Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 450

  • Le Japon à l'honneur au Festival Paris Cinéma 2010

    pariscinema.jpgEn attendant de suivre le Festival Paris Cinéma 2010 sur inthemoodforcinema.com, du 3 au 13 juillet 2010, les premières informations sur la programmation commencent à tomber avec l'annonce du pays à l'honneur cette année: le Japon.  En attendant de connaître les détails des autres temps forts (compétition internationale, avant-première, hommage), voici donc quelques informations sur la programmation consacrée au Japon.

     Au travers d'une quarantaine de films inédits les spectateurs pourront découvrir la diversité du cinéma nippon de ces trois dernières années (courts et longs métrages, fictions et documentaires).

    Ce panorama proposera également un détour par les années 80 avec la projection de quelques films rares considérés comme des oeuvres phares pour les jeunes générations de cinéastes japonais, comme "Typhoon club" de Shinji Somai.

    Année du centenaire de la naissance d'Akira Kurosawa, un hommage sera rendu à l'Empereur du cinéma japonais à la Cinémathèque Française.

     Egalement à l'honneur: Sadao Yamanaka.

     Koji Wakamatsu sera également présent au Forum des Images pour présenter une sélection de ses films.

    Sera également présenté en exclusivité le film "Le Soldat Dieu" pour lequel Shinobu Terajima a reçu l'Ours d'argent de la meilleure actrice au dernier Festival de Berlin

    . Enfin au Mk2 Quai de Seine-Quai de Loire seront regroupés des films de tous genres et de toutes nationalités pour découvrir d'autres regards sur le Japon dans une sélection intitulée "Le Japon vu par...".

    A noter également que le centquatre accueillera, les 10, 11,12 juillet trois projections événementielles sur entrée libre autour d'Histoires de fantômes japonais.

    Suivez aussi les autres blogs in the mood: "In the mood for Cannes", "In the mood for Deauville" , "In the mood for luxe"

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL PARIS CINEMA 2010 Pin it! 0 commentaire
  • "Coco avant Chanel" d'Anne Fontaine, ce soir, à 20H50 sur Canal+: critique du film

    coco2.jpg

    Alors que le film de Jan Kounen « Coco Chanel et Igor Stravinsky » a clôturé le 62ème Festival de Cannes, c’est aussi à Chanel que s’intéresse le film d’Anne Fontaine, ou plutôt à Coco, l’enfant placée dans un orphelinat avec sa sœur Adrienne (Marie Gillain), puis à la chanteuse sans voix et sans voie qui s’époumone et cherche un bon parti dans un bar interlope où se mêle une foule bigarrée et où elle rencontrera Etienne Balsan (Benoît Poelvorde), puis à la couturière dans l’arrière-boutique d’un tailleur de province, puis à l’anticonformiste, déjà,  dans le château de Balsan…

     

    La bonne idée est d’avoir choisi un moment précis et déterminant de sa vie, nous épargnant le classique biopic avec maquillage outrancier et ridicule de rigueur, et d’avoir choisi cette période qui éclaire sa personnalité, son parcours, toute une époque aussi, celle où les femmes étaient encore corsetées et avides de liberté(s)...

     

     A la fois fière et arriviste, forte et fragile, émouvante et agaçante, frondeuse et menteuse, svelte et cassante, androgyne et symbole de féminité, comme son titre l’indique, le grand intérêt du film est de nous faire découvrir Coco avant qu’elle devienne Melle Chanel, avant qu’elle se fasse un nom, son obsession :  qu’on se batte pour dîner à sa table, elle que Balsan faisait, dans un premier temps, dîner dans l’arrière-cuisine avec les domestiques. Elle s’humanise en tombant amoureuse de Boy Capel ( Alessandro Nivola, assez transparent pourtant) mais elle y perd aussi de son mordant, et le film avec elle...

     

    Audrey Tautou prête ses traits androgynes, sa fragilité apparente, sa détermination inébranlable, son allure et son élégance à ce fabuleux destin et moi qui dois avouer avoir souvent (mal) jugé son jeu assez limité, j’ai été totalement embarquée par son personnage, oubliant Audrey Tautou pour ne plus voir que Coco, fière et rebelle, éprise de liberté et terriblement vivante.

     

    Si la mise en scène reflète l’élégance de son personnage principal, dommage que Coco ne lui ait pas aussi insufflé sa liberté, son anticonformisme et sa modernité. Anne Fontaine nous avait habitués à des mises en scène fiévreuses, voire charnelles, mettant habilement en lumière passions destructrices et dévastatrices, d’où probablement ma déception devant cette réalisation académique même si, l’espace d’un instant, une caméra qui glisse avec sensualité sur les étoffes et caresse amoureusement le noir et blanc, nous rappelle la langueur envoûtante dont son  cinéma sait faire preuve.

