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FESTIVAL DE CANNES 2010 - Page 5

  • Ouverture du 63ème Festival de Cannes : une édition ouverte sur l’éternité

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    Hier soir, avec beaucoup de classe, d'élégance, de sobriété, et une pointe d'humour british (certes moins caustique que celui de son prédécesseur, Edouard Baer), Kristin Scott Thomas  a présenté la cérémonie d'ouverture de cette 63èmé édition du Festival de Cannes, 11 ans après en avoir déjà  été la lumineuse maîtresse de cérémonie. Elle n'a pas cherché à voler la vedette à celui, que, pendant onze jours, nous allons célébrer, qui va faire palpiter nos cœurs, chavirer nos raisons, délicieusement nous obnubiler  au point de nous faire oublier que le temps s'écoule, de nous laisser croire que nous-mêmes, comme lui, comme les actrices, sommes éternels. Alors certes, il y aura toujours les blasés pour qui « Cannes, ce n'est plus ce que c'était », et qui se plairont à afficher un dédain ostentatoire. Et puis il y a les autres pour qui, comme pour Kristin Scott Thomas, comme pour moi, Cannes, c'est vivre « un moment intense », être « transporté par la puissance des films », « partager un instant de l'éternité du cinéma », des « échanges, rencontres, le bonheur de parler cinéma non stop avec d'autres personnes venues de 84 pays », l'inestimable « plaisir de s'échapper du quotidien pour vivre autrement et en concentré les émotions que la vie nous donne », c'est se laisser griser, emporter, éblouir, ensorceler par Cannes « la ville qui ne dort jamais ». C'est adorer ou abhorrer toujours avec excès ou virulence mais essayer de toujours « respecter les films. » Alors, sans doute certains auront-ils trouvé cette cérémonie ennuyeuse, mais moi, déjà elle m'a transportée, ailleurs, fait franchir la fragile frontière, si perméable qui, ici sépare la fiction de la réalité. La voix de Melody Gardot m'a emmenée loin déjà, peut-être dans une boîte de jazz à la Nouvelle Orléans, l'image dans un rai de lumière du président Tim Burton avec Kristin Scott Thomas, quant à elle, me paraissait échapper d'un film noir américain des années 50. Et puis il y a eu ces extraits des films en sélection officielle de cette 63ème édition, véritable concentré du cinéma mondial, de sa diversité, sa richesse, de son inventivité, qui m'a fait frissonner de bonheur cinéphilique et m'a donnée envie de plonger pleinement dans l'irréalité de ces 11 jours. De même que ce très beau montage des films de Tim Burton qui en exaltait la subtile alliance de fantaisie et de mélancolie. Il y  a eu aussi ce fauteuil vide, symbole d'un membre du jury encore emprisonné, le cinéaste iranien Jafar Panahi, symbole aussi de la portée évidemment et éminemment politique de ce festival (comme les palmes d'or de ces dernières années l'ont démontré et à voir les extraits de cette sélection 2010 il est probable que celle de cette 63ème édition ne dérogera pas à la règle), et en l'espère malheureusement son impuissance.  Alors tant pis s'il est de bon ton d'afficher son indifférence, j'assume, affirme, et clame mon enthousiasme et mon plaisir à vous  faire partager cette illusion d'éternité pendant onze jours. Je vous donne donc rendez-vous ici chaque jour pour vous parler de cette sélection 2010 !

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  • A partir de ce soir, suivez-moi en direct du Festival de Cannes 2010:

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    Aujourd'hui une accalmie avant la tempête sur In the mood for cinema et In the mood for Cannes puisque, quand vous lirez ce message, je serai en route pour la Croisette, mais dès ce soir, au plus tard demain matin, vous retrouverez mes articles quotidiens en direct de Cannes.

