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  • Regards de Russie 2011 : 9ème semaine du cinéma russe à Paris, à l'Arlequin, du 8 au 15 novembre

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    Je vous avais déjà parlé, l’an passé, de cette semaine du cinéma russe dont ce sera, du 8 au 15 novembre 2011, la 9ème édition. « Regards de Russie » est l’occasion de voir des films inédits
    mais également un moment de convivialité où l’on peut rencontrer les réalisateurs et débattre avec les équipes des films.

    Au programme cette année,  en ouverture et en en avant-première : « ELENA » de Andrei Zvyaguintsev, prix Spécial du jury Un certain Regard de Cannes 2011 en présence des comédiens Elena Liadova et Andreï Smirnov.  La projection aura lieu mardi 8 novembre à 20h30 sur invitation. Un film d'une rigueur mélancolique aussi bien dans le fond que dans la forme qui obéissent à la même logique froide, implacable, mais reflètent aussi un regard d'une profonde humanité. A ne pas manquer !
     
      La semaine du cinéma russe présentera, par ailleurs, cette année, 17 films inédits en France dont, pour la 1ère fois, un film d’animation destiné au jeune public.

    ·     Autres nouveautés 2011 : Un programme de courts métrages et des documentaires.

    ·    La présence des réalisateurs : Constantin Bouslov, Oleg Fliangolts, Igor Volochine, Victor Chamirov, Slava Ross, Andreï Smirnov, mais aussi d’acteurs et de producteurs tous spécialement venus à Paris pour rencontrer le public français.

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  • Critique - « Les Marches du pouvoir » (The Ides of March) avec et de George Clooney et avec Ryan Gosling, Philip Seymour Hoffman, Evan Rachel Wood…

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    « The American » d’Anton Corbijn, le dernier film sorti en salles avec George Clooney prouvait une nouvelle fois le caractère judicieux de ses choix en tant que comédien et en tant que producteur, ce film allant à l’encontre d’une tendance selon laquelle  les films doivent se résumer à des concepts, prouvant qu’un film lent, au style épuré et aux paysages rugueux (ceux des Abruzzes en l’occurrence, d’ailleurs magnifiquement filmés) peut être plus palpitant qu’un film avec une action à la minute. Avec « Les Marches du pouvoir », il confirme la clairvoyance de ses choix (film produit par un autre acteur aux choix clairvoyants, Leonardo DiCaprio) avec un film au sujet  a priori (et seulement a priori) peu palpitant : la bataille pour les primaires démocrates et, un peu à l’inverse de « The American » qui était un thriller traité comme un film d’auteur intimiste, il nous embarque dans un thriller palpitant avec ce qui aurait pu donner lieu à un film d’auteur lent et rébarbatif. "Les Marches du Pouvoir" est une adaptation de la pièce de théâtre « Farragut North » de Beau Willimon, il a été présenté en compétition officielle de la dernière Mostra de Venise.

    Stephen Meyers (Ryan Gosling) est le jeune, légèrement arrogant, mais déjà très doué et expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Morris (George Clooney) candidat aux primaires démocrates pour la présidence américaine. Pour lui, Morris est le meilleur candidat et il s’engage à ses côtés, totalement convaincu de son intégrité et de ses compétences mais peu à peu il va découvrir les compromis qu’impose la quête du pouvoir et perdre quelques illusions en cours de route… Il va découvrir ce qu’il n’aurait jamais dû savoir, commettre l’erreur à ne pas commettre et la campagne va basculer dans un jeu de dupes aussi fascinant que révoltant.

    Le film commence sur le visage de Meyers récitant un discours, du moins le croit-on… La caméra s’éloigne et dévoile une salle vide et que l’homme qui semblait être dans la lumière est en réalité un homme dans et de l’ombre, préparant la salle pour celui qu’il veut mener à la plus grande marche du pouvoir. Ce début fait ironiquement écho au magnifique plan-séquence de la fin où la caméra se rapproche au lieu de s’éloigner (je ne vous en dis pas plus sur cette fin saisissante)…tout un symbole !

