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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 378

  • « Lady Grey London » le nouveau court-métrage de Dior avec Marion Cotillard signé John Cameron Mitchell

       

    Dior dévoile enfin l'intégralité de son dernier court-métrage qui marque la  fin de la campagne Lady Dior. Marion Cotillard est une dernière fois l'égérie imaginée par John Galliano, cette fois sous la direction du réalisateur John Cameron Mitchell dans un court empreint de sensualité et nostalgie. Avant lui Annie Leibovitz, Mert & Marcus, Peter Lindbergh, Steven Klein, Olivier Dahan, Jonas Akerlund , David Lynch avaient participé à cette campagne.

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  • "Les trois prochains jours" de Paul Haggis: critique et vidéos de la master class

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    Alors que la semaine dernière sortait le deuxième film de Fred Cavayé, le désolant "A bout portant," le remake de son excellent premier film "Pour elle" sort aujourd'hui sur les écrans français.

    Cliquez ici pour découvrir mes vidéos de la passionnante masterclass de Paul Haggis

    Cliquez ici pour lire ma critique du film "Les trois prochains jour" de Paul Haggis

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2010 Pin it! 0 commentaire
  • Concours: gagnez vos places pour l'avant-première du film "Les émotifs anonymes" de Jean-Pierre Améris

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    Je vous propose aujourd'hui de remporter vos places pour l'avant-première du film "Les émotifs anonymes" de Jean-Pierre Améris, toujours dans le cadre du partenariat avec le Gaumont Parnasse. Cette projection aura donc lieu au Gaumont Parnasse, le 17 décembre, à 20H.

    Pour remporter ces deux places, envoyez une critique de film à inthemoodforcinema@gmail.com avec pour intitulé de votre email "Concours émotifs anonymes" (au choix un film avec Isabelle Carré, Benoît Poelvorde ou de Jean-Pierre Améris). Vous avez jusqu'au 13 décembre au soir pour participer. La meilleure critique remportera les deux places.  Je n'ai pas encore vu ce film mais la présence à l'écran du couple Carré/Poelvoorde ( qui se reforme à l'écran après "Entre ses mains" d'Anne Fontaine dans lequel ils excellaient) et de Jean-Pierre Améris à la caméra laissent augurer du meilleur, ce que confirme la bande-annonce ci-dessous.

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  • Extrait d'"Un balcon sur la mer" de Nicole Garcia avec Jean Dujardin et Marie-Josée Croze

     Dès dimanche vous pouviez trouver ici en avant-première ma critique d'"Un balcon sur la mer" de Nicole Garcia. Je vous propose d'en découvrir un extrait ci-dessous pour patienter en attendant la sortie en salles, le  15 décembre.

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  • 14ème Festival International des Scénaristes de Bourges: programme et nouveautés

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    Du 30 mars au 2 avril 2011, Bourges accueillera à nouveau le Festival international des scénaristes dont ce sera la 14ème édition.  Cette année, le MIIE – Marché interactif de l'image et de l'écrit – se met en place, avec pour objectif l’émergence d’une nouvelle génération d’auteurs. Bénéficiant d’une accréditation particulière, producteurs, agents, réalisateurs et scénaristes partent à la recherche des auteurs de demain en assistant aux différentes activités du festival. Le MIIE leur permet également d’accéder à des rendez-vous organisés « sur mesure » avec des auteurs. L’année 2011, c’est aussi « l’année genre ». La notion du «genre », fil rouge de cette nouvelle édition, donne sa couleur à une programmation riche et diversifiée. Au programme également les rendez-vous incontournables :  le marathon d’écriture du court-métrage, les forums des auteurs et le workshop des bibles de télévision On retrouve également au programme de cette 14e édition, et pour la deuxième année consécutive :

    - les Portraits sonores : atelier de formation qui propose de réaliser un portrait

    sonore de 5 minutes inspiré par Bourges sur un sujet donné;

    - les Bleus de travail : les auteurs retravaillent leur scénario avec des professionnels

    lors d’ateliers de réparation, puis le présentent au public dans le cadre du Labo;

    - la soirée musicale "One time / One set" : marathon d'écriture sonore et

    musicale destiné aux musiciens et compositeurs, suivi d’une présentation publique.

