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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 420

  • "Le dernier maître de l'air" de M.Night Shyamalan: making of

    En attendant la master class de M.Night Shyamalan à 18h vendredi au Gaumont Opéra et l'avant-première du "Dernier maître de l'air" samedi à 20H également au Gaumont Opéra (renseignements sur http://www.pariscinema.org) voici deux extraits du making of!

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  • Festival Paris Cinéma 2010 (épisode 1) : une ouverture teintée de la savoureuse gravité légère de Woody Allen

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    Hier soir, au cinéma Gaumont Opéra, avait lieu l’ouverture du Festival Paris Cinéma 2010 avec, en plus de la Présidente du festival Charlotte Rampling et du Maire de Paris, un invité de marque : Woody Allen, actuellement en tournage à Paris, venu présenter « Vous aller rencontrer un bel et sombre inconnu » ( « You will meet a tall dark stranger »), en présence également de Marisa Berenson, Hippolyte Girardot, Rosanna Arquette entre autres invités du festival. N’ayant pas été autant enthousiasmée par ce film-ci que par les précédents Woody Allen lors de ma première vision de celui-ci au dernier Festival de Cannes dans le cadre duquel le film était présenté hors compétition, je redoutais l’ennui d’une deuxième projection.

    Est-ce le plaisir d’avoir vu et entendu Woody Allen présenter le film- en Français s'il vous plaît- (cf  vidéo n°4 ci-dessous) avec, à l’image de ce qui imprègne ses films,  un humour noir et décalé pudiquement et intelligemment dissimulé derrière une apparente légèreté ? Est-ce le plaisir de débuter ces 14 jours d’immersion festivalière en joyeuse compagnie ? Toujours est-il que j’ai été totalement charmée par ce « You will meet a tall dark stranger », davantage que lors de la première vision, la frénésie cannoise et l’accumulation de projections ne permettant peut-être pas toujours de vraiment déguster les films.

     Moins concentrée sur l’intrigue que je connaissais déjà (voir ma critique du film en bas de cet article), j’ai pu focaliser mon attention sur tout ce qui fait des films de Woody Allen des moments uniques et de l’ensemble de son cinéma un univers singulier. J’ai été envoûtée par la photographie lumineuse et même chaleureuse comme un écho visuel à cette légèreté avec laquelle Woody Allen voile pudiquement la gravité de l’existence. Le jeu des acteurs (et la direction d’acteurs) m’a bluffée (avec une mention spéciale pour Lucy Punch, irrésistible) ou comment dans un même plan fixe avec deux comédiens, grâce à son talent de metteur en scène, de directeur d’acteurs et de dialoguiste il fait passer une multitude d’émotions et rend une scène dramatique irrésistiblement drôle ou une scène comique irrésistiblement dramatique, parfois les deux dans le même plan. L’art du montage et du récit, ou comment en quelques plans d’une fluidité remarquable, il parvient à nous raconter une rencontre qui préfigure l’avenir des personnages. Le mélange de lucidité et de tendresse, sur ses personnages et la vanité de l’existence. Les dialogues savoureux, tendrement cyniques. Une sorte de paradoxe que lui seul sait aussi brillamment manier : un pessimisme joyeux. Une lucidité gaie.

     Woody Allen n’a décidément pas son pareil pour nous embarquer et pour transformer le tragique de l’existence en comédie jubilatoire. En ressortant du cinéma, après ce régal cinématographique, l’air de Paris était  à la fois lourd et empreint d’une clarté éblouissante et de rassurantes illusions comme un écho à la gravité légère de Woody Allen à l’image de laquelle, je l’espère, seront ces 13 jours de festival. A suivre !

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    Retrouvez mon dossier consacré à Woody Allen avec de nombreuses critiques de films, une filmographie etc.

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    Ci-dessous ma critique de « You will meet a tall dark stranger » suite à la projection cannoise:

     Fidèle à son habitude Woody Allen  a préféré le confort d'une sélection hors compétition aux « risques » de la compétition. Lui qui faisait pourtant l'apologie de la chance dans « Match point » ne semble pas être si confiant en la sienne. Pour une fois, il n'a peut-être pas eu totalement tort... Après sa remarquable trilogie britannique ( « Match point » -qui reste pour moi la perfection scénaristique-, « Scoop », « Le Rêve de Cassandre »), après son escapade espagnole avec « Vicky Barcelona », Woody Allen était déjà revenu aux Etats-Unis avec le très réussi « Whatever works », il revient donc à nouveau à Londres (on retrouve aussi un air d'opéra qui nous rappelle « Match point »), cette fois pour une comédie.