    Je ne suis pas à un paradoxe près : alors que je m’insurge constamment contre le poujadiste et simpliste « tous pourris » souvent le credo des films sur la politique, ce film qui dresse un portrait cynique  de la politique et de ceux qui briguent les plus hautes marches du pouvoir m’a complètement embarquée… Clooney non plus n’est pas à un paradoxe près puisque lui qui a fermement défendu Obama dans sa campagne présidentielle et dont la sensibilité démocrate n’est pas un mystère a mis en scène un candidat (démocrate) dont l’affiche ressemble à s’y méprendre à celle du candidat Obama. D’ailleurs, ce n’est pas forcément un paradoxe, mais plutôt une manière habile de renforcer son propos.

    A première vue, rien de nouveau : les manigances et les roueries de la presse pour obtenir des informations qui priment sur tout le reste, y compris de fallacieuses amitiés ou loyautés, la proximité intéressée et dangereuse entre le pouvoir politique et cette même presse (tout ce que la très belle affiche résume, avec en plus le double visage du politique), et même les liens inévitables entre désir et pouvoir qui ouvraient  récemment un autre film sur la politique, « L’Exercice de l’Etat », dans une scène fantasmagorique mais, malgré cela, George Clooney signe un film remarquable d’intensité, servi par des dialogues précis, vifs et malins et par une mise en scène d’une redoutable élégance,  notamment grâce au  recours aux ombres et à la lumière pour signifier l’impitoyable ballet qui broie et fait passer de l’un à l’autre mais surtout pour traiter les coulisses obscures du pouvoir comme un thriller et même parfois comme un western (le temps d’un plan magnifique qui annonce le face-à-face dans un bar comme un duel dans un saloon). En fait, « Les marches du pouvoir » porte en lui les prémisses de plusieurs genres de films (thriller, romantique, western) montrant, d’une part, l’habileté de Clooney pour mettre en scène ces différents genres et, d’autre part, les différents tableaux sur lesquels doivent jouer les hommes politiques, entre manipulation, séduction et combat.

    Le temps d’une conversation plongée dans le noir ou d’une conversation devant la bannière étoilée (invisible un temps comme si elle n’était plus l’enjeu véritable mais aussi gigantesque et carnassière), sa mise en scène se fait particulièrement significative. Cette plongée dans les arcanes du pouvoir les décrit comme une tentation perpétuelle de trahir : ses amis politiques mais surtout ses idéaux.  L’étau se resserre autour de Stephen comme un piège inextricable et les seuls choix semblent  alors être de dévorer ou être dévoré, d’ailleurs peut-être pas tant par soif du pouvoir que par souci de vengeance et par orgueil, amenant ainsi de la nuance dans le cynisme apparent qui consisterait à dépeindre des hommes politiques uniquement guidés par la soif de conquête et de pouvoir. Ryan Gosling est parfait dans ce rôle, finalement pas si éloigné de celui qu’il endosse dans « Drive », incarnant dans les deux cas un homme qui va devoir renier ses idéaux avec brutalité, et qui révèle un visage beaucoup plus sombre que ce qu’il n’y parait. Face à lui, George Clooney en impose avec sa classe inégalée et inégalable qui rend d’autant plus crédible et ambivalent son personnage à la trompeuse apparence, épris de laïcité, de pacifisme et d’écologie... sans doute davantage par opportunisme que par convictions profondes, ses choix privés révélant la démagogie de ses engagements publics.

    Le cinéma américain entre Oliver Stone, Pakula, ou avec des rôles incarnés par Robert Redford comme dans « Votez McKay » de Michael Ritchie (que Redford avait d’ailleurs coproduit) a longtemps considéré et trainté la politique comme un sujet à suspense. Tout en s’inscrivant dans la lignée de ces films, Clooney réinvente le genre en écrivant un film aux confluences de différents styles. La politique est décidément à la mode puisque pas moins de trois films français (très différents) sur le sujet sont sortis cette année (« La Conquête », « Pater » et « L’Exercice de l’Etat »). Clooney ne s’intéresse d’ailleurs pas ici uniquement à la politique, le film ne s’intitulant pas « Les marches du pouvoir politique » mais du pouvoir tout court et cette soif d’ascension au mépris de tout pourrait se situer dans d’autres sphères de la société de même que la duplicité de ceux qui cherchent à en gravir les marches, à tout prix, même celui de leurs idéaux.

