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littérature - Page 19

  • « Je l’aimais » de Zabou Breitman avec Marie-Josée Croze, Daniel Auteuil… : critique en avant-première

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    Daniel Auteuil, Marie-Josée Croze, Fabio Conversi, Zabou Breitman (photo: Sandra Mézière)
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    Zabou Breitman (photo: Sandra Mézière)

    Dans le cadre du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco, le troisième long-métrage (« Se souvenir des belles choses » et « L’homme de sa vie » étaient les deux premiers)  réalisé par Zabou Breitman, « Je l’aimais », était projeté en avant-première, lors de la clôture, et en présence de l’équipe du film. Comme l’a souligné Daniel Auteuil  (suscitant quelques rires gênés dans la salle) lors du débat de l’après-midi consacré au film, il est beaucoup plus facile d’adapter un livre moyen qu’un bon livre. J’avoue que, moi aussi, j’avais trouvé que  le livre éponyme d’Anna Gavalda correspondait davantage au premier adjectif qu’au second, et qu’il me semblait un peu inconsistant pour qu’en soit réalisée une adaptation cinématographique (Ce film m’a néanmoins donné envie de le relire, peut-être le percevrai-je alors différemment). C’était oublier que les histoires a priori les plus simples contribuent souvent aux meilleurs films, et laissent aux réalisateurs le loisir d’imposer leurs univers. Et un univers (et une sensibilité, rare) Zabou Breitman en possède indéniablement. En témoigne ce film qu’elle a adapté du roman d’Anna Gavalda, avec la scénariste Agnès de Sacy…

    Synopsis : En une nuit, dans un chalet, Pierre (Daniel Auteuil) va partager avec sa belle-fille Chloé (Florence Loiret-Caille, que vous avez pu voir dans l’excellent film « J’attends quelqu’un »  de Jérôme Bonnell) , ce grand secret qui le hante depuis vingt ans, celui qui le mit face à lui-même, à ses contradictions et à ses choix, à son rôle d’homme et à ses manques. Le secret de cet amour pour Mathilde (Marie-Josée Croze) pour lequel il n’a pas tout abandonné, choisissant une route plus sûre et plus connue. En une nuit nous saurons la vie d’un homme qui n’osa pas…

    L’histoire pourrait tenir en une ligne : un homme qui, en voyage d’affaires à Hong Kong,  tombe amoureux d’une femme qui devient sa maîtresse et, malgré tout l’amour qu’il porte à cette dernière, reste avec sa femme. Mais c’est là ce qui fait la force de cette adaptation : ni une ligne, ni plusieurs ne peuvent résumer tout ce que Zabou Breitman parvient à faire passer dans un plan, à tout ce que Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze parviennent à faire passer dans un geste, un regard, procurant un caractère universel et intemporel à leur histoire, et aux choix auxquels ils sont confrontés.

    Plutôt que d’employer des envolées lyriques, des mouvements de caméra grandiloquents ou fantaisistes, Zabou a choisi la simplicité dans sa réalisation, qui convient  à ces personnages, finalement prisonniers des conventions, malgré cette parenthèse enchantée, mais dont le choix de la narration, la structure en flash-back, et même ce chalet isolé où ce secret est révélé, reflètent judicieusement le caractère secret de leur liaison. Sa caméra est toujours au plus près des regards, souvent troublés, vacillant parfois comme eux, au plus près des battements de cœur, à l’écoute du moindre frémissement, nous faisant trembler à l’unisson.  Grâce à de subtiles transitions parfois saupoudrées de cette fantaisie poétique qui la caractérise aussi, Zabou passe du passé au présent, accentuant notre curiosité et la résonance entre les deux histoires.

