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littérature - Page 16

  • Devenez jurée du Grand Prix des Lectrices de Elle 2011

    Depuis plusieurs mois, je vous parle de mes lectures de jurée du Grand prix des lectrices de Elle 2010 pour lequel je serai d'ailleurs invitée au Salon du Livre demain (je vous en reparle demain soir sur ce blog). Si vous aussi voulez vivre cette expérience à votre tour et faire partie du jury 2011, vous trouverez toutes les informations ci-dessous.

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    Un Grand Jury de 120 lectrices, divisé en 8 jurys de 15 lectrices chacun, est constitué à partir de vos réponses au questionnaire qui se trouve sur la page suivante.De septembre à avril, et tour à tour, 15 lectrices de chaque jury choisissent, parmi les 7 livres proposés chaque mois par la rédaction de ELLE, un roman, un document et un policier. Les 120 lectrices du Grand Jury participent donc successivement à cette sélection mensuelle et, au fur et à mesure, lisent les 8 romans, les 8 documents et les 8 policiers nommés ‘’livres du mois’’.

     En fin de sélection, le Grand Jury désigne, parmi les 24 livres finalistes, les 3 vainqueurs du Grand Prix des Lectrices de ELLE, dans chaque catégorie : roman, document et policier.Durant l’année, les jurées auront donc chacune à lire 28 titres : 3 chaque mois et 7 lorsqu’elles voteront à leur tour pour les «  livres du mois ».
    Exemple : si vous faites partie du jury de septembre, vous recevrez 7 livres et vous en choisirez 3. Chaque mois suivant, vous recevrez les 3 livres élus par les 7 autres jurys.

    Les lectrices jurées doivent attendre 3 ans pour poser à nouveau leur candidature. Compte tenu des impératifs d’acheminement postal, seules sont autorisées à participer les lectrices originaires de France, Suisse, Belgique et Luxembourg.

        Il ne vous reste plus qu’à remplir consciencieusement votre questionnaire de candidature sur la page suivante et à l’envoyer par courrier ou par mail pour devenir peut-être l’une des 120 jurées du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.

    Cliquez ici pour accéder au questionnaire de candidature.

    Cliquez ici pour accéder à mes critiques des livres sélectionnés pour le Grand Prix des lectrices de Elle 2010.

    Le reste de l'actualité c'est sur "In the mood for Cannes" , " In the mood for Deauville " et "In the mood for luxe".

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  • Le Salon du livre 2010 en direct

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    Je vous en ai déjà parlé à plusieurs reprises: je fait partie du jury du Prix littéraire des lectrices de Elle 2010. Outre le privilége de recevoir une vingtaine de livres, j'ai la chance, vendredi prochain, d'être invitée au Salon du livre pour rencontrer quelques auteurs:  Antonin Varenne, Camille de Villeneuve,  Véronique Ovaldé, Sarah Kaminsky, Hélène Castel, Dominique Torres et Jean-Marie Pourtaut, Gérard Garouste, Judith Perrignon, Eric Fottorino. Je vous raconterai bien entendu cet après-midi d'exception sur ce blog. Si vous aussi faîtes partie du jury Elle, n'hésitez pas à laisser un message dans les commentaires ou via email (inthemoodforcinema@gmail.com ).

    Le Salon fête cette année ses 30 ans et il se tiendra, comme chaque année, Porte de Versailles, au Parc des Expositions, du 26 au 31 Mars.

    Cliquez ici pour lire mes critiques des livres sélectionnés pour le Prix littéraire des lectrices de Elle 2010.

    Cliquez ici pour accéder au site officiel du Salon du Livre 2010

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  • Lauréats du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2010

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    © Forum International Cinéma & Littérature 2010
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    © Forum International Cinéma & Littérature 2010

    monaco.jpgAlors que cette semaine sort sur les écrans "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil projeté en avant-première à Monaco (où il se déroule), voici le palmarès du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2010 où je n'étais pas cette année, lui ayant préfèré, le Festival du Film Asiatique de Deauville. Notons au passage que le très beau film de Stéphane Brizé "Mademoiselle Chambon" (cliquez ici pour en lire ma critique) a reçu le prix de la meilleure adaptation, le film avait déjà reçu un César dans cette même catégorie.

