Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

serge toubiana

  • L'Académie Lumières rend un hommage exceptionnel à Roman Polanski

    16eme_ceremonie_les_lumieres.jpg

    Je vous ai déjà parlé des prix Lumières décernés par la presse étrangère au cinéma français et dont la 16ème cérémonie aura lieu le 14 janvier prochain, à la mairie de Paris. L’Académie Lumières rendra ainsi un hommage exceptionnel à l’un des plus grands cinéastes contemporains, Roman Polanski, lors de sa 16e Cérémonie des Prix Lumières vendredi 14 janvier. Elle souhaite ainsi célébrer ses cinquante années de carrière marquées entre autres par Le Pianiste, Oliver Twist, La Jeune fille et la mort, Lunes de fiel, Frantic, Pirates, Tess, Le Locataire, Chinatown, Rosemary’s Baby, Le Bal des vampires, Cul de sac ou Répulsion. L’hommage sera rendu par le directeur général de la Cinémathèque française, Serge Toubiana.
     
    Rappelons que The Ghost Writer, son dernier film, est en lice pour le Meilleur film, Meilleur réalisateur et Meilleur scénario des Prix Lumières décernés par les correspondants étrangers aux meilleurs talents du cinéma français et francophone.

    A cette occasion retrouvez ma critique de "The Ghost Writer", ci-dessous:

    ghostwriter.jpg

    Un « écrivain-nègre » britannique (beaucoup plus poétiquement appelé un « Ghost-Writer » dans les pays anglo-saxons) à succès (Ewan Mc Gregor) -dont on ne connaîtra d'ailleurs jamais le nom- est engagé pour terminer les mémoires de l'ancien Premier Ministre britannique Adam Lang (Pierce Brosnan), le précèdent rédacteur, ancien bras droit de Lang, étant décédé dans d'étranges circonstances. C'est sur une île isolée au large de Boston que l'écrivain part à la rencontre de son nouveau sujet...

    Répulsion. Chinatown. Tess. Le Pianiste... Et tant d'autres films de genres si différents auxquels, à chaque fois, Polanski a su imprimer son inimitable style. Qu'allait-il en être cette fois de ce thriller? Avec cette adaptation cinématographique de L'Homme de l'ombre, thriller contemporain du romancier et journaliste anglais Robert Harris, Roman Polanski se rapproche davantage de « Frantic » même si ce film ne ressemble à aucun autre.

    Par une manière admirable à la fois d'aller à l'essentiel et de capter les détails avec une acuité remarquable, Roman Polanski nous plonge d'emblée dans son intrigue pour ne plus nous lâcher jusqu'à la dernière seconde. Combien de réalisateurs sont capables d'en dire tellement en deux ou trois plans et cela dès le début : une voiture abandonnée dans la cale d'un ferry, la police qui tourne autour de la voiture sur un quai et le film est lancé. Et nous voilà plongés dans l'atmosphère unique et inquiétante de « The Ghost-Writer ».

     La caméra de Roman Polanski ne quitte jamais son (anti)héros auquel le spectateur s'identifie rapidement (Ewan Mc Gregor tout en sobriété, parfait pour le rôle), cet « homme ordinaire plongé dans une histoire extraordinaire » comme Hitchcock aimait à résumer ses propres histoires. D'ailleurs, il y a beaucoup du maître du suspense dans ce nouveau Polanski, à commencer par ce huis-clos sur cette île inhospitalière à l'abandon balayée par le vent et la monotonie, et ce blockhaus posé au milieu d'une nature rebelle où un jardinier fantomatique œuvre en vain au milieu d'un tourbillon de feuilles. L'inquiétude et le sentiment d'inconfort  nous saisissent immédiatement dans cette demeure élégante mais déshumanisée dont l'ouverture sur l'extérieure donne des plans d'une redoutable beauté glaciale aux frontières de l'absurde, sorte de monde désormais désertique devant lequel, tel un démiurge, apparaît l'ancien premier ministre qui jadis dirigeait tout un peuple. Tout est à la fois familier et étrange, envoûtant et angoissant.