    On dit qu’il existe deux sortes de films : ceux qui vous racontent une histoire, ceux qui vous présentent des personnages. Et ici c’est dans le personnage de Daniel Auteuil, mais aussi, dans celui de Marie-Josée Croze que ce film trouve toute sa force et sa singularité. Malgré tous les rôles  marquants qu’il a incarnés, au bout de quelques minutes, nous oublions Daniel Auteuil pour ne plus voir que Pierre, cet homme, comme tant d’autres, qui survit plus qu’il ne vit, dévoué à son travail, cet homme, comme tant d’autres, dont la femme vit avec lui plus par habitude et par confort  que par amour, un amour dont on se demande s’il a un jour existé : les scènes avec son épouse Suzanne (excellente Christiane Millet) sont d’ailleurs particulièrement réussies, révélant toute l’horreur et la médiocrité de l’habitude.  Cet homme qui apparaît froid, conventionnel, enfermé dans ses conventions sociales même, dont le récit de cette passion fugace éclaire la personnalité, révèle progressivement son humanité. Cet homme qui devient vivant, beau, intéressant, sans être spirituel (ne sachant guère lui dire autre chose que « tu es belle »), dans le regard de Mathilde et dans celui que lui porte la caméra de Zabou Breitman, toujours subtilement placée, à la juste distance : comme dans cette scène où ils se retrouvent, pour la première fois, dans un bar d’hôtel, scène où passent toutes les émotions (le malaise, le bonheur, le trouble) d’un amour naissant sous nos yeux. Une scène magique et magistrale. Par la seule force de l’interprétation, l’éloquence des silences. Et de la réalisation qui les met sur un pied d’égalité, pareillement emportés, et nous place comme les témoins involontaires de leur rencontre, nous donnant l’impression d’être nous aussi dans ce bar, n’osant bouger et respirer de peur de briser cet instant fragile et envoûtant.

    Ce rôle d’un homme « lost in translation » (et qui n’est d’ailleurs pas, aussi, sans rappeler le film éponyme de Sofia Coppola) est à mi-chemin entre celui qu’il interprétait dans les deux films de Claude Sautet : « Quelques jours avec moi » et « Un cœur en hiver », dont les deux titres pourraient d’ailleurs également s’appliquer au film de Zabou Breitman dont la sensibilité n’est pas totalement étrangère à cette de Claude Sautet.

    Quant à Marie-Josée Croze elle illumine le film de sa rayonnante présence, incarnant magnifiquement  ce personnage insaisissable et indépendant, cet amour éphémère et fantasmé qui s’écroule lorsqu’il est rattrapé par la réalité.

    Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve ? Fuir son simulacre de peur que la vie ne se sauve ? Fuir une réalité médiocre et confortable pour un rêve éveillé et incertain ? A-t-on le droit de se tromper ? Ne vaut-il mieux pas faire un choix, même mauvais, plutôt que d’éluder le choix ? Le renoncement, le sacrifice sont-ils des actes de courage ou de lâcheté ? Autant de questions que chacun peut se poser…et qui résonnent bien après le générique de fin.

    Un film empreint de nostalgie qui se termine sur une note d’espoir. Un film lumineux et mélancolique qui nous est narré comme un conte, moderne et intemporel. Un film qui a la force brûlante, douloureusement belle, des souvenirs inaltérables.  Un film qui nous plonge dans le souvenir, amer et poignant, des belles choses.

    « Je l’aimais » a reçu le prix 2009 de la Fondation Diane et Lucien Barrière. A Monaco, son producteur, Fabio Conversi (prix du meilleur producteur d’adaptations littéraires au cinéma) et son acteur principal, Daniel Auteuil ( prix du meilleur acteur d’adaptations littéraires au cinéma) ont également été récompensés.

     Sortie en salles en France : le 6 mai 2009

     A suivre : les critiques en avant-première de « Chéri » de Stephen Frears, « Frost/Nixon, l’heure de vérité » de Ron Howard, « OSS 117, Rio ne répond plus » de Michel Hazanavicius… et de nombreuses surprises!

    BANDE-ANNONCE

    L’EQUIPE DU FILM AU FORUM INTERNATIONAL CINEMA ET LITTERATURE DE MONACO

     

     

  • Compte rendu (mots, photos, vidéos) et palmarès du Forum International cinéma et littérature de Monaco 2009

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    Ci-dessus: Amos Gitaï, Laura Morante, Daniel Auteuil, SAS Le Prince Albert II de Monaco, Jeanne Moreau
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    Ci-dessus: E. Zylberstein, F.Conversi, D.Auteuil
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    SAS le Prince Albert II de Monaco, Jeanne Moreau, Daniel Auteuil, Laura Morante (photo ci-dessus: Sandra Mézière)
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    SAS le Prince Albert II de Monaco et Jeanne Moreau avec son trophée d'honneur (photo: Sandra Mézière)
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    Comme vous le savez (ou pas), j’ai eu la chance de faire partie des invités au Forum International Cinéma et Littérature de Monaco. Comme vous le savez (ou pas), je  commence à particulièrement bien connaître les festivals de cinéma après avoir été dix fois jurée, et après seize années de pérégrinations festivalières et pourtant…et pourtant cette (in)humaine comédie, ce ballet des egos, cette valse effrénée des Narcisse, exhalant heureusement parfois de rares et enivrants « parfums de vérité »,  ne cessera jamais de m’intriguer, m’étonner, me révulser parfois aussi. Evidemment dans un lieu comme Monaco, une monarchie (certes constitutionnelle), les courtisans sont plus nombreux qu’ailleurs et comme cet Etat est le plus petit Etat indépendant au monde après le Vatican, imaginez un peu combien ils peuvent être au m2 !  (Monaco est le pays le plus densément peuplé au monde)