     Je vous rappelle que vous aurez cette année plusieurs possibilités pour me suivre en direct de Cannes :

    1-Bien entendu d'abord sur mes blogs http://www.inthemoodforcannes.com et sur http://www.inthemoodforcinema.com quotidiennement

    2- Sur le compte twitter d'Inthemoodforcannes : http://twitter.com/moodforcannes  (@moodforcannes) pour suivre mes péripéties heure par heure avec des informations exclusives

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    3- Je vous en parlais dimanche : Orange m'a fait le plaisir et l'honneur de me solliciter pour me proposer de reprendre les articles d'inthemoodforcannes en page d'accueil d' une application iphone spécialement créée à l'occasion du Festival de Cannes 2010. Si vous avez un iphone, vous pourrez donc me suivre sur cette nouvelle application disponible dès le début du Festival de Cannes jusqu'au 24 mai! Cette application est disponible gratuitement sur l'appstore FR pour tous les utilisateurs d'iPhone quel que soit leur opérateur.

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    4-Vous pourrez également me lire sur le blog spécial Festival de Cannes de 20 minutes : http://cannes2010.20minutes-blogs.fr/

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    5-Sur Cannes Inside (http://www.cannesinside.com ) dont je fais partie des insiders.

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    -Et d'autres projets sont en cours, il se pourrait que vous me retrouviez dans d'autres médias, je vous en reparle au fur et à mesure !

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  • Festival de Cannes, 63ème édition: 10 ans déjà!

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    10 ans. 10 ans déjà que chaque année, au mois de mai, je plonge sans modération « in the mood for Cannes », dans l'incandescente effervescence du plus grand festival de cinéma au monde, dans un bain voluptueux de cinéma. 10 ans depuis que le concours du prix de la jeunesse m'avait permis de fouler pour la première fois les célèbres marches et depuis pas une année n'a dérogé à la règle. La lassitude que certains festivaliers s'acharnent à feindre ne m'a pas encore atteinte : j'y vais cette année avec plus d'enthousiasme que jamais, avec le souvenir encore vivace de l'émotion qui m'avait étreinte la première fois que j'étais entrée dans le Grand Théâtre Lumière, antre du cinéma, de sa mythologie et de mes rêves d'enfance.

    J'éprouve plus que jamais une curiosité inextinguible pour le cinéma et la vie qui s'y entremêlent, s'y défient et entrechoquent bien que (ou parce que) connaissant cette atmosphère étrange où on  adore comme on abhorre. Cannes si versatile et éclectique. Cannes prompt à magnifier ou détruire. A déifier ou piétiner. Cannes où des rêves achoppent, où des illusions se brisent, où des projets s'esquissent, où des carrières s'envolent, où des films vous éblouissent,  où des cinéastes émergent, se révèlent au monde, nous révèlent un monde. Le leur. Le nôtre. Cannes et sa palme. D'or et de bruit et de lumières. Tonitruante, retentissante, scintillante. Cannes aux intentions pacifistes, aux débats presque belliqueux. Cannes paradoxale.  Multiple et unique. Lumineuse et violente, aussi, parfois !

     Cannes, cet endroit mythique où le cinéma est omniprésent, omniscient, omnipotent même. La fête du cinéma. De tous les cinémas. Des cinémas du monde entier. Le miroir grossissant et informant du monde, déroutant parfois aussi. Le reflet de ses colères, de ses blessures, de sa poésie. Cannes qui brandit le poing comme Pialat. Cannes qui embrasse, complimente et encense comme Benigni. Qui émeut aussi, violemment même parfois. Cannes, tourbillon de la vie, envoûtant comme la voix de Jeanne Moreau. Tourbillon de cinéma aussi, évidemment. Cannes et ses rituels, sublimes et parfois ridicules, futiles et nécessaires, dérisoires et essentiels.

    Cannes, c'est pour moi cette bulle d'irréalité où les émotions, les joies réelles et cinématographiques, si disproportionnées, procurent un sentiment d'éternité fugace et déroutant. Cannes, c'est aussi une Croisette insolemment insomniaque où se frôle, se heurte une faune inénarrable et volubile, une foule bigarrée aux déambulations unanimes. Cannes, c'est ce va-et-vient incessant de festivaliers  exaltés, harassés, excessifs, cyniques, désinvoltes, las, aveugles et sourds à tout ce qui se déroule hors les murs de la Croisette.

    Cannes, cet animal sauvage palmé, mystérieux et indomptable, qui en a perdu certains et tant à force de les éblouir, les fasciner, les aliéner. Jeu dangereux avec lequel, là plus qu'ailleurs, les personnalités peuvent prendre des reflets changeants, finalement éclairants, révélant le portrait de Dorian Gray en chacun.

