Rencontrez Laurent Cantet, Robin Campillo et Carole Scotta au Forum des Images

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Je vous parlais, il y a quelques jours, du Festival Télérama L'AFCAE grâce auquel vous allez pouvoir voir ou revoir un choix de films essentiels de l'année 2009. Dans la même optique, du 13 au 19 janvier, UGC en partenariat avec le groupe Figaro et Europe 1 organise à nouveau cette année "Les Incontournables" pour voir ou revoir 25 films qui ont marqué l'année 2009 au tarif de 3€ (et sur simple présentation de la carte pour les détenteurs de cartes UGC). Les Incontournables se dérouleront cette année dans 19 cinémas du réseau UGC.
Je ne m'explique pas l'absence des "Noces rebelles" le meilleur film de l'année et même un chef d'oeuvre... Pour moi ce sera en tout cas l'occasion de rattraper des films comme "The Reader" ou "Very bad trip".
Je vous recommande "L'Etrange histoire de Benjamin Button", "Inglourious basterds", "Le Ruban blanc", "Un Prophète", "Welcome", " A l'origine", "Gran Torino", "Slumdog millionaire", "500 jours ensemble", "Sin nombre" .
Liste des salles participant à l'opération:
UGC Georges V
UGC Ciné Cité Lyon
UGC Ciné Les Halles
UGC Ciné Cité Mondeville
UGC Ciné Cité Bercy
UGC Ciné Cité Atlantis
UGC Montparnasse
UGC Ciné Cité Rouen
UGC Ciné Cité Rosny
UGC Ciné Cité Villeneuve d'Ascq
UGC Ciné Cité Noisy-Le-Grand
UCG Ciné Cité Lille
UGC Ciné Cité SQY Ouest
UGC Ciné Cité Strasbourg-Etoile
UGC Ciné Cité La Défense
UGC Ciné Cité Ludres
UGC Ciné Cité Cergy-Le-Haut
UGC Ciné Cité Bordeaux
UGC Toulouse
Films projetés dans le cadre des Incontournables:
SLUMDOG MILLIONAIRE de Danny Boyle
L’ETRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON de David Fincher
GRAN TORINO de Clint Eastwood
HARVEY MILK de Gus Van Sant
LE DEJEUNER DU 15 AOUT de Gianni Di Gregorio
WELCOME de Philippe Lioret
FROST NIXON de Ron Howard
OSS 117 de Michel Hazanavicius
GOOD MORNING ENGLAND de Richard Curtis
VERY BAD TRIP de Todd Phillips
THE READER de Stephen Daldry
LA HAUT de Pete Docter, Bob Peterson
INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino
UN PROPHETE de Jacques Audiard
FISH TANK de Andrea Arnold
THE SEPTEMBER ISSUE de R.J. Cutler
LE DERNIER POUR LA ROUTE de Philippe Godeau
LE PETIT NICOLAS de Laurent Tirard
500 JOURS ENSEMBLE de Marc Webb
SIN NOMBRE de Cary Fukunaga
LE RUBAN BLANC de Michaël Haneke - Palme d'Or
AWAY WE GO de Sam Mendes
LE CONCERT de Radu Mihaileanu
A L’ORIGINE de Xavier Giannoli
LES VIES PRIVEES DE PIPPA LEE de Rebecca Miller
Cliquez ici pour accéder à la page officielle de l'opération
C'est le Parisien qui l'annonce aujourd'hui: Harrison Ford pourrait recevoir un César d'honneur à l'occasion de la prochaine cérémonie des César, le 27 février prochain. L'acteur avait déjà reçu les honneurs du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville à l'occasion duquel un hommage lui avait été rendu. Retrouvez, ci-dessous, mon résumé et mes photos de sa conférence de presse ainsi que les vidéos (de qualité médiocre , j'en conviens) de son hommage lors duquel l'acteur était particulièrement ému...
