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FESTIVAL DE CANNES 2011 - Page 5

  • Suivez le 64ème Festival de Cannes en direct de l'ouverture à la clôture

    Le prochain article sur inthemoodforcinema.com sera en direct de la Croisette. Je vous invite donc à me suivre en direct à partir de mercredi (au plus tard jeudi matin) sur http://www.inthemoodforcannes.com , sur http://twitter.com/moodforcannes et sur http://facebook.com/inthemoodforcannes ainsi que sur les sites partenaires dont je vous parle, ici. En attendant mon premier compte rendu "in the mood for Cannes", retrouvez, ici, mon article avec mes attentes concernant cette édition 2011, mon programme et ma vision du Festival de Cannes.

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  • Edito: Ouverture du Festival de Cannes 2011, j-3: un enthousiasme lucide et revendiqué

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    Dans trois jours débutera le 64ème Festival de Cannes. Pour moi, ce sera le 11ème. Déjà. Enfin. Je l’aborde avec le même enthousiasme que l’année où  le prix de la jeunesse m’avait permis d’être accréditée au Festival de Cannes pour la première fois (un concours qui existe toujours et que je vous recommande si vous rêvez de partir au festival, si vous avez l’âge requis et si écrire des lettres et critiques passionnées sur le 7ème art vous motive) n’imaginant pas alors que j’y retournerais accréditée chaque année et y vivrais tant de moments intenses, et que la vie y passerait chaque fois « comme un rêve », pour paraphraser le titre du livre de Gilles Jacob (que je vous recommande d’ailleurs).

     Un enthousiasme lucide et revendiqué. Lucide parce que, de ce festival, je connais les travers, les excès, les parures d’orgueil que revêtissent ainsi ceux qui s’y donnent l’illusion d’exister, les semblants d’amitiés piétinés sans vergogne pour grimper dans l’échelle de la vanité, les personnalités qui se révèlent, tristement parfois dans ce théâtre des apparences. Lucide, parce que je sais que la hiérarchie festivalière, sans doute parfois inique, exacerbe les rancœurs de ceux qui sont en bas et la vanité de ceux qui sont en haut qui croient y déceler là un signe de leur supériorité, et qui oublient que, au bout de dix jours, l’égalité et la réalité reprendront leurs droits. Lucide parce que je les connais les Dorian Gray, Georges Duroy, Rastignac, Lucien de Rubempré (de pacotille).  Lucide parce que je connais la célérité avec laquelle Cannes passe de l’adoration à la haine. Lucide parce que je connais le pathétique acharnement de certains pour paraître cyniques, désabusés, blasés, désinvoltes, las. Lucide parce que je sais que Cannes peut se révéler un véritable terrain de guerre où chacun ne lutte que pour son intérêt, et qui révèle les veuleries de certains. Lucide parce que je connais la violente versatilité de la Croisette, sa capacité à déifier puis piétiner, avec la même pseudo-conviction et force.

    Revendiqué parce que Cannes reste un bonheur inégalé de cinéphile, la plus belle et fascinante fenêtre ouverte sur le cinéma. Et sur le monde. Un monde dont ce festival met en lumière les ombres et  les blessures alors que, n’étant pas à un paradoxe près, il nous en tient tellement éloignés. Cannes, cet ailleurs proche qui abolit les frontières entre fiction et réalité. Qui vous fait tout oublier, même que cela ne dure qu’un temps. Un tourbillon de vie et de 24 images par seconde. Une danse enivrante qui vous grise de soleil, d’émotions, de cinéma, pour ceux qui comme moi, s’en contentent. Et parfois d’illusions. Une bulle d'irréalité où les émotions, les joies réelles et cinématographiques, si disproportionnées, procurent un sentiment d'éternité fugace et déroutant.  

    Revendiqué parce qu’il y a là celui qui, de toute façon, sortira vainqueur  et qui vous fait oublier tout le reste: le cinéma presque dissimulé derrière tous ceux qui font le leur, le cinéma si multiple, si surprenant, si audacieux, si magique, là plus qu'ailleurs. D'ailleurs, à Cannes, tout est plus qu'ailleurs. Les émotions, donc. Le soleil. Les solitudes qui se grisent et s'égarent et se noient dans la multitude. Les soirées sans fin, sans faim à force d'être enchaînées pour certains. La foule impérieuse du festival qui, mieux que nulle autre, sait être passionnément exaltée et aussi impitoyable avec la même incoercible exaltation.

    Revendiqué parce que j’y ai accumulé tant de souvenirs, parfois inénarrables, parce que c’est un rendez-vous de cinéma et d’amitiés cinéphiles auquel certains sont fidèles, comme moi, depuis 11 ans.

