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  • Ouverture du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2015: hommage à Keanu Reeves et projection d'EVEREST

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    Arrivée à Deauville quelques jours avant l'ouverture, j'ai vu la petite ville qui m'est si chère se transformer peu à peu. Les "Union flags" ont progressivement fleuri un peu partout (sur les planches, dans les rues, sur les bâtiments), les tapis rouges ont commencé à orner les entrées des hôtels, des restaurants et bien sûr du CID où, comme chaque année, se déroule cette 41ème édition du Festival du Cinéma Américain.

    La ville s'est alors transformée en un décor de film, (sous un ciel d'une beauté changeante et si cinématographique)n celui qui chaque année depuis 22 ans, me plonge dans une autre réalité, même une autre irréalité, même si cette irréalité nous donne à voir également les tourments du monde, notamment à travers les films en compétition dont les projections débutent ce matin.

    Chaque année, j'éprouve cette douce et troublante impression que le temps s'arrête ou s'est accéléré pour que je reprenne le fil(m) là où je l'avais laissé un an auparavant,  laissant cette frénésie étourdissante  m'emporter et me griser.

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    Le coup d'envoi du festival a été donné hier soir avec, tout d'abord, les discours du Maire de Deauville, M.Philippe Augier, et par l'ambassadeur des Etats-Unis, Jane Hartley (qui a notamment évoqué le Festival de Deauville comme " le plus remarquable festival de films" exclusivement américains), récemment nommée, l'un et l'autre visiblement émus, et nous transmettant cette émotion en particulier, lorsque, cette dernière, faisant référence au thème des héros mis à l'honneur dans cette édition du festival, a évoqué ceux du Thalys  à la remise de la légion d'honneur desquels elle venait d'assister.

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    Lionel Chouchan a ensuite rendu hommage à Keanu Reeves avant que, (comme le veut la tradition du festival, lorsqu'il est rendu hommage à un artiste) soient projetées des images de ses rôles les plus emblématiques: dans "My own private Idaho", "Dracula", "Matrix" et bien sûr dans le chef d'œuvre de Stephen Frears dont il est pour moi indissociable, l'acteur étant à jamais pour moi Danceny dans "Les Liaisons dangereuses" (1988).

    Rappelons que, aujourd'hui, à 17H Keanu Reeves sera également présent sur la scène du CID pour l'avant-première mondiale de "Knock Knock".

    Keanu Reeves a ensuite descendu l'imposant escalier du CID sur la musique de "Matrix". Dans un discours professionnel, teinté d'humour, il est revenu sur ses débuts, saluant avec émotion quelques personnes qui ont jalonné sa carrière.

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    Les deux jurys, le jury Révélation présidé par Zabou Breitman, et le jury "principal" présidé par Benoît Jacquot, ont ensuite été présentés.

    Retrouvez, en cliquant ici mon article avec la programmation détaillée commentée et la composition complète de ces deux jurys.

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    L'équipe du film d'ouverture, "Everest" de Baltasar Kormakur, est ensuite montée sur scène avant la première du film qui a plongé les festivaliers dans une autre atmosphère bien différente (en 3D s'il vous plait)...glaçante!

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    Comme s'en enorgueillit son affiche, le film a été écrit "d'après une histoire vraie", voilà qui récuse d'emblée toute accusation éventuelle d'invraisemblance.

    Le film de Baltasar Kormákur est en effet une adaptation du livre autobiographique "Tragédie à l'Everest"  écrit par l'écrivain, journaliste et alpiniste Jon Krakauer. Le livre raconte, comment, en 1996, huit alpinistes réputés ont péri dans une redoutable tempête  alors qu'ils effectuaient l'ascension de l'Everest.  Krakauer avait ainsi été envoyé par le magazine Outside pour participer à cette expédition.

    Inspiré d'une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l'homme ait connues. Luttant contre l'extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l'épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.  

    Si l'effet est indéniablement réussi au point de nous faire éprouver le vertige et une véritable sensation de peur et la conscience de notre petitesse face à la force redoutable, irréfragable, destructrice des éléments, si le film est incontestablement spectaculaire, il souffre en revanche d'un scénario conventionnel et convenu  et/ou d'un montage qui sacrifie les personnages les plus intéressants et qui, surtout, en oublie certains en cours de route à commencer par Krakauer lui-même qui pose la question la plus intéressante aux alpinistes (pourquoi faites-vous cela?) à laquelle le film, ne voulant pas heurter la sensibilité des victimes et des survivants, ne répond jamais vraiment.