    Palmarès

    PRIX DU MEILLEUR ROMAN ADAPTABLE

    (Président du Jury Olivier Marchal entouré de Pauline Delpech, Abdel Raouf Dafri, Nicolas Fargues et Véronique Zerdoun)

     Darling Jim de Christian Mørk (Le Serpent à plumes)

    PRIX DE LA MEILLEURE ADAPTATION LITTERAIRE DE TELEVISION

    (Président du Jury Jean-Paul Lilienfeld entouré de Armelle Deutsch, Delphine Chanéac, Gilles de Verdière et Karole Rocher)

     XIII de Duane Clark (adapté de la Bande Dessinée éponyme de William Vance et Jean Van Hamme)

    PRIX DE LA MEILLEURE BANDE DESSINEE ADAPTABLE

    (Président Jean-Claude Mezières entouré de Emile Bravo, Florian Genetet-Morel, Marc Du Pontavice et Philippe Tome)

     Rébétiko (La Mauvaise herbe) de David Prudhomme (Futuropolis)

    PRIX DE LA MEILLEURE ADAPTATION LITTERAIRE

    - Film sélectionné par Studio CinéLive

     Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé (adapté du roman éponyme de Eric Holder)

    PRIX DU MEILLEUR SCENARISTE

    Abdel Raouf Dafri

    PRIX DU MEILLEUR PRODUCTEUR

    Fidélité Films pour Le Petit Nicolas (Marc Missonier & Olivier Delbosc)

    TROPHEE D'HONNEUR

    Jean Van Hamme

    Liens:

    Mon compte rendu du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009

    Site officiel du Forum

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  • Programme du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2010

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    Comme je vous le disais il y a quelques jours, le Forum Cinéma et Littérature de Monaco et le Festival du Film Asiatique de Deauville se déroulant cette année en même temps, j'ai, comme chaque année, opté pour le second après mon instructive et épique immersion au Forum de Monaco 2009.

    Jean Van Hamme en est cette année le Président d'honneur.  Le public pourra le rencontrer lors d’une Master Class vendredi 12 mars à 16h30, suivie d’une séance de dédicaces. Le Forum Cinéma & Littérature lui rendra hommage en lui remettant un Prix pour l’ensemble de sa carrière lors de la Cérémonie de Clôture le samedi 13 mars.

    8 prix seront attribués lors de la Cérémonie de Clôture le samedi 13 mars au Grimaldi Forum: prix du meilleur roman adaptable, prix de la meilleure adaptation littéraire de télévision... C'est Olivier Marchall qui présidera le jury du meilleur roman adaptable. Jean-Christophe Grangé sera le parrain du concours de pitchs.

    Comme l'an passé seront également organisées des tables rondes et des rencontres: atelier adaptation littéraire par Jean-Christophe Grangé, une table ronde sur le thème du polar "Gang des Lyonnais, Mesrine: quand la fiction dépasse la réalité"...

    Comme l'an passé seront projetés des films en avant-première (deux seulement cette année): "Blanc comme neige" de Christophe Blanc, le vendredi, et "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil  le samedi.

    Le festival se déroulera cette année sur deux jours: les 12 et 13 mars 2010.

    JURY DU MEILLEUR ROMAN ADAPTABLE

      PRÉSIDENT :Olivier MARCHAL

    Abdel RAOUF DAFRI

    Véronique ZERDOUN


    Pauline DELPECH

    Nicolas FARGUES

    JURY DE LA MEILLEURE ADAPTATION LITTERAIRE DE TELEVISION

     PRÉSIDENT: Jean-Paul LILIENFELD

    Karole ROCHER
    Armelle DEUTSCH
    Gilles DE VERDIERE
    Delphine CHANEAC

    JURY DE LA MEILLEURE BANDE DESSINEE ADAPTABLE

     PRÉSIDENT Jean-Claude MEZIERES
    Emile BRAVO
    Philippe TOME
    Marc DU PONTAVICE

    Liens:

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    Vidéos et photo inthemoodforcinema.com

    Le site officiel du Festival International Cinéma et Littérature de Monaco

    Le récit de mes mésaventures au Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009

    Ma critique de "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil

    Autres articles à lire actuellement sur les autres blogs "in the mood":

    Critique de "The Ghost-Writer" de Roman Polanski

    En direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010

    Vanessa Paradis dans le spot "Rouge Coco" de Chanel

    "Tree of life" de Terrence Malick en ouverture du Festival de Cannes 2010?

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  • « Ce que je sais de Vera Candida » de Véronique Ovaldé-Sélection Prix des lectrices de Elle 2010

    veracandida.jpgCela faisait un moment que je ne vous avais pas proposé de critiques de livres lus dans le cadre du Grand Prix de lectrices de Elle 2010 dont je fais toujours partie du jury. Il faut dire qu'à l'exception de « La Délicatesse » de David Foenkinos,  cette noirceur qui semble commune à tous les livres de la sélection me désespère, une règle à laquelle ne déroge pas vraiment ma dernière lecture:  « Ce que je sais de Vera Candida » de Véronique Ovaldé.

