Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Festival Paris Cinéma- Avant-première- Critique - « Les Amours imaginaires » de Xavier Dolan : une grisante fantasmagorie

    amours1.jpg
    amours2.jpg
    amours3.jpg

    Après « Amore », changement d’univers avec la seconde avant-première de cette première journée de festival, le très attendu « Les Amours imaginaires » de Xavier Dolan (titre qui aurait d’ailleurs très bien pu convenir au premier film précité) après son arrivée explosive dans le monde du 7ème art avec «  J’ai tué ma mère », film qu’il avait réalisé à 17 ans, présenté l’an passé à Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs où il avait obtenu trois prix, film que j’avais ignominieusement manqué. La rencontre de ces amours imaginaires (présenté à Cannes cette année dans la section « Un Certain Regard ») était donc aussi pour moi celle avec l’univers de Xavier Dolan.

    Francis (Xavier Dolan) et Marie (Monia Chokri) sont tous deux amis et épris du même jeune homme rencontré lors d’une soirée, Nicolas (Niels Schneider), et tous les deux bien déterminés à le conquérir, analysant, interprétant, scrutant obsessionnellement le moindre geste ou comportement de leur (obscur) objet du désir.

    Dès les premiers plans se dégage de ce film un charme irrésistible et surtout un ton, un style qui font souffler un vent d’air frais et revigorant sur le cinéma actuel.  Xavier Dolan est un vrai cinéphile et son film regorge de références cinématographiques   (entre les ralentis langoureux et poétiques à la Wong Kar Waï, les couleurs chatoyantes et la fantaisie jubilatoire à la Almodovar,  les plans de dos à la Gus Van Sant, les références à la Nouvelle Vague, au « Mépris » de Godard, un trio à la « Jules et Jim » de Truffaut ou encore des confessions face caméra qui rappellent Woody Allen) mais aussi picturales (Boticelli, Michel Ange) ou littéraire (Musset…).

    Que de brillantes références me direz-vous.  Tout cela aurait pu donner un film présomptueux mais Xavier Dolan, d’une part, a su assimiler toutes ces références pour créer son propre univers et d’autre part, y apporter une légèreté masquant savamment la mélancolie sous-jacente (que ne faut-il pas avoir souffert en amour pour faire preuve d’une telle maturité et clairvoyance  à seulement 21 ans!), que ce soit par les dialogues, légèrement précieux, souvent hilarants, toujours caustiques ou le jeu des comédiens (à commencer par lui-même mais surtout celui de Monia Chokri absolument irrésistible).

    La caméra de Xavier Dolan est au plus près des visages, ignorant le plus souvent le cadre spatial à l’image de cet amour obsédant qui rend Marie et Francis aveugles au monde qui les entoure. La mise en scène non seulement épouse le propos du film mais devient un élément scénaristique : puisque Marie et Francis se « font des films » (l’un se prenant pour James Dean, l’autre pour Audrey Hepburn), et sont enivrés par leur fantasmagorie amoureuse, par ce destructeur et grisant vertige de l’idéalisation amoureuse, le film en devient lui-même un  vertige fantasmatique. Cette soirée aux images syncopées rappelle ce vertige à la fois grisant et déstabilisant, ce manège qui rend si floue la frontière entre enchantement et désenchantement, rêve et illusion. Marie et Francis sont amoureux d’une chimère, d’une image,  d’un idéal, d’une illusion, de l’amour même qui prend ici les traits d’un bellâtre ambigu aux allures de Dieu Grec. L’histoire de notre trio est entrecoupée de « témoignages » face caméra de style documentaire de victimes d’illusions amoureuses, là aussi irrésistibles.

    Xavier Dolan a aussi en commun avec quelques uns des plus brillants réalisateurs auxquels il se réfère une bande originale particulièrement soignée, à l’image du film, mêlant modernité, et titres plus anciens, et musique classique : de Dalida qui reprend « Bang Bang » à Indochine jusqu’à « The Knife », « Fever Ray », « Vive la fête » en passant par Bach qui rappelle mélodieusement la douleur de ces irrépressibles et irrationnels élans amoureux, de ces amours qui rongent et enragent.