    Seul regret : que le titre original peut-être pas plus parlant mais plus allégorique n’ait pas été conservé. « The ides of March »  correspond ainsi au 15 mars du calendrier romain, une expression  popularisée par une des scènes de « Jules César » de William Shakespeare, dans laquelle un oracle prévient le célèbre général de se méfier du 15 mars, date à laquelle il finira par être assassiné.

    Un thriller aussi élégant que le sont en apparence ses protagonistes et qui en révèle d’autant mieux la face obscure grâce à un rythme particulièrement soutenu, un distribution brillamment dirigée (avec des seconds rôles excellents comme Philip Seymour Hoffman ou Paul Giamatti), des dialogues vifs, et surtout une mise en scène métaphorique entre ombre et lumière particulièrement symptomatique du véritable enjeu (être, devenir ou rester dans la lumière) et de la part d’ombre qu’elle dissimule (souvent habilement) et implique. Je vous engage à gravir ces « Marches du pouvoir » quatre-à-quatre. Un régal impitoyable. Vous en ressortirez le souffle coupé !

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2011/2012 Pin it! 2 commentaires
  • Compte-rendu du Festival « Planche(s) contact » de Deauville 2011 : les 1000 visages d’une beauté versatile et mélancolique

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    Ci-dessus, une des 3 photos de la gagnante du concours photo des étudiants en photographie, Kate Fichard, exposée à la salle des fêtes de Deauville

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    Moins de deux mois après la fin du 37ème Festival du Cinéma Américain, me voilà (et avec grand plaisir) de retour à Deauville pour un autre festival qui pourrait bien, après ce dernier et après le Festival du Film Asiatique, en devenir le troisième rendez-vous artistique incontournable (même si Deauville compte d’autres rendez-vous désormais bien installés comme le salon Livres et musiques en avril). Il faut dire que le programme culturel 2011-2012 (dont la couverture met d’ailleurs à l’honneur le festival « Planche(s) contact » et une photo du célèbre photographe italien Massimo Vitali prise en juin 2011) pourrait fait pâlir d’envie bien des villes. Le dynamisme de Deauville (qui a aussi accueilli le G8 en mai dernier) aurait tendance à nous faire oublier qu’elle compte moins de 4000 habitants !

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    Ce nouveau rendez-vous résonne comme une évidence. Je ne connais pas d’endroits, ou si peu, dont la beauté soit aussi agréablement versatile, dont les couleurs et la luminosité lui procurent une telle hétérogénéité de visages. Oui, Deauville a mille visages. Loin de l’image de 21ème arrondissement de Paris à laquelle on tendrait à la réduire (qu’elle est aussi, certes), ce qui m’y enchante et ensorcelle se situe ailleurs : dans ce sentiment exaltant que procurent sa mélancolie étrangement éclatante et sa nostalgie paradoxalement joyeuse. Mélange finalement harmonieux de discrétion et de tonitruance. Tant de couleurs, de visages, de sentiments que j’éprouve la sensation de la redécouvrir à chaque fois. Le poids si doux et léger de tant de souvenirs engrangés en 18 années de Festival du Cinéma Américain et dix ans de Festival du Film Asiatique, aussi, sans doute. Bien sûr, je la préfère très tôt le matin, mystérieuse, presque déserte, qui émerge peu à peu des brumes et de l’obscurité nocturnes, dans une âpre luminosité qui se fait de plus en plus évidente, incontestable et enfin éblouissante. Ou le soir, quand le soleil décline et la teinte de couleurs rougeoyantes, d’un ciel incendiaire d’une beauté insaisissable et improbable et que je m’y laisse aller à des rêveries et des espoirs insensés. A l’image des êtres les plus intéressants, Deauville ne se découvre pas forcément au premier regard mais se mérite et se dévoile récompensant le promeneur de sa beauté incendiaire et ravageuse aux heures les plus solitaires, avec des couleurs aux frontières de l'abstraction, tantôt oniriques, tantôt presque inquiétantes.