    Synopsis : les amours croisés de différents personnages tous à une époque charnière de leurs existences qui aimeraient tous avoir des illusions sur leur avenir et d'une certaine manière croire qu'ils vont rencontrer un mystérieux inconnu (a tall dark stranger) comme le prédit Cristal la voyante de l'une d'entre eux. Avec : Josh Brolin, Naomi Watts, Anthony Hopkins, Antonio Banderas, Freida Pinto (« Slumdog Millionaire »)...

    Même un moins bon film de Woody Allen comme l'est celui-ci (mais on peut bien lui pardonner avec les films brillants qu'il a accumulés ces derniers temps) reste un moment savoureux avec des dialogues rythmés et caustiques et une mise en scène toujours  alerte et astucieuse et de très beaux plans séquences.

    « C'est la vitalité » disait François Truffaut du cinéma de Claude Sautet. Il aurait sans doute également pu attribuer ce terme au cinéma de Woody Allen. Cette vitalité, cette apparente légèreté cherchent pourtant comme toujours à dissimuler et aborder la fragilité de l'existence que ce soit en évoquant la mort avec une pudique désinvolture (certes ici prétexte à des scènes de comédie) ou la pathétique et touchante course contre le temps (remarquable Anthony Hopkins, ici sorte de double du cinéaste qui s'amourache d'une jeune « actrice » qu'il épouse). 

    Woody Allen croque ses personnages à la fois avec lucidité et tendresse pour nous donner une sorte de conte sur la manière de s'arranger avec la vanité de l'existence, qu'importe si c'est avec des illusions. Ce film illustre à nouveau très bien cette lucide phrase du cinéaste citée par Kristin Scott Thomas lors de l'ouverture du festival (« L'éternité, c'est long ... surtout vers la fin »).

    Une fantaisie pétillante beaucoup moins légère qu'elle n'en a l'air mais aussi moins pessimiste puisque chacun trouvera un (certes fragile) nouveau départ, le tout illuminé par une très belle photographie et des acteurs lumineux.  Vous auriez tort de vous en priver !

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL PARIS CINEMA 2010 Pin it! 2 commentaires
  • Programme Lumière 2010 ( Grand Lyon Film Festival): L.Visconti, M.Forman, A.Quinn... à l'honneur

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    Je ne pouvais pas ne pas vous parler du programme du Festival de Lyon 2010  dont la programmation me paraît au moins aussi passionnante que celle de l'an passé. Je commence par ce qui m'intéresse le plus. Après la projection à Cannes du sublissime "Guépard" de Visconti en version restaurée (qui donna lieu à un moment magique que je vous ai raconté ici et ), le Festival de Lyon a décidé de rendre hommage au cinéaste italien avec une intégrale Luchino Visconti.

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    Ci-dessus, photo Inthemoodforcinema.com lors de la présentation du "Guépard" en copie restaurée, dans le cadre du Festival de Cannes 2010

     Après Clint Eastwood l'an passé, cette année c'est à Milos Forman que sera attribué le prix Lumière. Une section sera consacrée au cinéma français oublié avec le cinéma de Raymond Bernard, une autre sera consacrée à des raretés américaines des années 1970. Le cinéma de Dario Argento (en sa présence) sera également à l'honneur. Un hommage sera rendu à Anthony Quinn en présence de sa femme et des membres de la Anthony Quinn Foundation avec une projection de "Zorba le Grec" dans une version restaurée par la Fox. Jean-Louis Trintignant viendra présenter le premier des deux films qu'il a réalisés ("Une journée bien remplie" 1972). Des classiques du cinéma français des années 60 à aujourd'hui seront projetés en présence de leurs réalisateurs comme "Z" de Costa-Gavras. Le best of restaurations 2010 permettra notamment de (re)voir "Le Tambour" de Volker Schlöndorff. Enfin vous pourrez redécouvrir des classiques ressortis en salles en copies neuves comme "La chatte sur un toit brûlant" de Richard Brooks. Bref, un programme vraiment riche et passionnant qui me donne vraiment envie d'aller à Lyon du 4 au 10 octobre. Je vous en reparlerai évidemment plus en détails prochainement.

    Site officiel du Festival 2010.

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  • Ouverture du Festival Paris Cinéma 2010 avec Woody Allen, ce soir : suivez mes pérégrinations de jurée sur ce blog du 1er au 14 juillet

     

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    Vous le savez, je fais partie du jury blogueurs du Festival Paris Cinéma 2010. Je me réjouis de cette nouvelle expérience immersive dans un festival de cinéma, 12 ans après avoir fait partie d’un jury pour la première fois, dans cette même ville (comme je vous le racontais, ici). Je vous ferai donc partager mes pérégrinations au jour le jour, en vous conseillant également quotidiennement les films à voir. Vous pouvez d’ores et déjà trouver ici des articles consacrés à certains films projetés dans le cadre du festival (voir liens plus bas).