    Xavier Dolan est un véritable chef d’orchestre qui mêle les couleurs, les références les arts, un prodige du cinéma (à la fois monteur, scénariste, producteur, acteur, s’occupant aussi des costumes) faisant à la fois preuve de l’inventivité et de l’audace de sa jeunesse mais aussi d’une étonnante maturité. Déclaration d’amour au cinéma, déclaration de désespoir d’un amoureux désillusionné sous des allures de fable burlesque et hilarante, « Les amours imaginaires » est un film mélancoliquement caustique.

    Xavier Dolan signe là une fantasmagorie pop, poétique sur la cristallisation amoureuse, sur ces illusions exaltantes et destructrices, sublimes et pathétiques un film enivrant et entêtant comme un amour imaginaire… sans les effets secondaires. A prescrire donc et à très haute dose !

    Il vous faudra attendre le 29 septembre 2010 pour découvrir ce petit bijou cinématographique, alors en attendant, vous pouvez toujours regarder la bande-annonce (voir dans note ci-dessous)… Je vous en reparlerai. J’ai vu ce film il y a deux jours et je ne cesse d’y repenser… Beaucoup d’autres belles surprises cinématographiques pour moi au programme de ce Festival Paris Cinéma, je vous en parlerai ultérieurement, notamment de « Ondine » de Neil Jordan mais aussi des films en compétition, pour l’instant d’un haut niveau également. Si vous êtes cinéphiles et à Paris, je vous recommande vivement ce festival…

    Lien permanent Imprimer Catégories : AVANT-PREMIERES, FESTIVAL PARIS CINEMA 2010 Pin it! 1 commentaire
  • Bande-annonce: "Les Amours imaginaires" de Xavier Dolan

    En attendant (ce soir), ma critique de ce petit bijou cinématographique "Les Amours imaginaires" de Xavier Dolan, présenté avant-hier, en avant-première dans le cadre du Festival Paris Cinéma, retrouvez la bande-annonce ci-dessous:

     

    Lien permanent Imprimer Pin it! 0 commentaire
  • Festival Paris Cinéma: vidéo de Jane Fonda et Charlotte Rampling (cocktail en l'honneur de Jane Fonda)

    Juste une petite vidéo à nouveau de Jane Fonda (retrouvez toutes celles de la master class en cliquant ici), cette fois du cocktail donné en son honneur en présence de la Présidente du Festival Paris Cinéma Charlotte Rampling, de Daniel Brühl, de Guy Bedos, de Géraldine Chaplin, de Rosanna Arquette et de quelques autres...

    Lien permanent Imprimer Pin it! 0 commentaire
  • Festival Paris Cinéma- Avant-première : critique de « Amore » (Io sono l’amore) de Luca Guadagnino avec Tilda Swinton, Marisa Berenson…

    amore2.jpg

    pariscinema3 043.JPG

    amore1.jpgAu programme de ma journée d’hier, en plus de la passionnante master class de Jane Fonda, deux avant-premières : « Amore » de Luca Guadagnino et « Les Amours imaginaires » de Xavier Dolan (dont je vous parlerai ultérieurement mais que je vous recommande d’ores et déjà). Pour la première avant-première publique du festival, les organisateurs nous avaient réservé une belle surprise avec ce film italien qui débute dans la demeure des Recchi, grande famille industrielle lombarde, à l’heure d’un tournant pour la famille puisque le fondateur de l’entreprise lègue l’affaire familiale à son fils Tancredi et à l’un de ses petits fils, Edouardo. Emma (Tilda Swinton), l’épouse de Tancredi, qui l’a épousé des années auparavant pour échapper à sa vie en Russie, rencontre Antonio, un cuisinier, ami de son fils par lequel elle va être immédiatement attirée…

    Dès les premiers plans : la ville de Milan alors inhabituellement grisâtre et enneigée, ce repas aux rituels et au rythme d’un autre temps, les plans silencieux et les couloirs interminables qui évoquent la monotonie suffocante de l’existence d’Emma…, Luca Guadagnino nous plonge dans une atmosphère d’une intemporelle étrangeté. Elégante, digne, laissant à peine affleurer sa  mélancolie, Emma semble être à la fois présente et absente, un peu différente (malgré son souci apparent des conventions sociales). Sa rencontre avec Edouardo, et d’abord avec sa cuisine filmée avec sensualité qu’elle déguste avec gourmandise, va progressivement la transformer. Une passion irrépressible va s’emparer d’elle : pour cette cuisine qui réveille ses sens et pour Antonio, le jeune cuisinier.

