Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 90

  • Projections de "L'homme qui voulait vivre sa vie" d'Eric Lartigau en présence de l'équipe du film

    vie.jpg

    kennedy1.jpg

    Outre "La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier que je vous recommande toujours vivement, sort aujourd'hui en salles "L'homme qui voulait vivre sa vie" d'Eric Lartigau avec Romain Duris, Catherine Deneuve, Marina Foïs, Niels Arestrup et Branka Katic dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici ainsi que celle du roman éponyme de Douglas Kennedy en cliquant là.

    Voici pour info les séances auxquelles ils seront présents :
     
    -          UGC Ciné Cité LES HALLES : 09h15
    -          UGC Ciné Cité BERCY : 10h00
    -          Gaumont PARNASSE : 10h45
    -          Pathé WEPLER : 19h30

  • Avant-première de "La Princesse de Montpensier" à l'UGC des Halles, ce soir, en présence de Bertrand Tavernier

    montpensier1.jpg

    Comme je souhaite défendre ardemment ce très beau film qui sera soumis à une rude concurrence demain avec les sorties, notamment de "Fair game", "Buried" et "L'homme qui voulait vivre sa vie", je vous le recommande à nouveau en vous informant qu'aura lieu ce soir, une avant-première, à l'UGC des halles, à 20h15 et en présence de Bertrand Tavernier.

    Cliquez ici pour lire ma critique de "La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier.

  • Ouverture de Regards de Russie- Semaine du cinéma russe à Paris avec "Le dernier voyage de Tanya"

    Russie2.jpg

    C'est ce soir, au cinéma l'Arlequin, qu'au lieu l'ouverture de "Regards de Russie", la semaine du cinéma russe à Paris, un festival dont ce sera la 8ème édition, qui s'achèvera le  9 novembre et que vous pourrez suivre sur ce blog. C'est le film "Le dernier voyage de Tanya" d'Aleksei Fedorchenko (prix de la critique internationale au Festival de Venise 2010 ) qui fera l'ouverture. Vous pourrez bien entendu retrouver la critique sur ce blog.

    tanya.jpg

     

     

    Pour plus d'informations rendez-vous sur le site officiel du festival

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Concours: 10x2 places pour la projection du pilote de la série événement Boardwalk Empire réalisée par Martin Scorsese

    empire2.jpg

    orange3.jpgEn partenariat avec Orange Cinema Series, j'ai le plaisir de vous proposer 10 places pour 2 pour la projection du pilote de la série événement "Boardwalk Empire" réalisée par Martin Scorsese (voir vidéo ci-dessous), le jeudi 4 novembre au Cinéma Gaumont Opéra à 19H30, suivie d'un cocktail.

    Pour faire partie des heureux gagnants, dîtes-moi quel est votre film préféré de Martin Scorsese, en 2 lignes ou en 10 pages et les plus convaincants remporteront ces places! Attention, ce concours s'achèvera dimanche soir à minuit. Envoyez vos réponses à inthemoodforcinema@gmail.com  avec pour intitulé "Concours Scorsese".

    A lire aussi sur le blog: ma critique de ce qui reste pour moi LE film de l'année "Shutter island" de Martin Scorsese.

    Et si vous ne faîtes pas partie des heureux gagnants, sachez que dimanche soir sera mis en ligne un concours en exclusivité sur inthemoodforcinema.com avec un lot exceptionnel!

  • Cycle de débats "Paris-Hollywood: rêve ou cauchemar" au Forum des Images

     

    sor.jpg

    Je vous ai déjà parlé du cycle de débats organisés par les étudiants du Master pro en scénario, réalisation et production de l'Université de Paris 1 Panthéon - Sorbonne auxquels j'ai moi-même participé lorsque j'étais étudiante dans ce Master.
     Ces débats reprennent et  le premier débat de cette rentrée aura lieu le jeudi 4 novembre à 19h30 au Forum des images  
    Le thème retenu est cette année est Paris - Hollywood : rêve ou cauchemar ? Les premiers invites seront le cinéaste Jean-Pierre Jeunet et le monteur Hervé Schneid.
    Le 16 décembre, à 19H30, l'invité sera Costa-Gavras.
     
    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 1 commentaire
  • Retour de l'actualité sur inthemoodforcinema.com

    Après quelques jours déconnectée d'internet, l'actualité est de retour sur inthemoodforcinema.com avec, dès demain et plus motivée que jamais, de nouvelles critiques et surtout une semaine du 1er novembre avec de nombreux événements: l'ouverture du Festival du cinéma russe à l'Arlequin, le lancement du cycle Melville à la Cinémathèque avec la projection du "Cercle rouge" en présence d'Alain Delon et l'avant-première de "Somewhere", le dernier film de Sofia Coppola, lion d'or du Festival de Venise 2010, suivie d'un débat avec la réalisatrice. Autant d'événements dont vous pourrez suivre le compte rendu sur mon blog. En attendant, découvrez la bande annonce officielle et en exclusivité de l'ovni suèdois "Sound of noise", coproduit par touscoprod.com, un film dont je vous reparlerai prochainement.

