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  • Ouverture et objectifs du 6ème blog "in the mood" : Inthemoodforfilmfestivals.com

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    Un sixième blog, est-ce bien raisonnable, me direz-vous ? Je vais reprendre la citation de Saint-Augustin qui était en exergue de mes premiers blogs : « Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion » .

    Cela fait désormais 9 ans que je me perds délicieusement dans ma passion pour le cinéma (elle, beaucoup plus ancienne) sur internet et que j’ai commencé à bloguer à cause des grâce aux festivals de cinéma.

    Le premier de mes blogs ( In the mood for cinema qui s’intitulait d’ailleurs au début « Mon Festival du Cinéma ») a été initié il y a 9 ans, suite à mes nombreuses pérégrinations festivalières depuis 1994 (d’abord le Festival du Cinéma Américain de Deauville , mais aussi le Festival de Cannes auquel j’assiste depuis ma participation au prix de la jeunesse il y a 12 ans etc) et suite à mes 14 sélections en tant que jurée dans des festivals de cinéma, 10 fois suite à des concours d’écriture – critiques, nouvelles, lettres etc- ( Festival du Film de Paris 1998 -jury jeunes-, Festival du Film Britannique de Dinard 1999 -jury de professionnels-, Festival du Cinéma Américain Deauville 2000- jury de cinéphiles-, Festival du Film Asiatique de Deauville 2005 -jury de cinéphiles-, Festival du Film Policier de Cognac 2002 -jury de cinéphiles », Festival du Film Romantique de Cabourg 2002 -jury des courts-métrages, Festival Paris Cinéma 2010 -jury de blogueurs-, Festival du Film Asiatique de Deauville 2012 -jury de la critique internationale-, Festival International du Film de Boulogne-Billancourt 2012…), des expériences palpitantes, parfois même irréelles, que j’avais envie de partager ainsi que les pépites ou curiosités cinématographiques que j’y découvrais.

    Je crois pouvoir m’enorgueillir d’avoir été la première « blogueuse » accréditée presse dans les festivals de cinéma, et notamment à Cannes, il y a quelques années. J’avais envie de consacrer un blog entier à cette passion déjà très ancienne, en plus de mes blogs « ponctuels » consacrés aux festivals de Deauville et de Cannes, de partager ma passion et mes connaissances des festivals de cinéma sur une plateforme qui y serait entièrement consacrée.

    Vous retrouverez sur ce nouveau blog bien entendu mes articles en amont et en direct de festivals, les classiques comme Deauville ou Cannes et d’autres où je retourne plus épisodiquement comme Dinard, Saint-Jean de Luz, Cabourg et évidemment aussi de nouveaux festivals que je souhaite découvrir et vous faire découvrir.

    Vous pouvez d’ores et déjà retrouver sur inthemoodforfilmfestivals.com  de nombreuses informations sur les festivals, des archives avec des bilans de festivals (pas tous, malheureusement le blog n’existait pas lors de mes premiers festivals).

    L’actualité à venir c’est bien entendu le Festival du Cinéma Américain de Deauville auquel je reste fidèle depuis mon coup de foudre pour ce festival, et en même temps pour les festivals, il y a tant d’années déjà un festival où j’ai vécu tant de mésaventures, un festival pour lequel je vous ferai prochainement gagner des pass ici comme chaque année.

    Bien sûr, mes autres blogs continueront à être autant alimentés et je reste l’unique rédactrice des 6 blogs, et j’y tiens.

    Ce sera aussi pour moi un autre moyen de vous faire partager l’actualité de mon recueil de nouvelles sélectionné et ouvert à l’édition participative (alors n’hésitez pas à contribuer et/ou partager), un recueil dont les 13 nouvelles se déroulent dans…des festivals de cinéma (3 à Deauville, 4 à Cannes, d’autres à Monaco, Cabourg, Dinard, Annonay, aux César…), des fictions inspirées par mes nombreuses observations dans les festivals de cinéma qu’il n’était pas possible de partager sur un blog. « Ombres parallèles » ce sont : 13 nouvelles romantiques et cruelles dans les coulisses du 7ème art. 13 histoires d’amour qui sont autant de déclarations d’amour au cinéma. 13 histoires de passions cinématographiques et amoureuses. Je vous en dis plus, ici : http://inthemoodforfilmfestivals.com/en-savoir-sur-le-recueil-de-nouvelles-sur-les-festivals/ . Un projet que vous pouvez également suivre sur twitter (@parallelshadows – http://twitter.com/parallelshadows ) et sur Facebook (http://facebook.com/ombresparalleles ).

    J’essaierai de vous livrer  des informations inédites sur les festivals de cinéma. Je ne prétends pas à l’exhaustivité. Comme les autres, ce blog sera guidé avant tout par la passion (du cinéma, des festivals, de l’écriture) et par la curiosité.

    Vos conseils, vos remarques, vos commentaires sont les bienvenus.

    Vous pourrez également en savoir plus sur mon parcours dans les rubriques « Dans les médias » et « En savoir + » du blog en question.

    Je vous signale enfin que ce nouveau blog possède son compte twitter dédié @moodforfilmfest (http://twitter.com/moodforfilmfest ) même si @moodforcinema reste le compte principal.