     

    Le scénario qui a l’élégante simplicité de son personnage principal a été coécrit par Anne Fontaine avec Camille Fontaine et Christopher Hampton (notamment scénariste de « Chéri » et des « Liaisons dangereuses », mais, côté scénario, on lorgne ici malheureusement davantage du côté du premier) et la musique a été composée par le très demandé Alexandre Desplat (notamment nommé aux Oscars pour la musique de « L’Etrange histoire de Benjamin Button » de David Fincher) apportant au film la touche de lyrisme qui lui fait défaut.

     

    Quant à Benoît Poelvoorde dont Anne Fontaine avait déjà révélé une autre facette dans l’excellent « Entre ses mains », il excelle à nouveau parvenant à être tour à tour odieux, touchant, désinvolte,  pathétique  et Emmanuelle Devos en courtisane est assez réjouissante.

     

    Reste ce plan final où Coco devenue Chanel regarde son passé défiler en même temps que ses mannequins, un regard dans lequel se reflète une jubilation mélancolique, le regard d’une actrice qui a intelligemment su se départir du mimétisme pour incarner un personnage, faire oublier l’original tout en lui rendant hommage, et dont la forte personnalité laisse une empreinte dans son sillage, le film s’effaçant devant celle-ci, devant Chanel et celle qui l’incarne admirablement. Rien que pour cela, ce parfum entêtant d'une forte personnalité, ce film vous est recommandé par Inthemoodforcinema.com.

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Ce soir, ne manquez pas "Un Secret" de Claude Miller, à 20H35, sur France 3: critique du film

    secret.jpg

    Ce soir, à 20H35, sur France 3, ne manquez pas "Un Secret" de Claude Miller, pour moi le meilleur film français de l'année 2007. 

     Un petit garçon malingre, François,  voit indistinctement son image à travers un miroir tacheté de noir. Ce premier plan en dit déjà tellement... Puis, ce petit garçon, à travers son regard d'adulte, (interprété par Mathieu Amalric) nous raconte son histoire et celle de ses parents, Maxime (Patrick Bruel) et Tania (Cécile de France), l'histoire qu'il a apprise de la bouche de Louise (Julie Depardieu), la voisine et amie : l'histoire d'un secret.

    Dans un des plans suivants, le même petit garçon marche à côté de sa mère Tania, Tania dont on ne voit d'abord que le corps sculptural qui contraste tellement avec celui, si frêle, du petit garçon. Un petit garçon qui s'imagine un frère beau et glorieux au point de laisser une assiette à table pour lui, devant le regard terrassé de ses parents comme si le poids du secret, de cet enclos de silence, devenu celui de l'inconscient, avait tellement pesé sur sa famille qu'il avait deviné sans savoir.

    Les images du passé, en couleurs, alternent  judicieusement avec celles du présent, en noir et blanc, (dans le roman le passé est écrit au présent et inversement) un présent que le passé pourtant si sombre, va venir éclairer en révélant l'existence de ce frère, Simon, à l'époque où Maxime s'appelait encore Grinberg et non Grimbert, ces deux lettres pour lui porteuses de mort, porteuses aussi de son douloureux secret profondément enfoui.

    Revenons à ce premier plan auquel de nombreux autres feront ensuite songer : ces plans de corps sublimes au bord de la piscine, au milieu de couleurs chaudes, d'une gaieté insolente. Le dos nu de Tania lorsque Maxime la voit pour la première fois. Son corps qui, dans une acrobatie parfaite, fend l'air et le bleu du ciel puis de la piscine, lorsqu'elle plonge. Les corps décharnés et sans vie des camps. Les corps, leur force et leur fragilité, symboles de vie et de mort, tout le temps mis en parallèle. Ce corps que Maxime sculpte jour après jour, ce corps qui nie presque son identité juive à une époque où le régime nazi fait l'apologie du corps, à une époque où les images de Jeux Olympiques filmées par Leni Riefenstahl défilent sur les écrans, à une époque où il faut porter une étoile sur le cœur, une étoile que Maxime refuse de porter, parce que, pour lui, montrer son identité juive signifie souffrir, mourir et faire prendre des risques à son enfant. Le corps, encore, de François, cet enfant si chétif que son père regarde avec des éclairs d'amertume, cet enfant qui « lui a échappé », cet enfant qui suscite une douloureuse et cynique réminiscence de son passé. Pourquoi ? C'est ce fameux secret que je ne vous dévoilerai pas ici. Celui de trois amours fous qui font déraisonner, qui s'entrechoquent finalement, qui se croisent et qui bouleversent plusieurs existences. 