     

    Evidemment, un festival à Monaco ne peut ressembler à aucun autre. D’ailleurs pas vraiment un festival puisque uniquement trois films (tous des adaptations littéraires) ont été projetés et puisque le principal objectif de ce forum (qui est surtout un marché, de l’adaptation littéraire et du remake) est de mettre en relation producteurs, agents littéraires et auteurs pour que des films puissent voir le jour. Je consacrerai ultérieurement un article entier à chacun de ces trois films (« Frost/Nixon : l’heure de vérité » de Ron Howard, « Chéri » de Stephen Frears, « Je l’aimais » de Zabou Breitman) à commencer par le dernier cité, dès demain.

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    La gare de Monaco

     

      Sur les 2km2 que compte la Principauté, l’oisiveté (et l’ennui d’après ce que j’ai pu comprendre  aux propos des quelques monégasques, particulièrement enclins à tromper cet ennui et donc à bavarder, que j’ai rencontrés) règne. Monaco surplombe la mer et vous regarde donc de haut, compte beaucoup d’âmes au m2 et semble en être dépourvu, désincarnée.  A Monaco les habitants sont censément beaucoup plus libres qu’ailleurs puisqu’ils peuvent (presque) tout acheter, puisque la liberté a un prix exorbitant ou n’en a pas, et vous y éprouvez pourtant un sentiment de claustrophobie.  Monaco s’ouvre sur un paysage magnifique et semble y être hermétique. A Monaco tout est ultra surveillé et sécurisé, et pourtant vous vous sentez en péril (votre âme vagabonde ou votre sensibilité peut-être). Mais à Monaco l’accueil est particulièrement cordial et après un voyage avec pour voisins des vieillards acariâtres et racistes (à l’aller comme au retour d’ailleurs, je déconseille fortement la ligne Paris-Vintimille/Vintimille-Paris à toute personne de moins de soixante-dix ans et aux étrangers à moins d’être sourds, ce qui rendrait alors leur voyage à peu près supportable), l’accueil paraît réellement princier.

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    Mon hôtel, le Fairmont, comme suspendu au-dessus de la mer
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    Le forum se déroule à l’Auditorium Rainier III  sorte de blockhaus à la dérive (un peu comme certains festivaliers à l’issue -et même au début !- de ces trois jours) ainsi construit directement sur la Méditerranée (d’ailleurs déchaînée pendant ces trois jours, contrastant avec le luxe aseptisé du lieu et lui procurant un aspect presque inquiétant), au-dessus de la route tout comme l’hôtel Fairmont  avec sa vue à couper le souffle auquel il est relié par un passage secret (comme dans toute monarchie qui se respecte, il y a toujours des passages secrets!). Même si vous n’y êtes jamais allés, vous connaissez forcément cet immense édifice qu’est le Fairmont, un des plus grands et luxueux hôtel au monde qui compte plus de 600 chambres, en-dessous duquel passe le Grand Prix Automobile de Monaco et qui est toujours filmé à cette occasion. Cette difficulté d’accès, certes relative, à l’Auditorium Rainier III, son caractère un tout petit peu excentré, et probablement aussi le manque d’échos médiatiques  mais aussi la grève expliquent probablement que l’ouverture mais aussi les débats se soient le plus souvent déroulés dans un auditorium presque vide, ce qui a parfois donné lieu à de grands moments de solitude pour certains invités.