     Le coup d’envoi sera donné ce soir avec  la projection de « You will meet a tall dark stranger » de Woody Allen (cliquez ici pour lire ma critique du film et accéder à mon dossier consacré à Woody Allen), en sa présence. Vous pourrez bien entendu lire ici dès demain le compte rendu de cette soirée et d’ores et déjà la critique du film que j’avais vu à Cannes à l’occasion de sa programmation hors compétition.

    13 jours qui s’annoncent particulièrement riches pour Inthemoodforcinema.com puisque, comme je vous l’annonçais dans l’article précédent, j’aurai également le plaisir d’interviewer une partie de l’équipe d’ « Inception » de Christopher Nolan, la semaine prochaine.

     Dans les liens ci-dessous vous trouverez également toutes les informations pratiques pour plonger vous aussi « In the mood for Paris cinema » !

     Rendez-vous ici demain pour le premier épisode de mes mésaventures de jurée…

    "L'autre monde" de Gilles Marchand

    "La Poursuite impitoyable" d'Arthur Penn

    Ma sélection de films du Festival Paris Cinéma 2010 à ne pas manquer

    Conférence de presse du Festival Paris Cinéma, programme et informations pratiques

    Site officiel du Festival 

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  • Concours- Gagnez vos exemplaires de Studio CinéLive : numéro exceptionnel "Twilight" et numéro de juillet 2010

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    Comme chaque mois, en partenariat avec Studio CinéLive, j'ai le plaisir de  vous offrir un exemplaire du magazine, très présent dans les kiosques ce mois-ci puisque, en plus du numéro habituel de juillet, Studio sort également un numéro exceptionnel consacré à "Twilight".
    Dans le numéro de juillet, vous trouverez notamment une discussion fleuve avec l'équipe du film  "Inception" de Christopher Nolan, (Leonardo DiCpario, Ellen Page etc et bien sûr le réalisateur Christopher Nolan), un film très attendu qui sera également à l'honneur ce mois-ci sur inthemoodforcinema.com puisque je vous annonce que je verrai deux fois le film en avant-première la semaine prochaine, que j'assisterai à la conférence de presse en présence de toute l'équipe et que je rencontrerai ensuite 5 des acteurs  du film! 
     Egalement au sommaire de ce numéro: Toy story 3, Alain Chabat qui nous raconte son travail de doublage dans "Shrek4", Edgar Ramirez, le "Carlos" d'Olivier Assayas, Stephen Frears, Mathieu Amalric, Adrien Brody, un dossier Cannes 2010 avec le portfolio du festival, le tournage du nouveau film de Peter Weir, un flash-back sur "On achève bien les chevaux" de Sydney Pollack (un film que vous pourrez par ailleurs voir dans le cadre de l'hommage à Jane Fonda au festival Paris Cinéma),  et bien sûr toutes les rubriques habituelles.
    -Pour remporter ce numéro, soyez le plus convaincant et donnez-moi 10 bonnes raisons de vous le faire gagner. Envoyez-moi un email à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé "Concours magazine juillet". Fin du concours le 10 juillet.
    -Dans le numéro spécial "Twilight" dont vous avez déjà pu lire ma critique en avant-première, ici, vous trouverez:

     -  Les infos et les rumeurs sur TWILIGHT 4

    Les nouveaux personnages, l’éventuelle 3D, Renesmée, le bébé mi-vampire mi-humain qui grandit plus vite que son ombre… Tout ce qui se murmure dans les coulisses du quatrième volet. 

    Jacob vs Edward, le choc des titans

    Duel au sommet des héros de la saga. Les « pro » et  les « contre » s’opposent. Tous les arguments pour choisir son camp.

    La SAGA TWILIGHT au jour le jour

    Toutes les dates qui ont marqué l’ascension du phénomène Twilight.

    LE QUIZ TWILIGHT

    Pour ceux qui se disent être de purs fans de Twilight,             voici le test pour le prouver en 20 questions. 

    - Portfolio :  

    Toutes les photos d’Hésitation.

     Et toutes les interviews exclusives:   ROBERT PATTINSON, · KRISTEN STEWARTTAYLOR LAUTNERBRYCE DALLAS HOWARDDAVID SLADE...

    Pour remporter ce numéro exceptionnel, donnez-moi 10 bonnes raisons de vous le faire gagner. Soyez le plus convaincant et vous remporterez ce numéro. Email à envoyer à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé: "Concours magazine twilight". Fin du concours le 10 juillet.

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  • Aujourd'hui ne manquez pas: "Tournée" de Mathieu Amalric (prix de la mise en scène du Festival de Cannes 2010) !