    Cannes et sa frénésie : de fêtes, de bruit, de rumeurs, de scandales, de cinéma, surtout, malgré tout. Cannes effervescente qui s'enivre de murmures, qui se grise de lumières éphémères, qui s'en étourdit oubliant presque celles du Septième Art. Cannes magique, insaisissable. Cannes versatile. Cannes excessive. Cannes qui ne connaît pas la demi-mesure dans la majesté comme dans la brutalité, dans le rêve comme dans le cauchemar, mais c'est aussi ce qui rend ce festival irrésistible et unique.

      Et puis évidemment on aurait presque tendance à l'oublier: il y a aussi le cinéma presque dissimulé derrière tous ceux qui font le leur, le cinéma si multiple, si surprenant, si audacieux, si magique encore et plus que jamais, à Cannes, plus qu'ailleurs. D'ailleurs, à Cannes, tout est plus qu'ailleurs. Les émotions. Le soleil. Les solitudes qui se grisent et s'égarent et se noient dans la multitude. Les soirées sans fin, sans faim à force d'être enchaînées pour certains. La foule si pressée et atypique du festival qui, mieux que nulle autre, sait être passionnément exaltée et aussi impitoyable avec la même incoercible exaltation.

    Cannes, aussi, surtout, le plus grand festival de cinéma au monde que j'aime passionnément, où j'ai tant de souvenirs inénarrables et inoubliables :  j'y ai ainsi découvert  des cinéastes comme Alexandre Sokourov, Nuri Bilge Ceylan, Park Chan-wook, Paolo Sorrentino, James Gray, Fatih Akin et tant d'autres ; j'y ai vécu des instants de cinéma uniques comme les projections d' « Elephant » de Gus Van Sant, de « L'enfant » des frères Dardenne, du « Pianiste » de Roman Polanski, d' « Entre les murs » de Laurent Cantet, dans le vertigineux Grand Théâtre Lumière ; j'y ai assisté à la si émouvante cérémonie des 60 ans du festival ; j'y ai assisté aux passionnantes leçons de cinéma de Catherine Deneuve, de Martin Scorsese et de Quentin Tarantino ; j'y ai revu le burlesque et irrésistible «  Mécano de la Général » de Buster Keaton ; j'y ai découvert des films saisissants comme « Je veux voir » de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige ; j'y ai croisé Pedro Almodovar et ses actrices auréolées d'un prix d'interprétation lors d'un moment improbable et magique ; j'y ai découvert « Inglourious basterds » de Tarantino non loin du même Almodovar après avoir été envoûtée par ses « Etreintes brisées », j'y ai monté les marches avec l'équipe d'une célèbre marque de cosmétiques et Eva Longoria et Tony Parker après avoir remporté le concours du meilleur blog sur le Festival lors de l'édition 2008, j'y ai vécu de formidables frissons cinéphiliques. De bonheur. D'effroi. D'émotion. De tension.

    Demain soir, Kristin Scott Thomas présentera la cérémonie d'ouverture du 63ème Festival de Cannes, prémisses de 11 jours de projections et festivités cannoises mais déjà Cannes tissera sa toile arachnéenne m'emportant dans son irréalité. Déjà réalité et fiction s'entrelaceront et s'enlaceront comme dans une almodovarienne étreinte brisée.

     Cette année c'est le cinéaste Tim Burton qui aura la rude et passionnante tâche de présider le jury, et espérons-le de donner à cette 63ème édition la couleur de son inénarrable fantaisie. Il sera entouré de  Kate Beckinsale, Giovanna Mezzogiorno,  Alberto Barbera, Emmanuel Carrère, Benicio Del Toro, Victor Erice, Shekhar Kapur, Alexandre Desplat.   

    Un festival certes cinématographique mais qui, cette année, plus que jamais revendique sa portée politique, Gilles Jacob ayant proposé au réalisateur iranien Jafar Panahi de faire partie du jury, un geste symbolique fort. Jafar Panahi est en effet actuellement emprisonné en Iran pour avoir soutenu ouvertement l'opposition au président Mahmoud Ahmadinejad.  Sans compter le boycott du festival par l'Italie en raison du film « Daquila », un documentaire sur Berlusconi et le séisme de l'Aquila.

