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canal plus - Page 6

  • Avant-première à Canal plus-« Rock’NRolla » de Guy Ritchie : pour les amateurs du genre et seulement…

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    Après France 2, la semaine dernière et TCM il y a quelques semaines, je poursuivais hier  mon tour des chaînes de télévision avec Canal plus  (le tournage du Cercle avait eu lieu à l’extérieur, dans un vrai cercle de jeu et non dans les locaux de Canal plus) pour l’avant-première de Rock’NRolla de Guy Ritchie dont, il faut bien l’ avouer,  je découvrais hier par la même occasion le cinéma que je connaissais néanmoins de « renommée » avec des films comme « Arnaques, crimes et botanique » ou « Snatch » ou pour le film dans lequel il mettait en scène sa volcanique et célébrissime épouse, « A la dérive » (le titre du film, pas l’épouse, je connais les esprits mal tournés de certains qui auraient pu feindre d’ignorer la virgule ) et qui fut un échec retentissant.

    burn.jpgLa projection fut précédée de quelques bandes annonces exclusives « prêtées » par Studio Canal dont deux m’ont surtout marquée et donnée envie de les découvrir : « Burn after reading » des frères Coen (Sortie en salles : le 10 décembre 2008) et « Frost/Nixon » de Ron Howard (Sortie en salles : 14 janvier 2009)...Je trouve malheureusement celle d’ « Il Divo » (sortie en salles : le 31 décembre 2008) pas à la hauteur de ce film qui m’avait enthousiasmée lors du dernier Festival de Cannes et qui y a reçu le prix du jury, et que je vous recommande... 

     Caïd londonien, Lenny (Tom Wilkinson) travaille à l'ancienne. Ce qui ne l'empêche pas de savoir qui corrompre et de pouvoir faire pression sur n'importe quel ministre, promoteur immobilier ou malfrat en vue mais comme le lui dit Archy (Mark Strong), son fidèle lieutenant, Londres est en train de changer : les mafieux des pays de l'Est (décidément très à la mode pour incarner les « méchants » en ce moment), comme les petits voyous, cherchent tous à bouleverser les règles du milieu. Désormais, c'est toute la pègre londonienne qui tente de se remplir les poches en se disputant le coup du siècle. Mais c'est Johnny Quid (Tobby Kebbell), rock star toxico qu'on croyait mort (à peu près la définition du Rock’NRolla, chaque membre de l’équipe du film en ayant une définition différente), qui a les cartes bien en main...

      Il m’a fallu un temps certain pour m’accoutumer à l’univers du cinéaste, d’abord à la voix off omniprésente, omnisciente qui nous donne l’impression que le film n’est pas encore réellement commencé (en général les films américains affectionnent ce genre de bande annonce lyrique et assourdissante au début ou en pré-générique), mais en fait il ne commence jamais réellement puisque la bande annonce dure jusqu’au dénouement. Destinée à apporter un second ou un trente-sixième degré, et parfois un ton pseudo-lyrique, elle est finalement plutôt lassante.

     Ensuite il m’a fallu m’habituer au mélange d’humour et d’action que j’apprécie à hauteur de 5%-95% (oui, c’est un savant dosage, 5% parce que de nombreux grands films de gangsters usent d’ironie avec autant de parcimonie que de talent) à  moins qu’il s’agisse des frères Coen ou de Tarantino (quel qu’il soit, le dosage est toujours talentueux et efficace) mais rarement à 50%-50% comme c’est le cas apparemment dans le cinéma de Guy Ritchie qui s’est fait une spécialité des films de gangsters choraux mêlant humour et action.

     Je ne dirai pas que c’est mauvais, simplement je pense destiné à un public bien ciblé, plutôt masculin, plutôt jeune ou à tout public qui désire mettre ses neurones au repos pendant 1H40 (que les esprits mal tournés précités n’établissent aucune corrélation, c’est formidable de nous aider à mettre nos neurones au repos, encore que...autant d'agitation désordonnée pourrait bien les perturber).

     Le mélange d’action et d’humour fait passer le suspense à la trappe et fait passer l’intrigue au dernier plan (contrairement à un film comme « Le crime est notre affaire », certes très différent qui réussit son propre savant dosage 60/40).

    Guy Ritchie a déclaré « Je voulais évoquer la volonté de la nouvelle génération de malfrats d’investir le territoire de la vieille génération et d’en traiter les conséquences par la comédie ». L’aspect sociologique m’aura échappé. Décidément, j’étais sûrement ailleurs…

      Ajoutez à cela un tableau porte bonheur et une femme fatale qui finalement disparaissent sans plus d’explications et n’auront servi que de prétexte (de McGuffin sans le talent d’Hitchcock pour nous faire oublier que c’en était un)…  pour obtenir un mélange plutôt étrange.

