Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dinard - Page 7

  • Projection de "Nowhere Boy" de Sam Taylor-Wood et soirée exceptionnelle consacrée aux Beatles en ouverture du Festival de Dinard

    dinard2010.jpgLe Festival s'ouvre cette année sur une soirée exceptionnelle consacrée au Beatles ! "Nowhere Boy" de Sam Taylor-Wood retrace la vie de John Lennon avant la création du groupe légendaire et sera ainsi projeté le Jeudi 7 à 21h au Palais des arts.

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM BRITANNIQUE DE DINARD 2010 Pin it! 1 commentaire
  • La grille de programmation du Festival du Film Britannique de Dinard 2010

    dinard2010.jpgA 6 jours du début du Festival, la grille de programmation vient d'être dévoilée. Je vous invite à la découvrir ci-dessous et vous donne rendez-vous mercredi prochain en direct de Dinard.

    Cliquez ici pour télécharger la grille de programmation du Festival du Film Britannique de Dinard 2010

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM BRITANNIQUE DE DINARD 2010 Pin it! 0 commentaire
  • Festival du Film Britannique de Dinard 2010: les dernières infos

    dinard20102.jpgUne rapide note pour vous livrer les dernières informations concernant le Festival du Film Britannique de Dinard 2010. Gabriel Range, réalisateur scénariste et producteur britannique est le nouveau membre du Jury 2010 de Dinard. Il remplacera la productrice britannique Alison Owen. Par ailleurs,  le Festival vient d'annoncer que Roschdy Zem serait présent pour la cérémonie de clôture.

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre le Festival en direct sur ce blog du 6 au 10 octobre. Cliquez ici pour lire mes autres articles concernant le festival.

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM BRITANNIQUE DE DINARD 2010 Pin it! 0 commentaire
  • Programme et jury du 21ème Festival du Film Britannique de Dinard

    dinard2010.jpg

    dinard2.jpgComme chaque année depuis ma participation à son jury en 1999, je serai donc présente au Festival du Film Britannique de Dinard dont vous pourrez lire mon compte rendu quotidien en direct et auparavant toutes les informations nécessaires pour assister au festival.

    Je vous rappelle que cette année le festival commence une journée plus tôt, le mercredi au lieu du jeudi, et qu'il se déroulera du 6 au 10 octobre.

     De par sa programmation, son ambiance conviviale et son cadre, ce festival est absolument incontournable.  Et pour achever de vous convaincre, retrouvez mon article publié dans "Flashback", le livre des 20 ans du Festival. (toujours en vente, vous pourrez le trouver sur place)

    flashbback3.jpg

    flashback2.jpgflashback1.jpg

    Le jury du Festival du Film Britannique de Dinard 2010:

    jurydinard.jpg

    Etienne Chatillez (réalisateur) présidera le jury composé de :

    Anne Consigny (actrice), Sienna Miller (actrice), Alyson Owen (productrice), Sylvie Pialat (productrice),  Elsa Zylberstein (actrice), Stéphane Célérier (président directeur général Mars Films-Mars Distribution), Pascal Elbé (acteur),  Nick Moran (acteur, réalisateur).

                                               Les 6 films en compétition

    Mr Nice de Bernard Rose

    Sex&Drugs&Rock&Roll de Mat Whitecross

    Skeleton de Nick Whitfield

    Soulboy de Shimmy Marcus

    Treacle Jr de Jamie Thraves

    We Want Sex de Nigel Cole

    Les avant-premières

    Film d'Ouverture


    Nowhere Boy de Sam Taylor-Wood

     

     


    A Passionate Woman de Kay Mellor

    Another Year de Mike Leigh

    Cameraman de Craig McCall

    Cherry Tree Lane de Paul Andrew Williams

    Exam de stuart Hazeldine

    Faites le Mur ! de Banksy

    Four Lions de Chris Morris

    Goodbye Mr Christie de Phil Mulloy

    Neds de Peter Mullan

    Première Passion de Philippe Baron

    The Arbor de Clio Barnard

    The Kid de Nick Moran

    The Last Station de Michael Hoffman

    Hommages:

    Peter Mullan : à l'occasion de la sortie en avant première de son film Neds, le Festival rend hommage, en sa présence, à ce grand réalisateur et acteur (Palme de la meilleur interprétation pour My Name is Joe).