    C'est moins le suspense qui importe que la manière dont Polanski conduit son intrigue (même s'il réussit à nous étonner avec un dénouement pourtant attendu et prévisible), capte et retient notre attention. Pas par des course-poursuites ou des explosions, non, par des scènes où notre souffle est suspendu à un mot (comme ce formidable face-à-face avec Tom Wilkinson ) ou aux glaçantes et cinglantes répliques de la femme d'Adam Lang ( remarquable Olivia Williams) qui, avec Kim Cattrall,  réinventent les femmes fatales hitchcockiennes.

    Une austérité étrangement séduisante, une lenteur savamment captivante, une beauté froide et surtout une atmosphère à la fois inquiétante et envoûtante émanent de ce nouveau Polanski qui nous donne une magnifique leçon de cinéma, jusqu'au dernier plan, effroyablement magnifique. Un film agréablement inclassable quand on essaie de plus en plus de réduire les films à un concept voire à un slogan. Ce « Ghost-Writer » n'est pas sans rappeler un autre film qui lui aussi parle de manipulation ( et nous manipule) et se déroule  en huis-clos sur une île également au large de Boston comme si pour définir un pays aussi gigantesque que les Etats-Unis, la claustrophobie d'une terre insulaire était la plus parlante des métaphores...

    Difficile de dissocier l'histoire du film de celle de son auteur tant les similitudes son présentes ( à commencer par l'exil d'Adam Lang dans un pays où il est assigné à résidence, à cette exception près que c'est justement dans ce pays que ne peut retourner Polanski) . Difficile aussi de dissocier l'Histoire contemporaine de l'histoire de the Ghost-Writer qui évoque les tortures pendant la guerre en Irak et stigmatise le rôle trouble des Etats-Unis (là où justement ne peut retourner Polanski qui d'une certaine manière règle quelques comptes) Harris étant par ailleurs un ancien journaliste proche de Tony Blair à qui Adam Lang fait évidemment penser. Mais ce serait dommage aussi de réduire ce grand film inclassable et passionnant à cela...  Laissez-vous guider par « l'écrivain fantôme » et manipuler dans les coulisses du pouvoir. Je vous promets que vous ne le regretterez pas!

    Roman Polanski a reçu l'Ours d'argent du meilleur réalisateur pour ce film au dernier Festival de Berlin.

  • Exposition « Jacques Tati : deux temps, trois mouvements » à la Cinémathèque Française ou un « jour de fête » pour quelques blogueurs privilégiés

    Tati4.jpg
    Après une petite semaine de vacances, l’actualité cinématographique quotidienne est de retour sur Inthemoodforcinema.com …

    cinémathèque2.jpgHier midi, à l’occasion de l’exposition consacrée à Jacques Tati intitulée « Tati, deux temps, trois mouvements » qui s’ouvre aujourd’hui au public, la Cinémathèque Française a eu la (très) bonne idée  d’organiser une visite en avant-première réservée à une petite dizaine de blogueurs , une visite  très privilégiée puisque présentée par le passionné et passionnant directeur de la Cinémathèque Serge Toubiana et commentée par ses tout aussi passionnés et passionnants commissaires Macha Makeïeff (également scénographe de l’exposition) et  Stéphane Goudet et suivie d’un déjeuner dans le tout nouveau restaurant de la Cinémathèque,  « Le 51 » (qui ouvre également ses portes ce 8 avril) en la compagnie de ces guides d’exception.

    Je ne compte plus les formidables, singulières, ou parfois même insolites expériences que m’ont permis de vivre mes blogs depuis quatre ans, celles-ci s’intensifiant considérablement depuis la fin 2008, et celle d’hier, fait indéniablement pour moi partie des meilleures : d’abord parce que la Cinémathèque est le lieu par excellence des cinéphiles (mais pas seulement d’ailleurs, certains l’imaginent à tort figée dans le cinéma d’hier alors que cette magnifique institution créée par Langlois et Franju en 1936 et qui a déménagé en 2005 du Palais de Chaillot au bâtiment construit par l’architecte Franck Gehry, rue de Bercy, sait admirablement concilier modernité et restauration ou mise en valeur des films anciens, cinéma d’hier et d’aujourd’hui, et réjouir les simples amateurs de cinéma autant que les cinéphiles ), ensuite parce que « PlayTime » fait pour moi partie de ces (rares) films  intemporels et universels, d’une modernité, d’une beauté, d’une poésie, d’une drôlerie,  d’une inventivité, d’une portée sidérantes, et que j’étais donc particulièrement enthousiaste à l’idée de m’immerger ainsi « in the mood for Tativille ».