D'Harrison Ford, je gardais le souvenir déçu de sa précédente venue au festival : il était monté sur la scène du CID, s'était contenté d'un salut de la main alors que des spectateurs avaient attendu parfois pendant plusieurs heures pour accéder à la projection. J'étais donc impatiente de le découvrir autrement lors de sa conférence de presse, la seule de cette 35ème édition pour laquelle des journalistes ont été refoulés (avec paraît-il celle de Luc Besson à laquelle je n'ai pas assisté). Et puis je l'avoue, il symbolise davantage pour moi des personnages emblématiques de films mythiques que de grandes interprétations contrairement par exemple à Al Pacino (qui lui aussi avait été submergé par l'émotion, sans doute celui qui m'a le plus impressionnée en 16 années de Festival du Cinéma Américain). Après la rituelle demi-heure de retard (à l'exception de Meryl Streep, d'une ponctualité notable) Harrison Ford est donc arrivé visiblement fatigué (eh oui, la conférence avait exceptionnellement lieu à 10H du matin) et à contrecœur n'esquissant que l'ombre d'un sourire à l'issue de la conférence. J'avoue que certaines de ses réponses (toujours très courtes) m'ont laissée perplexe par leur manque de diplomatie pour ne pas dire de subtilité sans compter qu'il martelait le terme de « business », ce à quoi semble se réduire le cinéma selon lui, ou du moins est-ce l'impression que m'a laissée cette conférence de presse (elle aussi très courte). On pourra au moins reconnaître à sa décharge qu'il n'a pas essayé d'émettre des théories philosophiques ou existentielles sur des sujets qu'il ne maîtrise pas... Je vous en laisse juges...
Il est d'abord revenu sur les deux derniers films qu'il a tournés : un sur lequel il a travaillé à développer pendant cinq ans, « l'histoire d'un père qui a deux enfants avec des problèmes génétiques" et « Morning Glory » avec Diane Keaton, une comédie intelligente et chaleureuse qu'il dit avoir eu beaucoup de plaisir à faire.
Revenant sur sa filmographie, il dit ne pas avoir d'affinité particulière avec la science-fiction mais rechercher une bonne histoire, et à rencontrer un réalisateur qui a une vision. Il s'implique d'ailleurs la plupart du temps dans la production.
A propos d'une question sur les films qu'il aime voir, Harrison Ford a répondu ne pas voir de films très souvent et il a jugé cette question « embarrassante ». « Je ne vois pas de films au cinéma. J'ai un enfant de 8 ans. Je suis embarrassé par cette question car je devrais en savoir davantage sur l'industrie du film. »
Il est aussi revenu sur son engagement pour la protection de la forêt et l'importance que cela revêt pour lui.
Suite à une question sur l'évolution du cinéma : « Quand je regarde ma carrière, je me dis que j'ai été très chanceux, que j'ai eu de belles opportunités. Pour ce qui est d'analyser le « business » du cinéma, je ne suis pas la bonne personne. Je n'ai pas de réponse courte ou de réponse appropriée à cette question. Je ne réfléchis pas en termes philosophiques ou abstraits sur le cinéma ».
« Quand je refuse un film c'est que je n'adhère pas émotionnellement au sujet ou que je pense que ce ne sera pas un bon film. »
« Je m'amuse bien au travail mais je n'ai pas de moment, de film préféré. Ce que je préfère, c'est l'instant. Je m'amuse beaucoup lors de toutes les phases du film. J'aime aussi beaucoup ce qui se fait en amont du film. »
Pour répondre à une question sur ses liens avec le festival, Harrison Ford a répondu que « c'était un bon moyen de présenter un film. » « J'ai toujours passé un bon moment ici. C'est un environnement agréable mais il n'y a pas de relation particulière avec quiconque ici mais c'est un moyen. Il semblerait que les festivals soient un bon moyen de présenter les films. Il me semble que c'est un évènement qui reste toujours très important et un moyen de présenter le cinéma américain en Europe. »
La presse internationale récompensera le cinéma français et francophone le 15 janvier 2010 dans les Grands Salons de l'Hôtel de ville de Paris Pour cette 15e édition, les nommés sont :
MEILLEUR FILM
A l'origine de Xavier Giannoli
Coco avant Chanel d'Anne Fontaine
Dans la brume électrique de Bertrand Tavernier
Un prophète de Jacques Audiard
Welcome de Philippe Lioret
MEILLEUR RÉALISATEUR
Jacques Audiard, Un prophète
Anne Fontaine, Coco avant Chanel
Xavier Giannoli, A l'origine
Philippe Lioret, Welcome
Bertrand Tavernier, Dans la brume électrique
MEILLEUR SCÉNARIO
Jacques Audiard, Abdel Raouf Dafri, Thomas Bidegain, Nicolas Peufaillit pour Un prophète de Jacques Audiard
