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  • Critique - "London Boulevard" de William Monahan

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    Je sais bien. Je sais bien que je clame haut et fort que le principe de ce blog est de ne parler que, ou du moins essentiellement, de mes coups de cœur, des films qui m’enthousiasment, me donnent des frissons, me font penser (parfois) que « le cinéma c’est mieux que la vie », mais là, je ne pouvais pas ne pas vous parler de ce film tant il m’a consternée. Une (mauvaise) surprise d’autant plus inattendue qu’il s’agit du premier film en tant que réalisateur du scénariste  des « Infiltrés » de Martin Scorsese ( Oscar, mérité, du meilleur scénario 2007) et de « Mensonges d’Etat » de Ridley Scott. Si je n’attendais pas une réalisation époustouflante, je m’attendais néanmoins à un scénario irréprochable, mélange de romance et de thriller. Malheureusement ce film hybride à force de vouloir mêler les genres n’appartient à aucun…

    Synopsis : Mitchel (Colin Farrell) sort de prison avec l’intention de changer de vie, d’avoir une bonne conduite. Son ami Billy (Ben Chaplin) l’attend à la sortie pour « l’aider » et lui donner un toit en échange de quelques services. Dans le même temps, il fait la connaissance de Charlotte (Keira Knightley), star de cinéma persécutée par la presse à scandale, terrée dans son hôtel particulier londonien. Il en devient le garde personnel. Sans compter que, dans le même temps, Gant (Ray Winstone), un parrain de la  pègre, violent, raciste, comme il se doit (mais pourquoi d’ailleurs ?) voudrait utiliser les talents de Mitchel pour ses affaires. Mitchel refuse. La guerre est déclarée et s’ensuit un film qui est le contraire même du film éponyme de Valérie Donzelli tant il manque de subtilité et d’intérêt. Précisons enfin que c’est l’adaptation du livre de Ken Bruen, auteur irlandais de romans policiers.

    Mais que suis-je allée faire dans cette galère ? C’est ce que je me suis demandé au bout de 5 minutes, mais le problème c’est que je me le suis aussi demandé au bout de 60 et jusqu’à la fin. Pas d’enjeu. Pas de style. Pas d’émotion. Rien. Je ne peux même pas dire que le problème provient de la réalisation et que William Monahan devrait rester scénariste parce que la réalisation est presque plus réussie que le scénario (grâce à l’image de Chris Menges). Mais pour le reste, tout est téléphone, surligné, comme ces 10 unes de magazine avec Charlotte pour bien nous montrer à quel point elle est traquée .  Le film vocifère ainsi constamment ses intentions dès la première scène : Mitchel sort de la prison, dit vouloir s’en éloigner le plus rapidement possible (pour bien que nous comprenions qu’il laisse cette vie derrière lui).  Puis il défend une jeune femme que des jeunes veulent attaquer et donnent de l’argent à son ami le clochard (pour bien que nous comprenions que, malgré tout, ce n’est pas un mauvais bougre).

    La romance entre le braqueur en quête de respectabilité (et en costard s’il vous plait), entre douceur et violence, et l’actrice mal dans sa peau aurait éventuellement pu être intéressante, mais aucune alchimie ne passe entre les deux. Même Keira Knigthley dont je pense pourtant beaucoup de bien ne parvient pas à faire exister son personnage, caricature d’actrice persécutée par les paparazzi, dissimulant de sombres secrets (mais heureusement il y a LA et le château Marmont pour résoudre tous ses problèmes).  Quant à l’histoire du criminel qui sort de prison pour changer de vie et qui est rattrapé par ses démons et son passé, elle a été déjà vue cent fois.  Et si l’ennui n’est pour moi pas un critère c’est tout de même un problème pour un thriller quand on regarde constamment sa montre.

    Comble du ridicule, le titre, en hommage à Boulevard du crépuscule auquel le film fait quelques emprunts.  Même au 10ème degré (d’ailleurs je ne vois pas comment on peut envisager ce film autrement ?), les dialogues sont consternants de bêtises. La violence, ridicule, singe malhabilement le style tarantinesque.  Bref,  du Guy Ritchie en (encore) pire. Reste la musique (des années 60), la photographie de Chris Menges (mais certaines scènes sans intérêt ne semblent être là que pour la mettre en valeur) et surtout une immense déception et la sensation d’avoir perdu son temps. William Monahan n’a pas l’univers et le point de vue nécessaires à un cinéaste. Espérons qu’il reviendra à son métier de scénariste, et uniquement. Le cinéma retrouvera un grand scénariste (en tout cas pour les films des autres) et perdra, sans regrets, un mauvais réalisateur. LE film du mois à ne pas voir… Vous voilà prévenus.