     L’intérêt et l’originalité de cette passionnante exposition qui ravira autant les inconditionnels de Tati que ceux qui ignorent tout de son œuvre, est en effet de nous le faire découvrir ou redécouvrir grâce à la scénographie très inspirée de Macha Makeïeff nous immergeant dans l’atmosphère visuelle et sonore, plastique et musicale de l’univers si particulier et fascinant, tout en folie, déplacement et transparence de Jacques Tati, décloisonnant et perturbant judicieusement l’espace. Cette exposition nous désoriente ainsi joyeusement tels les manèges que le cinéaste affectionnait, nous plongeant dans cette modernité intrigante, inquiétante même parfois, qu’il a si bien su disséquer et détourner, l’exposition intégrant également le décor parisien d’aujourd’hui comme la Grande Bibliothèque qui fait face au bâtiment de Franck Gehry.

    Tati8.jpg A l’image des films de Jacques Tati, cette exposition est une sollicitation permanente pour la vue et pour l’ouïe qui,  comme les films de Tati, responsabilise le spectateur/visiteur. Vous apprendrez aussi beaucoup sur Tati  (de ses 400000 entrées pour « PlayTime » qui engloutira son argent et son énergie, de sa part de rayonnement et aussi d’ombre et notamment de son désir de « disperser « M Hulot, à la figuration de César dans « Les vacances de M.Hulot »… ), l'exposition faisait preuve du même souci du détail que le cinéaste, et irez à sa rencontre autant par des objets métonymiques aussi indissociables du cinéaste que l’était Chaplin de son chapeau et sa canne que par des œuvres qui ont eu une résonance avec son travail, par exemple grâce au parallèle établi entre « Trafic », « Crash » de Cronenberg et « Week end » de Godard mais aussi avec « Nighthawks » d’Edward Hopper…

      L’exposition est aussi parsemée de citations du cinéaste qui éclairent son œuvre : « Si j’avais su dessiner, j’aurais pu être caricaturiste », « La vedette est avant tout le décor » (idée que reflète parfaitement cette exposition dont la vedette est aussi avant tout le décor, mais aussi d’ailleurs son visiteur, qui en est aussi un acteur), ou encore « Nous appartenons à une génération qui éprouve le besoin de se mettre en vitrine » qui pourrait avoir été prononcée aujourd’hui.

    tati5.jpg
    Tati7.jpg

     Son chef d’œuvre  « PlayTime » qui est pourtant sorti en 1967, il y a donc plus de 40 ans, pourrait ainsi avoir été réalisé aujourd’hui tant il paraît d’une étonnante clairvoyance et modernité, et refléter notre époque avide de transparence et souvent aveugle à ce qui l’entoure, tonitruante et sourde, utra « communicationnel » et parfois tellement égocentrique voire égoïste, ouverte et cloisonnée, où les technologies compliquent parfois les rapports humains alors qu’elles devraient les faciliter, d’une modernité  aliénante (de l’uniformisation de l’architecture, au rôle de la télévision en passant par l’influence de la société de consommation), déshumanisante et parfois inhumaine, tout ce que Tati savait déjà si bien tourner en dérision, et envelopper dans un vaste manège parfois, contrairement à ce qu’on pourrait croire, plus désenchanté qu’enchanté, en tout cas enchanteur.