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    Ci-dessus, quelques photos prises ce week end, à Deauville...

    Cette beauté mélancolique, quelqu’un qui a tant fait pour la renommée de Deauville (et réciproquement), l’a magnifiquement immortalisée. C’est Claude Lelouch (d’ailleurs présent pour découvrir le vernissage de l’exposition), qui, ainsi le 13 septembre 1965, désespéré,  roule alors vers Deauville où il arrive la nuit, épuisé. Réveillé le matin par le soleil, il voit une femme depuis sa voiture,  elle  marche sur la plage avec un enfant et un chien. Sa « curiosité est alors plus grande que la tristesse ». Il commence à imaginer ce que peut faire cette femme sur cette plage, avec son enfant, à cette heure matinale. Cela donnera « Un homme et une femme », la rencontre de deux solitudes blessées qui prouve que les plus belles histoires sont les plus simples et que la marque du talent est de les rendre singulières et extraordinaires.

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    Cette beauté protéiforme a inspiré de multiples visions de la ville, et c’était donc une idée particulièrement judicieuse de les mettre à l’honneur par la création d’un festival de la photographie initié l’an passé. Ainsi, du 5 au 18 septembre 2011, 12 photographes ont séjourné en résidence à Deauville, des photographes de réputation internationale comme David Armstrong, Lars Tunbjörk, ou Massimo Vitali ou des espoirs sérieux comme Romain Meffre et Yves Marchand ou encore six élèves d’écoles européennes de photographie, et enfin Namsa Leuba, lauréate du concours des étudiants en photographie de l’année dernière. Chacun a posé son regard, tendre, malicieux, acéré, mais toujours intéressant, dévoilant un de ces multiples visages de Deauville.

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    Une autre bonne idée a été d’exposer dans Deauville des photographies autour de la thématique du cheval, transformant en objets singuliers des lieux habituels, doublement d’ailleurs : sur la photographie, et dans leur mise en scène dans le cadre de Deauville.

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    Ci-dessus, les photos sur le thème du cheval exposées dans Deauville

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    Ci-dessus, les photos de la gagnante du concours des étudiants en photographie de l'an passé, Namsa Leuba

    Le festival dont la direction artistique a été confiée à Patrick Rémy organise également deux concours : le premier à destination d’étudiants en photographie d’école européenne qui donne aussi lieu à une exposition (à la salle des fêtes de Deauville). Ce concours dont le jury était présidé par la photographe Bettina Rheims a été remporté par Kate Fichard, une jeune française qui étudie à Lausanne et remporte ainsi une bourse de 3000 euros  et le droit de revenir l’année prochaine pour exposer ses travaux. Alain Genestar, membre du jury a ainsi déclaré « Elle a réussi à photographier Deauville, sans les planches, sans le casino. Pourtant, c’est immédiatement Deauville. »

     Kate Fichard s’est affirmée en insistant pour ne montrer que 3 clichés, très personnels, mettant la danse contemporaine au centre de son travail pour « saisir le corps dans ses mouvements les plus étranges et les plus inhabituels et le situer dans les lieux qui le sont aussi ». Le résultat : des photographies hypnotiques d’une beauté et d’une force à la fois brutes et élégantes, douces et sensuelles qui immortalisent parfaitement ce paradoxe deauvillais dont je vous parlais précédemment. Un prix entièrement mérité en tout cas.

     

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    Ci-dessus, les photographies de la gagnante exposées à la salle des fêtes de Deauville.

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    L’autre concours organisé autour de ce festival a connu, dès cette deuxième édition, un joli succès, avec une centaine de participants. Le principe : rendre réelle la virtuelle 25ème heure, le jour du passage à l’heure d’hiver, donner une heure aux photographes (souvent amateurs, sur simple inscription), de minuit à une heure du matin, pour fournir une photo, une seule, et donner leur vision de cette 25ème à Deauville. Bref, suspendre le vol du temps en l’immortalisant. Belle idée. Le top départ a été donné à la Villa Le Cercle où un buffet était même proposé aux participants, et où régnaient une sympathique convivialité et émulation. Amusant de voir des photographes arpenter Deauville à cette heure avancée et de les voir la photographier sous tous les angles, souvent inattendus. Le lendemain, également au Cercle, étaient récompensés six lauréats qui avaient chacun posé un regard très différent sur Deauville, en noir et blanc, ou en couleurs, avec élégance ou humour, mais en tout cas en y insufflant leur personnalité et leur talent.