    C'est pourtant l'aspect le plus intéressant du film: pourquoi ces hommes et ces femmes ont-ils besoin d'affronter et même de défier la mort? Eprouver leurs limites? Se sentir vivants? Il passe aussi à côté d'une réflexion sur l'exploitation de la nature par l'homme (à ce propos, ne manquez pas "La glace et le ciel" de Luc Jacquet) que laissait d'ailleurs présager ce choix symptomatique de la 3D (tout comme les alpinistes veulent éprouver toujours plus de sensation, le spectateur devient un consommateur à qui il en faut toujours plus pour ressentir des émotions que les mots et les images devraient suffire à susciter).

     Un bon divertissement, idéal pour l'ouverture, qui passe néanmoins à côté de la passionnante réflexion à laquelle il aurait pu donner lieu, en raison d'une volonté délibérée d'absence de point de vue. Mais si vous voulez faire un voyage éprouvant et vertigineux sur le plus haut sommet du monde alors le voyage est fait pour vous...

    Le film sortira en salles en France le 23 septembre 2015

    Je vous laisse, en route, non pas pour l'Everest mais pour une journée bien chargée qui commence par le premier film en compétition de cette édition, "99 homes" et qui s'achèvera par l'avant-première très attendue de "Life".

    Suivez-moi tout au long de cette journée en direct du festival sur twitter (@moodforcinema, @moodfdeauville) et sur instagram (@sandra_meziere).

     

     

     

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  • Ouverture du 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville: J-1, premiers clichés et programme complet

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    Ci-dessus, mes premiers clichés pris en amont de ce 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville et, ci-dessous, mon article sur le programme complet détaillé en attendant de me retrouver en direct de l'ouverture, demain soir. Bon festival!

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     Le programme de cette 41ème édition foisonne de belles surprises, de grands événements ( la projection du très attendu « Life » de Anton Corbijn, le prix d’Ornano-Valenti attribué au premier film en tant que réalisateur de Thomas Bidegain…), d’hommages événementiels  (à Terrence Malick, Keanu Reeves, Orson Welles, Orlando  Bloom, Michael Bay, Patricia Clarkson, Ian McKellen, Lawrence Bender), de premières attendues (« Knight of cups » de Terrence Malick, « Life » de Anton Corbijn, « The Green inferno » de Eli Roth, « Le Prodige » de Edward Zwick…), de films en compétition très prometteurs (« Day out of days » de Zoe Cassavetes, « Les chansons que mes frères m’ont apprises » de Chloé Zhao…).

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    Les séries seront également à l’honneur dans le cadre de « Deauville saison 6″ avec « Bosch ».

    A ne pas manquer non plus, comme chaque année, Les Docs de l’Oncle Sam qui nous réservent de belles projections qui mettront la mise en abyme et le 7ème art à l’honneur avec, notamment « Altman », « By Sidney Lumet », Hitchcock-Truffaut », « This is Orson Welles »…

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    Si pour moi ce sera cette année le 22ème Festival du Cinéma Américain, je n’ai pas souvenir d’un tel générique et d’un tel programme (dignes d’un improbable et formidable film américain) depuis l’édition 2007 qui avait tant marqué les esprits.

    41 ans, déjà! Difficile de croire que ce festival qui ne cesse de se renouveler et d’innover (et cette édition ne dérogera à la règle au regard de ce beau programme) est un jeune quadragénaire.

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    Tant de souvenirs (au point de m’en être inspirée pour un roman, plus récemment pour quelques nouvelles de mon  recueil de nouvelles sur le cinéma « Ombres parallèles » sur la couverture duquel figure d’ailleurs… Deauville mais aussi pour quelques scènes essentielles d’un prochain roman dont je vous parlerai très prochainement), tant de découvertes de cinéastes aujourd’hui mondialement reconnus (la compétition initiée en 1995 est aujourd’hui un des temps forts du festival et permet chaque année de découvrir des pépites à l’image de Whiplash de Damien Chazelle, grand lauréat l’an passé) et tant d’hommages, d’avant-premières, d’instants de cinéma et de vie gravés (que vous pouvez retrouver en flânant dans les archives de ce blog « In the mood for Deauville »).