    Barney  Platts-Mills : le réalisateur qui s'est fait connaître par Bronco Bullfrog et Private Road, nous revient 40 ans après avec Zohra, A Moroccan Fairtale.

    Les Beatles : à l'occasion de l'anniversaire de John Lenon, le 9 octobre 2010, le Festival fait un clin d'oeil aux Fab Four.

    Informations pratiques:

    Je vous rappelle qu'une place coûte 5,50€...moins cher qu'une place de cinéma à moins que vous soyez déjà munis d'un pass Festival ou professionnel.

    Site officiel du Festival du Film Britannique de Dinard . Le Festival a aussi désormais sa Page Facebook.

  • Festival du Film Britannique de Dinard 2010: une journée supplémentaire!

    dinard.jpgDepuis de nombreuses années, vous avez pu suivre le Festival du Film Britannique de Dinard sur inthemoodforcinema.com, un festival qui, pour de nombreuses raisons (évoquées en partie ici), me tient particulièrement à coeur.

    Si j'apprécie toujours la sélection et l'atmosphère, j'ai toujours trouvé ce festival trop court, avec pour conséquence une concentration des projections sur peu de temps et une frustration pour le cinéphile insatiable pour qui il était impossible de tout voir. Les organisateurs ont donc eu l'excellente idée de rallonger le festival d'une journée pour 2010. La 21ème édition se déroulera donc du 6 au 10 octobre.

     Evidemment, vous pourrez, comme d'habitude, le suivre sur inthemoodforcinema.com .

     Je vous invite aussi à découvrir le nouveau site internet du festival en première page duquel vous retrouverez un blog que vous connaissez bien.:-)

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM BRITANNIQUE DE DINARD 2010 Pin it! 0 commentaire
  • "White lightnin'" de Dominic Murphy (Hitchcock d'or du Festival du Film Britannique de Dinard 2009): en salles mercredi prochain

    white.jpgEn octobre dernier, au dernier Festival du Film Britannique de Dinard, un film divisait les festivaliers "White Lightnin'" de Dominic Murphy. Difficile en effet de rester indifférent devant ce film extrême, radical et hypnotique qui a également reçu le prix de la meilleure photographie du festival (voir mes commentaires en bas de cet article). Je ne le recommanderais pas... même  pas pour sa (sublime) photographie. Si vous y allez quand même, évitez de manger avant et mieux vaut avoir le coeur bien accroché (j'avoue avoir plusieurs fois baissé les yeux).

    blogdinard65.jpg
    Les lauréats du dernier Festival du Film Britannique de Dinard
    blogdinard67.jpg
    blogdinard69.jpg
    Dominic Murphy et Henrique Goldman
    blogdinard58.jpg
    Dominic Murphy
    blogdinardD4.jpg

    Voilà mes courtes impressions sur ce film écrites en octobre dernier, en direct du Festival du Film Britannique de Dinard:

    Cette deuxième journée a commencé très fort avec « White Lightnin' » de Dominic Murphy avant la projection duquel le directeur du festival, Hussam Hindi, est intervenu pour évoquer son coup de cœur pour ce film et pour prévenir les âmes sensibles de s'abstenir (rangez vos sarcasmes, je suis restée...malgré tout :- ))... « White Lightnin' » c'est en effet une plongée dans l'enfer des pensées désordonnées, vengeresses et surtout démentes de Jesco White qui, de séjours en maisons de redressement et en asiles de fous, entrecoupés de leçons de danse sur de la musique country,  forge sa folie meurtrière et sanglante ; un rythme démentiel, névrotique, saccadé et frénétique, qui imprègne la forme de ce film hypnotique, sans concessions au politiquement correct (à moins justement, qu'il ne le soit, à force de ne pas vouloir l'être à tout prix...), à la bande sonore très étudiée et réussie avec une voix off qui se voudrait ironique et décalée, à l'interprétation irréprochable mais dont la maîtrise formelle (oui, d'accord, Dominic Murphy a un univers et sait brillamment le démontrer) ne parvient pas à me faire oublier la vacuité du fond qui pour moi importe, quand même, beaucoup. Un film dont on dira sans doute, que c'est un coup de poing, d'un côté, qu'il est grotesque de l'autre (avec tous les excès caractéristiques d'un festival) et le plaisir (même pas coupable) de voir certains spectateurs aigris outrés m'auraient (presque) fait pencher du côté des premiers. Demain soir ce sera au jury de trancher...