     L'ambiguïté du personnage de Maxime parcourt et enrichit tout le film : Maxime qui exhibe son corps, qui nie presque sa judaïté, qui fera dire à son père sur le ton de l'humour, certes, qu'il a un fils antisémite, à qui dans son roman Philippe Grimbert attribue des « ambitions de dandy ». L'ambiguïté est encore accrue quand il tombe amoureux de Tania : une femme blonde aux yeux bleus, sportive comme lui, et ce qui n'arrange rien, sa belle sœur, dont il tombe amoureux, pour couronner le tout, le jour de son mariage. Tania, si différente de sa femme, Hannah (Ludivive Sagnier), la timide, la mère parfaite, plus mère que femme dans le regard de Maxime, dans son regard hypnotisé par Tania, son double, celle qui lui ressemble tellement. Hanah : celle pour qui Maxime  est pourtant tout. Et qui le signifiera tragiquement.

    Avec Un Secret, Claude Miller a fait beaucoup plus que transcrire en images le roman éponyme de Philippe Grimbert, il a écrit et réalisé une adaptation particulièrement sensible et personnelle, d'abord par la manière dont il filme les corps, les mains qui s'accrochent les unes aux autres, les mains qui en disent tant, et puis ces regards lourds de sens, de vie, de désespoir, de passion,  magnifiquement orchestrés par le chef d'orchestre Claude Miller pour nous donner cette mélodie bouleversante du passé. Par la manière dont présent et passé se répondent. Comme ce plan de François qui regarde son père à travers le grillage d'un court de tennis. Un grillage qui rappelle celui, abject, du passé, des camps.

    Passé et présent se répondent  constamment en un vibrant écho. L'entrelacement de temporalités rendait d'ailleurs le roman quasiment inadaptable, selon les propres propos de Philippe Grimbert. Claude Miller y est pourtant admirablement parvenu. Echo entre le passé et le présent donc, Echo c'est aussi le nom du chien dans le roman. Celui dont la mort accidentelle fera ressurgir le passé, cette douleur ineffable intériorisée pendant tant d'années. Maxime s'effondre alors sur la mort de son chien alors qu'il avait surmonté les autres. Il s'effondre, enfin abattu par le silence meurtrier, le poids du secret et de la culpabilité.

    Ce n'est pas « le » secret seulement que raconte ce film mais « un » secret, un secret parmi tant d'autres, parmi tous ceux que cette époque a engendrés.  Des secrets qui s'emboîtent et dont la révélation devient insoluble. Doit-on et peut-on tout dire ?

    La chanson de Charles Trenet, Tout ça c'est pour nous, est d'une douloureuse légèreté.  La musique, l'autre, pourtant sublime, qui était dans la première version que j'ai vue en février ne subsiste que dans la bande annonce : la preuve que Claude Miller a voulu éviter l'outrance mélodramatique. Son film n'en a pas besoin.

    Claude Miller signe en effet un film d'une intensité et d'une densité dramatiques rares, empreint de la passion irrépressible, tragiquement sublime, qui s'empare de Maxime et Tania. Il nous raconte une transgression amoureuse, une passion dévastatrice, une quête d'identité, un tango des corps : un grand film tout simplement où il témoigne de l'acuité de son regard de metteur en scène (il témoigne d'ailleurs aussi dans un autre sens : il témoigne aussi de son passé), de ces films qui vous font frissonner, vous étreignent, vous bouleversent, tout simplement et ne vous bouleversent pas avec des « recettes » mais subrepticement, sincèrement. 

     Claude Miller offre là à Ludivine Sagnier, Julie Depardieu, Patrick Bruel et Cécile de France un de leurs plus beaux rôles. Ces deux derniers ne jouent pas, leur passion dévaste l'écran, l'envahit, en déborde. Une fatale évidence.

    Le psychanalyste Philippe Grimbert a écrit ce livre, en grande partie autobiographique, après la découverte d'un cimetière de chiens dans le jardin de la fille de Pierre Laval. Là, les dates qui pourraient être celles d'enfants morts dans les camps, s'alignent avec obscénité, alors que les enfants morts pendant la guerre n'ont même pas eu de tombe, eux, n'ont pas eu droit à une sépulture et sont partis en fumée. De cette découverte indécente est né ce livre. Ce film et ce livre constituent le tombeau de ces enfants et participent au devoir de mémoire. Parce que l'oubli est une menace constante, parce que l'Histoire se complait trop souvent dans une amnésie périlleuse. Et puis,  pour que le petit garçon, qui a délivré son père de son secret, distingue enfin une image précise dans le miroir... L'image de son passé et de son identité et de son corps retrouvés.

