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cinema - Page 147

  • Suivez Regards de Russie, 8ème Semaine du Nouveau Cinéma Russe à l'Arlequin en direct sur ce blog

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    Comme je vous le disais récemment dans mon bilan du Festival du Film Britannique de Dinard, j'ai décidé de partir à la découverte de nouveaux festivals, outre les habituels rendez-vous que sont Cannes, Deauville, Dinard, et Cabourg, et je commence donc par la Semaine du Cinéma Russe à l'Arlequin que vous pourrez suivre en direct sur ce blog, dès l'ouverture le 2 novembre (avec Aleksei Fedorchenko et "Le Dernier voyage de Tania") et jusqu'au 9 novembre. En attendant de vous en dire davantage sur ce festival, rendez-vous sur le site officiel pour en savoir plus.

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  • Programme du Festival Premiers Plans d'Angers 2011

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    C'est du 21 au 30 janvier 2011 qu'aura lieu le prochain Festival Premiers Plans d'Angers dont quelques éléments de programmation ont d'ores et déjà été annoncés:

    - Une Intégrale Barbet Schroeder : l’oeuvre du cinéaste ainsi que plusieurs films qu’il a produits.
    - Entre Guerres et Paix : une rétrospective sur les périodes d’après-guerre au cinéma.
    - Le Burlesque : Une sélection de courts et longs métrages retraçant l’évolution du burlesque au cinéma.
    - Isabelle Carré : au théâtre avec "Une femme à Berlin" et au cinéma avec cinq films de sa filmographie.

    Sachez également que le Festival recrute actuellement des stagiaires et que vous avez jusqu'au 6 décembre pour envoyer votre candidature pour faire partie du jury des étudiants.

    Dès que de nouveaux éléments de la programmation seront connus, je vous les transmettrai bien entendu.

    Rendez-vous sur le site officiel du Festival Premiers Plans d'Angers pour en savoir plus.

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  • Palmarès du 15ème Festival International des Jeunes Réalisateurs de Saint-Jean de Luz: "Nowhere boy" grand gagnant

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    Le Festival international des jeunes réalisateurs de Sain-Jean de Luz vient de décerner son palmarès et un film dont je vous ai déjà parlé dans le cadre du Festival du Film Britannique de Dinard où il était présenté en avant-première, "Nowhere boy" a récolté pas moins de trois récompenses: meilleur interprétation féminine pour Anne-Marie Duff, meilleur réalisateur pour Sam Taylor-Wood et prix du public. Je vous laisse découvrir le reste du palmarès ci-dessous.

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    Le jury courts métrages :
    Linda Hardy (présidente), Stéphane Debac (comédien), Andy Gillet (comédien) et Alexis Rault (compositeur)

    Chistéra du meilleur court métrage décerné à LE GRAND MOMENT DE SOLITUDE de Wilfried Meance

    Le jury longs métrages :
    Claude Brasseur (président), Valérie Kaprisky (comédienne), Marianne Denicourt (comédienne), Shirley Bousquet (comédienne), Eric Savin (comédien), Fabien Ontoniente (réalisateur), Stéphane Giusti (réalisateur)

    Chistéra de la meilleure interprétation féminine décerné à Anne-Marie Duff pour le film NOWHERE BOY de Sam Taylor-Wood

    Chistéra de la meilleur interprétation masculine décerné à Roschdy Zem pour le film A BOUT PORTANT de Fred Cavayé

    Chistéra du meilleur espoir (nouveau cette année) décerné à Aymen Saïdi pour le film DERNIER ETAGE, GAUCHE, GAUCHE d'Angelo Cianci

    Prix spécial du jury décerné à SIBERIE, MONAMOUR de Slava Ross

     Chistéra du meilleur film décerné à SHAHADA? de Buhran Qurbani

     Chistéra du meilleur réalisateur décerné à Sam Taylor-Wood pour NOWHERE BOY

     Prix du public :

    Chistéra du public court métrage décerné à LE GRAND MOMENT DE SOLITUDE de Wilfried Meance

     Chistéra du public décerné au long métrage NOWHERE BOY de Sam Taylor-Wood

     Jury Jeunes :

    Chistéra du jury jeunes décerné à DERNIER ETAGE, GAUCHE, GAUCHE d'Angelo Cianci

  • "La vie est belle" de Roberto Benigni, grand prix du jury du Festival de Cannes 1998, ce soir sur Arte