  • Festival du Film Britannique de Dinard 2009 : rencontre débat avec « the Big ten » (jeunes réalisateurs britanniques)

     dinard2009.jpgPour célébrer le 20ème anniversaire du Festival du Film Britannique de Dinard, les organisateurs, plutôt que de se tourner vers l'histoire passée du festival, on décidé de regarder vers l'avenir en choisissant dix réalisateurs britanniques (Andrea Arnold, John Crowley, Saul Dibb, Ben Hopkins, Asif Kapadia, James Marsh, Pawel Pawlikowski, Lynne Ramsay, Christopher Smith, Edgar Wright ) et qui ont confirmé leur talent avec une deuxième œuvre. Un film de chacun de ces futurs talents a été projeté lors de cette 20ème édition et  6 réalisateurs étaient présents (Jan Dunn, Ben Hopkins, Christopher Smith, Asif Kapadia, Gerard Johnson, Pawel Pawlikowski)  pour une rencontre publique et un passionnant débat sur le cinéma britannique et essentiellement son financement et ses difficultés.  Le débat était mené par le caustique Derek Malcolm.

    debat10.jpg

    Jan Dunn a été la première à intervenir et à évoquer le financement de « The Calling » qu'elle a présenté en avant-première à Dinard. Elle raconte avoir écrit en ayant d'abord en tête l'endroit et le budget : « Le lieu et le budget sont les éléments moteurs quand j'écris un film puis le script. En trois ans on a ainsi fait trois films. »

    debat2.jpg

    Ben Hopkins quant à lui a expliqué qu'il avait perdu trois ans à essayer de monter trois longs en Grande-Bretagne et que c'est finalement en Allemagne que le film a été produit par un producteur iranien et qu'il a eu le final cut qu'il n'aurait pas eu en Grande-Bretagne. Suite à cette expérience, il habite aujourd'hui entre Berlin et Istanbul.

    debat3.jpg

    Christopher Smith a expliqué avoir commencé à faire des films d'horreur « par accident », « c'est un peu aussi ce que le marché demandait  et côté financier travailler dans un genre facilite un peu les choses, et dans ce genre on a des budgets plus importants que pour les autres films britanniques. »

    Asif Kapadia, avec « The Warrior », a connu un grand succès dans les festivals qui ne s'est pas retrouvé dans le box office avec ce film très inhabituel réalisé loin de tous les conseils donnés à un réalisateur qui débute : le film a ainsi été tourné dans le désert indien et malgré le budget il souhaitait réaliser une épopée ample. Il a ainsi expliqué que même un an et demi après la sortie du film, il faisait encore la promotion et accompagnait le film. « Je suis un réalisateur qui écrit mais qui écrit lentement donc pour survivre j'écris un projet qui est une adaptation et un projet personnel ».

    Derek Malcolm ayant souligné que cette année les films avaient plutôt tendance à ressembler à des films de télévision, Gérard Johnson (le réalisateur de « Tony » présenté en avant-première à Dinard) a précisé adorer le cinéma et détester la télévision. Pour réduire le budget, il a « utilisé » beaucoup de membres de sa famille :  l'acteur principal est ainsi son cousin, le musicien son frère et il a tourné en douze jours ce projet qu'il avait depuis 2004 en tête.

    debat9.jpg

    Pawel Pawlikowski a expliqué qu'il n'avait pas de formation de documentariste. Ainsi, les gens du documentaire n'aimaient pas ce qu'il faisait lui disant de faire des fictions et maintenant qu'il fait des fictions on lui dit de retourner au documentaire car il utilise désormais toujours la caméra à l'épaule alors que quand il faisait du documentaire, il n'utilisait que la caméra sur pied.