    sound.jpg

    i

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Critique - "Mademoiselle Chambon" de Stéphane Brizé, à ne pas manquer, mardi sur Canal+

    Mardi soir, à 20H50, sur Canal plus, ne manquez pas "Mademoiselle Chambon" de Stéphane Brizé, un des meilleurs films de l'anne 2009 dont vous pouvez retrouver ma critique ci-dessous.

    chambon.jpg

    Cela pourrait se résumer en une phrase : Jean (Vincent Lindon), maçon, bon mari et père de famille, croise la route de la maîtresse d'école de son fils, Mademoiselle Chambon (Sandrine Kiberlain) ;  leurs sentiments réciproques vont s'imposer à eux. Enfin non, justement, cela ne se résume pas en une phrase parce que tout ce qui importe ici réside ailleurs que dans les mots, même si ce film est inspiré de ceux du roman d'Eric Holder.

    Les mots sont impuissants à exprimer cette indicible évidence. Celle d'un regard qui affronte, esquive, tremble, vacille imperceptiblement. Celle d'une lèvre dont un rictus trahit un trouble ou une blessure. Celle d'une rencontre improbable mais impérieuse. Entre un homme qui ne sait pas manier les mots (la preuve, c'est son fils qui lui apprend ce qu'est le complément d'objet direct) et vit du travail de ses mains et une femme dont c'est le métier que de manier les mots, les apprendre. Lui construit des maisons, elle déménage sans cesse. Lui est ancré dans la terre, elle est évanescente. Il a un prénom, elle est avant tout mademoiselle. Lui a un lien douloureux et charnel avec son père, ses parents à elle ne lui parlent que par téléphone interposé et pour lui faire l'éloge de sa sœur. Et pourtant, et justement : l'évidence.  La musique va alors devenir le langage qui va cristalliser leurs émotions, et les sanglots longs des violons (pas de l'automne, comme ceux de Verlaine, mais ici du printemps, avec une langueur plus mélancolique que monotone) exprimer la violence de leurs irrépressibles sentiments.

    Comme dans le magnifique « Je ne suis pas là pour être aimé »,  on retrouve cette tendre cruauté et cette description de la province, glaciale et intemporelle. Ces douloureux silences. Cette sensualité dans les gestes chorégraphiés, déterminés et maladroits. Cette révolte contre la lancinance de l'existence. Et ce choix face au destin. Cruel. Courageux ou lâche. (Magnifique scène de la gare dont la tension exprime le combat entre ces deux notions, la vérité étant finalement, sans doute, au-delà, et par un astucieux montage, Stéphane Brizé en exprime toute l'ambivalence, sans jamais juger ses personnages...). On retrouve aussi cet humour caustique et cette mélancolie grave, notamment dans la scène des pompes funèbres qui résume toute la tendresse et la douleur sourdes d'une existence et qui fait écho à celle de la maison de retraite dans « Je ne suis pas là pour être aimé. »

     Mais ce film ne serait pas ce petit bijou de délicatesse sans l'incroyable présence de ses acteurs principaux, Vincent Lindon (récemment déjà magistral dans "Welcome" et "Pour elle") d'abord, encore une fois phénoménal, aussi crédible en maçon ici qu'en avocat ailleurs. Son mélange de force et de fragilité, de certitudes et de fêlures, sa façon maladroite et presque animale de marcher, de manier les mots, avec parcimonie, sa manière gauche de tourner les pages ou la manière dont son dos même se courbe et s'impose, dont son regard évite ou affronte : tout en lui nous faisant oublier l'acteur pour nous mettre face à l'évidence de ce personnage.  Et puis Sandrine Kiberlain, rayonnante, lumineuse, mais blessée qui parvient à faire passer l'émotion sans jamais la forcer. Aure Atika, qui interprète ici l'épouse de Vincent Lindon, est, quant à elle, absolument méconnaissable, et d'une sobriété remarquable et étonnante. Sans doute faut-il aussi une direction d'acteurs d'une précision, d'une sensibilité rares pour arriver à une telle impression d'évidence et de perfection ( la preuve, les seconds rôles sont d'ailleurs tout aussi parfaits).

    Une histoire simple sur des gens simples que Stéphane Brizé (avec la complicité de Florence Vignon, déjà co-scénariste du très beau « Le bleu des villes ») compose avec dignité  dans un film épuré, sensible qui fait de ses personnages des héros du quotidien emprisonnés dans un fier et douloureux silence (résumé par le dernier plan d'une belle luminosité derrière les barreaux d'une fenêtre ). Un film qui, encore une fois, rappelle le cinéma de Claude Sautet (notamment par l'utilisation du violon et de la musique comme éléments cristallisateurs qui rappellent « Un cœur en hiver » mais aussi par la sublimation d'une « histoire simple ») qui, tout en « faisant aimer la vie » et la poésie des silences, en souligne toute la quotidienne et silencieuse beauté, cruelle et dévastatrice.