    Véronique Ovaldé nous emmène dans une Amérique du Sud imaginaire, sur l'île de Vatapuna, où naissent trois femmes d'une même lignée avec le même destin : enfanter une fille sans jamais pouvoir révéler le nom du père. Elles sont toutes éprises de liberté, téméraires mais aussi mélancoliques et victimes de la même triste fatalité. Seule Vera Candida osera briser les chaînes du destin, prendre son destin en main en fuyant Vatapuna dès ses 15 ans et en partant pour le continent,  à Lahomeria, pour se forger une nouvelle vie, sans passé... C'est aussi là qu'elle rencontre Itxaga, journaliste à l'Indépendant.

    L'idée de ces chaînes du destin et de la fatalité qu'une femme brisera était aussi judicieuse qu'intéressante. Tout comme celle de ces lieux à la fois imaginaires et si réalistes, empreints de la chaleur, de la moiteur d'une Amérique du Sud qui n'échappe pas à la corruption. Sans doute  l'écriture de Véronique Ovaldé est-elle vive et marquée d'une certaine légèreté (d'humour même), idée plutôt astucieuse pour évoquer les passés de ces femmes qui sont de véritables fardeaux.

    Véronique Ovaldé a un style bien à elle mais qui semble tellement maniéré (phrases interminables, parfois des majuscules quand il n'en faut pas ou sans majuscules quand il en faudrait...) que cela en perd (à mes yeux) tout intérêt. Je n'ai rien contre la modernité littéraire revendiquée et marquée par des audaces stylistiques, même parfois hasardeuses, même quand elle prend des libertés avec la grammaire ... à condition que cela ne freine pas la lecture et l'enrichisse d'une manière ou d'une autre. En ce qui me concerne, cela a constitué un frein à l'envie de savoir ce qu'elle savait de Vera Candida....  Pour moi trop de style et surtout d'obstination à en faire preuve et le démontrer, tue le style et surtout le fil de l'histoire.  Le titre en est un parfait exemple...

    Et puis je suis un peu lasse de ces destins sordides que je retrouve livres après livres (de cette sélection en tout cas), quels qu'en soient les lieux et époques.

     Véronique Ovaldé signe ainsi certes des portraits de femmes fortes que je n'ai néanmoins pas réussi à trouver attachantes. Les chaînes de leurs destins transforment ce qui aurait pu être des contes enchanteurs en contes désenchantés. Un livre qui aura au moins le mérité de nous parler d'ici (un "ici ailleurs" néanmoins souvent glauque) en nous emmenant ailleurs. Il faut ainsi reconnaître que Véronique Ovaldé parvient à nous faire croire en cet ailleurs... tout en nous dissuadant d'y aller !

    Cliquez ici pour lire mes  autres critiques  des livres sélectionnés pour le Grand Prix des lectrices de Elle 2010.

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  • "Le sens de la famille" de A.M. Homes (sélection prix du jury des lectrices de Elle 2010)

    Homes.jpgAvant-dernier des 7 livres que je dois lire ce mois-ci pour le jury du prix des lectrices de Elle 2010 : « Le sens de la famille » de A.M Homes.

    Dans ce récit autobiographique, la romancière new yorkaise A.M Homes ( issue d'une liaison entre Elle Ballmann, une jeune femme de 22 ans et de son employeur Norman Hecht, un homme marié plus âgé quelle et déjà père de famille, adoptée par un couple d'universitaires après le décès de leur fils) raconte comment,  à l'âge de 31 ans, elle a vu ses parents biologiques surgir dans son existence, l'un après l'autre, et alors qu'elle était en train de connaître ses premiers succès littéraires.

    Avec ce roman dans lequel elle évoque de manière factuelle les évènements, A.M nous plonge dans sa quête et son voyage identitaires... Une mise à nu nécessaire mais périlleuse, brutale, parfois même glaciale. Mais comment ne pas être perturbée par un si violent surgissement du passé?

    Elle se retrouve en effet avec 4 parents avec ce que cela engendre de tiraillements, questionnements, souvent d'ailleurs sans réponses. A.M Homes nous plonge ainsi dans son conflit intérieur, menant l'enquête pour éclaircir les nombreuses zones d'ombre du passé, avec une rage obsessionnelle, celle de connaître ses racines, le sens de son existence.

    Ses mots sont parfois cassants, ses phrases sont souvent percutantes, aussi fracassantes qu'habiles, ses blessures prenant souvent le masque de l'ironie ou même du cynisme.

     « Le sens de la famille » est avant tout un poignant cri de douleur, une quête d'amour, de sens. A.M Homes essaie de mettre des mots sur ses maux, parfois avec la violence qui leur sied. Ainsi elle s'estime « là pour panser les plaies, pour remplacer un enfant mort ».  Ses parents adoptifs ne sont ainsi pas non plus épargnés, et elle se retrouve écartelée entre ces derniers et sa mère biologique qui la harcèle, étouffante, souvent pathétique de même que son père adoptif, un être lâche lui aussi souvent d'une pathétique maladresse.