     Quel cinéaste arrive aujourd’hui à construire des plans (souvent des plans séquence et des plans d’ensemble) d’une telle richesse, d’une  telle densité, d’une telle polysémie avec un tel travail sur le son, les couleurs, l’organisation en apparence désorganisée de l’espace, créant un univers tellement singulier à la fois absurde et clairvoyant, tendre et mélancolique ?  PlayTime est un bijou burlesque d’une beauté inégalée qui nous embarque dans son univers aussi gris que fantaisiste, aussi absurde que réaliste : Tati met ainsi en lumière les paradoxes de notre société par un cinéma lui-même en apparence paradoxal, mais savamment orchestré. Ah, la séquence du Royal Garden  dans « PlayTime » ! Quelle lucidité. Quelle drôlerie ! Quel discernement ! Quelle folie savante et poétique ! Quel sens du détail ! Quel talent tout simplement. 45 minutes d’une inventivité et d’une intelligence jubilatoires et incomparables ! Et quelle confiance accordée au spectateur (et à son regard) qu'on cherche si souvent aujourd'hui à infantiliser... Un tourbillon spectaculaire, une récréation savoureuse dont le spectateur fait partie intégrante. Il y aurait tant à dire encore sur "PlayTime"!

    tati6.jpgCette exposition nous apprend aussi que Tati avait signé deux scénarii inédits, et que l’un d’entre eux intitulé « L’illusionniste », un film d’animation (se déroulant, dans sa nouvelle version, à Edimbourg et mettant en scène Jacques Tati) a été tourné par Sylvain Chomet et sortira prochainement, un film sur le rapport au music hall, une œuvre inédite qui ne sera malheureusement pas prête pour le Festival de Cannes où Sylvain Chomet avait déjà enchanté les festivaliers  avec « les Triplettes de Belleville », mais qui devrait sortir en mai 2009. Ces derniers pourront néanmoins se consoler avec la version restaurée des « Vacances de M.Hulot » qui devrait y être projetée.  Tati n’a pas fini de résonner et d’influencer le cinéma : de Truffaut (qui lui rend hommage dans « Domicile conjugal » reprenant le gag du fauteuil de « PlayTime ») à Lynch ou Kaurismaki.

     A l’image de Tati qui disait, « Le film commence quand vous quittez la salle » (d’où l’absence de générique de fin dans « PlayTime »), Macha Makeïeff souhaite que l’exposition commence quand nous quittons la salle et résonne en nous, objectif pleinement rempli. Les deux temps font ici référence à la couleur et au noir et blanc, puisque le visiteur remonte le temps, mais aussi à ce qui a inspiré Tati, et notamment toute la tradition burlesque mais aussi à la manière dont il continue à vivre aujourd’hui puisque l’exposition présente aussi de nombreuses œuvres d’étudiants d’écoles d’art mises en parallèle avec le travail de Tati mais ces deux temps pourraient aussi faire référence à cette idée de deuxième temps qui débute une fois l’exposition terminée.

     Une exposition ludique et instructive qui, à l’image des films de Tati, nous déconcerte et nous ensorcelle, nous interpelle et nous responsabilise, faisant intelligemment, voire malicieusement , résonner la forme et le fond, œuvres d’hier et d’aujourd’hui,  et qui  fait aussi appel à notre part d’enfance,  et nous laisse comme la vision d’un film de Tati : les yeux sans cesse émerveillés, écarquillés devant chaque trouvaille, en redemandant encore, insatiables et fascinés. Et cela tombe bien puisque, à l’occasion de cette exposition, de nombreux évènements sont organisés autour de Jacques Tati, nous permettant de satisfaire cette soif insatiable : les visites inattendues, les balades architecturales, évidemment une programmation de ses films, mais aussi de plusieurs films "sous influence tatiesque". Et puis des conférences, des lectures, un concert...

    Un hommage iconoclaste, à la fois actuel et à contretemps, à l'image du cinéaste (Jacques Tati aurait eu 102 ans en 2009) vivement recommandé par Inthemoodforcinema.com  

     Comptez environ 1H30 si vous voulez profiter pleinement de cette exposition.