Philippe Lioret, Emmanuel Courcol, Olivier Adam pour Welcome de Philippe Lioret
Radu Mihaileanu, Alain-Michel Blanc, Matthew Robbins, Hector Cabello Reyes, Thierry Degrandi pour Le Concert de Radu Mihaileanu
Mathias Gokalp, Nadine Lamari pour Rien de personnel de Mathias Gokalp
Mia Hansen-Love pour Le Père de mes enfants de Mia Hansen-Love
MEILLEURE ACTRICE
Isabelle Adjani pour La Journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld
Dominique Blanc pour L'Autre de Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic
Valeria Bruni-Tedeschi pour Les Regrets de Cédric Kahn
Sandrine Kiberlain pour Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé
Audrey Tautou pour Coco avant Chanel d'Anne Fontaine
MEILLEUR ACTEUR
Yvan Attal pour Rapt de Lucas Belvaux
François Cluzet pour A l'origine de Xavier Giannoli
Romain Duris pour Persécution de Patrice Chéreau
Vincent Lindon pour Welcome de Philippe Lioret
Tahar Rahim pour Un prophète de Jacques Audiard
MEILLEUR ESPOIR FÉMININ
Mati Diop pour 35 Rhums de Claire Denis
Pauline Étienne pour Qu'un seul tienne et les autres suivront de Léa Fehner
Garance Le Guillermic pour Le Hérisson de Mona Achache
Julie Sokolowski pour Hadewijch de Bruno Dumont
Christa Theret pour LOL de Lisa Azuelos
MEILLEUR ESPOIR MASCULIN
Firat Ayverdi pour Welcome de Philippe Lioret
Maxime Godart pour Le Petit Nicolas de Laurent Tirard
Vincent Lacoste pour Les Beaux gosses de Riad Sattouf
Anthony Sonigo pour Les Beaux gosses de Riad Sattouf
Samy Seghir pour Neuilly sa mère ! de Gabriel Julien-Laferrière
MEILLEUR FILM FRANCOPHONE (hors de France) concourant aussi pour le PRIX DU PUBLIC MONDIAL TV5MONDE
1 journée de Jacob Berger (Suisse, France)
Après l'océan d'Eliane de Latour (France, Royaume-Uni, Côte d'Ivoire)
Elève Libre de Joachim Lafosse (Belgique, France)
J'ai tué ma mère de Xavier Dolan (Québec)
Où est la main de l'homme sans tête de Stéphane Malandrin, Guillaume Malandrin (Belgique, Pays-Bas, France)
Les Saignantes de Jean-Pierre Bekolo (Cameroun, France)
Animés par la journaliste Estelle Martin de TV5Monde, Les Lumières - 2010 se dérouleront le vendredi 15 janvier 2010 à Paris et sera suivie d'un cocktail. À l'instar des Golden Globes américains, ces prix décernés aux meilleurs artistes du cinéma français et francophone par la presse étrangère en poste à Paris inaugurent la saison 2010 des prix cinématographiques en France. Pour la 3e année, la cérémonie s'inscrit dans le cadre des « Rendez-vous avec le cinéma français » pilotés par Unifrance.
Le but premier de ce blog était, est et restera de partager mes coups de cœur cinématographiques, ma passion toujours et même plus que jamais insatiable pour le cinéma, de laisser aux autres le soin des critiques assassines mais voilà... je suis actuellement et très temporairement quelque part en province où il y a un splendide Cinéville, des salles tout aussi splendides mais où la programmation arrive rarement à la hauteur de ces magnifiques salles, celle-ci, particulièrement frileuse (et pas seulement en ce janvier glacial) consistant à suivre ou « miser » sur les succès du box-office et rarement à prendre des risques. Tout ça pour dire qu'entre des films que j'ai déjà vus comme « Agora », « Avatar » ou « Bright star » et des films d'animation à profusion que je n'ai aucune envie de voir, il ne restait que « Bliss », le premier film de Drew Barrymore réalisatrice, que je ne serais sans doute pas allée voir sans cette disette cinématographique. Avide de découvertes de nouveaux (ou nouvelles) cinéastes, c'est donc quand même avec entrain que je suis entrée dans la salle de mon Cinéville adoré, sans même connaître le synopsis, pour conserver le plaisir de la découverte (téméraire je suis, téméraire je reste)... un entrain qui s'est rapidement estompé.
Le synopsis d'abord. Bliss Cavendar (Ellen Page) veut s'émanciper, prendre son envol (dans les deux sens du terme), échapper au destin que lui dessine sa mère : gagner les concours de beauté locaux. Pour cette dernière, là est sa seule chance de réussir dans la vie. Bliss a en effet d'autres rêves comme participer à des compétitions de roller derby (un sport d'une grâce et d'une délicatesse inouïes ... qui consiste à rattraper, dépasser, ... et cogner l'adversaire sur une piste de vitesse, le tout à roller). Bliss troque donc rapidement les robes bien sages contre les rollers et minijupes. Elle est donc lycéenne et serveuse le jour et le soir elle devient Barbie Destroy dans son équipe de roller...