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    La leçon de cinéma d'Amos Gitaï "animée" par Jean-Michel Frodon
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    Dommage : la leçon de cinéma d’Amos Gitaï, résumant son cinéma par la sobriété et l’incarnant si bien, valait la peine d’être entendue, bien qu’il aurait été certainement plus judicieux de la confier au passionné et passionnant Jean-Pierre Lavoignat plutôt qu’à Jean-Michel Frodon aussi cinéphile qu’apathique.  Le débat avec Josée Dayan concernant l’adaptation littéraire qui a notamment évoqué les contraintes imposées par TF1 pour la réalisation des « Liaisons dangereuses » (doublage de Rupert Everett, adaptation à une époque plus contemporaine) était aussi plutôt instructif, après que cette dernière ait menacé de quitter la scène, ayant de surcroît failli avoir un accident d’avion à l'aller, et s’exprimant devant une salle peu remplie et composée de lycéens qui pour la plupart bavardaient, jouaient avec leurs portables (au mieux), et ne l’écoutaient pas… Les lectures de romans par leurs auteurs  (Michele Halberstadt, David Foenkinos, Eliette Abecassis) constituèrent aussi un moment intéressant, qui a malheureusement été peu audible pour la même raison.

     

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    L'hôtel de Paris, ci-dessus et ci-dessous, où s'est déroulé le dîner de clôture
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    Trois films et peu de débats : que font les invités le reste du temps me demanderez-vous ! Eh bien ils déjeunent et dînent, courtisent et se pavanent, échangent des cartes de visites, ou des propos insipides qui se veulent cyniques, souvent, ou passionnants, parfois, dans des lieux plus somptueux, luxueux, scintillants les uns que les autres, déployant autant de raffinement que certains en on parfois manqué : à l’Hermitage, au Fairmont, à l’Hôtel de Paris. Parfois il se trouvent, parfois ils se perdent. Parfois, ils jouent, souvent ils mentent et enjolivent leur réalité ou la taisent pour la faire croire encore plus brillante, parfois ils vous touchent lors d’un éclair de vérité. Ils s’acharnent à se construire un personnage, à jouer un rôle, ou à se conformer à celui qu’on souhaite leur voir jouer, aussi pathétique soit-il.  Et s’installer à une table (au Forum de Monaco, de l’ouverture à la clôture le placement est libre, ce qui donne parfois d’étranges combinaisons…) c’est un peu comme jouer à la roulette russe (la malchance peut tuer) . J’ai été parfois chanceuse, parfois moins (même si là où j’estime l’avoir moins été certains, opportunistes, auraient trouvé qu’ils l’étaient ) mais j’ai toujours fini par ressusciter.

     

    Parmi toutes ces rencontres :  ceux qui vous posent des questions et cessent d’écouter la réponse lorsqu’ils réalisent que vous ne leur apporterez rien. Un écrivain célèbre qui cabotinait tellement qu’il en devenait plus touchant que pathétique, se citant, riant de ses propres plaisanteries (Probablement n’a-t-il pas vu « Ridicule » de Patrice Leconte où surtout conseil est donné de ne jamais rire de ses propres plaisanteries à la cour).  Ceux qui compensent leur manque de (re)connaissance(s) par une attitude hautaine.  Ceux qui se dévoilent ou le feignent et plutôt se déguisent. Ceux qui voilent malhabilement leur talent et leur mal être par une attitude excessive, et n’en sont que plus touchants. Ceux qui vous jugent sur un mot, un instant, un statut.  Ceux qui se méprennent sur vos silences. D'obscurs assoiffés de lumière(s).  Ceux qui n’ont aucune pudeur morale et s’en glorifient. Ceux dont vous suscitez la bienveillante curiosité sur un mot, un instant, un statut.  Ceux qui vous intriguent, ceux que vous intriguez.  Laideur et beauté n’ont ainsi, pendant trois jours, cessé de se côtoyer et parfois se heurter, provoquant un tourbillon enivrant dont je ne suis pas encore totalement dégrisée.

     

    Certains pourraient s’y perdre. Moi, j’ai juste l’impression d’y avoir gagné. Un sentiment de liberté. La liberté de penser que c’est dérisoire. La liberté de partir quand le dérisoire devenait insupportable La liberté d’aimer passionnément, encore et toujours, le cinéma et l’écriture, et de se dire que cela importe plus que toutes ces futiles vanités (dans les deux sens du terme, d’où le pléonasme). La liberté de ne pas changer, de ne jamais devenir aussi blasée, opportuniste, sinistrement cynique, malgré tout.

     

    Ce festival a suscité autant d’émotions que j’ai croisé de personnalités contradictoires mais encore une fois, j’ai constaté que les plus talentueux sont les plus simples, les plus discrets.