    Revendiqué parce que je serai toujours plus une « éblouie » du cinéma qu’une « critique » (je ne me considère d’ailleurs pas comme telle). J’emploie les termes à dessein. Ceux des titres de deux  documentaires signés des mêmes auteurs. J’aurais dû être dans le premier, je suis finalement dans le second, diffusé la veille de la clôture du festival (puis à de nombreuses reprises, je vous donnerai les dates). Ce documentaire s’intitule « Tous critiques ? »*(voir détails sur la diffusion en bas de cet article), le point d’interrogation me convient parfaitement. J’entends déjà les reproches de ceux pour qui c’est une fin en soi mais peut-on vraiment rêver et avoir pour ambition d’être critique, de vivre d’un travail qui consiste à critiquer celui des autres ? De défendre une passion viscérale, d’analyser, d’expliquer, voire de vulgariser, de vivre au rythme de cette passion en revanche oui. C’est mon parti pris, assumé et revendiqué. J’aurai d’ailleurs toujours plus d’admiration pour le plus mauvais des réalisateurs (qui, forcément s’expose et prend des « risques », relatifs certes) que pour le meilleur (pour moi synonyme de passionné, heureusement il y en a encore quelques uns) des critiques. Il se peut aussi que vous me voyiez dans un autre documentaire diffusé le lendemain, sur une autre chaine,  mais je vous en dirai plus le moment venu.

     Alors, oui, j’y vais avec enthousiasme, le même que cette première fois où je découvrais, fascinée, intimidée, le vertigineux et mythique théâtre Lumière, ses rituels dérisoires et sublimes, cette première fois où je gravissais les tout aussi mythiques marches tant de fois arpentées depuis. Un festival qui présente la particularité d’être un film en soi. Un film à rebondissements.  Passionnant.  Palpitant même, comme un film d'Hitchcock (mais je n'irai pas jusqu'à dire que la palme n'est un MacGuffin, sa portée qu'elle soit politique, symbolique, cinématographique et parfois commerciale, est réelle ).  Souvent aussi fantaisiste qu’un film de Fellini. Un spectacle tantôt admirable, tantôt pathétique, tantôt réjouissant, tantôt consternant, parfois tout en même temps.

    C’est le cœur battant que j’attends le rendez-vous de cette 64ème édition dont le programme s’annonce exceptionnel ! Une compétition qui aura rarement été aussi éclectique et prometteuse de suspense : premiers films et films d’auteurs confirmés ou d’habitués, (cela sonne comme un reproche pour certains, mais comment refuser un film d’Almodovar ou des Dardenne ? Dans la sélection on retrouve ainsi des « habitués » déjà primés par le festival : Lars von Trier avec « Melancholia », les frères Dardenne avec « le Gamin au vélo » - dont la bande-annonce me donne déjà des frissons- ou encore Nanni Moretti pour  « Habemus Papam »,  Pedro Almodovar avec « La Piel que habito »), film d’action, film muet… Cannes s’annonce plus que jamais comme le miroir de la diversité et de la richesse cinématographiques et comme un festival qui « permet aux œuvres non formatées de s’exprimer » comme l’a rappelé Gilles Jacob en conférence de presse de sélection. (Retrouvez mes présentations détaillées de tous les films de la compétition, en cliquant ici, en attendant mes critiques).

    Côté films français, on retrouvera en compétition Alain Cavalier avec  Pater  ;  Maïwenn avec Polisse, son troisième film et le premier présenté à Cannes et Bertrand Bonnello avec Apollonide – souvenirs de la maison close sans oublier « The artist » de Michel Hazanavicius, film muet avec Jean Dujardin qui vient de passer de hors compétition à la section compétition. Autre aspect remarquable de cette sélection 4 femmes seront cette année en compétition (aucune l’an passé) : Lynne Ramsay, Naomi Kawase, Maïwenn, Julia Leigh.

      Cannes, ce sont aussi les indissociables montées des marches qui cette année promettent d’être prestigieuses avec le film d’ouverture d’abord mais aussi avec « Pirates des caraïbes : la fontaine de Jouvence » qui donnera l’occasion à Penelope Cruz et à Johnny Depp de monter les marches, ou encore avec « The Tree of life » pour lequel Brad Pitt montera les marches, ainsi que vraisemblablement Angelina Jolie et Sean Penn. Sean Penn, absent l’an passé malgré un film en compétition, devrait ainsi revenir cette année avec deux films en sélection (celui de Terrence Malick et celui de Paolo Sorrentino).