     Ce « Rock’n’roll » m’aura un peu laissée sur le côté de la piste, en dehors de cette danse endiablée, échevelée, déconcertante et farfelue qui m’a profondément ennuyée malgré notamment une scène de poursuite objectivement réussie qui a suscité l’hilarité –presque-générale (mais c’est bien connu ceux qui rient font plus de bruits que les autres…ah si, j’ai beaucoup ri avec l’histoire de la métaphore des cigarettes, mais je crois bien que c’était le seul moment où il ne fallait pas).

     Dans le genre, Guy Ritchie a très certainement du talent. D’autres que moi sauront sans doute mieux l’apprécier. Je vous renvoie ainsi à un blog sur lequel vous trouverez une critique positive.

     Sortie en salles : le 19 novembre 2008

     Sandra.M

    Lien permanent Imprimer Catégories : AVANT-PREMIERES Pin it! 2 commentaires
  • Chroniqueuse pour "Le Cercle" sur Canal plus Cinéma: de l'ombre à la lumière...

    medium_cercle.JPGPeut-être connaissez-vous le Cercle, l’émission de Canal plus présentée par Frédéric Beigbeder, une des seules (la seule ?) émissions de cinéma à ne pas faire de la promotion mais à proposer un réel débat autour des films sortant dans la semaine écoulée ou  à venir, une émission avec un ton et un décor (elle se déroule dans un vrai cercle de jeu) à part.

    En janvier dernier, Canal plus lançait un concours de critiques de films dont l’enjeu  pour le lauréat était de devenir chroniqueur dans l’émission. Après avoir envoyé quelques critiques de films, et avoir passé un entretien, votre blogueuse -cinéphile-scénariste-festivalière insatiable se trouve donc être la lauréate.

    Préférant l’écriture, notamment et surtout de scénarii, ma passion indétrônable, mais aussi de critiques (mais seulement pour le plaisir et non à titre professionnel concernant ce second exercice) aux lumières parfois aveuglantes et redoutables des plateaux télé, j’ai d’abord songé à refuser redoutant ce miroir déformant autant (plus ?) qu’informant que représente la télévision mais courageuse, téméraire, (et inconsciente  ?) j’ai finalement accepté guidée par l’envie de transmettre ma passion immodérée pour le cinéma, par l’envie toujours irrépressible de parler de cinéma avec d’autres cinéphiles passionnés exaltés et surtout en l’espèce de « Still life », le film que j’ai choisi et dont vous pourrez lire la critique ci-dessous, un film  que je persiste à recommander vivement même si nous n’étions que deux à le défendre (je l’espère : ardemment) lors de l’émission malgré les critiques virulentes dont il a été l’objet.

     Je me suis peut-être laissée emportée par mes mots qui ont manqué de nuance faute de temps concernant le dernier film évoqué dans l’émission dont il n’était pas prévu que je parle initialement, pour le reste « rien de rien, je ne regrette rien » .

    Bienvenue à tous ceux qui découvrent ce blog grâce à l’émission. Pour en savoir plus sur ce blog, ses objectifs et mon parcours je vous invite à déambuler dans les rubriques "A propos" et "Editorial de ce blog" et dans les comptes-rendus de festivals de cinéma (de Cannes, Deauville, Cabourg, Dinard, Cognac, Paris …) et à visiter mon autre blog consacré aux 60 ans du Festival de Cannes.

    Pour les autres, qui ne connaîtraient pas l’émission, elle sera diffusée une première fois demain, vendredi 4 Mai, à 22H45 puis samedi 5 Mai à 11H25, dimanche 6 Mai à 19H55, lundi 7 Mai à 7H20 et 15H45, mardi 8 Mai à 4H25 et 22H25 etc : elle sera diffusée 10 fois dans la semaine, toujours sur Canal plus Cinéma, toujours à des heures différentes. Dernières diffusions: le jeudi 10 Mai à 7H05 et le vendredi 11 Mai, à 3H50.

    De mon côté, je vais retourner à l’ombre rassurante de mon clavier et au plaisir jubilatoire de jongler avec les mots après cette expérience, je l’avoue, enrichissante et passionnante, dans la lumière, en partie grâce à une production aussi chaleureuse que professionnelle.  La lumière des projecteurs est-elle toujours aussi trompeuse et éphémère qu’étincelante ? A suivre.

    N’hésitez pas à laisser vos commentaires concernant l’émission… et à revenir sur ce blog pour ceux qui le découvriraient à cette occasion.

    Cinématographiquement vôtre.

    Sandra.M