J'ai beau chercher, je ne me souviens pas m'être autant ennuyée au cinéma... et si l'ennui peut parfois se justifier (un film n'aspire bien évidemment pas forcément à divertir), ce n'est en général pas le cas d'une comédie... ou alors Drew Barrymore a réalisé un film expérimental dont le but est d'éprouver les nerfs du spectateur... C'est dans ce cas une totale réussite !
Rarement un film aura accumulé autant d'invraisemblances (Bliss en véritable superwoman mène de front ses cours, son travail de serveuse, ses compétitions de roller ; elle dépasse immédiatement en rapidité et agilité ses consœurs deux fois plus âgées et expérimentées qu'elle ; elle devient une reine du roller alors que sa seule expérience remonte à la cour de récré avec ses rollers Barbie ; elle s'intègre immédiatement et suscite une inimitié -mais une seule hein-inimitié aussi rapidement ; personne ne remet en doute son âge malgré ses airs enfantins-il faut avoir plus de 21 ans pour participer aux compétitions-... et ses parents ne soupçonnent rien de sa double vie parce que bien sûr ses seuls hématomes sont tous à des endroits invisibles au premier regard...) et clichés (elle tombe amoureuse d'un musicien pas trop malin qui, miracle et coïncidence, la rencontre par hasard et tombe immédiatement amoureux d'elle ; sa mère veut à tout prix la modeler à son image mais bien évidemment elle finira par se ranger aux souhaits de sa fille et par comprendre qu'elle veut s'émanciper ; la petite sœur est mignonne comme tout mais pas très maligne; le père, débonnaire et plus malin -mais pas trop- qu'il n'y paraît regarde les matchs en cachette...).
Bien sûr (vous voyez comme je n'arrive pas à être totalement assassine...) il y a beaucoup de bonne volonté chez Drew Barrymore, surtout à casser son image, ne s'épargnant pas la moindre chute ou castagne (très très répétitives) et sans doute son propre passé a-t-il inspiré le besoin de réussite et de reconnaissance familiale de Bliss. On peut aussi lui reconnaître une direction d'acteurs plutôt honorable et des scènes mère-fille contenant une belle émotion tout en retenue.
Si ce film est donc inspiré de la personnalité de sa réalisatrice (bien qu'adapté du roman de Shauna Cross qui signe également le scénario), il en manque cruellement, encore plus dans la forme que dans le fond beaucoup trop lisse pour évoquer deux univers -du roller derby et des concours de beauté- qui ne le sont pas (le moins « lisse » ou grossier des deux n'étant évidemment pas celui qu'on pourrait croire, ah quelle découverte...).
Et puis il y a Ellen Page (« Juno » etc, figure désormais emblématique du cinéma indépendant américain), Elle Page et Ellen Page qui est craquante certes et ne ménage pas ses efforts... la seule qui mérite le déplacement (au Cinéville ou ailleurs) et qui justifie que je vous parle quand même de ce film malgré l'agacement et l'ennui qu'il m'aura fait éprouver. Il n'en demeure pas moins qu'il devient urgent que je rentre à Paris pour profiter d'une programmation diversifiée et voir des films dignes de ce nom...
Petite nouveauté sur inthemoodforcinema.com: je vous offre aujourd'hui non pas des places de cinéma mais un exemplaire du magazine Studio Ciné Live spécial Disney.
Au programme de ce numéro : l'historique de la saga Disney, un portrait du créateur, Walt, une interview du grand patron actuel, John Lasseter, un portfolio de leurs productions 2010 ("Toy story 3"...), une plongée dans leurs activités télé ("Desperate Housewives"...), une visite privée de leurs studios de Burbank à Los Angeles et un coup de projecteur sur leur tout nouveau dessin animé, "La princesse et la grenouille"...
Pour remporter cet exemplaire, rien de plus simple. Dîtes-moi d'abord quand Studio et Ciné Live ont fusionné pour devenir Studio CinéLive et ensuite dîtes-moi pourquoi vous avez furieusement envie de gagner ce numéro. Envoyez-moi vos réponses à inthemoodforcinema@gmail.com avec, comme intitulé de l'email "concours Disney" avant dimanche prochain minuit. Le gagnant sera contacté par email. N'oubliez pas de laisser vos coordonnées pour que je puisse vous envoyer le numéro si vous en êtes l'heureux gagnant.
J'en profite pour vous rappeler que le numéro de Studio de janvier est également en kiosque avec au sommaire: un dossier exclusif consacré à "Avatar", un autre consacré à "Gainsbourg (vie héroïque)" de Joann Sfar, un focus sur Eva Green, la leçon de cinéma de Jane Campion, Miou-Miou et Mélanie Doutey face aux lecteurs...