    Un programme encore une fois diversifié et de qualité également dans la section Un certain regard qui  accueillera cette année  Gus Van Sant, Robert Guédiguian, Bruno Dumont, Hong Sangsoo, Kim Ki-Duk…

    Un festival qui est aussi et plus que jamais un diplomate (il suffit de regarder les dernières palmes d’or pour s’en convaincre), un acteur politique, l’ambassadeur des drames et des injustices, des cris de douleur ou d’aspiration à la liberté comme le prouve cette innovation de mettre un pays à l’honneur, cette année l’Egypte, comme le prouve la sélection (hier) de Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof .  Si la palme d’or continue à être en phase avec l’actualité alors le film de Naomi Kawase  pourrait avoir toutes ses chances comme un signe de solidarité envers le Japon meurtri …à moins qu’un film comme « The Artist » ne crée la surprise. Quel suspense ! Pedro Almodovar aura-t-il enfin cette palme d’or qu’il convoite tant ? La surprise pourrait-elle venir d’un premier film ? L’actualité sera-t-elle à nouveau à l’honneur dans la lancée des précédentes palmes d’or, procurant encore une fois un écho politique à ce prix prestigieux ? Le grand favori « The Tree of life » pourrait-il repartir bredouille ? Sean Penn pourrait-il avoir de nouveau le prix d’interprétation ? Ou un acteur des frères Dardenne ? Un film français trois ans après « Entre les murs » de Laurent Cantet, pourrait-il se voir décerner la palme d’or ? Nuri Bilge Ceylan nous épatera-t-il encore avec sa mise en scène et sera-t-il à nouveau au palmarès ? La « Melancholia » de Lars von Trier sera-t-il le choc de cette édition à l’image de son « Antechrist », il y a deux ans ?  Thierry Frémaux a, en tout cas, annoncé une « sélection d’une tonalité moins sombre cette année » après une sélection 2010 en-deçà de celle des années précédentes et, il est vrai, particulièrement sombre.

    Pour moi, si j’arrive à l’heure, cela pourrait commencer ce mercredi soir avec Woody Allen et son « Minuit à Paris », et la remise de la palme d’or d’honneur (nouvelle innovation de cette édition qui n’en est décidément pas avare) à Bertolucci… En attendant, vous pouvez toujours retrouver mon dossier spécial consacré à Woody Allen, ici.

    Une édition qui s’annonce aussi à l’image de son affiche : glamour, élégante, mystérieuse. Une édition que je me réjouis de vous faire vivre et rêver. Comme chaque année, je privilégierai la compétition, mais je ne manquerai pas non plus certains évènements comme la projection de « La Conquête » de Xavier Durringer, l’hommage à Jean-Paul Belmondo (le 17 mai, avec la première du documentaire de Vincent Perrot et Jeff Domenech « Belmondo, Itinéraire… » ). Je ne manquerai pas non plus la projection de la copie restaurée des « Enfants du Paradis » de Marcel Carné, émotion garantie, sans doute à l’image de la projection de la copie restaurée du «Guépard » de Visconti l’année dernière. J’irai également à la projection du «Sauvage » en présence de Catherine Deneuve (à cette occasion, retrouvez le récit de ma rencontre avec cette dernière, ici) et Jean-Paul Rappeneau et à la leçon d’acteur de Malcom McDowell, le 20 mai.  J’essaierai aussi de voir quelques films des sections parallèles et notamment le film d’ouverture de la Semaine de la Critique « La guerre est déclarée » de Valérie Donzelli ou encore le film d’André Téchiné à la Quinzaine des Réalisateurs. Je vous ferai vivre aussi quelques soirées (mon programme est déjà bien riche aussi dans ce domaine, je vous promets encore plus d’évènements que les autres années mais il faudra là aussi faire des choix).

    Vous pourrez me suivre bien sûr sur http://www.inthemoodforcannes.com , sur http://www.inthemoodforcinema.com , sur twitter (http://twitter.com/moodforcannes ), sur la page Facebook d’Inthemoodforcannes (http://facebook.com/inthemoodforcannes,  sur le site évènementiel Orange dont ce blog est partenaire (je vous en reparle et vous donne l’adresse très vite), sur le blog spécial Cannes de 20minutes.fr dont ce blog est également partenaire. (je vous donne bientôt l’adresse exacte).  

    Alors  rendez-vous ce 11 mai (au plus tard, le 12 au matinà pour mon premier compte rendu en direct de Cannes. Et n’oubliez pas tout ce qui compte : plongez « in the mood for cinema » et « for Cannes » sans modération et « Viva il cinema ! ».

    *Le documentaire "Tous critiques" réalisé par Julien Sauvadon et Jean-Jacques Bernard sera diffusé le samedi 14 mai à 15h50 sur France 3 Méditerranée et France 3 Côte d'Azur ; le samedi 21 mai à 15h50 sur France 3 Rhône-Alpes ; et sur Ciné Cinéma Club à partir du 21 mai (samedi 21 mai à 21H45 ; dimanche 22 mai à 15H05 ; mercredi 25 mai à 12H35 ; lundi 30 mai à 12H35 ; dimanche 5 juin à 14H30 ; samedi 11 juin à 19H45).