     

    J’ai aussi, quand même, surtout, croisé de belles personnes, ai été reçue dans des conditions vraiment exceptionnelles (mieux que certains membres des jurys, logés en dehors de Monaco, mais chut…), vu de beaux instants de cinéma, des personnalités éclatantes, des artistes sensibles, discrets et passionnés (Jeanne Moreau, Daniel Auteuil, et quelques inconnus qui ne devraient pas le rester longtemps), stressés (Zabou Breitman lors de la présentation de son film "Je l'aimais" en avant-première mondiale, je l’espère rassurée par le très chaleureux accueil qui lui a été réservé), une présidente qui a la grâce (Laura Morante) un Prince de Monaco discret, joliment troublé et intimidé par Jeanne Moreau, impériale...et tant d'autres.

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    L'équipe de "Je l'aimais" de Zabou Breitman: Daniel Auteuil, Marie-Josée Croze, Fabio Conversi, Zabou Breitman
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     C’est étrange, moi qui ai été paraît-il choisi pour la qualité de mon écriture (et espère bien qu’elle continuera à me faire vivre des aventures aussi magnifiques), les mots avec lesquels j’aime habituellement tant jongler, soudain, me manquent pour évoquer ces trois jours ou plutôt je préfère les choisir avec parcimonie, et y substituer ceux de la fiction. C’est pourquoi, dès que j’aurai un peu plus de temps, j’écrirai  une nouvelle se déroulant dans le cadre de ce festival.

     

    Reste que ce festival, dans un écrin fastueux, est un lieu idéal pour que des projets cinématographiques aboutissent et rien que pour cela son initiative en est particulièrement louable, et sa pérennité nécessaire dans un domaine où ceux qui écrivent et ceux qui financent ont finalement peu d’occasions de se rencontrer.

     

    Merci au Festival pour l’accueil, chaleureux (la Présidente Claire Breuvart, la coordinatrice générale Laura Pennequin, la responsable market Jenny Cohen, et la responsable des relations presse Corinne Koszczanski), aux chauffeurs et hôtesses toujours souriants,  à Rumeur Publique et Commeaucinema.com (merci Doriane, vraiment) pour m’avoir sélectionnée, et à mes  voisins de (deuxième) table du dîner à l’hôtel de Paris qui comprendront et se reconnaîtront s’ils lisent ce blog...

     

    A suivre : mes critiques en avant-première de « Frost/Nixon, l’heure de vérité », « Chéri » de Stephen Frears, « Je l’aimais de Zabou Breitman.

     

    PALMARES DU FORUM INTERNATIONAL CINEMA ET LITTERATURE DE MONACO

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    Prix du meilleur roman adaptable : « Ritournelle de la faim » de Jean-Marie Gustave Le Clézio, édition Gallimard

    Prix de la meilleure bande dessinée adaptable : Esthétique et filatures de Lisa Mandel, édition Casterman

    Prix de la meilleure adaptation littéraire de télévision : L’Homme aux cercles bleus de Josée Dayan sur France 2

    Prix de la meilleure adaptation littéraire de cinéma : film sélectionné de Studio-CinéLive Mesrine de Jean-François Richet

    Prix du meilleur producteur d’adaptations littéraires de cinéma : Fabio Conversi

    Prix spécial du Forum International Cinéma et Littérature : Largo Winch de Jérôme Salle

    Prix du meilleur acteur d’adaptations littéraires de cinéma : Daniel Auteuil

    Trophée d’honneur : Jeanne Moreau

     

    LIENS :

     

    La page Facebook du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco

    Le site officiel du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco

    Et parce que ce Festival a renforcé mon souhait, la page Facebook que j’ai créée consacrée  à la création d’un Festival de cinéma à Laval

     Mes précédents articles concernant le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco

     

    MES VIDEOS DU FORUM INTERNATIONAL CINEMA ET LITTERATURE DE MONACO 2009:

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    QUELQUES CLICHES SUPPLEMENTAIRES:

     

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    Ci-dessus, le grand Auditorium Rainier III
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    Ci-dessus, l'espace FNAC de l'Auditorium Rainier III
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    Ci-dessus, le hall de l'Auditorium Rainier III
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    Ci-dessus, l'hôtel Hermitage, où eut lieu le dîner d'ouverture
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    Ci-dessus, la Principauté de Monaco prend soin de notre coeur...
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    Ci-dessus, à Monaco, souriez partout, tout le temps: vous êtes filmés...
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    Un festival qui est aussi un régal pour les papilles...
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  • In the mood for Monaco!