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    Il y a 12 ans déjà que Roberto Benigni a reçu le Grand Prix du jury du Festival de Cannes pour "La vie est belle", un film et une remise de prix que personne n'a oublié tant l'un et l'autre ont été retentissants. Avant de remporter une pluie de récompenses, dont le grand prix du jury à Cannes, ce film avait en effet suscité une vive polémique, certains estimant qu'on ne pouvait rire de tout et évidemment surtout pas de la Shoah. Je leur donnerais raison si ce film n'avait montré par la suite que le rire y était avant tout l'arme d'un père pour cacher à son fils l'horreur indicible et si, dans ce film d'une rare intelligence et poésie, il n'avait servi avant tout à démontrer l'absurdité et la barbarie des responsables. 

    Quant à la cérémonie de clôture du Festival de Cannes 1998 elle est restée dans les mémoires, Roberto Benigno ayant cru qu'il recevait la palme d'or et ayant gratifié le jury et le public de remerciements pour le moins démonstratifs.

    Une fable poignante dont je vous reparlerai demain plus en détails  mais que je vous recommande vivement de regarder, ce soir, sur Arte, à 20H40. En attendant, retrouvez ci-dessous Roberto Benigni lors de la remise de prix du Festival de Cannes 1998 ainsi que la bande-annonce du film.

  • Concours: 10 places pour "La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier (sortie en salles: le 3 novembre)

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    C'est le 3 novembre que sortira en salles le nouveau film de Bertrand Tavernier, assez malmené par la critique lors de sa projection cannoise ("La Princesse de Montpensier" était présenté en compétition), un film qui faisait pourtant partie des mes préférés de la sélection, raison pour laquelle je vous en parle dès à présent et suis ravie, en partenariat avec le distributeur du film Studio Canal,  de vous faire gagner des places vous permettant de le découvrir en salles.

    Pour cela soyez parmi les dix premiers à me dire de quels films sont extraites les images suivantes avec, pour intitulé de votre email "Concours Tavernier" envoyé à inthemoodforcinema@gmail.com , en n'oubliant pas de joindre vos coordonnées.

    Cliquez ici pour lire ma critique de "La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier"

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  • Concours: 5x2 places pour "Les petits mouchoirs" de Guillaume Canet

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    Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises du dernier film de Guillaume Canet qui sort mercredi prochain sur les écrans.

    Vous pouvez retrouver ma critique  du film "Les petits mouchoirs" de Guillaume Canet en cliquant ici.

     Je vous propose aujourd'hui de remporter 5x2 places pour le découvrir en salles. Pour cela, rien de plus simple, soyez parmi les 5 premiers à me dire de quel film est extraite l'image suivante. Ma critique du film devrait vous aider à trouver la réponse (mais comme c'est TRES facile vous devriez pouvoir trouer sans). Envoyez vos réponses à inthemoodforcinema@gmail.com avec, pour intitulé de l'email, "Concours mouchoirs". Bonne chance à tous. 

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  • Critique de « Elle s’appelait Sarah » de Gilles Paquet-Brenner

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    Il aura fallu attendre 1995 pour entendre un Président de la République dire, enfin, "Oui, la folie criminelle de l'occupant a été, chacun le sait, secondée par des Français, secondée par l'Etat français...", reconnaissant ainsi officiellement la responsabilité de l’Etat Français dans l’horreur du Vel d’Hiv. Il aura fallu attendre 2010 pour que deux films y soient consacrés, soit soixante-huit temps après les faits : « La Rafle » en début d’année et maintenant « Elle s’appelait Sarah », adapté du roman éponyme de Tatiana de Rosnay. Bien sûr, dans « Monsieur Klein » (voir critique),  Joseph Losey avait déjà fait la démonstration implacable de l’absurdité effroyable de l’holocauste et en particulier du Vel d’Hiv mais le cinéma ne s’était jamais encore réellement emparé pleinement du sujet de la rafle. Une vraie nécessité à entendre certains propos que j’évoquais déjà, ici, au milieu d’une incompréhensible et affligeante indifférence générale.