     
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  • « Le Complexe du Castor » de Jodie Foster – Sélection officielle du Festival de Cannes 2011 (hors compétition)

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    Dernière présentation d’un film en sélection officielle (je vous rappelle que vous pouvez retrouver mes présentations détaillées de tous les films en compétition, ici) avant de vous livrer mes critiques en direct de Cannes et mon édito de Cannes 2011 cet après-midi, avec un film très attendu réalisé par l’actrice Jodie Foster et intitulé « Le Complexe du Castor », un film dans lequel elle joue également. A l’affiche également : Mel Gibson (acteur controversé, impliqué dans plusieurs dérapages et ami et de la réalisatrice) et Jennifer Lawrence, la révélation de « Winter’s bone »).

    Le directeur de la photographie n’est autre que Hagen Bogdanski qui avait  signé la photographie de « La Vie des autres ». Il évoque ainsi son travail sur le film de Jodie Foster, et sur le réalisme qu’elle lui a demandé : "On n’a pas du tout voulu d’éléments fantastiques dans le film. Ce n’est pas un conte de fée, mais l’histoire émouvante d’un homme et de sa famille et nous avons voulu la raconter avec simplicité. Tout est réel. Nous n’avons utilisé aucun effet numérique."

    Le producteur Steve Golin définit ainsi ce film « Au fond, malgré les étranges rebondissements et coups de théâtre de l’intrigue, Le Complexe du castor est avant tout un drame familial – l’histoire d’un père et de son fils qui raconte, sans détour, comment une famille brisée trouve le moyen de s’en sortir. Cela ne se passe pas comme dans la plupart des films, mais de manière très originale."

    « Le Complexe du Castor » est le troisième film de Jodie Foster et son troisième film à  aborder le thème de la famille après “Petit home” et « Week-end en famille ». S’est son premier film sélectionné à Cannes (en tant que réalisatrice, on se souvient bien entendu de la palme d’or de « Taxi driver » en 1976 qu’elle avait accompagné en tant que comédienne).

    Casting : Mel Gibson, Cherry Jones, Jodie Foster, Anton Yelchin, Riley Thomas Stewart, Zachary Booth, Jennifer Lawrence,

    Synopsis : La vie de Walter n’est plus ce qu’elle était. Déprimé, vivant au ralenti, il s’éloigne de sa famille et de ses proches. Sa femme finit par le chasser de la maison pour le bien de leurs enfants. Touchant le fond, il s’accroche malgré lui à une marionnette de castor trouvée un soir par hasard. Par jeu ou par désespoir, il utilise cette marionnette pour extérioriser toutes les choses qu’il n’ose pas dire à sa famille et ses collègues. La marionnette devient alors comme une nouvelle personnalité, un nouveau Walter, plus positif et sûr de lui. Rapidement il reprend le contrôle de sa vie mais découvre peu à peu qu’il ne peut plus vivre sans son castor. Parviendra-t-il à se débarrasser de lui ?

    Date de sortie en salles : 25 mai 2011

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  • Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof en sélection officielle du 64ème Festival de Cannes

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    binochepanahi.jpgDécidément, cette sélection officielle 2011 ne cessera de me surprendre et de me réjouir. Après le passage de "The Artist" en compétition cette semaine, nous venons d'apprendre que deux films iraniens rejoignaient la sélection officielle de ce 64ème Festival de Cannes, l'un en séance spéciale (celui de Jafar Panahi, qui ne fera donc pas partie de la compétition composée de 20 films), l'autre à Un Certain Regard.

     Lors de la conférence de presse de sélection Gilles Jacob avait ainsi rappelé que Jafar Panhi était au "centre de leurs préoccupations", rappelons que le cinéaste iranien est condamné à 6 ans de prison et a interdiction de sortir de son pays. On se souvient de la chaise vide portant son nom l'an passé puisqu'il faisait partie du jury du Festival de Cannes 2010, et de la pancarte brandie par Juliette Binoche.

     Indéniablement cette projection sera un des (nombreux) temps forts de cette sélection 2011.

     Retrouvez ci-dessous le communiqué de presse du Festival à ce sujet:

    Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof, actuellement sous le coup d’une procédure judiciaire en Iran qui leur vaut une condamnation à six ans de prison et une interdiction de travailler de vingt ans envers laquelle ils ont fait appel, seront présents à Cannes avec deux films réalisés dans des conditions semi-clandestines et parvenus au Festival ces derniers jours.

    « Le fait d’être en vie et le rêve de garder le cinéma iranien intact nous encourage à dépasser les restrictions actuelles qui nous sont faites » a déclaré Jafar Panahi dans un message adressé au Festival le 5 mai.

    C’est ainsi que :

    Bé Omid é Didar (Au revoir) de Mohammad Rasoulof (Iran, 2011, 1h40) est sélectionné au Certain Regard et sera présenté le samedi 14 mai.