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    Ci-dessus, le fameux hôtel de Paris où se déroulera le dîner de gala de la clôture.
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    Monaco.jpgCertes le  voyage a été  épique, voire ubuesque (merci à la SNCF pour le non respect du préavis de grève, à ma voisine de tgv, véritable clone de tatie Danielle...), et jalonné de quelques péripéties, mais tout cela a été oublié dès que je suis  arrivée dans le deuxième plus petit Etat indépendant du monde, ou plutôt dans une autre dimension, du moins ce qui y ressemble grâce aux conditions royales (enfin princières serait plus en adéquation avec le lieu) dans lesquelles le festival m'accueille, grâce à cet endroit hors du temps et de la réalité, avec ses airs de Disneyland, certes peut-être trop lisse pour être entièrement réel. Mais un petit bain d'irréalité, voilà tout ce à quoi j'aspire, en espérant vous le faire partager sur ce blog, peut-être demain, peut-être un peu plus tard si le temps me manque, mais en tout cas vous trouverez sur "In the mood for cinema" un compte rendu exhaustif de ce festival, de ses lectures, de la master class d'Amos Gitaï, de ses avant-premières et de ses soirées (avec des photos...réussies et de jour cette fois). Ce festival s'annonce pour moi  vraiment exceptionnel. A suivre sur "In the mood for cinema"...
    Lien permanent Imprimer Catégories : FORUM INTERNATIONAL CINEMA ET LITTERATURE -MONAC0 Pin it! 0 commentaire
  • 8ème Forum International Cinéma et Littérature de Monaco: de nouveaux invités

    Monaco.jpgDe nouveaux invités sont annoncés au Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009 (dont je vous rappelle que vous pourrez le suivre en direct sur "In the mood for cinema"):

    DANIEL AUTEUIL pour "JE L'AIMAIS” de Zabou Breitman (toute l’équipe sera présente pour l'avant-première du film) ,
    TOMER SISLEY pour l'adaptation de LARGO WINCH,
    JEAN-FRANCOIS RICHET (réalisateur) et ABDEL RAOUF DAFRI (scénariste) pour MESRINE   

    JEANNE MOREAU recevra  des mains du Prince Souverain Albert II un Trophée d'Honneur lors de la soirée de remise des Prix le samedi 21 mars.

    Des personnalités du monde du cinéma, de la littérature, de la télévision, de la BD participeront aux nombreux rendez-vous organisés avec le public. Sont ainsi toujours annoncés  :
    LAURA MORANTE, AMOS GITAI, JOSÉE DAYAN, ELSA ZYLBERSTEIN, ANNY DUPEREY, PHILIPPE BESSON, PHILIPPE DRUILLET...


    Précèdents articles concernant le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009:

    Une invitation aussi réjouissante qu'inattendue au 9ème Forum Cinéma et Littérature de Monaco

    Forum International Cinéma et Littérature de Monaco (complément de programmation)

    Forum International Cinéma et littérature (résumé du programme)

    Le programme détaillé du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009

    Lien permanent Imprimer Catégories : FORUM INTERNATIONAL CINEMA ET LITTERATURE -MONAC0 Pin it! 0 commentaire
  • Le programme détaillé et les invités du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009

    Vous pourrez trouver ci-dessous l'intégralité du programme et des invités du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009.

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     Je vous le livre tel quel et vous le détaillerai ultérieurement dès que j'aurai un peu plus de temps, et vous parlerai évidemment notamment plus en détails des trois avant-premières évènements du festival : "Chéri" de Stephen Frears, "Frost/Nixon, l'heure de vérité" de Ron Howard, et "Je l'aimais" de Zabou Breitman.

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre l'intégralité de ce festival et de ses évènements en direct de Monaco sur "In the mood for cinema" comme je vous l'expliquais ici.

    Précèdents articles concernant le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009:

    Une invitation aussi réjouissante qu'inattendue au 9ème Forum Cinéma et Littérature de Monaco

    Forum International Cinéma et Littérature de Monaco (complément de programmation)

    Forum International Cinéma et littérature (résumé du programme)

    Pour voir l'intégralité du programme, cliquez sur "Lire la suite".

    Lire la suite

  • Une invitation aussi réjouissante qu'inattendue au 8ème Forum International Cinéma et Littérature de Monaco!

    Monaco.jpgCes derniers jours, j'ai plusieurs fois évoqué le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco, dont ce sera, du 19 au 21 mars prochain, la 8ème édition.