    « Amore » est un film foisonnant : de références, de sensations, d’intentions, de styles. Brillantes références puisque « Amore » cite ostensiblement  «Le  Guépard » de Visconti que ce soit par le nom d’un des personnages « Tancredi » qui rappelle Tancrède (le personnage d’Alain Delon dans « Le Guépard ») , la famille Recchi rappelant celle des Salina, mais aussi par l’opportunisme et la fin d’une époque que symbolise Tancredi qui vend son entreprise pour cause de globalisation à des Indiens pour qui « Le capitalisme c’est la démocratie » tout comme le Prince de Salina laissait la place à Tancrède et à une nouvelle ère dans « Le Guépard ». A ce capitalisme cynique et glacial s’oppose la cuisine généreuse et colorée par laquelle Emma est tellement séduite.

     Puis de Visconti nous passons à Hitchcock. Le film glisse progressivement vers un autre genre. La musique de John Adams se fait plus présente, la  réalisation plus nerveuse. Emma arbore un chignon rappelant celui de Kim Novak dans « Vertigo » auquel une scène fait explicitement référence. La neige laisse place à un éblouissant soleil. Emma est transfigurée, libérée, moins lisse mais enfin libre comme sa fille qui comme elle échappera aux archaïques principes familiaux et sera transformée par l’amour.

    Malgré ses maladresses (métaphore florale un peu trop surlignée à laquelle Jean Renoir –comme bien d’autres- avait déjà pensé dans « Une Partie de campagne »), ce film m’a littéralement happée dans son univers successivement étouffant puis lumineux, elliptique et énigmatique et même onirique. Il est porté par Tilda Swinton, qui interprète avec retenue et classe ce personnage mystérieux que la passion va faire revivre, renaitre, retrouver ses racines, sa personnalité enfouies et par la richesse de son personnage qui va se libérer peu à peu de toutes contraintes : vestimentaires, physiques, familiales, sociales.

    De chronique sociale, le film se transforme en thriller dont on sait le drame imminent mais qui ne nous surprend pas moins. Les dix dernières minutes sont réellement sublimes et d’une intensité inouïe. Riches de symboles (comme cette chaussure que Tancrèdi remet à Emma, la renvoyant à cette contrainte sociale, alors que Edouardo lui avait enlevé avec sensualité l’y faisant échapper),  de douleurs sourdes (d’Emma mais aussi du troisième enfant de la famille, que la caméra comme le reste de la famille tient à l’écart), de révoltes contenues que la musique (qui rappelle alors celle d’Hermann dans les films d’Hitchcock), les mouvements de caméra saccadés, les visages tendus portent à leur paroxysme, nous faisant retenir notre souffle.

    La caméra d’abord volontairement distante puis sensible puis sensuelle de Guadagnino épouse les atermoiements du cœur d’Emma et crée intelligemment une empathie du spectateur pour cette dernière. Un film de sensations (visuelles, sonores -que ce soit dans l’utilisation judicieuse de la musique ou des silences-, et presque gustatives) visuellement magnifique, envoûtant, sensible, sensuel, onirique,  prenant, l’œuvre d’un cinéphile et d’un cinéaste qui nous enserre dans son univers avec une rare maestria. A voir absolument.

    Sortie nationale : 22/09/2010

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL PARIS CINEMA 2010 Pin it! 3 commentaires
  • Festival Paris Cinéma (épisode 2) : Vidéos et résumé de la Master Class de la pétillante Jane Fonda à la Filmothèque

    P1010438.JPG
    P1010439.JPG
    P1010440.JPG
    P1010442.JPG
    P1010447.JPG
    P1010450.JPG
    P1010449.JPG
    P1010451.JPG
    P1010434.JPG