    Film de fiction interprété par Leyla Zareh, Fereshteh Sadreorafai, Shahab Hoseini et Roya Teymorian, Au Revoir raconte l’histoire d’une jeune avocate de Téhéran en quête d’un visa lui permettant de quitter le pays. Mohammad Rasoulof l’a réalisé au cours de l’hiver 2010/2011.

    In Film Nist (Ceci n’est pas un film) de Jafar Panahi et Mojtaba Mirtahmasb (Iran, 2011, 1h15) est sélectionné en Séance spéciale et sera présenté le vendredi 20 mai.

    Ce film raconte comment, depuis des mois, Jafar Panahi est en attente du verdict de la cour d’appel. Au travers la représentation d’une journée de sa vie quotidienne, Jafar Panahi et un autre cinéaste iranien, Mojtaba Mirtahmasb (réalisateur de documentaire et ancien assistant-réalisateur), nous proposent un aperçu de la situation actuelle du cinéma iranien.

    « Le film de Mohammad Rasoulof et les conditions dans lesquelles il a été fait, et ce journal de bord de Jafar Panahi des jours de sa vie d’artiste interdit de travailler, sont par leur existence même une résistance à la condamnation qui les frappe. Qu’ils les adressent à Cannes, en même temps, la même année, alors qu’ils connaissent le même sort, est un acte de courage en même temps qu’un merveilleux message artistique. Cannes est l’institution internationale qui les protège et les professionnels du cinéma venant du monde entier et réunis sur la Croisette s’uniront, nous en sommes sûrs, en une sorte de communauté fraternelle allant de soi. » déclarent Gilles Jacob et Thierry Frémaux.

     « Nos problèmes sont nos fortunes, dit aussi Jafar Panahi dans son message. La compréhension de ce paradoxe prometteur nous invite à ne pas perdre l’espoir et à poursuivre notre chemin. Les problèmes plus ou moins sérieux persistent partout dans le monde ; cependant, notre devoir nous incite à ne point céder et à chercher des solutions. »

     
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  • Compétition officielle du 64ème Festival de Cannes: présentations détaillées des films (récapitulatif)

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    Chaque jour ou presque depuis la conférence de presse de sélection du 64ème Festival de Cannes, le 14 avril, je vous ai présenté en détails un des 20 films (19 au départ et 20 depuis que "The Artist" de Michel Hazanavicius est passé de hors compétition à compétition) de la compétition officielle (ou parfois hors compétition) sur inthemoodforcannes.com . Retrouvez ci-dessous les liens vers tous ces articles. Cliquez sur le nom du film qui vous intéresse pour en savoir plus. Vous pouvez également retrouver ces fiches et y accéder directement dans la colonne de droite du blog inthemoodforcannes.com. Elles seront remplacées au fur et à mesure par mes critiques.

    Je vous rappelle que vous pourrez me suivre en direct du festival du 11 au 22 mai sur inthemoodforcannes.com, inthemoodforcinema.com mais aussi sur http://twitter.com/moodforcannes , sur http://facebook.com/inthemoodforcannes  et sur des supports partenaires dont je vous parlerai prochainement. Retrouvez également tous les détails des compléments de programmation sur inthemoodforcannes.com.

    COMPETITION

    HORS COMPETITION
     
    "Minuit à Paris" de Woody Allen (dossier spécial sur Woody Allen)
     
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  • Programme de Cannes Classics 2011: Carné, Kubrick, Belmondo, Méliès, Rossellini, Rappeneau.....

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    Depuis sa création en 2004, Cannes Classics est devenu le rendez-vous des cinéphiles mais aussi un des plus conviviaux du festival. Comme chaque année, il y en aura pour tous les goûts : quatorze films, cinq documentaires, des surprises, une leçon de cinéma de Malcolm McDowell, des films en copies neuves ou restaurées. Le programme est ainsi établi en fonction des propositions des archives nationales, des cinémathèques, des studios, des producteurs et des distributeurs. Classiques à revoir ou raretés à découvrir, ils seront présentés en copie 35mm ou en copie numérique haute définition.

    Comme il faudra bien faire des choix, pour ma part, j’irai voir l’hommage à Jean-Paul Belmondo le 17 mai (à cette occasion, retrouvez mes critiques de "Borsalino" et "La Sirène du Mississipi") avec la projection du documentaire « Belmondo... Itineraire » de Vincent Perrot et Jeff Domenech (2011) ; la projection de la copie restaurée des « Enfants du Paradis » de Marcel Carné, émotion garantie, sans doute à l’image de la projection de la copie restaurée du « Guépard » de Visconti l’année dernière ; j’irai également à la projection du « Sauvage » en présence de Catherine Deneuve et Jean-Paul Rappeneau et à la leçon d’acteur de Malcom McDowell, le 20 mai.

    Je vous laisse découvrir le programme complet ci-dessous et le communiqué de presse du festival. A vous de vous faire votre propre programme !