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  • Avant-première - Critique de « Twilight – Chapitre 3 : Hésitation » de David Slade avec Robert Pattinson, Kristen Stewart, Taylor Lautner …

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    Il y a 15 jours, je découvrais donc le troisième opus de la saga Twilight et par la même l’univers inventé par Stephenie Meyer, n’ayant pas vu les deux premiers « Twilight » (Fascination et Tentation).  Pour cause d’embargo, c’est seulement aujourd’hui que je peux vous livrer mes impressions que, je n’en doute pas, vous brûlez (telle Bella pour son Edward) de connaître.

     Dans ce troisième opus intitulé « Hésitation », Bella (Kristen Stewart) toujours fascinée par son vampire au visage d’une blancheur cadavérique Edward (Robert Pattinson), est plus que jamais déterminée à devenir vampire à son tour pour être éternellement liée à lui.  Pendant ce temps, des morts suspectes dans les environs de Seattle laissent présager une nouvelle menace pour Bella. Victoria (Bryce Dallas Howard) rassemble ainsi une armée de « nouveaux nés » d’un nouveau genre pour assouvir sa vengeance contre elle. Malgré leur haine ancestrale les Cullen et les Quileutes vont devoir faire une trêve et s’associer pour avoir une chance de la sauver. Bella doit alors choisir entre son amour pour Edward et son amitié pour Jacob (Taylor Lautner) tout en sachant que sa décision pourrait relancer la guerre entre les deux clans.

    Plus d’1,1 milliard de recettes dans le monde entier à ce jour pour la saga Twilight. Le DVD de « Tentation » vendu à plus de 4 millions d’exemplaires le premier week end de sa sortie aux Etats-Unis en mars 2010 et meilleure vente de l’année avec 9,2 millions d’exemplaires. Plus qu’un film c’est un véritable phénomène générationnel. J’étais donc prête sans le moindre préjugé à me plonger dans cet univers romantique dans lequel immortels et humains vivent des amours impossibles tels des Capulet et Montaigu d’une autre ère.   Et c’est justement là que le bât blesse, malgré toute ma bonne volonté et mon goût pour le romanesque, je me suis royalement ennuyée et suis constamment restée à distance. A distance d’une intrigue dont l’enjeu dramatique m’a échappé : Bella est totalement hypnotisée par son vampire de fiancé et on ne croit guère à ses hésitations, pas plus qu’au danger qui rôde. Et surtout c’est le film en lui-même qui semble imprégné du caractère velléitaire de son personnage principal : évitant la violence (des vampires doux comme des agneaux, ne pas voir une goutte de sang ou à peine en devient ridicule dans un film de vampires), mettant en scène un désir qui a la froideur de celui qui l’inspire sans parler du troisième élément du « triangle amoureux » dont la seule occupation semble être d’exhiber son torse imberbe.

    Evidemment, je devine déjà les critiques qui vont s’en donner à cœur joie sur la mièvrerie d’un film souvent drôle à ses dépends ou maladroitement quand il l’est volontairement (enfin je l’espère, rassurez-moi la scène de la tente n’était pas à prendre au premier degré ?) rivalisant de cynisme pour stigmatiser les candides qui se  laissent berner par cette guimauve. Loin de moi cette idée car indépendamment de ses défauts cinématographiques (j’avoue que l’absence de réalisation m’a consternée mais pouvions-nous en attendre davantage du réalisateur du démagogique «  Hard candy » ?) si les adolescents qui ont fait le succès des deux premiers opus y trouvent un écho à leurs questionnements, leurs fascinations, tentations, hésitations, c’est que d’une certaine manière « Twilight » est efficace et plus malin qu’il n’y paraît à défaut d’être cinématographiquement recommandable (du jeu à la réalisation, j’avoue que le niveau est plutôt celui d’un téléfilm d’une piètre qualité).

    Métaphore de l’adolescence avec son besoin de se créer des modèles, ses désirs et ses frustrations, et ses hésitations entre plusieurs possibles, « Twilight » manque pourtant cruellement de ces fièvres et ces passions qui accompagnent l’adolescence. Tout est pourtant habilement fait pour que l’identification opère : Bella en plein parcours initiatique doit faire des choix cruciaux pour son avenir. Elle apprend à devenir adulte et à assumer les conséquences de ses choix, elle a envie d’être quelqu’un d’autre tandis que le vampire Edward symbolise l’être différent que tout adolescent considère être.

    Pour un film qui prétend parler de grand amour, dans le fond comme dans la forme, ce « Twilight » avec ses vampires blafards et à l’eau de rose manque singulièrement de souffle, de charme et ne m’a ni tentée, ni fascinée et me fera très certainement hésiter quand il s’agira de voir le prochain opus. Ce qui ne sera certainement pas le cas des accros qui y retrouveront là le miroir de leurs hésitations, aussi pâle et sans saveurs en soit le reflet.

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