     Pour finir, une citation d’actualité puisqu’elle est signée Colette (dont Stephen Frears a adapté « Chéri », aujourd’hui au cinéma dont vous pourrez lire la critique sur Inthemoodforcinema.com ) "Désormais, je crois que nulle fête, nul spectacle d'art et d'acrobatie, ne pourront se passer de cet étonnant artiste qui a inventé quelque chose... Quelque chose qui participe de la danse, du sport et du tableau vivant. (...) En Jacques Tati cheval et cavalier, tout Paris verra, vivante, sa créature fabuleuse : le centaure."

     A voir également absolument en ce moment, à la Cinémathèque: la rétrospective André Téchiné (Cliquez ici pour lire ma critique de son dernier film, "La Fille du RER"), jusqu'au 12 avril 2009.


    INFORMATIONS PRATIQUES

    Tati1.jpg

     

    Exposition du 8 Avril au 3 Août 2009 à La Cinémathèque Française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris

    Informations : 01-71-19-3 3-33

    Du lundi au samedi de 12H à 19H, nocturne le jeudi jusqu’à 22H. Dimanche de 10H à 20H. Fermeture le mardi.

    Déambulations introductives , le samedi et le dimanche, à partir de 16H

    Balade archiecturale : le dimanche matin à 11H

    Tarifs de l’exposition : 8 euros Tarif réduit : 6,5 euros moins de 18 ans : 4 euros Carte Cinétudiant : 5,5 euros Libre Pass accès libre Forfait expo + film ou musée : 10 euros

     Avec aussi : les visites inattendues, les balades architecturales, Une exposition, une programmation de ses films, mais aussi de plusieurs films "sous influence tatiesque". Et puis des conférences, des lectures, un concert...

    Exposition du 8 Avril au 3 Août 2009

    Site internet de la Cinémathèque :  http://www.cinematheque.fr   

    Blog de Serge Toubiana:   http://blog.cinematheque.fr/

     FILMOGRAPHIE DE JACQUES TATI

     Né Jacques Tatischeff, le 9 octobre 1908 à Le Pecq (Yvelines ) et décédé le 5 novembre 1982 à Paris d’une embolie pulmonaire. Il a obtenu l’Oscar du meilleur film étranger pour « Mon Oncle » en 1959 et un César pour l’ensemble de son œuvre en 1977.

     En tant qu’acteur :

    Parade (1974), de Jacques Tati

    Trafic (1971), de Jacques Tati

     Playtime (1967), de Jacques Tati

     Mon oncle (1958), de Jacques Tati

     Les Vacances de M. Hulot (1953), de Jacques Tati

     Jour de fête (1949), de Jacques Tati

    Le Diable au corps (1947), de Claude Autant-Lara

     L'Ecole des facteurs (1947), de Jacques Tati

     Sylvie et le Fantôme (1945), de Claude Autant-Lara

     En tant que réalisateur :

     Parade (1974)

     Trafic (1971)

     Play Time (1967)

     Mon oncle (1958)

     Les Vacances de M. Hulot (1953)

     Jour de fête (1949)

     L'Ecole des facteurs (1947)

     Gai Dimanche (1936)

     Les Courts métrages de Jacques Tati

     En tant que scénariste :

     L'Illusionniste (2009), de Sylvain Chomet

     Parade (1974), de Jacques Tati

    Trafic (1971), de Jacques Tati

     Play Time (1967), de Jacques Tati

     Mon oncle (1958), de Jacques Tati

     Les Vacances de M. Hulot (1953), de Jacques Tati

     Jour de fête (1949), de Jacques Tati

      L'Ecole des facteurs (1947), de Jacques Tati

    Autres blogs présents hier sur lesquels vous trouverez très certainement des commentaires sur cette exposition: http://365joursouvrables.blogspot.comhttp://25images.over-blog.com/;  http://fromafog.blogspot.com/;  http://www.lecoindeloeil.com/index.php;  http://ruinescirculaires.free.fr/;  http://spectresducinema.blogspot.com/;  http://www.lesnouveauxcinephiles.com/;  http://www.buzzeum.com/blog/;  http://just4exhibitions.blogspot.com/;  http://www.stardust-memories.com/http://laternamagika.wordpress.com;  http://www.poptronics.fr/

    La bande-annonce de "Playtime"