    Le jury aura à trancher parmi les 19 films de la compétition parmi lesquels on retrouve des habitués de la Croisette mais aussi d'anciens lauréats :  Rachid Bouchareb (mémorable prix d'interprétation collectif en 2006 pour « Indigènes » qui présente cette année « Hors-la-loi ), le Britannique Mike Leigh (prix de la mise en scène en 1993 pour « Naked » et palme d'or 1996 pour « Secrets et mensonges » auquel je préfère au passage le magistral « All or nothing »), le Russe Nikita Mikhalkov (notamment grand prix du jury en 1994 pour « Soleil trompeur »), le Britannique Ken Loach qui vient tout juste de rejoindre la compétition (lauréat de la palme d'or en 2006 pour « Le vent se lève ») ou encore le Français Xavier Beauvois (prix du jury en 1995 avec « N'oublie pas que tu vas mourir »)  qui présente cette année « Des hommes et des dieux », l'un des trois films français en compétition avec ceux de Mathieu Amalric et Bertrand Tavernier.

    Pour ma part, j'attendrai surtout les films d'Inarritu, Loach, Allen (hors compétition comme toujours), Kiarostami, Tavernier, Doug Liman, Mikhalkov  et dans les sélections parallèles le documentaire « Stones in exile » qui nous vaudra la présence des Stones mais aussi « Socialisme » pour le grand retour de Jean-Luc Godard à Cannes.

    Quel que soit le choix du jury, à n'en pas douter la palme d'or 2010 sera « une fenêtre ouverte sur le monde » et le reflet de ses espoirs, ses blessures, ses craintes, ses désirs, ses désordres, sa folie,  ses rêves.

    Je sais déjà que, pendant ces 11 jours aux accents d'éternité, pour paraphraser le titre du livre de mémoires de Gilles Jacob « la vie passera comme un rêve » et que la tornade cannoise, dévastatrice mais moins dangereuse que celle qui s'est abattue ces jours derniers sur la Croisette, me laissera  nostalgique, éblouie,  incrédule, étourdie. Etourdie comme après une danse endiablée qui ne vous laisse le temps de reprendre ni votre souffle ni vos esprits ni de saisir la (dé)mesure de l'instant.  Cannes, le temps de ce festival, comme chaque année, me procurera une inestimable illusion d'éternité. Comme ces deux amants magnifiques surpris  et immortalisés en pleine étreinte dans  « Voyage en Italie » de Rossellini qu'Almodovar cite dans ses « Etreintes brisées ».

    Demain soir, pourtant, quand je monterai les marches puis quand  retentira la musique de Saint-Saëns qui l'accompagne, indissociable de ce festival, réminiscence de tant de souvenirs, ceux de mon enfance à travers l'écran et ceux de cette irréelle réalité, je sais déjà qu'une irrépressible émotion s'emparera de moi, je sais que Cannes m'emportera dans son tourbillon éblouissant et terrifiant, je sais, surtout, après tout, que le cinéma, toujours, finira pas triompher. Un festival qui s'annonce pour moi plus que jamais surréaliste. Rendez-vous dans douze jours pour vous livrer mon bilan et en attendant chaque jour ici pour le suivre en direct!

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  • "Robin des bois" de Ridley Scott, demain soir, en ouverture du 63ème Festival de Cannes

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    Le 63e Festival de Cannes s'ouvrira ainsi demain soir  avec "Robin des Bois" qui réunit Russell Crowe et Cate Blanchett, un film d'aventures signé par le Britannique Ridley Scott, qui sera présenté hors compétition. Ce "récit épique à grand spectacle", dont la distribution compte aussi les comédiens William Hurt, Max Von Sydow, Vanessa Redgrave et Lea Seydoux, "sortira en salles en France le jour de sa présentation à Cannes et le 14 mai dans le monde entier", précise  le communiqué.

    Produit par le studio américain Universal, Robin Hood (titre original) repose sur un scénario de Brian Helgeland - auteur de L.A Confidential ou Mystic River - et relate la naissance de la légende de Robin des Bois. "Pour revisiter la légende, Ridley Scott a choisi Russell Crowe dans un rôle précédemment tenu à l'écran par Errol Flynn, Sean Connery ou encore Kevin Costner", rappellent les organisateurs du festival.