    Ce programme est présenté dans le Palais (salle Buñuel ou salle du 60e) et, pour quelques films, repris au Cinéma de la Plage et dans la salle La Licorne à Cannes.

    Films

    Le Voyage dans la lune de Georges Mélies (France, 1902, 16’)
    Orange Mécanique de Stanley Kubrick (USA, 1971, 137’)
    La Machine à tuer les méchants (La Macchina Ammazzacattivi) de Roberto Rossellini (Italie, 1952, 80’)
    Il était une fois le Bronx (A Bronx Tale) de Robert De Niro (USA, 1993, 121’)
    Le Conformiste (Il Conformista) de Bernardo Bertolucci (Italie, 1970, 118’)
    Rue Cases-Nègres d’Euzhan Palcy (France, 1983, 106’)
    Portrait d’une enfant déchue (Puzzle of a Donwfall Child) de Jerry Schatzberg (USA, 1970, 105’)
    La Loi de la frontière (Hudutlarin Kanunu) de Lufti O. Akad (Truquie, 1966, 74’)
    La Zone de la mort (Niemandsland) de Victor Trivas (Allemagne, 1931, 81’)
    Les Enfants du paradis de Marcel Carné (France, 1945, 190’)
    Despair de Rainer-Werner Fassbinder (Allemagne, 1978, 115’)
    Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau (France, 1975, 106’)
    Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin (France, 1960, 91’)
    L’Assassin (L’Assassino) d’Elio Petri (Italie, 1961, 100’)


    Ainsi que les documentaires suivants :

    The Look d’Angelica Maccarone (Allemagne / France, 2011, 95’)
    Le Monde de Corman: Exploits d’un rebelle hollywoodien (Corman’s World: Exploits of a Hollywood Rebel d’Alex Stapleton) (USA, 2011, 125’)
    Belmondo... Itineraire de Vincent Perrot et Jeff Domenech (France, 2011, 86’)
    Kurosawa, la Voie de Catherine Cadou (France, 2011, 52’)
    Il était une fois… Orange Mécanique d’Antoine de Gaudemar et Michel Ciment (France, 2011, 52’)


    ****


    Le Voyage dans la lune retrouvé
    La version couleur du film le plus célèbre de Georges Méliès, Le Voyage dans la lune (1902) à nouveau visible 109 ans après sa sortie : après avoir été considérée longtemps comme perdue, cette version fut retrouvée en 1993 à Barcelone. En 2010, une restauration complète est engagée par Lobster Films, la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma et la Fondation Technicolor pour le Patrimoine Cinéma. Les outils numériques d’aujourd’hui ont permis de ré-assembler les fragments des 13 375 images du film afin de les restaurer une par une. L’avant-première mondiale du film aura lieu en mai 2011 avec une bande-son originale du groupe AIR.

    Tribeca Film Festival et le Président de Jury
    Acteur célèbre, producteur actif et réalisateur remarqué, Robert De Niro, Président du jury du 64e Festival de Cannes, est aussi le co-fondateur du festival de Tribeca, né en réaction aux attentats du 11 septembre. C’est donc en « collègues » que Robert de Niro et Jane Rosenthal, l’une des co-fondatrices, ainsi que toute l’équipe de Tribeca, sont accueillis par la direction du Festival de Cannes qui célèbrera la dixième édition de la manifestation. Soirée spéciale le samedi 14 mai, avec projection de Il était une fois le Bronx, en présence de Robert De Niro et de l’équipe de Tribeca.

    Le Conformiste (Il Conformista) de Bernardo Bertolucci
    Bernardo Bertolucci, auquel le Festival remettra une Palme d’Or d’honneur lors de la soirée d’ouverture, viendra présenter Le Conformiste, avec une copie restaurée par la Cineteca de Bologne et Immagine Ritrovata, grâce à Minerva rarovideo.

    Hommage à Jean-Paul Belmondo
    Mardi 17 mai, l’un des acteurs français les plus marquants et les plus célèbres (qui joua dans six films en compétition au Festival de Cannes) recevra l’hommage du cinéma mondial à l’occasion de sa venue sur les marches rouges. A cette occasion, seront présentés le documentaire Belmondo... Itineraire de Vincent Perrot et Jeff Domenech (2011), ainsi que des copies neuves du Magnifique de Philippe de Broca (1973) et Cent mille dollars au soleil (1973) d’Henri Verneuil, qui seront projetées au Cinéma de la Plage.

    Portrait d’une enfant déchue (Puzzle of a Downfall Child) de Jerry Schatzberg
    Auteur de la photographie qui fait l’affiche du 64e Festival de Cannes, Jerry Schatzberg (Palme d’or pour L’Épouvantail en 1974) présentera son premier film, Portrait d’une enfant déchue, en compagnie de son actrice Faye Dunaway.
    Devenu impossible à voir sur grand écran, le film sera présenté dans une copie neuve spécialement tirée par le studio Universal, et ressortira dans les salles françaises à l’automne prochain.