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    Ce festival, c’est une fenêtre qui s’ouvre ou un voile qui se lève (à l’image de la très belle affiche  de cette édition 2015) sur le ciel étoilé (de la bannière et pas seulement) ou le ciel plus sombre des USA et qui nous fait découvrir les mille visages de l’Amérique, ses tourments, ses blessures, ses aspirations, ses victoires, ses héros. Un festival qui séduit autant les cinéphiles que les simples amateurs de cinéma américain ou même de blockbusters auxquels il fait pareillement la part belle, de même qu’aux séries. Bref, un festival pour tous les goûts!

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    Même si aujourd’hui, j’ai le plaisir de parcourir de nombreux autres festivals de cinéma, Deauville reste celui auquel je suis viscéralement attachée. Pour avoir une idée de ce festival si vous ne le connaissez pas encore, retrouvez, en cliquant ici, mon compte rendu de son édition 2014.

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    Comme chaque année depuis un certain temps maintenant, j’aurai le plaisir de vous faire gagner vos pass pour cette édition, un plus grand nombre (36 nouveaux pass journaliers après le pass permanent pour 2 que l’une d’entre vous a déjà remporté), ce qui me réjouit puisque vous serez ainsi plus nombreux à pouvoir en profiter.

    Ce festival sera aussi plus que jamais immersif pour moi donc vous pourrez retrouver de très nombreux articles sur In the mood for Deauville (mon blog consacré à Deauville) en amont puis en direct, de l’ouverture à la clôture, et sur mes sites In the mood for film festivals, In the mood for cinema, In the mood le mag et In the mood for luxe . Je serai d’ailleurs à Deauville dès le 30 août avec aussi déjà de nombreuses photos à découvrir sur mon compte instagram http://instagram.com/sandra_meziere .

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    Grâce au CID (Centre International de Deauville), la somptueuse et impressionnante salle où se déroule le festival (et pour avoir parcouru tous les plus grands festivals français, je vous garantis que, pour le son comme pour l’image, c’est sans aucun doute la meilleure de France, un véritable écrin pour un festival comme celui-ci), j’ai donc le plaisir de vous faire gagner 36 pass journaliers, la plus grande partie dès à présent (cf concours en bas de cet article après le programme détaillé), et quelques-uns pendant le festival, que je mettrai en jeu sur mes comptes twitter (@moodforcinema et @moodfdeauville) et sur mon compte instagram (http://instagram.com/sandra_meziere).

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    Puisque du CID il est question, j’en profite pour vous dire que vous pouvez  réserver vos pass pour le festival, en vous rendant sur leur site, là. Vous pouvez aussi suivre le CID sur twitter (@CID_Deauville), et la page Facebook officielle du Festival du Cinéma Américain de Deauville, là, et pour en savoir plus, vous pouvez enfin vous rendre sur le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Le hashtag officiel du festival est #Deauville2015 et le compte twitter officiel du festival est @DeauvilleUS. A suivre impérativement pour être informés des dernières actualités.

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    Dates du festival:

    Cette édition 2015 aura lieu du 4 au 13 septembre.

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    Le jury sera présidé par le cinéaste Benoît Jacquot (son magnifique film, « Trois cœurs« , passe actuellement sur Canal plus,  retrouvez ma critique et mon article à ce sujet, en cliquant ici, ) qui succède ainsi à Costa-Gavras. « Le cinéma est une Amérique qu’on découvre à chaque film, le rêve à chaque fois d’un moment inoubliable: je rêve de découvrir et de faire découvrir à Deauville un film inoubliable », a ainsi déclaré le président du jury de ce 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Benoît Jacquot sera entouré de: Pascal Bonitzer, Louise Bourgoin, Louis-do de Lencquensaing, Marc Dugain, Sophie Fillières, Marie Gillain, Julien Hirsch, Marthe Keller.

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    Le jury Révélation sera cette année présidé par l’actrice Zabou Breitman (actuellement à l’affiche dans l’excellent « Nos futurs » de Rémi Bezançon dont vous pouvez retrouver ma critique, ici).

    Elle sera entourée de Alice Isaaz, Rachelle Lefevre, Géraldine Nakache, Stanley Weber.