    J'étais alors (très) loin d'imaginer que quelques jours plus tard, par un mira(ge)cle, le père noël ou un mauvais plaisantin (que je préviens, le cas échéant, que je risque de me transformer en un être vengeur à côté duquel Walt Kowaslki sera un enfant de choeur), mais plutôt apparemment  sur une préselection de l'Agence de relations publiques "Rumeur Publique",  Commeaucinema.com aurait  séléctionnée mes blogs (In the mood for cinema, In the mood for Cannes, In the mood for Deauville ) parmi d'autres (j'ignorais d'ailleurs jusqu'au coup de fil m'annonçant ma sélection, hier, qu'une telle sélection aurait lieu) et donc moi-même pour que je sois leur invitée les 3 jours du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco, munie du précieux sésame, l'accréditation professionnelle, pour assister à TOUS les évènements de ce festival!!

     Outre le cadre idyllique, si je tenais tant (sans oser l'espérer!) à assister à ce festival c'est parce qu'il réunit mes deux passions, dévorantes, l'écriture et le cinéma et donc le roman et le scénario, ce festival étant devenu le rendez-vous incontournable de l'adaptation littéraire  et "une véritable banque d'informations internationale  pour les professionnels du cinéma, de la littérature, de la télévision, de la bande dessinée et des jeux vidéo".

    Bien évidemment, je vous ferai un compte rendu en direct très "in the mood for Monaco" de cette expérience festivalière qui s'annonce palpitante, inédite, très différente des autres avec au programme: des avant-premières  (« Frost-Nixon » de Ron Howard, avec Frank Langella, Michael Sheen, Sam Rockwell, d’après la pièce de Peter Morgan. En ouverture du Forum jeudi 19 « Chéri » de Stephen Frears, avec Michelle Pfeiffer et Rupert Friend, tiré du roman éponyme de Colette projeté le vendredi 20. « Je l'aimais » de Zabou Breitman, avec Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze, tiré du roman éponyme de Anna Gavalda (éditions Le Dilettante) projeté lors de la soirée de clôture, samedi 21, en présence de l’équipe du film.), la master class d'Amos Gitaï, des tables rondes sur l'adaptation, les cérémonies d'ouverture et de clôture, et "accessoirement" les déjeuners et dîners officiels dans des conditions à la limite de l'indécence:-)...

     Un compte rendu exhaustif en direct donc afin de vous faire vivre ce festival comme si vous y étiez (oui, bon, enfin presque...).

    Une belle aventure en perspective, pour le moins inattendue! Ces blogs dont les buts initiaux étaient de partager mes découvertes cinématographiques et expériences festivalières, en plus de m'avoir permis de faire de très belles rencontres cinématographiques et humaines (oui, des âmes et des personnes en chair et en os se dissimulent derrière ces machines a priori déshumanisées appelées ordinateurs) suscitent donc à leur tour aussi désormais de belles pérégrinations festivalières. La petite dose de travail que cela représente parfois n'est donc rien au regard de toutes ces magnifiques expériences et du plaisir jubilatoire de pouvoir ainsi partager ma passion de plus en plus insatiable. (Si, c'est possible...)

    Je me remets de mes émotions, révise le protocole (pour lequel, s'il est aussi compliqué que celui de la Monarchie Britannique, je risque de ne pas avoir assez des 15 jours à venir avant le festival pour le réviser. Qu'en sais-je du protocole britannique me direz-vous! Eh bien c'est une histoire, assez cocasse, liée au Festival du Film Britannique de Dinard ... 1999 dont j'étais membre du jury, des souvenirs d'ancienne combattante que je vous raconterai si vous êtes sages, enfin en réalité dès que j'aurai le temps) et vous reparle de ce festival, dans les moindres détails, très bientôt.

    Ces prochains jours et pendant le festival, vous retrouverez ainsi donc de nouvelles informations concernant ce Forum International Cinéma et Littérature de Monaco sur In the mood for cinema mais aussi sur Commeaucinema.com  puisque j'aurai, de surcroît,  la chance d'y avoir une page pour y partager ces pérégrinations monégasques.

    Je remercie de nouveau Rumeur Publique, Commeaucinema.com de m'avoir séléctionnée, mon téléphone portable pour être tombé en panne au moment fatidique m'empêchant de réécouter le message qui l'était tout autant pour constater qu'il ne s'agissait pas d'une plaisanterie et... la SNCF pour avoir choisi le 19 mars, jour d'ouverture du festival, pour jour de grève!

    LIENS

    Tous les articles sur "In the mood for cinema" concernant le festival (détail du programme etc.)