    Mais « le sens de la famille » est aussi un hommage au pouvoir rédempteur de l'écriture, le moyen d'expression d'un viscéral cri de douleur. Le titre du livre précédent de A.M Homes prend alors tout son sens « Ce livre va vous sauver la vie ». Un voyage éprouvant et courageux dans une identité, finalement nécessaire pour son auteur et peut-être d'autres qui ont vécu cette même souffrance, cette même quête éperdue de sens à laquelle elle donne une douloureuse noblesse.

    Cliquez ici pour lire mes autres critiques des livres faisant partie de cette sélection du prix littéraire du jury des lectrices de Elle 2010.

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  • « Belle Epoque » de Kate Cambor (sélection prix littéraire des lectrices de Elle 2010)

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    Cinquième des sept livres que je dois lire ce mois-ci pour le jury du prix littéraire des lectrices de Elle 2010, « Belle Epoque » de Kate Cambor était un premier roman particulièrement prometteur. Signée par une historienne vivant aux Etats-Unis, il ambitionnait de nous raconter la Belle Epoque à travers trois destinées et celles de ceux qu'ils ont côtoyés : le fils d'Alphonse Daudet, la petite-fille de Victor Hugo et le fils du professeur Charcot respectivement nommés Léon, Jeanne et Jean-Baptiste. Héritiers de noms illustres mais aussi de la jalousie et de l'admiration suscitées par leurs aînés. Jeanne est la seule qui n'a pas souhaité avoir de destin propre, qui a toujours revendiqué sa condition de petite-fille de Victor Hugo, ce grand-père tant admiré qui avait écrit pour elle « L'Art d'être grand-père ». Léon va vivre entre littérature, journalisme et politique et Jean-Baptiste va partir explorer les mers et continents. Ces trois jeunes gens sont très liés et ont presque grandi ensemble, vivant la même jeunesse dorée. Jeanne épousera ainsi Léon avant de divorcer pour épouser Jean-Baptiste avant... de divorcer à nouveau. En suivant les fils de leurs destinées nous croisons d'autres noms tout aussi illustres : Flaubert, Zola, Tourgueniev, Goncourt... et les grands faits de cette époque : le scandale de Panama, l'affaire Dreyfus...

    Quelle ambition, certes louable, que de  vouloir raconter l'histoire de la Belle Epoque. Pour la vulgariser, Kate Cambor a donc choisi trois personnages au centre des évènements qui l'ont jalonnée et qui vont voir les attentes qu'ils ont suscitées anéanties autant par « leurs propres démons » que par les évènements internationaux. Leur quête identitaire et leur envie de s'écrire une histoire va se heurter à l'Histoire, la grande, en pleine ébullition. Plus que de vivre à la Belle Epoque, ils en incarnent les espoirs et les désillusions, les réussites et les défaites, « les possibilités et les frustrations ».

    Kate Chambor à force de vouloir vulgariser a peut-être trop simplifié des évènements parfois complexes, et à trop vouloir romancer donne souvent l'impression de broder sur des sentiments, des évènements, des personnalités qu'elle rend ainsi certes vivants, humains mais auxquels elle fait perdre de l'épaisseur et de la crédibilité. Plutôt que de m'immerger dans l'époque, cela n'a fait que me tenir à distance, ayant l'impression qu'elle ne cessait d'extrapoler, de prêter à ses personnages des pensées qu'ils n'ont pas forcément eues.

    Quant à l'aspect historique, les évènements relatés figurent dans tous les livres d'Histoire et Kate Cambor ne nous apprend finalement pas grand-chose. En alternant entre roman et essai historique, elle a finalement fait perdre de la crédibilité et de l'intensité à l'un et à l'autre. Les incessants retours en arrière nous empêchent de suivre les histoires de Jeanne, Léon et Jean-Baptises comme celles d'un roman et les évènements historiques au lieu de les intégrer à cette Histoire donnent souvent l'impression d'être catalogués à des moments inopportuns.

    Sans doute ma plus grande déception de cette sélection tant la quatrième couverture nous promettait un voyage historique alléchant mais après tout il ne s'agit que d'un premier roman avec ses faiblesses inhérentes qui a au moins le mérite de nous replonger dans cette époque palpitante jalonnée de grands bouleversements qui ont fait changer la face du monde entre grandes découvertes, grands hommes et montées des totalitarismes! Ainsi l'explique très bien Kate Cambor : «Personne mieux que Léon Daudet, Jean-Baptiste Charcot et Jeanne Hugo ne reflète les contradictions et les confusions inhérentes à cette génération. Ils ont grandi à l'époque où les voitures à chevaux circulaient dans Paris et ils sont morts alors que les avions s'emparaient du ciel. Enfants, on leur parlait d'une Europe pas si lointaine gouvernée par des rois et des conquérants corses; adultes, ils ont vu avec terreur et incrédulité des dictateurs et des assassins en chemise brune asservir un continent apeuré et docile.»

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