    Jan Dunn a également expliqué  que pour ses films elle n'a jamais d'argent pour la presse et la promotion et l'argent qu'elle a reçu pour son film provient uniquement de l'aide régionale. Selon cette dernière, les décideurs ont du mal à sortir de leurs goûts personnels et il y aurait un public plus âgé féminin sans films faits pour lui. Elle a l'impression que les femmes réalisatrices dans l'industrie du cinéma sont mises de côté. Elle adorerait ainsi faire un film d'action.

    Derek Malcolm a ensuite fait remarquer que Mike Leigh par exemple a plus de salles qui montrent ses films à Paris que dans la totalité du Royaume Uni. « A Londres on fait ainsi tout le temps la différence entre un film commercial et un film art et essai. Parfois on oriente un film art et essai vers une sortie commerciale et il ne dure alors qu'une semaine. »

    Ben Hopkins est ensuite revenu sur ses difficultés financières en expliquant que depuis six mois, il essaie de trouver un travail rémunéré : « Pour moi c'est compliqué car il faut que je m'y astreigne pour manger. »

    Pawel Pawlikoswski a alors comparé le système français et le système britannique comparant les critères esthétiques de l'avance sur recettes aux critères selon lui technologiques en Grande-Bretagne. Selon ce dernier, en Grande-Bretagne « on fait trop de films médiocres car c'est facile d'avoir de l'argent et on fait toujours des sujets sociologiques. » Il n'y aurait également « pas assez de critique contradictoire en Grande-Bretagne, pas beaucoup de cohérence artistique. »

    Derek Malcolm, lui-même critique, a été encore plus critique envers les critiques britanniques rappelant ainsi une anecdote, un critique qui estimait qu'il était dommage qu'Hitchcock n'ait réalisé que quatre ou cinq films ou évoquant ces étudiants en « Media studies » qui « n'ont même pas entendu parler de David Lean. » « On a en Angleterre une culture du tout littéraire, théâtral, musical mais pas cinématographique.  Il n'y a pas d'évidence à s'intéresser culturellement au cinéma.  Le résultat de cet état culturel est qu'on a une culture Mac Do chez les exploitants qui préfèreront mettre à l'affiche « Transformers ». Le plus déprimant c'est que dans la récession des dix-huit derniers mois c'est  le cinéma art et essai qui souffre plus que le cinéma commercial. »

    Asif Kapadia a exprimé un message plus optimiste : «  Mon message : il me semble que les choses sont possibles. Il faut savoir ce qu'on veut, ce pour quoi on se bat et cela prendra peut-être quatre ans. »

     

    Pour Gérard Johnson « On fait le meilleur métier au monde. Ce n'est pas comme travailler en usine. On n'a pas de quoi se plaindre ... même s'il y a beaucoup de réalisateurs, peut-être trop. »

    debat7.jpg

    Pour clore le débat, Derek Malcolm demande à chacun ce qu'il ferait si on leur offrait 60 millions pour faire un film à Hollywood. Jan Dunn a répondu qu'elle accepterait et qu'elle reviendrait ensuite chez elle pour utiliser son argent pour faire le film qu'elle a envie de faire. Asif Kapadia a quant à lui raconté qu'il était allé à Los Angeles et y avait ressenti beaucoup d'hypocrisie : « beaucoup de gens, de salauds qui se font renvoyer par un encore pus salaud qui dit le contraire. » Pour Pawel Pawlikowski qui a un agent à Hollywood « là bas tout le monde a un avis très rapidement, trop rapidement sur tout. » Gérard Johnson dirait oui mas pas pour un film de 60 millions mais pour 10 films de 6 millions car il ne sait pas ce qu'il pourrait faire avec tout cet argent pour un seul film : « Je pense qu'il est possible d'aller à Hollywood et de faire des films personnels. »

    debat1.jpg
    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM BRITANNIQUE DE DINARD 2009 Pin it! 3 commentaires