    Film d’ouverture

    Le film d’ouverture sera « EVEREST » de Baltasar Kormákur La projection promet d’être d’autant plus palpitante qu’elle aura lieu en présence de l’équipe du film. Le film sera présenté en 3D et en Dolby Atmos. Interprètes: Jason Clarke, Josh Brolin, John Hawkes, Robin Wright, Michael Kelly, Sam Worthington, Keira Knightley, Emily Watson, Jake Gyllenhaal. Le film sortira en salles le 23 septembre 2015.

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    Synopsis officiel:  Inspiré d’une désastreuse tentative d’ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l’homme ait connues. Luttant contre l’extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l’épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.

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    Film de clôture:

     Voilà qui promet également un bel événement. Il s’agit ainsi de « Sicario » de Denis Villeneuve avec Emily Blunt, Benicio Del Toro, Josh Brolin, Victor Garber, Jon Bernthal, Daniel Kaluuya. Le film figurait en compétition officielle du dernier Festival de Cannes et sortira en salles le 7 octobre 2015.

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    Synopsis officiel: La zone frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique est devenue un territoire de non-droit. Kate, une jeune recrue idéaliste du FBI, y est enrôlée pour aider un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement dans la lutte contre le trafic de drogues. Menée par un consultant énigmatique, l’équipe se lance dans un périple clandestin, obligeant Kate à remettre en question ses convictions pour pouvoir survivre.

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    Les hommages du 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    La liste des hommages de cette 41ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville est pour le moins impressionnante: Michael Bay, Orlando Bloom, Patricia Clarkson, Terrence Malick, Ian McKellen, Keanu Reeves, Orson Welles, Lawrence Bender.

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     Le festival rendra  hommage à Terrence Malick. A cette occasion, seront présentés à Deauville, en avant-première, son nouveau film Knight of Cups, (avec, notamment, au casting Christian Bale et Natalie Portman) ainsi que The Tree of Life – L’Arbre de Vie et À la merveille (To the Wonder).
    « A l’heure où l’Homme s’efface devant la figure du monde, il nous a semblé intéressant d’honorer un cinéaste qui place l’humain au cœur de ses préoccupations artistiques. Refusant le nihilisme du néant des jours, Terrence Malick filme l’essence de la poésie en scrutant à travers nos comportements et nos sens, les soubresauts de la transcendance. Ainsi nous pouvons dire de son art qu’il est régulier et sacré. L’expérience qu’il propose, grâce à ses films, nous porte à ce dépassement délicieux du « soi » au bénéfice de l’être, rendant ainsi son cinéma unique, nécessaire et primordial. Il fait de nos errances des chemins de vie. » a ainsi déclaré Bruno Barde, le directeur du festival.

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    Un hommage sera également rendu à un autre maître du 7ème art, Orson Welles.  À l’occasion du centenaire de la naissance d’Orson Welles, le festival nous propose ainsi de (re)voir trois longs métrages du cinéaste, ainsi qu’un documentaire consacré à cette légende éternelle du cinéma mondial. Dans le cadre de cet hommage, seront présentés : Citizen Kane, La Dame de Shanghai (The Lady from Shanghai), et La Soif du mal (Touch of Evil), ainsi que le documentaire This Is Orson Welles de Clara et Julia Kuperberg (Production I TCM Cinéma & Wichita Films). »

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    Après l’hommage à Orson Welles et l’hommage à Terrence Malick, le Festival du Cinéma Américain de Deauville avait également annoncé un autre prestigieux hommage: à Keanu Reeves.

    Cet hommage aura lieu en sa présence, et le festival proposera également une rétrospective de ses films les plus marquants. Outre une impressionnante carrière d’acteur (« Eternel Neo de Matrix, Jonathan Harker de Dracula ou chevalier Danceny des Liaisons Dangereuses (Dangerous Liaisons), Keanu Reeves aura, tout au long d’une filmographie impressionnante, côtoyé des réalisateurs comme Gus Van Sant, Francis Ford Coppola, Bernardo Bertolucci ou plus récemment Richard Linklater, et a su montrer sa capacité à endosser des rôles extrêmement variés » comme le souligne le communiqué de presse officiel du festival), il a récemment produit le documentaire « Side by side » consacré à l’impact du numérique sur le cinéma contemporain.  A cette occasion, il était invité au Festival Lumière 2014. Retrouvez mes vidéos ci-dessous en attendant mes vidéos de sa conférence de presse à Deauville à laquelle je ne manquerai pas d’assister.