     Ateliers de réflexion, débats d'idées, éducation à l'écriture de l'image destinée aux publics scolaires, projections de longs et courts-métrages, mais aussi showcases s'ajoutent à une programmation pluridisciplinaire qui fait la qualité et la richesse de ce festival. Le nouveau point fort de la programmation, déjà annoncé lors de la 13e édition par la tenue d’une table ronde « écrire pour le web », l’écriture numérique prend ses quartiers au festival à travers le Magic web labo. Ce nouvel atelier, élaboré en collaboration avec le Monde.fr et encadré par des professionnels, permet aux candidats sélectionnés de développer un projet pendant cinq jours et de le présenter sous forme de maquette, bande annonce, teaser ou blog lors du festival. Dans ce contexte, l’objectif pour les auteurs est de se faire connaître, notamment grâce à une diffusion sur le Monde.fr, et de trouver des sources de financement du projet.

    Autre nouveauté, un parcours spécial étudiants est mis en place cette année autour d’une préparation à l’épreuve d’analyse de film, épreuve classique des écoles de cinéma. Cette préparation va permettre de donner aux étudiants des outils méthodologiques pour réussir cet exercice de style.

     Enfin, deux ateliers consacrés à la méthodologie de réécriture et aux possibilités de développement d’un scénario grâce aux plates-formes professionnelles européennes sont proposés cette année en partenariat avec le Groupe Ouest, structure dédiée au coaching de projets de longs-métrages.

     Le 14e festival international des scénaristes fait également avancer la réflexion autour de la notion du genre à travers des rendez-vous spécialement dédiés. Au coeur de la sélection de films du Président du grand jury et de sa leçon de cinéma, le « genre » est aussi traité à travers la projection d’une série de courts-métrages - « Fantastiques courts métrages » - et de longs-métrages - « Ces Français au genre bien à eux ». Un atelier de réflexion et de débat, spécialement conçu, aborde le problème du genre à la télévision et au cinéma. Fil rouge de cette édition, la question du genre se retrouve dans l’ensemble de la programmation du festival.

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 2 commentaires
  • Avant-première de Black Swan en présence de Darren Aronofsky

     

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    © Twentieth Century Fox France

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    © Twentieth Century Fox France

    C'est sans aucun doute un des films les plus attendus de l'année 2011. Projeté en ouverture du dernier Festival de Venise, "Black swan" sortira en salles le 9 février 2011. Deux projections exceptionnelles auront lieu vendredi prochain, l'une pour les journalistes avec un débat avec Darren Aronofsky, l'autre pour le public en présence du cinéaste. Cette deuxième projection aura lieu ce vendredi 10 décembre à 20H à l'UGC Ciné Cité Bercy (2 cours St-Emilion, 75012 Paris).

    Cliquez ici pour réserver vos places!

    Dès samedi, retrouvez ici mon compte rendu de l'avant-première et du débat avec Darren Aronofsky.

    Synopsis:
    BLACK SWAN
    Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina (Natalie Portman) est prête à tout pour obtenir le rôle principal du “Lac des Cygnes” que dirige l’ambigu Thomas (Vincent Cassel).
    Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily (Mila Kunis). Un thriller mental vertigineux de Darren Aronofsky.

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    © Twentieth Century Fox France

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  • Avant-première - Critique - « Un balcon sur la mer » de Nicole Garcia avec Jean Dujardin et Marie-Josée Croze

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    Quatre ans après « Selon Charlie » (alors injustement malmené par la critique, notamment lors de sa présentation en compétition du Festival de Cannes), Nicole Garcia revient en tant que réalisatrice avec « Un balcon sur la mer » dans lequel Marc (Jean Dujardin), marié à un professeur (Sandrine Kiberlain), et père d’une petite fille, est agent immobilier dans le Sud de la France. Il mène une vie paisible et confortable jusqu’au jour où, lors d’une visite immobilière, il rencontre une femme mystérieuse (Marie-Josée Croze) représentant un acquéreur. Il pense reconnaître en cette femme énigmatique au charme envoûtant Cathy, l’amour de ses 12 ans, alors qu’il vivait en Algérie, à la fin de la guerre d’indépendance. Après une nuit d’amour la jeune femme disparait et le doute s’empare de Marc sur la réelle identité de cette dernière. Va alors débuter pour lui une quête. Amoureuse et identitaire. En partant à se recherche, c’est avant tout son propre passé enfoui qu’il va (re)trouver.