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2011/2012 Pin it! 0 commentaire
  • La master class de Vincent Lindon au Forum des Images ce 9 juin à 19H30

     

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    pater7.jpgMalgré les dégâts subis par le Forum des Images ce week end, la master class de Vincent Lindon est maintenue, ce soir, à 19H30. Je vous la recommande vivement, la conférence de presse de l'acteur et d'Alain Cavalier, à Cannes, ayant été, et de loin, la plus passionnante.

       Lors de sa conférence cannoise pour la projection en compétition de "Pater" (dont vous pouvez retrouver mon résumé et mes photos en cliquant ici), il a notamment déclaré: « Je pense que j’arrêterai ce métier plus tôt que prévu car je n’ai pas envie de devenir un vieil acteur. C’est ça qui a changé chez moi, je ne prends rien au sérieux, tout au tragique ».

    La rencontre sera animée par Pascal Mérigeau, critique au Nouvel Observateur et auteur de plusieurs ouvrages sur le cinéma dont un consacré à Pialat. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel du Forum des images.

    Par ailleurs, je vous signale que le cinéma Saint Germain des Prés, récemment rénové, proposera, le 16 juin, à 20H30, une avant-première exceptionnelle de "Pater" suivie d'une rencontre avec Vincent Lindon et Alain Cavalier.

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONFERENCES DE PRESSE, IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • "Polisse" de Maïwenn (prix du jury du Festival de Cannes 2011) en ouverture du Festival Paris Cinéma 2011

     

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    polisse68.jpgL'an passé, c'est Woody Allen, avec son réjouissant "You will meet a tall dark stranger", qui avait fait l'ouverture du Festival Paris Cinéma.

    Cette année, ce sera au tour de Maïwenn avec "Polisse", prix du jury du dernier Festival de Cannes dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici et mon résumé de la conférence de presse cannoise en cliquant là.  

    L'ouverture aura lieu le 30 juin au soir et l'ouverture officielle au public du festival le 2 juillet.

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL PARIS CINEMA 2011 Pin it! 0 commentaire
  • Le programme complet du 25ème Festival du Film de Cabourg - Journées romantiques 2011

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    Je me réjouis d’autant plus de retourner au Festival du Film de Cabourg (qui fête cette année ses 25 ans)  que le programme que je viens de découvrir est des plus réjouissants (presque trop dense, les choix seront cornéliens!) avec, d’un côté, les meilleurs films romantiques de l’année passée dont vous avez pu retrouver mes critiques sur inthemoodforcinema (cliquez sur les noms des films pour accéder à mes critiques, je vous recommande vivement ces différents films):

     -« Les yeux de sa mère » de Thierry Klifa  et retrouvez également le récit de ma rencontre  avec l’équipe : Catherine Deneuve, Nicolas Duvauchelle, Marina Foïs, Thierry Klifa etc

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    -«  Voir la mer » de Patrice Leconte,

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    -« Les émotifs anonymes » de Jean-Pierre Améris

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     -« Un balcon sur la mer » de Nicole Garcia

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    et, de l’autre, des avant-premières de films que je suis impatiente de découvrir ou de revoir comme « La guerre est déclarée » de Valérie Donzelli découvert dans le cadre de la Semaine de la Critique du dernier Festival de Cannes dont il faisant l’ouverture, un film qui a bouleversé les festivaliers ( Un hymne à la vie, au courage, à la fugacité du bonheur, un film plein de douce fantaisie, avec une inspiration toujours très truffaldienne, et jamais mièvre. Un film bouleversant. ) et qui fait partie de la compétition à Cabourg mais également au Festival Paris Cinéma que vous pourrez aussi suivre en direct sur ce blog, en juillet prochain. Retrouvez ma vidéo du débat qui a suivi la projection de "La guerre est déclarée", à Cannes, ci-dessous.

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     Au programme , pas moins de 76 séances et 4 Ciné-Swann sur la plage (qui existaient déjà lors de ma participation au jury en 2002 et qui font partie des rendez-vous incontournables du festival.

    A ne pas manquer:

    .un Panorama de longs métrages en avant-première,

    . une Compétition de longs métrages,

    . une Compétition de courts métrages,

    . des séances Ciné-Swann sur la plage,

    . une section Premiers Rendez-vous,

    . une programmation Jeunesse,

    . une section Fenêtre sur le Pacifique,

    . un Coup de cœur (décerné à Sylvie Vartan).