    À 72 ans, Ridley Scott sera donc pour la troisième fois sur la Croisette où son film Les Duellistes avec Harvey Keitel avait été primé en 1977 et où son road movie  Thelma et Louise  avait été présenté hors compétition en 1991.

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  • Dernière minute: "Route Irish" de Ken Loach rejoint la compétition du Festival de Cannes 2010!

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    La rumeur courait déjà depuis quelques jours: un nouveau film pourrait bien s'ajouter à la liste des 18 films en compétition. Un film américain pensait-on, un seul figurant en compétition. C'est finalement un habitué britannique de la croisette (et non des moindres!) , Ken Loach, qui s'ajoute à la prestigieuse liste un an après avoir présenté "Looking for Eric" également en compétition (c'est semble-t-il cette proximité temporelle qui l'aurait d'abord conduit à refuser) avec un film au sujet "à palme d'or" (l'Irak également au centre de "Fair game" de Doug Limna).

     Ce sera ainsi le deuxième film britannique en compétition avec "Another year" de Mike Leigh alors que Stephen Frears, quant à lui, présente, "Tamara Drewe" hors-compétition.

    Tout comme Mike Leigh et Abbas Kiarostami, Ken Loach avait déjà obtenu la palme d'or pour le splendide "Le Vent se lève" en 2006.

    Synopsis:Deux anciens soldats amoureux de la même femme  doivent aller en Irak pour y travailler.  Deux agents de sécurité qui vont risquer leur vie en Irak dans une ville ravagée par la violence.

    Casting: Mark Wormack, Andrea Lowe, Trevor Williams, Talib Hamafraj...

    Films déjà présentés à Cannes par Ken Loach

    • 2009 - LOOKING FOR ERIC - En Compétition Réalisation
    • 2007 - CHACUN SON CINÉMA - Hors Compétition Réalisation
    • 2006 - THE WIND THAT SHAKES THE BARLEY (LE VENT SE LEVE) - En Compétition Réalisation
    • 2002 - SWEET SIXTEEN - En Compétition Réalisation
    • 2000 - BREAD & ROSES - En Compétition Réalisation
    • 1998 - MY NAME IS JOE - En Compétition Réalisation
    • 1995 - LAND AND FREEDOM - En Compétition Réalisation
    • 1993 - RAINING STONES - En Compétition Réalisation
    • 1991 - RIFF-RAFF - Section parallèle Réalisation
    • 1990 - HIDDEN AGENDA - En Compétition Réalisation
    • 1981 - LOOKS AND SMILES (REGARDS ET SOURIRES) - En Compétition Réalisation
    • 1980 - THE GAMEKEEPER - Un Certain Regard Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1979 - BLACK JACK - Section parallèle Réalisation
    • 1972 - FAMILY LIFE - Section parallèle Réalisation
    • 1970 - KES - Section parallèle Réalisation

    Le Palmarès de Ken Loach à Cannes

    • 2006 - Palme d'Or - THE WIND THAT SHAKES THE BARLEY (LE VENT SE LEVE) - Long métrage
    • 1993 - Prix du Jury - RAINING STONES - Long métrage
    • 1990 - Prix du Jury - HIDDEN AGENDA - Long métrage
    • 1981 - Prix du cinéma contemporain au Festival International du Film - LOOKS AND SMILES (REGARDS ET SOURIRES) - Long métrage

    Filmographie de Ken Loach:

    1967 : Pas de larmes pour Joy (Poor Cow)

    1969 : Kes

    1971 : The Save the Children Fund Film

    1971 : Family Life

    1979 : Black Jack

    1980 : The Gamekeeper

    1981 : Regards et Sourires (Looks and Smiles)

    1984 : Which Side Are You On?