    Décidément, cette édition 2015 du Festival du Cinéma Américain de Deauville s’annonce riche en événements. En effet, après les hommages à Orson Welles, Terrence Malick, Keanu Reeves, le festival vient d’annoncer un hommage à Ian McKellen et Orlando Bloom.

    Ian McKellen:

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    Le Festival du Cinéma Américain rendra hommage, en sa présence, au comédien Ian McKellen. Comédien de légende, après s’être imposé sur la scène londonienne comme l’un des meilleurs interprètes shakespeariens de sa génération, il s’illustre aussi bien au cinéma, au théâtre qu’à la télévision. Reconnu dans le monde entier pour ses rôles de Magnéto dans la saga X-Men et Gandalf dans la trilogie du Seigneur des anneaux, il compte à son palmarès plus d’une cinquantaine de prix.

    Orlando Bloom:

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    Figure emblématique des sagas Le Seigneur des anneaux, Le Hobbit et Pirates des Caraïbes, Orlando Bloom a récemment montré une nouvelle facette de son talent en incarnant un détective en proie à l’alcool et à la violence dans Zulu. Au fil d’une filmographie considérable, il s’est imposé comme l’un des acteurs les plus en vue de ces quinze dernières années.

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    Après les hommages à Orson Welles, Terrence Malick, Keanu Reeves,  Ian McKellen, Orlando Bloom (la liste commence à être impressionnante!), le Festival du Cinéma Américain de Deauville a également annoncé un nouvel hommage, à la comédienne Patricia Clarkson, en sa présence.

    Le festival rendra également hommage au producteur historique de Quentin Tarantino: Lawrence Bender.

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    Ces hommages vont donneront l’occasion de voir ou revoir des classiques du cinéma américain projetés au Morny Club à l’exemple de Citizen Kane ou encore de « Shutter island » de Martin Scorsese (hommage à Patricia Clarkson) ou « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino (hommage à Lawrence Bender) dont vous pouvez retrouver mes critiques en cliquant sur leurs titres.

    Prix le Nouvel Hollywood: Robert Pattinson et Elisabeth Olsen

    A nouveau une présence qui devrait créer l’événement! Robert Pattinson sera à Deauville pour le film « Life » (voir ci-dessous) et il recevra le prix du Nouvel Hollywood. A cette occasion, je vous propose de retrouver ma critique de « Cosmopolis » de David Cronenberg, ici (dans lequel il excelle de même que dans « Maps to the stars » du même Cronenberg).

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    Synopsis de « Life » de Anton Corbijn:

    Un jeune photographe qui cherche à se faire un nom croise un acteur débutant et décide de lui consacrer un reportage. Cette série de photos iconiques rendit célèbre le photographe Dennis Stock et immortalisa celui-là même qui allait devenir une star : James Dean.

    Elisabeth Olsen recevra également ce prestigieux prix du Nouvel Hollywood.

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     Les films en compétition

    Depuis 1995, le Festival du Cinéma Américain de Deauville est indissociable du cinéma indépendant américain qu’il mettait cette année-là en valeur avec la compétition officielle…dont je crois bien n’avoir pas manqué une seule séance depuis sa création. Je vous invite à faire de même tant la compétition promet toujours de belles découvertes.

    99 HOMES

    99 HOMES

    un film de Ramin Bahrani  | Matteo Zingales  | Matteo Zingales

    BABYSITTER

    BABYSITTER

    un film de Morgan Krantz

    COP CAR

    COP CAR

    un film de Jon Watts

    DAY OUT OF DAYS

    DAY OUT OF DAYS

    un film de Zoe Cassavetes

    DIXIELAND

    DIXIELAND

    un film de Hank Bedford

    DOPE

    DOPE

    un film de Rick Famuyiwa

    EMELIE

    EMELIE

    un film de Michael Thelin

    GREEN ROOM

    GREEN ROOM

    un film de Jeremy Saulnier

    I SMILE BACK

    I SMILE BACK

    un film de Adam Salky

    JAMES WHITE

    JAMES WHITE

    un film de Josh Mond

    KRISHA

    KRISHA

    un film de Trey Edward Shults

    LES CHANSONS QUE MES FRÈRES M’ONT APPRISES

    LES CHANSONS QUE MES FRÈRES M’ONT APPRISES

    un film de Chloé Zhao

    MADAME BOVARY

    MADAME BOVARY

    TANGERINE

    TANGERINE

    Un film de Sean Baker

    Les Premières

    Là aussi le festival nous réserve un beau programme que je vous laisse découvrir ci-dessous.