     Les films de la section panorama parmi lesquels sera élu le prix du public (par les spectateurs votant à l’issue de la séance) :

    -3 fois 20 ans, de Julie Gavras (France)

    Interprétation : William Hurt, Isabella Rosselini, …

     -L’art de séduire, de Guy Mazarguil (France)

    Interprétation : Julie Gayet, Mathieu Demy, Valérie Donzelli, …

     -Au cul du loup, de Pierre Duculot (Belgique, France)

    Interprétation : Christelle Cornil, Jean-Jacques Rousin, …

     -Chico & Rita, de Fernando Trueba & Javier Mariscal (Espagne, Grande-Bretagne)Animation / VOSTFR

    Interprétations des chansons : Bebo Valdés, Idania Valdés, Estrella Morente, …

     -L’élève Ducobu, de Philippe de Chauveron (France)

    Interprétation : Elie Semoun, Héléna Noguerra, Bruno Polydadès, Claude Vincent, …

     -Et maintenant, on va où ?, de Nadine Labaki (Liban, France)

    Interprétation : Nadine Labaki , Claude Msawbaa, Leyla Fouad, …

      -La Fée, de et avec Dominique Abel, Fiona Gordon & Bruno Romy (Belgique, France)  

    -J’aime regarder les filles, de Frédéric Louf (France )

    Interprétation : Pierre Niney de la comédie française, Lou de Lâage, …

     -Mes meilleures amies, de Paul Feig (États-Unis)

    Interprétation : Kristen Wiig, Maya Rudolph, Ellie Kemper, …

     -Ni à vendre, ni à louer, de Pascal Rabaté (France)

    Interprétation : Jacques Gamblin, Maria De Medeiros, François Damiens, …

     - Pourquoi tu pleures ?, de Katia Lewkowicz (France )

    Interprétation : Benjamin Biolay, Emmanuelle Devos, Nicole Garcia, Valérie Donzelli, …

     - Noces Éphémères, de Reza Serkanian (Iran, France)

    Interprétation : Mahnaz Mohammadi, Hossein Farzi Zadeh, …

     -La prima cosa bella, de Paolo Virzì (Italie) Interprétation : Valerio Mastandrea, Stefania Sandrelli, Micaela Ramazotti, …

     La compétition de longs métrages (soumise au vote du Grand jury et du jury du prix de la jeunesse) :

     -Amador, de Fernando Leon de Aranoa (Espagne )

    Interprétation : Magaly Solier, Ceslo Bugalo, Pietro Sibille, …

     -Bonsaï, de Cristian Jiménez (Chili, France )

    Interprétation : Diego Noguera, Nathalie Galgani, …

     -Brighton Rock, de Rowan Joffe (Angleterre)

    Interprétation : Helen Mirren, Sam Riley, John Hurt,

     -En ville, de Valérie Mréjen et Bertrand Schefer (France)

    Interprétation : Lola Créton, Stanislas Merhar, Valérie Donzelli, …

     -The Future, de Miranda July

    Interprétation : Miranda July, Hamish Linklater, …

     -La Guerre est déclarée, de Valérie Donzelli (France)

     Interprétation : Valérie Donzelli, Jérémie Elkaim, …

     -Happy Happy, de Anne Sewitski( Norvège )

    Interprétation : Agnes Kittelsen, Kenrik Rafaelsen, …

     -Le monde de Barney, de Richard J Lewis (Canada, Italie)

    Interprétation : Paul Giamatti, Rosamund Pike, Minnie Driver, …

     Courts-métrages en compétition: retrouvez la liste dans mon article, ici.

    Seront également projetés deux courts-métrages hors compétition :

    L’oeil du Paon, de Gerlando Infuso

    Haram, de Benoît Martin

    Composition du jury longs métrages :

    Un Jury composé de personnalités du cinéma décerne le Grand Prix du Festival du Film de Cabourg lors de la Cérémonie des Swann d’Or.

    Co-Présidents : Radu Mihaileanu (réalisateur), Sylvie Vartan (chanteuse, comédienne)

    Membres du Jury : Astrid Bergès-Frisbey (comédienne), Audrey Dana (comédienne, réalisatrice), Virginie Despentes (écrivain, réalisatrice), Emmanuel Mouret (réalisateur), Frédéric Niedermayer (producteur), Tomer Sisley (comédien), Saïd Taghmaoui (comédien).