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    Une nouvelle fois, Nicole Garcia se penche sur l’enfance, ce qu’il en reste, et sur les méandres de la mémoire et la complexité de l’identité. Tout en finesse. Avec une lenteur appréciable quand le cinéma vise de plus en plus l’efficacité, oubliant d’ailleurs qu’elle n’est pas forcément synonyme de fracas et de vitesse mais parfois de silences et de lenteur, oubliant que le message ou le sujet qu’il véhicule n’en a que plus de force en s’immisçant plutôt qu’en s’imposant bruyamment.

    Ce « balcon sur la mer » est à l’image de la lumière du sud dont il est baigné, d’abord éblouissante puis laissant entrevoir la mélancolie et la profondeur, plus ombrageuse, derrière cette luminosité éclatante, laissant entrevoir aussi ce qui était injustement resté dans l’ombre, d’une beauté a priori moins étincelante mais plus profonde et poignante.

     A l’image de la mémoire fragmentaire et sélective de Marc, le passé et la vérité apparaissent par petites touches, laissant sur le côté ce qui devient secondaire. Ainsi peut-on d’abord regretter le caractère elliptique du scénario, par exemple concernant la vie conjugale de Marc, mais cette ellipse se révèle avec le recul un judicieux élément dramatique puisque notre point de vue épouse alors celui de Marc. Sa femme est effacée comme son présent s’efface pour laisser place au passé qui ressurgit. Avec lui, on chemine vers ce balcon sur la mer, vers ce lieu de l’enfance perdue.

    Sans doute la présence de Jacques Fieschi, coscénariste (et notamment ancien scénariste de Claude Sautet) n’y est-elle pas étrangère, mais Nicole Garcia est une des rares à savoir raconter des « histoires simples » qui révèlent subtilement la complexité des « choses de la vie ». Des idées simples de mise en scène mais qui ont toutes une réelle signification comme ces souvenirs (re)vus à hauteur d’enfant, laissant les adultes et parfois la violence dans les limbes de la mémoire. Une manière délicate de dire l’indicible. De montrer simplement toute l’ambivalence humaine comme le personnage de Marie-Josée Croze qui multiplie ainsi les identités : celle qu’elle endosse en tant que prête-nom, celle qu’elle endosse pour Marc, jouant donc constamment un rôle dans la vie avant de le faire sur scène débarrassée de ses artifices. C’est paradoxalement en jouant qu’elle se trouvera elle-même. En cela, « Un balcon sur la mer » est aussi une véritable mise en abyme de l’imaginaire et donc du cinéma, un hommage à leur pouvoir salvateur.

    La plus grande réussite du film c’est néanmoins sans aucun doute les choix de Jean Dujardin et Marie-Josée Croze dans les rôles principaux. Le premier incarne Marc à la perfection, traduisant avec beaucoup de justesse et de nuances les doutes de cet homme qui retrouve son passé, son enfance et ainsi un ancrage dans le présent. Il rend son personnage touchant et bouleversant sans jamais forcer le trait et montre une nouvelle fois la large palette de son jeu (ici à mille lieux  de 0SS 117 dans lequel il excellait pourtant également), encore inexplorée. Face à lui, Marie-Josée, Croze est plus mystérieuse et incandescente que jamais après le mésestimé « Je l’aimais » de Zabou Breitman. De leur couple se dégage beaucoup de charme, de mystère, mais aussi une forme d’innocence qui renvoie à l’enfance.

    En toile de fond, l’Algérie, sa violence et la nostalgie qu’elle suscite, et la ville d’Oran où a vécu Nicole Garcia enfant (et d’ailleurs également Jacques Fieschi). Une violente nostalgie qui est aussi celle de ces souvenirs d’enfance et de ces doux regrets qui ressurgissent brutalement et submergent, dans ce sens « Un balcon sur la mer » est un film à la fois très personnel et universel. Le balcon sur la mer :  c’est cet endroit secret de nos mémoires qui donne sur les souvenirs d’enfance enfouis, dont la réminiscence est tantôt douloureusement heureuse ou joyeusement douloureuse mais jamais exempte d’émotion. Un balcon sur la mer dont je vous engage à aller respirer l’air iodé, le 15 décembre. Un subtil thriller sentimental au parfum doux, violent et enivrant des souvenirs d’enfance.