    AGENTS TRÈS SPÉCIAUX : CODE U.N.C.L.E.

    AGENTS TRÈS SPÉCIAUX : CODE U.N.C.L.E

    un film de Guy Ritchie

    CRAZY AMY

    CRAZY AMY

    un film de Judd Apatow

    DANNY COLLINS

    DANNY COLLINS

    un film de Dan Fogelman

    EVEREST

    EVEREST

    un film de Baltasar Kormákur

    EXPERIMENTER

    EXPERIMENTER

    un film de Michael Almereyda

    JAMAIS ENTRE AMIS

    JAMAIS ENTRE AMIS

    un film de Leslye Headland

    KNIGHT OF CUPS

    KNIGHT OF CUPS

    un film de Terrence Malick

    KNOCK KNOCK

    KNOCK KNOCK

    un film de Eli Roth

    LE PRODIGE

    LE PRODIGE

    un film de Edward Zwick

    LIFE

    LIFE

    un film de Anton Corbijn

    MR. HOLMES

    Mr. HOLMES

    un film de Bill Condon

    OCTOBER GALE

    OCTOBER GALE

    un film de Ruba Nadda

    RUTH AND ALEX

    RUTH AND ALEX

    un film de Richard Loncraine

    SICARIO

    SICARIO

    un film de Denis Villeneuve

    THE GREEN INFERNO

    THE GREEN INFERNO

    Un film de Eli Roth

    Les Docs de l’Oncle Sam

     ALTMAN

    ALTMAN

    un film de Ron Mann

    HITCHCOCK – TRUFFAUT

    BY SIDNEY LUMET

    un film de Nancy Buirski  | Anthony Ripoli

    HITCHCOCK – TRUFFAUT

    JANIS

     

    un film de Kent Jones

    JANIS

    un film de Amy Berg

    STEVE McQUEEN: THE MAN & LE MANS

    STEVE McQUEEN: THE MAN & LE MANS

    un film de Gabriel Clarke | John Mckenna

    THIS IS ORSON WELLES

    THIS IS ORSON WELLES

    un film de Clara Kupererg & Julia Kuperberg

    WOLFPACK

    Le festival diffusera aussi des « films héroïques » du 4 au 13 septembre. (liste à suivre)

    Deauville saison 6

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    BOSCH

    un film de Ernest Dickerson | Jim Mckay  | Anthony Hemingway  | Kevin Dowling | Roxann Dawson  | Alex Zakrewski  | Matt Earl Beesley | Thomas Carte

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    Création Eric Overmyer & Michael Connelly
    Inspirée des romans à succès de Michael Connelly, cette nouvelle série policière met en scène le comédien Titus Welliver dans la peau d’Harry Bosch, un détective de la brigade criminelle de Los Angeles.
    Harry Bosch est un inspecteur implacable. En proie aux pires dangers, il ne recule devant rien pour rendre justice aux victimes. Derrière sa loyauté et son dévouement se cachent néanmoins les blessures d’un passé douloureux et le poids d’un code moral où « tout le monde compte ou personne ne compte ».
    Saison 1 | Épisode 1 | ‘TIS THE SEASON
    Saison 1 | Épisode 2 | LOST LIGHT
    Saison 1 | Épisode 3 | Inédit | BLUE RELIGION

    Prix Michel d’Ornano Valenti

    Chaque année, le prix Michel d’Ornano nous permet de découvrir des pépites du cinéma français.

    Cette année, ce sera le premier film en tant que réalisateur du (grand) scénariste Thomas Bidegain.

     

    LES COWBOYS

    un film de Thomas Bidegain

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    Prix littéraire

    Le Prix Littéraire Lucien Barrière 2015 sera décerné à Dinaw Mengestu pour « Tous nos noms ».

    Partenariats

    Le festival aura cette année également de nouveaux partenaires comme Kiehl’s et Urban Decay (retrouvez, ici, mon article à ce sujet).

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    Bonnes adresses à Deauville

    Afin de compléter l’article du magazine ELLE de la semaine du 24 juillet dans lequel je vous donnais mes bonnes adresses Deauvillaises, je vous propose de retrouver ici mon nouvel article complet avec mes nombreuses bonnes adresses pour profiter au mieux du festival (hôtels, restaurants, cafés, salons de thé, boutiques…).

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