    Le jury du prix de la jeunesse, composé de lycéens, sera parrainé par : Lola Naymark (comédienne), Frédéric de Nexon (scénariste), Ivan Calbérac (réalisateur).

    Le jury des courts-métrages sera composé de :

    Président :

    Gustave Kervern (réalisateur)

    Membres du Jury : Deborah François (comédienne), Vénus Khoury-Ghata (écrivain), Heremoana Maamaatuaiahutapu (vice-président du FIFO, directeur de la Maison de la Culture de Tahiti), Isabelle Frilley (représentante de TITRATVS), Michèle Simmonet (représentante de l’ADAMI), Emmanuel Cléré-Zacharias (gagnant du concours STUDIO CINE LIVE), Sophie Conan (gagnante du concours FRANCE BLEU).

    Coup de cœur à Sylvie Vartan :

    Le Festival a souhaité célébrer les 50 ans de carrière romantique en chansons et en films de la co-présidente du Grand Jury : Sylvie Vartan. Sylvie Vartan présente au public : L’ange noir, de Jean-Claude Brisseau. Sylvie Vartan dédicace son album Soleil Bleu, Dimanche 19 juin à 11h - Salle des fêtes de l’Hôtel de Ville, accés côté parking. Entrée gratuite après retrait d’un ticket en billetterie.

     Ciné-Swann sur la plage :

    À la nuit tombante, le vendredi et le samedi soir, les succès romantiques de l’année sont projetés sur écran géant (18 mètres au sol par 14 mètres de haut). Les spectateurs assistent à ces séances, installés sur la plage dans 500 transats du partenaire officiel CINE+, entre la mer et le Grand Hôtel. Accès gratuit, après retrait des tickets en billetterie.

    Vendredi 17 juin, 22H30 / 00H30

    Les émotifs anonymes, de Jean-Pierre Améris

    Les yeux de sa mère, de Thierry Klifa

     Samedi 18 juin, 22h30 / 00h30

    Un balcon sur la mer, de Nicole Garcia

    Si tu meurs, je te tue, de Hiner Saleem

    Séance spéciale Ciné Swann, présentée en salle de cinéma

    Voir la mer, de Patrice Leconte

     Le Prix du premier rendez-vous:

    Pour soutenir l’émergence de jeunes talents cinématographiques, le Prix Premier Rendez-vous, créé en 2008, récompense la première apparition d’une actrice et d’un acteur dans un rôle de premier plan. La Cérémonie des Premiers Rendez-vous 2011 se déroulera au Grand Casino de Cabourg le vendredi 17 juin, en partenariat avec ALLIANZ et CHAUMET. ALLIANZ remettra un chèque de 1500 euros à chaque lauréat pour le soutenir dans sa formation d’acteur. Le joaillier CHAUMET offrira également une montre à l’actrice et à l’acteur pour marquer ce « Premier Rendez-vous » avec le public, et cette première reconnaissance de la profession. Le public peut faire connaissance avec les jeunes lauréats, lors des projections de :

     Le fils à Joe, de Philippe Guillard

    Interprétation : Gérard Lanvin, Olivier Marchal, Jérémie Duvall, …

     Simon Werner a disparu, de Fabrice Gobert

    Interprétation : Ana Girardot, Jules Pélissier, Audrey Bastien, …

     Egalement au programme : la section jeunesse, Fenêtre sur le Pacifique  (section documentaire qui a vu le jour en 2010, en partenariat avec le Festival International du Film d’Océanie), l’allée des talents (rencontre professionnelle informelle),  la sélection européenne (11 films européens au programme),  une séance spéciale (Rendez-vous avec un ange, de Sophie de Daruvar et Yves Thomas France / 2010 / 1h38 / Couleur Interprétation : Isabelle Carré, Sergi Lopez, …) , l’édition du livre-anniversaire du festival en vente sur place, une TV festival pour fêter les 25 ans (www.dailymotion.com/festival-cabourg) , le jardin idéal de Emmanuelle Béart, une exposition « Que s’est-il passé à MArienbad », le tapis rouge en centre ville,  la retransmission de la cérémonie des Swann d’or.

     Mais aussi, des Conférences signatures :

    › Marie d’Agoult, par Charles Dupêchez, dans le cadre du bicentenaire de la naissance du grand compositeur romantique Franz Liszt.

    › Mémoires de cinéma, par Mylène Demongeot, Coup de chapeau du Festival en 2002.

    › Balzac, par Gonzague Saint Bris, fondateur du Festival.

    Samedi 18 juin, 14h - Salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville, accés côté parking.

    Entrée gratuite après retrait d’un ticket en billetterie.

     Egalement à ne pas manquer:  la soirée des roses le 17 juin (Une soirée de gala, la Soirée des roses, se tiendra le vendredi 17 juin en présence du Jury et des équipes de la section courts métrages, et de représentants de l’Association de Festival. Les convives se rendront au Grand Hôtel de Cabourg pour un dîner qui se clôturera par un mini récital de la comédienne et chanteuse Arielle Dombasle. Cette soirée est également placée sous le signe de la charité grâce à la désormais mythique Tombola des roses, dont les bénéfices sont reversés à l’Association L’Enfant Bien Entendu - Enfance maltraitée Normandie. ) .

     Liste des personnalités attendues au 25ème Festival du Film de Cabourg :

     

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    Emmanuelle Béart, Christine Citti, Guillaume Laurant, Gonzague Saint Bris, Mathieu Demy, Elie Semoun, Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy, Dominique Pinon, Pascal Rabaté, Marie Kremer, Stanislas Merhar, Jérémie Elkaïm, Valérie Donzelli, Guillaume Gouix, Johan Libéreau, Hafsia Herzi, Charles Dupêchez, Gustave Kervern, Vénus Khoury-Ghata, Ivan Calbérac, Frédéric de Nexon, Lola Naymark, Astrid Berges-Frisbey, Audrey Dana, Virginie Despentes, Emmanuel Mouret, Tomer Sisley, Sylvie Vartan, Dominique Besnéhard, Jérémie Duvall, Ana Girardot, François-Xavier Demaison, Arielle Dombasle, Isabelle Carré, Jean Dujardin, Thierry Klifa, Patrice Leconte, Pauline Lefevre, Claude Lelouch, Raphaël Personnaz, Hiner Saleem,Jean-Pierre Ameris, Mylène Demongeot, Nicolas Duvauchelle, Nicole Garcia, Tonie Marshall, Mélanie Thierry, Jean-Claude Brisseau, Radu Mihaileanu, Deborah François, Saïd Taghmaoui, Bruno Nuytten, Baya Kasmi ...

    Billetterie

    Les projections du festival sont accessibles à l’achat d’un laissez-passer (25 euros, pour 5 séances de cinéma), remis dans un kit-festivalier comprenant le catalogue et la grille-horaire. Muni de ce laissez-passer, chaque spectateur retire les places pour les films de son choix en billetterie. Aucun ticket n’est donc vendu à l’unité. Avant l’ouverture du festival, la vente des laissez-passer et des produits dérivés (livre anniversaire, affiche et carte postale) est assurée à l’Office du Tourisme de Cabourg les week-ends du 2 au 5 juin et du 11 au 14 juin. À partir du mercredi 15 juin, l’espace billetterie ouvre ses portes. Les ventes de livres et de laissezpasser y sont assurées, ainsi que le retrait des places. Attention, ces retraits ne peuvent s’effectuer que pour les séances du jour même et du lendemain : le mercredi seules les places des séances du mercredi et du jeudi sont disponibles, le jeudi, sont uniquement distribuées les places du jeudi et du vendredi, et ainsi de suite...

    Nouveauté : lorsque des séances affichent complet, les festivaliers ont la possibilité de retirer des « tickets dernière minute » numérotés. A l’heure exacte du début de séance, les sièges restés libres seront proposées au personnes disposant de ces tickets spéciaux.

    Attention : les tickets n’étant ni échangeables, ni remboursables, la ponctualité sera de mise en 2011 !

    Espace billetterie

    Pavillon Charles Bertrand sur les Jardins du Casino, Du mercredi 15 au dimanche 19 juin,

    Ouverture à 8h30, fermeture à la dernière séance. Conditions générales de vente disponibles sur www.festival-cabourg.com

    En savoir plus:

    Cliquez ici pour retrouver tous mes articles consacrés au Festival du Film de Cabourg 2011 et notamment mon top du cinéma romantique.  Cliquez là pour lire mon compte rendu du Festival du Film de Cabourg 2007. 

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    Grille de programmation
     

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  • Critique de "Bus palladium" de Christopher Thompson ce soir à 20H50 sur Canal plus

    Avant de regarder "Vous êtes de la police" de Romuald Beugnon dont je vous parlais tout à l'heure, vous pourrez également regarder le premier film de Crhsitopher Thompson "Bus palladium" diffusé à 20H50  sur Canal plus.

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    Alors qu'il a toujours baigné dans l'univers cinématographique, entre son grand-père Gérard Oury et sa mère Danièle Thompson (avec laquelle il a coécrit plusieurs scénarii), Christopher Thompson a attendu d'avoir presque quarante ans pour passer derrière la caméra. Un premier film est souvent le plus personnel, celui qui porte le plus l'empreinte de son réalisateur. Christopher Thompson, lui, a choisi de nous parler de musique et d'amitié à travers une bande de jeunes musiciens...

    Lucas, (Marc-André Grondin), Manu (Arthur Dupont), Philippe (Abraham Belaga), Jacob (Jules Pelissier) et Mario (François Civil) s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire. Leur groupe de rock, LUST, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun. L'arrivée de Laura (Elisa Sednaoui) dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.

    Cela débute sur le sublime air de « Let it loose » des Stones et pour moi c'était déjà une bonne raison d'aimer ce film ( vous saurez désormais comment me corrompre... : -)). Et ensuite ? Ensuite, « Bus Palladium » pâtit un peu de cette brillante référence avant de nous embarquer dans sa propre musique. Plus lisse, plus douce mais non dénuée de rugosité et d'amertume. Christopher Thompson fait commencer son film dans un joyeux désordre imprégné de l'enthousiasme de ce groupe qui débute. Puis, des personnages se distinguent : Lucas et Manu surtout, définis autant par l'amitié qui les lie que par leur rapport à leurs mères. La mère de Lucas est psy, réfléchie et compréhensive. Celle de Manu est très jeune, hôtesse de l'air, elle est indépendante, libre, et vit avec son fils comme avec un colocataire, dans un incessant tourbillon. Le premier est aussi équilibré que le second vit sur le fil et en déséquilibre. Et c'est là la grande force de ce premier film qui nous en fait dépasser les faiblesses : le caractère attachant de ses personnages dont Christopher Thompson (et Thierry Klifa, son coscénariste) brosse subtilement les portraits, à travers leurs relations avec leurs parents (mère dans le cas des deux précités ou grand-mère dans le cas de Babcia la grand-mère de Jacob qui ne parle que Yiddish.) Il sait singulariser ses personnages, les distinguer, nous les rendre familiers, particulièrement aidé en cela par trois acteurs exceptionnels. D'abord, la découverte Arthur Dupont qui interprète l'écorché vif Manu qui joue la comédie avec un air de Romain Duris et chante avec la voix de De Palmas. Ensuite Marc-André Grondin qui de nouveau en est au « premier jour du reste de sa vie ». et Elisa Sednaoui, séductrice et forte avec juste ce qu'il faut de fragilité qui affleure.

    Ces trois-là nous valent de suivre le film avec intérêt, leurs relations parfois troubles, surtout fortes, leur douloureux et définitif adieu à l'adolescence et le cruel renoncement à leurs rêves. Dommage alors que le reste soit si peu « rock », si peu à l'image du nom du groupe « Lust » (qui signifie luxure), que tout semble tellement lisse, que le Bus Palladium et certains personnages (au contraire de ces trois-là qui en ont tant) manquent  de caractère, que le film ait refusé de se situer vraiment dans une époque pour malheureusement ne pas parvenir non plus à être intemporel ( l'intrigue se déroule dans les années 80 avec des références vestimentaires des années 1970  et un vocabulaire des années 2000 « taf », « buzz » sans oublier la nourriture venant de chez Quick...).

    Malgré cela, émanent de ces trois personnages  principaux un tel charisme et une belle fragilité qu'on les quitte avec regret même s'ils nous laissent, comme Rizzo (lumineuse Naomi Greene)qui, dans le dernier plan, regarde à travers une vitre baignée de soleil, avec le bel espoir et la force d'un avenir (plus) radieux. Allez-y ne serait-ce que pour ces trois-là qui crèvent l'écran... Une première réalisation imparfaite mais attachante avec quelques beaux plans qui reflètent bien le tourbillon d'effervescence et de mélancolie mêlées de cette période charnière de leurs existences.

     

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  • Critique- "Vous êtes de la police" de Romuald Beugnon à voir ce soir sur Arte à 22H40

    Je vous avais parlé de ce premier film lors de sa sortie, malheureusement alors passé inaperçu. Ne  manquez pas cette comédie policière tendrement caustique, ce soir, à 22H40, sur Arte.

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     Un inspecteur de police à la retraite, Simon, (Jean-Pierre Cassel) n’apprécie pas mais alors pas du tout d’être placé (de force, par sa fille, parce que vous en connaissez, vous, dont le rêve est de couler des jours maussades en maison de retraite ?) dans une résidence pour personnes âgées, encore moins quand la chambre proprette individuelle se transforme en « colocation » exiguë avec un vieillard gâteux. Dès son arrivée, Simon se lie d’amitié avec un autre « résident », Alfred, (Jean-Claude Brialy) l’ancien propriétaire des lieux dont la jovialité contraste avec la lassitude de la plupart des pensionnaires. Ce dernier décède dans des circonstances apparentées à un accident par la police et la direction de l’établissement. Mais Simon, seul témoin de « l’accident », persuadé qu’il s’agit d’un meurtre, décide de mener l’enquête avec l’aide de Francky, (Philippe Nahon) un autre pensionnaire aux allures de rocker adepte du karaoké (tiens, ça me rappelle quelque chose), et cleptomane. Les suspects ne sont autres que les pensionnaires : de la pimpante Jane Latour-Jackson ( Micheline Presle) à la directrice de l’établissement, Monique Laval (Marilyne Canto).

    Ce film a suscité une curiosité à quatre titres  ( la mienne en tout cas, celle des médias étant malheureusement, souvent, limitée, cadenassée, orientée vers ce qui rentre dans des cases, ce qui n’est pas le cas de ce film joyeusement hybride) tout d’abord parce qu’il s’agit ici du premier long métrage de Romuald Beugnon qui avait réalisé le sarcastique et tendre, émouvant et cruel « Béa » largement et justement primé dans de nombreux festivals et notamment au Festival du Film Romantique de Cabourg 2006, notamment pour les interprétations remarquables des deux interprètes Thérèse Roussel et Aymeric Cormerais. Ensuite, parce qu’il s’agit d’une « comédie policière », genre périlleux et singulier. Egalement parce que les protagonistes sont des personnes âgées et que le cinéma, de plus en plus aseptisé et contraint à la frilosité, rechigne de plus en plus à filmer des visages ridés et las,… d’ailleurs pas forcément : débonnaires, malicieux,  aussi, parfois. Enfin, parce que c’est le dernier film de deux grands acteurs avec lesquels tout un pan de l’Histoire du cinéma français semble avoir disparu, emportés avec et par une « nouvelle vague » : Jean-Pierre Cassel et Jean-Claude Brialy.

    Avant tout c’est un film inclassable (et j’adore ce qui n’est pas classable, identifiable, résumable à un qualificatif insipide rassurant dans le journal tv.) :

    - Cela pourrait être seulement une chronique sociale, une vision personnelle, tendre et acerbe des maisons de retraite pudiquement appelées résidences, un portrait tendrement irrévérencieux des personnes âgées trop souvent cantonnées aux rôles secondaires ou à la figuration, bref à être juste tolérées. Il va bien falloir : vous allez être « enfermés » avec eux le temps du film, mais attendez, ne fuyez pas, c’est jubilatoire, inattendu, réjouissant.

    Le soir, les « résidents » sont en effet enfermés à clef dans leurs chambres, Francky chante le pénitencier lors du karaoké, seule réjouissance hebdomadaire, avec un enthousiasme débordant, à la fois ridicule et émouvant: la « pension » est parfois assimilée à une prison par ses pensionnaires  souvent infantilisés par le personnel dont Yolande Moreau, d’ailleurs parfaite dans son rôle d’infirmière mielleuse et autoritaire. Cette prison pour personnes âgées semble avoir emprunté son architecture carcérale à « Playtime » de Tati et « Vertigo » d’Hitchcock, à la fois absurde et inquiétante, rectiligne et circulaire.

    -Cela pourrait être seulement une comédie.  Derrière l’humour, savoureusement noir et réjouissant, et les dialogues, caustiques et cinglants (« Les vieux c’est l’avenir ») pointe la tendresse et derrière la tendresse, l’humour noir. L’un et l’autre affleurent constamment pour ne pas tomber dans la caricature, dans la comédie outrancière ou le  mélo pathétique. Un humour grinçant, oui mais mine de rien. Avec le sourire, l’élégance et la politesse du désespoir de Jean-Pierre Cassel.  Entre rire et émotion, toujours,  une scène emblématique de déclaration d’amour au karaoké (j’ai remarqué que dans tout bon film, ou presque, il y a une scène de chanson !) glisse subtilement du ridicule et du rire à l’émotion à l’enquête policière, une scène qui résume parfaitement ce film atypique et multiple.

    80fd1e2e5f8fe4e0e7c6e0be0faa324e.jpg-Cela pourrait être seulement un film policier inspiré d’Agatha Christie, avec Jean-Pierre Cassel en Hercule Poirot en fauteuil roulant. D’ailleurs la référence est clairement assumée avec une affiche qui rappelle étrangement celle du dernier film de Pascal Thomas « L’heure zéro », adaptation d’Agatha Christie. Romuald Beugnon lorgne pourtant davantage du côté de Claude Chabrol que de celui de Pascal Thomas : d’abord par le mélange d’humour noir, de comédie, de critique sociale (la présence du François du « Beau Serge » n’est peut-être pas étrangère à tout ça…) et par l’attention portée aux acteurs dont le jeu n’est pas  comme chez Pascal Thomas volontairement « faux » ou outrancier.

    C’est donc tout cela à la fois, un film de genre : critique sociale, film policier, comédie, film noir même (avec son incontournable femme fatale en la personne de Micheline Presle, toujours aussi étonnante !). Où les personnes âgées ne sont pas des boulets inanimés mais des êtres de chair (un peu), d’os (bon d’accord, beaucoup) et de sang (ici, aussi) qui aiment, trahissent, critiquent, 4cbaa14e67b3320be644737fcce1a2d8.jpgantipathiques, ou sympathiques, ambivalents, malicieux, sournois, calculateurs mais finalement toujours attendrissants. Comme dans « Béa » les comédiens (parfois non professionnels, ici) sont savamment choisis et témoignent d’une direction d’acteurs attentive : Micheline Presle est rayonnante, espiègle et aussi séduisante que séductrice, on retrouve avec plaisir Thérèse Roussel dans une scène savoureuse  de chamaillerie pour vol de vernis à ongle, et surtout Philippe Nahon, dans un rôle inhabituel, attachant, d’une force comique inattendue exacerbée par son costume et sa dégaine improbable et ses « sales » manies (le karaoké, la cleptomanie), lequel a d’ailleurs remporté un prix d’interprétation au Festival de Saint-Jean de Luz 2007.

    Comme dans « Béa » ce sont les personnes âgées qui ont le dernier mot, le dernier regard, qui mènent la danse, endiablée. Loin de l’infantilisation, la victimisation à laquelle on veut les réduire, ils  prennent le pouvoir pour notre plus grand plaisir ! C’est finalement un film très malin qui nous amuse et nous captive tout en nous faisant réfléchir, qui fait oublier l’âge des protagonistes par leur fantaisie et leurs envies : de vivre, de plaire, de s’amuser. Et qui nous les rappellent. Mine de rien, encore.

    Quant à Jean-Pierre Cassel et Jean-Claude Brialy, on ne peut s’empêcher d’éprouver un certain malaise surtout quand ce dernier se voit gratifié d’un « va mourir » par un des pensionnaires, ce qu’il fait dans le film… Ironie cruelle du destin et de la fiction.

    Donc irrévérencieux, ludique, tendrement cruel, réjouissant et drôle : soyez de la police avec Romuald Beugnon chanteur (un tout tout petit peu), magicien (beaucoup) et metteur en scène et directeur d’acteurs (passionnément!). Les frères Dardenne (qui coproduisent le film) ne s’y sont pas trompés…

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    Sites officiels:

    -Site officiel du film: http://www.vousetesdelapolice-lefilm.com/

    Journal du film: http://romualdbeugnon.com/blog/

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 1 commentaire
  • Festival de Télévision de Monte-Carlo du 6 au 10 juin 2011 au Forum Grimaldi

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    Plutôt que d'évoquer ici des films dont je n'aurais pas envie de parler (et avant d'en revenir aux critiques enthousiastes, mais pour cela encore faudrait-il que je reprenne le chemin des salles obscures honteusement délaissées depuis Cannes, mais j'y remédierai dès demain), exceptionnellement une petite escapade du côté de l'actualité télévisuelle pour vous parler du festival de télévision de Monte-Carlo. Vous aviez pu suivre sur ce blog le Forum International Cinéma et littérature qui (malheureusement et pour une raison inconnue) n'existe plus. Comme tout festival qui se respecte, le Festival de Télévision de Monte-Carlo propose  donc une compétition, des projections publiques, avant-premières etc. Vendredi à 19H aura lieu la cérémonie du palmarès "des Nymphes d'or". En attendant il vous reste encore deux jours pour en profiter. Rendez-vous sur le site officiel pour en savoir plus et retrouvez toutes mes bonnes adresses monégasques en cliquant ici.

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