    Hier après-midi avait lieu le deuxième grand événement de ce Festival Paris Cinéma 2010, après l’ouverture avec Woody Allen : la master class de Jane Fonda. La petite rue Champollion où se trouve la Filmothèque du Quartier Latin et où se déroulait la master class a connu hier une fébrilité inhabituelle. C’est dans une petite salle chaleureuse et intime sous le regard bienveillant d’un portrait warholien de Marylin que s’est ainsi déroulée cette master class. Jane Fonda est arrivée avec… sa silhouette longiligne, son regard pétillant et… son petit chien dans les bras, accompagnée de son compagnon avant de s’asseoir aux côtés de Fabrice Leclerc, rédacteur en chef de Studio CinéLive qui a dirigé l’interview. En quelques secondes le ton était donné : celui d’un humour décapant, d’un regard lucide et souvent ironique sur le milieu du cinéma (et surtout sur elle-même !), d’une véritable interaction avec le public et d'une énergie débordante. Une actrice aussi généreuse, malicieuse que talentueuse dotée d’une franchise salutaire et d’un humour et d’une bonne humeur communicatifs qui semblait réellement heureuse d’être là mais aussi une actrice engagée qui surtout ne veut pas être mise dans une case, elle a bien raison tant elle est unique et inclassable. Un moment rare. Une comédienne dans tous les (bons) sens du terme, s’inquiétant malicieusement de la lumière, ironisant sur son compagnon, demandant des nouvelles de son chien pendant la master class, passant du Français (qu’elle parle impeccablement) à l’Anglais. Jane Fonda a tourné avec les plus grands ( Cukor, Vadim, Penn, Pollack, Losey, Pakula, A.Penn…), le sujets ne manquaient donc pas.

    Dans les vidéos ci-dessous (10 vidéos seront bientôt en ligne, vous en trouverez la première partie ci-dessous), vous l’entendrez parler (toujours avec beaucoup d’humour) du film qu’elle tourne actuellement en France et de ses partenaires dans le film, de Roger Vadim, de Marlon Brando, d’Alain Delon, du cinéma français, du cinéma américain, de son père Henri Fonda, de ses engagements contre la guerre au Vietnam… et de bien d’autres sujets.  Je vous conseille vraiment de les regarder ! Pour le reste en voici un petit résumé ci-dessous :

    Jane Fonda a d’abord évoqué le film qu’elle tourne actuellement en France, précisant qu’elle l’avait accepté sans lire le scénario (pour les acteurs !), un film sur la vieillesse a-t-elle précisé. Elle est ensuite revenue sur ses débuts disant qu’elle était devenue actrice « par hasard », qu’elle ne voulait pas être actrice mais qu’elle ne savait pas quoi faire pour gagner sa vie. Elle a également dit toute son admiration pour son père Henri Fonda que ce soit « en tant qu’acteur, être humain ou peintre », son père avec qui elle a tourné dans « La Maison du lac ». Elle a ainsi évoqué les difficultés pour monter le film car « personne ne voulait d’un film avec un couple de vieux » et c’est finalement ce film qui a permis à Henri Fonda d’obtenir un Oscar à la toute fin de sa carrière. Elle a ensuite évoqué Cukor pour qui elle a, selon elle, tourné « dans de mauvais films ». Elle a ensuite parlé de « Barbarella », film pour lequel elle était le « troisième choix après Brigitte Bardot et Sophia Lauren ».  A la question sur les raisons pour lesquelles elle accepte un rôle, avec beaucoup d’humour … et d’honnêteté elle a répondu : « parfois c’est le scénario, parfois c’est le besoin d’argent qui fait accepter un film », « Ce que j’aime au cinéma c’est qu’on n’est pas seuls ». A propos de sa filmographie dans les années 80 : « Je manquais de foi, j’ai décidé d’arrêter. Je voulais être activiste tout le temps. J’étais tellement malheureuse que je ne pouvais plus continuer à jouer. C’est difficile quand on a mon âge de recommencer ». Sur une question sur ce qu’elle aime dans le cinéma Français, elle parlé de Truffaut, de Lelouch (citant « Un homme et une femme »), de Simone Signoret, de Renoir (citant « La Règle du jeu »). Quant à Hollywood selon elle « il y a de moins en moins de bons films car ils prennent de moins en moins de risques. C’est maintenant la télévision qui prend des risques ». Le cinéma est loin d’être toute sa vie : « J’ai autre chose dans la vie : j’écris des livres, j’ai un ami, j’ai un chien, je voyage, je milite… ».  Elle a enfin évoqué la guerre du Vietnam, notamment la photo qui avait fait scandale (celle où elle posait sur un char anti-missiles vietnamien) disant que c’était à l’époque « un manque complet de jugement » qu’elle « regrette énormément. » Pour tout le reste de son engagement qui a parfois été (mal) interprété comme de l’anti-américanisme elle dit avoir été « très contente d’avoir fait ça ».