    Site officiel du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco

    Le groupe Facebook du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco (totalement indépendant du site officiel)

    La page Facebook de l'évènement (totalement indépendante du site officiel)

    Site internet officiel de Monaco

    Commeaucinema.com

    Rumeur Publique

    Sandra.M

     

  • 8ème Forum International Cinéma et Littérature de Monaco

    Ce Festival dont je vous ai déjà parlé brièvement le mois dernier aura lieu les 19, 20 et 21 mars, à l'auditorium Rainier III de Monaco.

    Retrouvez la première partie du programme ci-dessous. Pour les informations pratiques, rendez-vous sur le site officiel du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco.

    Les prochaines informations concernant ce festival seront également publiées sur "In the mood for cinema".

    Monaco.jpg

    Créé à l’initiative de Claire Breuvart et Hans-Stephan Kreidel et placé sous le Haut Patronage de SAS Le Prince Souverain Albert II le Forum Cinéma & Littérature est devenu, en sept ans, le rendez-vous incontournable de l’adaptation littéraire. Véritable banque d’idées internationale pour les professionnels du cinéma, de la littérature, de la télévision, de la bande dessinée et des jeux vidéo, le Forum est aussi un lieu privilégié de rencontres entre le public et des personnalités venues du monde entier.

    NOUVEAUTES 2009

    Des personnalités et des représentants officiels de l’Egypte, du Maroc, de la Tunisie et de l’Algérie… seront à Monaco pour participer au débat : « UNION POUR LA MEDITERRANEE : ECRIRE - COPRODUIRE - TOURNER » : quelles sont les conditions nécessaires pour favoriser les échanges entre l’ Union Européenne et les pays riverains de la Méditerranée et soutenir une création commune ?

    • «Pitching Sessions » de coproduction :

    Afin de compléter l’offre faite aux producteurs pour faciliter la création et le montage de leurs films, le Forum met en place des «Pitching Sessions » de coproduction. Une dizaine de projets cinématographiques ou télévisuels sera proposée, cette année, aux professionnels présents à Monaco.

    ET AUSSI

    • La compétition :

    Comme chaque année, les talents de l’adaptation littéraire seront mis à l’honneur à travers 7 PRIX :

    Prix du Meilleur Roman (thème, de l’édition 2009 : l’exil), Prix de la Meilleure Bande Dessinée, Prix de la Meilleure Adaptation Littéraire de Cinéma, Prix de la Meilleure Adaptation Littéraire de Télévision ainsi que les Prix du Meilleur Producteur, Meilleur Scénariste et Meilleur Acteur.

    • Les rencontres avec le public : Sont attendus ZABOU BREITMAN et toute l’équipe du film « JE L’AIMAIS »

    Tables rondes entre auteurs, réalisateurs et scénaristes, leçon de cinéma, lectures publiques et projections de films en avant-première en présence des équipes sont autant de temps forts entre le grand public et les personnalités invitées du Forum.

    Présentation en avant-première du nouveau film de Zabou Breitman, « Je l’aimais », avec Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze, tiré du roman éponyme d’Anna Gavalda.

    Présentation du film "Chéri" de Stephen Frears, le 20 mars 2009.

    • 3ème concours de pitchs : atelier de « pitchs » par PHILIPPE BESSON

    L’objectif de ce concours est d’attirer les jeunes vers la lecture par le biais du cinéma. Imaginer le film adapté du livre d’un écrivain contemporain en rédigeant un pitch (résumé de 10 lignes) est l’exercice imposé. Près de 500 élèves (250 en 2008) de 5 lycées des Alpes-Maritimes et de Monaco participeront à cette opération organisée en collaboration avec le rectorat de Nice. Après Guillaume Musso en 2007 et Didier van Cauwelaert en 2008, c’est Philippe Besson qui participera à l’édition 2009 avec son roman « Les jours fragiles » (Editions Julliard) retraçant la jeunesse d’Arthur Rimbaud.

    • Les trois marchés :

    Pour la 7éme année consécutive, producteurs, éditeurs et agents littéraires se retrouveront dans le cadre des trois marchés du Forum : Le Marché International de l’Adaptation Littéraire regroupant de nombreux sujets adaptables au cinéma et à la télévision (romans, bandes dessinées, jeux-video), le Shootings Trade Show, vitrine des commissions de films de régions et de pays désireux d’accueillir des tournages, ainsi que le Marché du Remake.

    Lien permanent Imprimer Catégories : FORUM INTERNATIONAL CINEMA ET LITTERATURE -MONAC0 Pin it! 0 commentaire