    1986 : Fatherland

    1990 : Riff-Raff

    1990 : Secret défense (Hidden Agenda)

    1993 : Raining Stones

    1994 : Ladybird (Ladybird Ladybird)

    1995 : A Contemporary Case for Common Ownership

    1995 : Land and Freedom

    1996 : Carla's Song

    1997 : Les Dockers de Liverpool (The Flickering Flame)

    1998 : My Name Is Joe

    2000 : Bread and Roses

    2001 : The Navigators

    2002 : Sweet Sixteen

    2002 : L'un des courts-métrages du film collectif 11’9’’01 - September 11

    2004 : Just a Kiss (Ae Fond Kiss)

    2005 : Tickets

    2005 : McLibel, co-réalisé avec Franny Armstrong (documentaire)

    2006 : Le Vent se lève (The Wind that Shakes the Barley) (Palme d'or en 2006)

    2007 : It's a Free World...

    2009 : Looking for Eric

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  • La grille horaire du Festival de Cannes 2010

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    Cliquez ici pour télécharger la grille horaire définitive des projections du Festival de Cannes 2010!

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  • Où loger pendant le Festival de Cannes? Conseils et adresses!

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    C'est sans doute curieusement la question qui revient le plus quand vous dîtes que vous partez au Festival de Cannes : tu loges où? Question à résoudre très simplement en temps normal et à laquelle il est compliqué de trouver une solution en période de festival. Tout d'abord, sachez que les hôtels et la plupart des résidences sont complets d'une année sur l'autre, réservés par les sociétés (production, distribution etc) et certains directement par le festival. Je devine déjà votre air catastrophé, vous qui rêviez de deux journées impromptues sur la Croisette en période de festival. Sachez que certain(e)s inconscient(e)s trouvent une chambre 4 jours avant. A ma décharge, j'essaie de trouver depuis que ma demande d'accréditation a été acceptée, à savoir en février! Depuis 10 ans, je pratique la même méthode: compter sur les désistements pour avoir une chambre à la dernière minute.  Ce qui me permet aujourd'hui de faire un petit tour d'horizon des logements proposés et de tirer un bilan des prix pratiqués à Cannes pendant le festival.

    Étonnamment ce sujet n'est jamais abordé par les médias. Or, la liberté des prix donne lieu à des tarifs et à des méthodes qui frôlent l'escroquerie (c'est un euphémisme). D'abord, les prix en période de Festival de Cannes sont rarement affichés mais "sur demande". Une fois le tarif ( prohibitif ) annoncé (en général multiplié par 4 voire jusqu'à 10 par rapport à la basse saison et plus élevé qu'en haute saison, sachant qu'on vous oblige la plupart du temps à réserver pour tout le festival -même si, à l'approche du festival s'il reste des nuits disponibles, on acceptera peut-être de vous les louer pour une période plus courte-) on vous demande le prépaiement intégral à la réservation! Inutile également d'espérer des tarifs préférentiels que vous réserviez un an à l'avance ou à la dernière minute: ce sont des forfaits fixes, et que vous soyez détenteurs d'une carte (Accor, Lucien Barrière ou autre) n'y changera rien. En 10 ans, j'ai expérimenté toutes sortes de logement et presque aucun n'était réellement à la hauteur des tarifs pratiqués.

    Si vous aimez la vie en communauté, le meilleur conseil que je pourrais vous donner est de choisir une location à plusieurs pour partager les frais. Plus vous vous éloignez de la Croisette et plus les tarifs diminuent (ainsi si tous les hôtels du centre sont complets, passé le Boulevard Carnot, il reste des disponibilités avec des tarifs plus attractifs, comme à l'hôtel Cannes Palacequi fait même actuellement des prix et gagner des nuits sur Facebook, reste à savoir si vous souhaitez traverser le Boulevard et faire 2 kms en noeud papillon ou robe longue sachant que la circulation est bloquée aux abords du palais aux heures de montées des marches).

    Je garde néanmoins  un très bon souvenir de ma première année de festival où, invitée par le Prix de la Jeunesse, je logeais à la Résidence Pierre et Vacances à Cannes La Bocca (vous pouvez y aller en bus ou bien à pied en longeant le front de mer).

    Concernant les hôtels, vous pourrez trouver de tout: des hôtels 2 étoiles plus chers que des 4 étoiles qui pratiquent les mêmes conditions que celles précédemment évoquées (prépaiement intégral à la réservation ) et le plus grand palace de Cannes avec des chambres moins chers que certaines d'un 3 étoiles médiocre.

    Petit tour d'horizon donc des différents hôtels:

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