    Si vous n’avez pas ou assister à la master class, sachez que vous pourrez retrouver Jane Fonda ce soir, au MK2 Bibliothèque pour la Projection en sa présence de « Klute » d'Alan J. Pakula  le dimanche 4 juillet à 19h30 et regardez les vidéos ci-dessous !

    Retrouvez également ma critique de « La Poursuite impitoyable » d’Arthur Penn (avec Jane Fonda, Marlon Brando, Robert Redford…en cliquant ici)

    poursuite10.jpg
    poursuite6.jpg

    LES FILMS AVEC JANE FONDA PROJETES DANS LE CADRE DU FESTIVAL

      Barbarella, Roger Vadim

    -  Le Cavalier électrique, Sydney Pollack

    -  Les Félins, René Clément

    -  Julia, Fred Zinnemann                              

    -  Klute, Alan J. Pakula

    -  La Maison du lac, Mark Rydell

    -  On achève bien les chevaux, Sydney Pollack

    -  Les Poupées de l’espoir, Daniel Petrie

    -  La Poursuite impitoyable, Arthur Penn

    -  Le Retour, Hal Ashby

    -  La Rue chaude, Edward Dmytryk

    -  Le Syndrome chinois, James Bridges

    -  Tout va bien, Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Gorin

     Renseignements pratiques : http://www.pariscinema.org/fr/programmes-2010/invites/invites.html

     FILMOGRAPHIE DE JANE FONDA ET RECOMPENSES

    Oscar :

    1970 : nomination en tant que meilleure actrice, On achève bien les chevaux

    1971 : meilleure actrice, Klute

    1978 : nomination en tant que meilleure actrice, Julia

    1978 : meilleure actrice, Le Retour

    1980 : nomination en tant que meilleure actrice, Le Syndrome chinois

    1982 : nomination en tant que meilleure actrice de soutien, La Maison du lac

    1987 : nomination en tant que meilleure actrice, Le Lendemain du crime

     Golden Globes :

    1961 : actrice au meilleur potentiel

    1971 : meilleure actrice dans un film (drame), Klute

    1972 : actrice mondialement favorite

    1977 : meilleure actrice dans un film (drame), Julia

    1978 : actrice mondialement favorite

    1978 : meilleure actrice dans un film (drame), Le Retour

     Autres

    1984, Emmy Awards, The Dollmaker

     Filmographie

    1960 : La Tête à l'envers (Tall Story) de Joshua Logan : June Ryder

    1962 : La Rue chaude (Walk on the Wild Side) d'Edward Dmytryk

    1962 : Les Liaisons coupables (The Chapman Report) de George Cukor

    1962 : L'École des jeunes mariés (Period of Adjustment) de George Roy Hill

    1963 : Dans la douceur du jour (In the Cool of the Day) de Robert Stevens

    1963 : Un dimanche à New York (Sunday in New York) de Peter Tewksbury

    1964 : Les Félins de René Clément : Melinda

    1964 : La Ronde de Roger Vadim

    1965 : Cat Ballou d'Elliot Silverstein

    1966 : La Poursuite impitoyable (The Chase) d'Arthur Penn

    1966 : La Curée de Roger Vadim

    1966 : Chaque mercredi (Any Wednesday) de Robert Ellis Miller

    1967 : Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) de Gene Saks

    1967 : Que vienne la nuit (Hurry Sundown) d'Otto Preminger

    1968 : Histoires extraordinaires, sketch Metzengerstein de Roger Vadim : la comtesse Frederica

    1968 : Barbarella de Roger Vadim : Barbarella

    1968 : On achève bien les chevaux (They Shoot Horses, Don't They?) de Sydney Pollack

    1971 : Klute de Alan J. Pakula

    1972 : Tout va bien de Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Gorin

    1972 : F.T.A de Francine Parke

    1973 : Steelyard blues d'Alan Myerson

    1973 : Maison de poupée (A Doll's House) de Joseph Losey

    1973 : We Can't go Home Again

    1976 : L'Oiseau bleu (The Blue Bird) de George Cukor

    1977 : Touche pas à mon gazon (Fun with Dick and Jane) de Ted Kotcheff

    1977 : Julia de Fred Zinnemann

    1978 : Le Retour (Coming Home) d'Hal Ashby

    1978 : Le Souffle de la tempête (Comes a Horseman) d'Alan J. Pakula

    1978 : California Hôtel (California Suite) d'Herbert Ross

    1980 : Le Cavalier électrique (The Electric Horseman) de Sydney Pollack

    1979 : Le Syndrome chinois (The China Syndrome) de James Bridges

    1980 : Comment se débarrasser de son patron (Nine to Five|9 to 5) de Colin Higgins