    2011, année de l’hommage aux Outre-mer
    2011 est en France l’année phare des Outre-mer. Au moment où la nation rend un hommage solennel au grand poète Aimé Césaire, le ministère de la Culture et le Festival de Cannes mettent l’île de La Martinique à l’honneur, en présence de la réalisatrice Euzhan Palcy qui présentera son film Rue Cases-Nègres.

    La World Cinema Foundation
    En 2007 à Cannes, lors d’une mémorable conférence de presse, Martin Scorsese et plusieurs cinéastes venus du monde entier ont inauguré la World Cinema Foundation, destinée à restaurer et valoriser le patrimoine cinématographique de pays ne disposant pas de moyens suffisants. Depuis, près de vingt films ont été sauvés et montrés, avec une idée-force : un grand cinéaste soutient la restauration d’un film du passé. Après Martin Scorsese lui-même, Walter Salles ou Bertrand Tavernier, c’est cette année le réalisateur Fatih Akin qui présentera le film turc méconnu, Hudutlarin Kanunu (The Law of the Border) de Lufti O. Akad, dans une copie restaurée par Immagine Ritrovata.

    Evénement Kubrick : Orange Mécanique (A Clockwork Orange) en copie restaurée pour le 40e anniversaire de la sortie du film
    Après plusieurs villes dans le monde, l’exposition Stanley Kubrick s’arrête à Paris et à la Cinémathèque française en ce printemps 2011. Le Festival de Cannes relaie l’événement Kubrick en présentant, grâce à Warner, une copie restaurée de Orange Mécanique, présentation qui bénéficiera de la présence de son acteur principal Malcolm McDowell et qui accompagne la ressortie du film dans une magnifique édition en blu-ray.
    Seront également présents : Christiane Kubrick, veuve du cinéaste, Jan Harlan, ancien collaborateur de de Kubrick et auteur, en 2000, de Stanley Kubrick : une vie en image. (Stanley Kubrick : A Life in Pictures).


    La projection aura lieu le jeudi 19 mai. Le lendemain, Malcolm McDowell donnera une leçon d’acteur dont le modérateur sera Michel Ciment, spécialiste reconnu de Stanley Kubrick. Cette leçon de cinéma sera suivie de la projection en avant-première de Il était une fois… Orange Mécanique, un film d’Antoine de Gaudemar et de Michel Ciment, produit pour Folamour Production par Marie Genin et Serge July.

    The Rossellini Project
    Comme pour Charlie Chaplin, Cannes 2011 servira de théâtre au lancement du projet de restauration de dix films de Roberto Rossellini (dont Rome, ville ouverte, L’Amore, Stromboli, ou Allemagne année zéro) fruit d’une collaboration entre Cinecittà Luce, CSC-Cineteca Nazionale, Cineteca di Bologna et Coproduction Office.
    Le premier de ces films est une œuvre méconnue de Rossellini, sortie en 1952, entre les Onze Fioretti de François d’Assise et Europe 51 : La Machine à tuer les méchants (La Macchina Ammazzacattivi). Restauré en numérique à partir des meilleurs éléments existant du film.

    Les Enfants du paradis
    Après la présentation de Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir et du Guépard de Luchino Visconti, Pathé et la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé poursuivent leur visite du catalogue Pathé et font leur retour à Cannes Classics pour la présentation d’une version restaurée et numérisée des Enfants du paradis de Marcel Carné, dialogues de Jacques Prévert.

    Redécouverte de Victor Trivas
    D’origine russe, Victor Trivas (1894-1970) fit une grande carrière de scénariste, ce qui l’amena à collaborer, entre Allemagne, France et USA, avec G.W. Pabst, Raymond Bernard, Orson Welles ou encore Otto Preminger. Comme réalisateur, il est l’auteur de Dans les rues (1933) et, deux ans avant, de ce Niemandsland (La Zone de la mort), qui fut mis à l’index par le régime nazi en raison de son pacifisme et dont la plupart des copies furent détruites.
    Les Archives Françaises du film et le CNC ont retrouvé et restauré Niemandsland, qui sera présenté en 35mm.

    Invitation à Jean-Paul Rappeneau
    Le cinéma des années soixante-dix doit aussi être l’objet d’une attention soutenue des ayant-droits et des archives. Ainsi en va-t-il de l’œuvre de Jean-Paul Rappeneau (né en 1932) dont La Vie de château a également repris vie en 2010. La Cinémathèque française, Studio Canal et le Fonds Culturel franco-américain de la SACEM poursuivent le travail de restauration avec la présentation du Sauvage. Le film sera projeté en présence de Jean-Paul Rappeneau et Catherine Deneuve.

