.

    Enfin, le grand atout du film ce sont ses acteurs principaux : Colin Firth (absolument remarquable, ne forçant pas trop le trait comme c’est souvent le cas dans ces rôles à Oscars mais reflétant le bégaiement essentiellement par l’angoisse qu’il générait , Colin Firth d’ailleurs qui interprétait déjà pour moi un des meilleurs rôles de 2010  dans le très beau « A single man » de Tom Ford pour lequel il était déjà nommé à l’Oscar du meilleur acteur), Geoffrey Rush( impeccable en médecin peu conventionnel et malicieux ) et Helena Bonham Carter ( parfaite en future reine, à la fois cinglante et épouse aimante. )

    Si « Le discours d’un roi » n’est pas un film exceptionnel,  c’est un beau film en raison du degré de raffinement de chacun des éléments qui le constituent (musique –du Français Alexandre Desplat, d’ailleurs très belle mais parfois un peu trop présente pour un film sur le langage même si elle en est une autre forme-, scénario, interprétation, mise en scène), un film à résonance universelle autant de par le combat qu’il met en scène (un homme, fut-il roi, qui surpasse ses faiblesses et ses peurs) que de par le langage qu’il emploie et dont il souligne le poids historique.

     
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