    1981 : La Maison du lac (On Golden Pond) de Mark Rydell

    1981 : Une femme d'affaires (Rollover) d'Alan J. Pakula

    1984 : Les Poupées de l'espoir (The dollmaker) de Daniel Petrie (TV) : Gertie Nevels

    1985 : Agnès de Dieu (Agnes of God) de Norman Jewison

    1986 : Le Lendemain du crime (The Morning After) de Sidney Lumet

    1987 : Leonard Part 6

    1989 : Old Gringo de Luis Puenzo

    1990 : Stanley & Iris de Martin Ritt

    1990 : Mandela in America

    1994 : A Century of Cinema

    2002 : Searching for Debra Winger de Rosanna Arquette (documentaire)

    2005 : Sa mère ou moi ! (Monster-in-Law) de Robert Luketic

    2007 : Georgia Rule de Garry Marshall

    Tell Them Who You Are (produit en 2004, pas de date de sortie annoncée)

     Autobiographie

    Jane Fonda, Ma vie (traduit de l'anglais (États-Unis) par Marie-Hélène Dumas). Paris : éditions Plon, 2005. 590 pp.-[48] pp. de pl., 24 cm. ISBN 2-259-20281-0. Titre original : My life so far.

    Ma sélection Paris Cinéma du jour :

    Aujourd’hui, ne manquez pas « Klute » d’Alan J.Pakula, à 19H30, au MK2. Vous pouvez également assister à l’avant-première de  « L’Age de raison » de Yann Samuell, à 19H, au Gaumont Opéra Capucines, présenté par le réalisateur et en présence de la comédienne Sophie Marceau. Par ailleurs, la compétition débute aujourd'hui avec le film roumain "If I want to whistle, I whistle" de Florin Serban. (à 21H, au mk2 Bibliothèque).

    A suivre: mes critiques des deux excellents films vus hier: "Amore" de Luca Guadagnino et "Les Amours imaginaires" de Xavier Dolan.

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL PARIS CINEMA 2010 Pin it! 3 commentaires
  • Festival Paris Cinéma: ma sélection du jour

    pariscinema10.jpg

    C'est aujourd'hui que commence officiellement le Festival Paris Cinéma après la "première ouverture" en fanfare avec Woody Allen, jeudi.

    Pour ma part, j'irai voir la master class de Jane Fonda, d'ores et déjà complète mais vous pourrez vous consoler avec  le sublime "On achève bien les chevaux" de Sydney Pollack qu'elle présentera à 19H  ce soir et dimanche 4 à 19h30 vous pourrez également la retrouver à l'occasion de la projection de "Klute", thriller magistral d'Alan J. Pakula. (le tout à la Filmothèque du Quartier Latin)

    pariscinema 021.JPG

    J'essaierai ensuite d'enchaîner  (au mk2 Bibliothèque)avec l'avant-première d' "Amore" de Luca Guadagnigno en présence des comédiennes "Tilda Swinton et Marisa Berenson et j'enchaînerai ensuite avec  "Les Amours imaginaires" de Xavier Dolan présenté par la comédienne Suzanne Clément.

    Au programme également aujourd'hui:  "De 20h au petit matin (au Forum des images) : la Nuit du Cinéma explore les penchants les plus tabous du 7e Art, avec 4 programmes transgressifs, inventifs, décalés et toujours jubilatoires, autour de Koji Wakamatsu, Joe Sarno, l'Ozploitation et les films inédits de One Piece."

    Egalement au programme de ce jour: d'ores et déjà de nombreux films japonais.

    Cliquez ici pour voir le programme complet de la journée du 3 juillet.

    Lien permanent Imprimer Pin it! 0 commentaire
  • "Le dernier maître de l'air" de M.Night Shyamalan: making of

    En attendant la master class de M.Night Shyamalan à 18h vendredi au Gaumont Opéra et l'avant-première du "Dernier maître de l'air" samedi à 20H également au Gaumont Opéra (renseignements sur http://www.pariscinema.org) voici deux extraits du making of!

    Lien permanent Imprimer Pin it! 0 commentaire