    Suivez aussi les autres blogs in the mood: "In the mood for Cannes", "In the mood for Deauville" , "In the mood for luxe"

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Pour tout savoir sur le Festival de Cannes 2010

    cannes20102.jpgAprès 9 années de badge professionnel (pass Grand Ecran puis Festival), c'est cette année pour la première fois accréditée presse grâce à mes blogs "in the mood" que j'assisterai au Festival de Cannes, pour la 10ème année consécutive, 10 ans après ma sélection au prix de la jeunesse. Même s'il sera pour moi difficile de rivaliser avec la trépidante édition 2009, ce nouveau badge devrait me permettre de vivre le festival encore différemment.

    Vous pourrez ainsi le suivre en direct, de l'ouverture à la clôture, sur "In the mood for Cannes " (sur lequel vous pouvez trouver d'ores et déjà de nombreuses informations pratiques mais aussi des informations sur la programmation 2010) bien entendu mais aussi sur "In the mood for cinema".  Comme chaque année, la priorité sera la compétition officielle mais vous pourrez également trouver de nombreuses informations sur les sélections parallèles mais aussi sur tout ce qui fait la vie du festival.

     Le 15 avril, date de la conférence de presse officielle du 63ème Festival de Cannes, vous retrouverez ici et sur In the mood for Cannes, la programmation détaillée et d'ici là de nombreux articles sur les rumeurs de la programmation et de nombreuses informations pour profiter au mieux du festival.

    Vous pouvez aussi suivre "In the mood for Cannes" sur twitter (compte différent de celui d'In the mood for cinéma: cliquez ici pour vous abonner au twitter d'In the mood for Cannes), j'y commenterai le Festival de Cannes en direct à partir du 12 mai et je vous y livre d'ores et déjà de nombreuses informations.

    Rejoignez également la Page Facebook d'In the mood for Cannes et la page de l'événement Festival de Cannes 2010 pour recevoir toutes les informations en avant-première.

    Pour toute demande de partenariat ou de publicité pour le Festival de Cannes 2010 sur les blogs in the mood, contactez-moi à inthemoodforcannes@gmail.com .

    bannierecannes (2)3.jpg
    Découvrez les autres blogs in the mood: In the mood for Cannes , In the mood for Deauville, In the mood for luxe .
    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2010 Pin it! 0 commentaire
  • Ouverture du 2ème Festival International du Film Policier de Beaune

    beaune.jpg

    C'est ce soir que sera lancée la 2ème édition du Festival International du Film Policier de Beaune dont vous pouvez retrouver le programme en cliquant ici.

    meurtre2.jpgLa 2e édition du Festival International du Film Policier de Beaune s'ouvrira ce soir avec une comédie anglaise présentée en compétition : PETITS MEURTRES A L'ANGLAISE (WILD TARGET) de Jonathan Lynn (Royaume-Uni) avec Bill Nighy, Emily Blunt, Rupert Grint, Rupert Everett, Eileen Atkins, Martin Freeman, Gregor Fisher, Geoff Bell.

    Synopsis: Victor Maynard est un tueur à gages solitaire et vieillissant. Malgré une réputation de grand professionnel à l'efficacité redoutable, il vit toujours sous l'emprise de sa mère possessive. Son existence bien ordonnée va prendre une tournure inattendue lorsqu'il fait la connaissance de Rose, une jeune femme qu'il doit assassiner...

    Suivez aussi les autres blogs in the mood: "In the mood for Cannes", "In the mood for Deauville" , "In the mood for luxe"

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 1 commentaire
  • Sur les lieux du tournage de "L'Arnacoeur"

    J'ai testé le Monte-Carlo Bay Hôtel et Resort où a été tourné "L'Arnacoeur" (qui, en 3 semaines en est à  2 292 796 entrées ) comme vous pourrez le constater sur les photos ci-dessous. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le nouveau blog in the mood: "In the mood for luxe". Vous pouvez également désormais suivre ce nouveau blog sur twitter. Pour recevoir des informations exclusives, vous pouvez également devenir amis avec le blog In the mood for luxe sur Facebook et vous inscrire à sa Fan page.
    Monaco2010 035.JPG
    Monaco2010 039.JPG
    Photos ci-dessus : l'hôtel Monte-Carlo Bay Resort -photos inthemoodforluxe.hautetfort.com -
    arnacoeur4.jpg
    arnacoeur5.jpg
    Photos ci-dessus issues du film "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Interviews de Paul Greengrass et Matt Damon pour "Green zone"

    Voici les interviews officielles de Matt Damon et Paul Greengrass pour "Green zone" avant de vous faire gagner des places pour le film...

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire