Synopsis :  Les héros de « L’Age de glace » sont de retour pour une nouvelle aventure où une maladresse de Sid le paresseux va les propulser au cœur d’un monde étrange perdu sous la glace et peuplé de dinosaures.  Ensemble, ils vont devoir se confronter à des habitants pour le moins hostiles et parfois farfelus.  Ils ne sont pourtant pas préparés à affronter cet univers inconnu : Manny et Ellie attendent ainsi leur premier enfant mammouth et le futur père, particulièrement stressé va devoir appréhender la paternité dans ce contexte peu sécurisant. Diego, le tigre aux dents de sabre, quant à lui, redoute d’avoir perdu ses instincts de prédateur. Sid est convaincu d’avoir enfin réussi à construire sa propre famille en kidnappant trois œufs… de dinosaures.  En chemin, ils font la rencontre d’une fouine prénommée Buck, chasseur de dinosaures obsessionnel sur qui ils vont devoir s’appuyer pour survivre aux règles de ce monde.

 

Le premier opus de « L’Age de glace » était sorti en 2002.  Le troisième, qui sortira en France le 3 juillet 2009,  utilise la 3D pour la première fois afin que les spectateurs puissent « vire une expérience immersive », rendant ainsi le film « plus riche ». Dommage que la projection presse ait été en 2D. Je ne pourrai pas non plus juger les voix françaises ayant vu le film en VO. En plus d’Elie Seimoun et Christophe Dechavanne, Vincent Cassel (Diego) et Gérard Lanvin (Manny) font partie du casting français. 

 

 Peter de Seve a ajouté que, pour lui le principe, d’une suite consiste à être « fidèle à l’original et inventer à chaque fois quelque chose de nouveau », en l’espèce les dinosaures pour créer l’action, et le thème de l’agrandissement de la famille ou  le réchauffement climatique dans le deuxième opus (qui procurait à l’ensemble une lecture certes plus sombre mais aussi plus adulte et intéressante).  Si les dinosaures nous font évidemment penser à « Jurassic Park », on nous précise qu’ici figurent de nouveaux dinosaures, encore jamais vus au cinéma, louable souci du détail.

 

L’essentiel selon ce dernier est de conserver « l’essence des personnages », les relations entre eux et bien entendu l’humour. Il faut également « créer des personnages nouveaux et rendre leur existence crédible ».

 

La morale est plutôt simple et il n’y a pas vraiment de deuxième degré de lecture plus adulte que l’on trouve dans certains films d’animation même si  dans cette ode à la maternité et la fraternité, ce sont les lois du plus malin, et non du plus fort, et l’amitié qui triomphent.

 

Ce projet a nécessité 3 ans  à 3 ans et demi de préparation et ils semblent déjà réfléchir au prochain qui pourrait tourner autour de l’enfant mammouth.

 

Pour le nouveau personnage, celui de Buck ils disent s’être inspirés du Capitaine Achab dans « Moby Dick », d’ Indiania Jones, et de Kurtz, le colonel fou d’ « Apocalypse now ».

 

Le monde souterrain, à la fois effrayant et magnifique, ajoute une « dimension épique» à l’ensemble.

Je vous le conseille pour son mélange d’action, d’humour  burlesque et attendrissant et de romantisme, son rythme trépidant, ses personnages attachants, (comme le personnage de Scrat qui se bagarre puis danse le tango sur « You ‘ll never find another love like mine » de Lou Rawls, faisant passer la scène de l’action au romantisme), son comique récurrent.

 

Les rires dans la salle (même de presse…) ont témoigné qu’il ne s’adressait pas seulement aux enfants même si je vous recommande davantage « Là-haut » vu en ouverture du dernier Festival de Cannes, et même si j’avoue avoir seulement esquissé  quelques sourires devant les mésaventures de ces personnages préhistoriques qui raviront, sans doute, avant tout les plus petits spectateurs dont le seul objectif est de se distraire et ne pas voir le temps passer. Celui-là, au moins, est entièrement rempli.

 

Ci-dessous, les deux voix françaises évoquent leurs personnages (désolée pour la mauvaise qualité sonore...) :