    Edgar Morin cinéaste
    En 1960, le philosophe Edgar Morin et le cinéaste Jean Rouch enquêtent, caméra à l’épaule, sur la France et les Français. Le « Comment vit-on à Paris » de 1960 renvoie à la question qu’on pourrait se poser pour 2011, et la réflexion sur le cinéma-vérité que Jean Rouch mène sur le vif suscite une autre réflexion sur la place qu’ont pris les images en ce début de 21e siècle. Prix de la critique au Festival de Cannes 1961, Chronique d’un été sera projeté en présence d’Edgar Morin. Le film est une restauration proposée par Argos Films. Il sera présenté en copie numérique.

    Despair de Fassbinder
    Peu à peu, l’œuvre prolifique du cinéaste allemand Fassbinder retrouve le chemin du public, dans les salles ou en DVD. Voici, pour cette année, Despair, dans une restauration faite à partir du négatif par Marcus Clarén et Christoph Meiser de Bavaria Media GmbH. Ce film anglophone du réalisateur allemand sera présenté à Cannes Classics en présence de l’actrice principale, Andrea Ferréol.

    L’Assassin (L'Assassino) d’Elio Petri
    Quatre fois en Compétition à Cannes dans le passé, récipiendaire de nombreux prix, membre du jury, Elio Petri (1929-1982) est à nouveau sur l’écran du Palais des festivals avec ce film dont les acteurs sont Marcello Mastroianni et Micheline Presle. Restauration numérique opérée par le Museo Nazionale del cinema di Torino.



    Documentaires sur le cinéma

    Les films sur les films sont aussi des films. Comme un romancier écrivant un essai littéraire sur l’œuvre d’un autre écrivain, un cinéaste peut raconter en images l’histoire du cinéma. Chaque année, Cannes Classics accorde une place particulière à ces documentaires sur le cinéma qui sont aussi des films à part entière.

    Au programme 2011 :

    Corman’s World: Exploits of a Hollywood Rebel d’Alex Stapleton (USA, 2011, 125’). Une biographie filmée du producteur-réalisateur Roger Corman, légendaire figure de l’anti-establishment hollywoodien. Le documentaire d’Alex Stapleton visite la carrière de Roger Corman (réalisateur de La petite Boutique des horreurs, Mitraillette Kelly, du cycle Edgar Poe), l’homme capable de réaliser ou de produire des films en trois jours, à qui l’on doit également le lancement des carrières de Jack Nicholson (qui témoigne dans le film), Martin Scorsese, Monte Hellman et de nombreuses autres personnalités du cinéma américain.
    Roger Corman présentera en personne Corman’s World: Exploits of a Hollywood Rebel.

    Kurosawa, la Voie de Catherine Cadou (France, 2011, 52’). Ce documentaire sur la vie et l’œuvre du maître du cinéma japonais, disparu en 1998, a été réalisé par sa traductrice et collaboratrice Catherine Cadou. Il comporte de nombreux témoignages inédits sur le travail d’Akira Kurosawa.

    The Look d’Angelica Maccarone (Allemagne / France 2011, 95’). Ce film sur et avec Charlotte Charlotte Rampling, retrace la carrière de l’actrice, évoque ses affinités artistiques et son parcours très singulier dans le cinéma contemporain. A noter que Charlotte Rampling sera également à l’affiche de la Compétition puisqu’elle figure dans la distribution du film de Lars von Trier, Melancholia.

     
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  • "Les Biens-aimés" de Christophe Honoré, film de clôture du 64ème Festival de Cannes

    honore.jpgC'est le film de Christophe Honoré "Les Bien-aimés" qui fera la clôture du 64ème Festival de Cannes après "L'Arbre" de Julie Bertucelli l'an passé.

    Christophe Honoré était en compétition officielle du 60ème Festival de Cannes avec "Les Chansons d'amour".

     Casting : Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni, Ludivine Sagnier, Louis Garrel, Milos Forman, Michel Delpech

    Synopsis : Dans les années 60, Madeleine quitte Paris pour rejoindre son nouveau mari Jaromil à Prague. L’arrivée des chars russes dans la ville marquera leur séparation et Madeleine rentrera en France.  Dans les années 90, Véra, la fille de Madeleine, tombe amoureuse à Londres d’Henderson qui, lui, se sent incapable de l’aimer.  Madeleine et Vera chantent à tour de rôle la fin du vingtième siècle, avec une légèreté têtue, sans laquelle elles risqueraient bien de succomber.

    Filmographie de Christophe Honoré :

    2001 : Nous deux - court métrage

    2002 : 17 fois Cécile Cassard

    2002 : Tout contre Léo - téléfilm

    2004 : Ma mère

    2006 : Dans Paris

    2007 : Les Chansons d'amour

    2008 : La Belle Personne

    2008 : Hôtel Kuntz - court métrage

    2009 : Non ma fille tu n'iras pas danser

    2010 : Homme au bain

    2011 : Les Bien-aimés

     
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