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    Ci-dessus, la photographie du gagnant du concours "La 25ème heure", signée Aloïc Vautier

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    Ci-dessus, les 6 photos gagnantes du concours de la "25ème heure" (les gagnants: Françoise Hordelalay, Nicolas Katz, Anaïs Herrati, Jacques-Olivier Blin et Bruno Gavard)

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    Ci-dessus, quelques photos des participants du concours "La 25ème heure" exposées au Cercle

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    Swatch, partenaire officiel du Festival "Planche(s) contact" 2011

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    Enfin, à quelques pas de la salle des fêtes où exposent les six jeunes étudiants en photographie, au Club 2010 vous pourrez découvrir le travail de David Armstrong, Massimo Vitali, Lars Tunbjörk (seul absent de ce prestigieux générique ce week end), Yves Marchand, Romain Meffre ainsi que le  travail de la lauréate du concours étudiant de l’an passé Namsa Leuba.

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    Ci-dessus, les photographies de Massimo Vitali exposées au Club 2010

    Je vous encourage tout particulièrement à découvrir le travail de Massimo Vitali, ses photos en surexposition qui mettent en exergue les différences et le brassage culturel et social de Deauville et qui donnent un reflet à la fois anthropologique et sociologique à son travail qui nous fait aussi redécouvrir des lieux familiers, leur apportant une étrangeté instructive.

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    Ci-dessus, le regard décalé de Lars Tunbjork sur les coulisses du G8 à Deauville 

     Découvrez également le regard décalé de Lars Tunbjork sur le G8 de Deauville. Un des rares photographes accrédité par le New York Times et qui suit de nombreux évènements internationaux. Ses photographies portent un regard à la fois ironique et sans complaisance mais aussi interrogatif et donc salutaire sur le monde qui nous entoure, et en souligne brillamment les contradictions, et parfois les absurdités.

    Si vous avez manqué le rendez-vous de ce week end, rassurez-vous, les expositions sont visibles jusqu’au 27 novembre (détails pratiques en bas de cet article) et surtout, vous pourrez participer à l’édition 2012 de Planche(s) contact en vous inscrivant à son concours de photographie.

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    Ci-dessus, les photographies des six étudiants exposées à la salle des fêtes de Deauville

    Un évènement ludique et enrichissant qui modifie et nourrit notre regard sur Deauville et auquel je vous encourage vraiment à participer l’an prochain. En attendant, vous pourrez bien entendu me retrouver à Deauville pour le Festival du Film Asiatique et le Festival du Cinéma Américain…et sans doute bien avant, car après le 150ème anniversaire de la ville et les célébrations de la Normandie, Deauville a décidé, en 2012, de mettre le cinéma à l’honneur qui en est d’ailleurs indissociable, évidemment en raison du film précité à la palme d’or et aux 40 récompenses  mais aussi de la cinquantaine de films qui y ont été réalisés et bien sûr de ses festivals de cinéma, depuis 1975 pour l’un et 1999 pour l’autre. Je vous dis donc à très bientôt « in the mood for Deauville » pour me laisser bercer à nouveau par la mélancolie bienheureuse et exaltante de Deauville et vous en relater la riche vie culturelle.

    Renseignements pratiques : Expositions visibles du 29 octobre au 27 novembre 2011. La salle des fêtes de Deauville et le Club 2010 seront ouverts au public du samedi 29 octobre au dimanche 6 novembre, puis les samedis et dimanches jusqu’au 27 novembre, de 11h à 13H et de 16H à 19H. Site internet de Deauville: http://www.deauville.fr et page Facebook de Deauville: http://www.facebook.com/#!/deauville.normandie .

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