    Les 16 et 17 juillet 1942, 13000 juifs furent  raflés et emmenés au Vélodrome d’Hiver. C’est ce qui est arrivé à Sarah (Mélusine Mayance), alors âgée de 10 ans.  C’est ce que découvre Julia Jarmond (Kristin Scott-Thomas ),  une journaliste américaine installée en France depuis 20 ans qui enquête sur ce douloureux épisode mais peu à peu ce qui était « seulement » un sujet d’article va révéler un secret familial, la famille de Sarah ayant vécu dans la maison des beaux-parents de Julia (celle où Julia projette justement de vivre) jusqu’à ce jour funeste de juillet 1942. A soixante ans d’écart, leurs destins vont se mêler et la vie de Julia et de ses proches va en être bouleversée. En deux questions des collègues du journal où Julia travaille est traduite la nécessité de transmettre. Non seulement ils ignorent ce qu’est le Vel d’Hiv mais une fois le sachant trouvent impensable que cela ait pu être commis par des Français.

    Cela commence par le rire de Sarah, un rire cristallin. Des coups à la porte. Une intrusion brusque. La cavalcade de rires de Sarah brutalement interrompue. Le petit frère caché dans l’armoire.  Tout est dit.  La fin de l’innocence. La violence d’une réalité absurde. La vérité et l’enfance emprisonnées. La clé du secret. Gilles Paquet-Brenner a l’intelligence de ne jamais en rajouter, de ne pas forcer l’émotion qui submerge d’ailleurs rapidement le spectateur et à plusieurs reprises, et de recourir au hors-champ qui laisse place à l’imaginaire du spectateur, et à l’intraduisible horreur.

     Filmant du point de vue et souvent à la hauteur de Sarah, avec des plans courts et serrés renforçant le sentiment de suffocation, d’oppression, en quelques plans, sans le même souci de reconstitution réaliste que dans « La Rafle », il nous fait envisager l’horreur indicible à laquelle elle est confrontée, à chaque fois par une violence brusque qui rappelle l’interruption du rire cristallin du début : de cette femme qui se jette du Vélodrome à cette scène, cruelle et bouleversante, où les enfants sont violemment séparés des parents au camp de Beaune-La-Rolande .

     A  l’histoire de Sarah se superpose donc celle de la journaliste américaine avec laquelle elle n’a a priori rien en commun et qui va bientôt devoir faire face à un poids terrible, celui du secret, de la culpabilité. Le poids de l’Histoire qui se mêle alors à la sienne, d’histoire. Lever le voile sur la première va alors être nécessaire pour continuer la sienne.

    A travers ceux que croisent Sarah ce sont tous les visages de cette guerre qui apparaissent méprisables ou admirables, parfois plus complexes : ceux qui ont collaboré, ceux qui se sont tus, ceux qui ont spolié les juifs, ceux qui ont aidé au péril de leur vie.

    L’intensité du jeu de Kristin Scott-Thomas, encore une fois remarquable (et si différente des rôles qu’elle incarnait dans « Il y a longtemps que je t’aime » ou « Partir » ou encore dans « Nowhere boy »), l’intelligence et la sobriété de la réalisation, l’incroyable Mélusine Mayance, bouleversante, qui interprète brillamment la fragilité obstinée de la petite Sarah, les rôles secondaires (Niels Arestrup et Michel Duchaussoy en tête), le scénario efficace et le montage ingénieux en font un film aussi nécessaire que poignant et qui nous rappelle que la mémoire est un devoir et que l’ignorance est aussi la cause des plus grands drames de nos histoires et de l’Histoire, quand ceux de la seconde n’entraînent pas fatalement ceux de la première et que la clé du secret ouvre souvent sur la vérité mais aussi  la paix et  la liberté.

    Pour en savoir plus, une nouvelle fois, je vous recommande donc de voir :

    « Monsieur Klein »  de Joseph Losey,. Ainsi que « La liste de Schindler », l'incontournable chef d'œuvre  de Spielberg. Evidemment « Le Dictateur » de Chaplin,  « Le Chagrin et La Pitié » de Marcel Ophüls, « Au revoir les enfants » de Louis Malle, « Nuit et brouillard » d'Alain Resnais,  La vie est belle de Roberto Benigni. « Le Pianiste » de Roman Polanski.  Sur la Résistance :  « L'armée des ombres » de Jean-Pierre Melville