    Alors, après “in the mood for cinema”, In the mood for Deauville”, “In the mood for Cannes”, “In the mood for luxe”, “In the mood – Le Magazine”, prêts à plonger « in the mood for film festivals ? ». Alors rendez-vous sur  http://inthemoodforfilmfestivals.com .

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  • Sandrine Bonnaire et Frédéric Beigbeder présidents de jurys du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

    Avant de vous dévoiler en fin de semaine un nouveau blog sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 sera à la une, je poursuis ici mes annonces sur l'édition 2012 avec le nom du président du jury Révélation Cartier du Festival qui sera cette année un fidèle du festival (membre du jury du prix littéraire), l'écrivain cinéaste journaliste publicitaire (dans ce désordre) Frédéric Beigbeder, et accessoirement présentateur du Cercle, émission à laquelle j'avais eu le plaisir de participer en tant que chroniqueuse d'un jour.

    C'est l'actrice/réalisatrice Sandrine Bonnaire qui présidera le jury de ce 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, une judicieuse idée, celle-ci étant par ailleurs en pleine actualité avec la sortie prochaine de "J'enrage de son absence", mon énorme coup de coeur du Festival de Cannes 2012 (le film était en sélection à la Semaine de la Critique). Je vous propose donc de retrouver mon article à ce sujet ci-dessous.

    Critique de « J’enrage de son absence » de Sandrine Bonnaire (Semaine de la Critique 2012)

     

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    Les jours et les nuits, les projections et les soirées, les moments irréels et irréels se succèdent et se confondent dans une sorte de brouillard éblouissant et le temps me manque pour vous raconter ces journées bien et très agréablement remplies mais, comme chaque année, vous pourrez bien entendu retrouver mon compte-rendu très détaillé après le festival. En attendant, je vais vous parler (trop) brièvement d’un des trois films à m’avoir particulièrement marquée ces derniers jours, avec « A perdre la raison » de Joachim Lafosse, « Trois mondes » de Catherine Corsini » : « J’enrage de son absence » de Sandrine Bonnaire. Dans les trois cas, des personnages enfermés dans leurs drames et leurs solitudes. Dans les trois cas, des films d’une extrême sensibilité, poignante dans les films de Joachim Lafosse et Sandrine Bonnaire.

    Sandrine Bonnaire nous avait déjà bouleversés avec son documentaire consacré à sa sœur autiste « Elle s’appelait Sabine » (alors présenté à la Quinzaine des Réalisateurs), un documentaire ni larmoyant ni complaisant, deux écueils dans lesquels il aurait été si facile de tomber. Véritable plaidoyer pour la mise en place de structures d’accueil pour les handicapés, hommage à ceux qui les encadrent, c’est aussi une véritable déclaration d’amour de Sandrine Bonnaire à sa sœur, un cri du cœur déchirant pour celle que 5 années d’hôpital psychiatrique ont changé à jamais mais qui joue un prélude de Bach avec la même facilité sidérante que des années auparavant. Elle parvient à nouveau, magistralement, à nous bouleverser avec son premier long-métrage, inspiré d’une histoire vraie.

    Ce film nous raconte l'histoire d'un couple, Jacques (William Hurt) et Mado (Alexandra Lamy), dont le fils est décédé accidentellement il y a une dizaine d’années. Lorsqu'ils se retrouvent, le père devient obsédé par le petit garçon de 7 ans qu'elle a eu d'une autre union. Entre cet homme et ce petit garçon, un lien fort et inquiétant se crée dans le secret d’une cave.

    Sandrine Bonnaire pour son premier film, dès la première seconde, fait preuve d’une maitrise étonnante, d’une manière de nous « impliquer » dans son drame, avec intensité et empathie. La tension est croissante. Le regard à la fois doux et perdu, un peu fou mais surtout fou d’amour et de la rage de l’absence de William Hurt auquel sa caméra s’accroche souvent, y est pour beaucoup. Sa prestation est une des plus magistrales qu’il m’ait été donné de voir. Son personnage un des plus bouleversants de tendresse, de détresse, d’humanité, aux portes de la folie. Il va peu à peu s’enterrer, se recroqueviller au propre comme au figuré, pour aller au bout de cette détresse. Jamais Sandrine Bonnaire ne tombe dans le pathos, toujours à hauteur de ses personnages, de leur cauchemar dans lequel elle nous enferme peu à peu, créant une tension croissante, bientôt suffocante. Elle ne juge jamais ses personnages mais les comprend, les suit pas à pas dans cette descente aux enfers. Deux appréhensions du deuil. L’un tait et l’autre fait exploser sa douleur, descend jusqu’au plus profond de celle-ci. Deux personnages abîmés par les terribles vicissitudes de l’existence et d’autant plus humains et touchants.

    Sandrine Bonnaire, si elle a certainement appris beaucoup avec tous les grands cinéastes avec lesquels elle a tournés (le prénom de Mado fait ainsi songer à Claude Sautet, d’ailleurs ce mélange des genres peut aussi faire penser à « Quelques jours avec moi » de ce même cinéaste dans lequel Sandrine Bonnaire était d’ailleurs magistral), elle impose, dès son premier film, un style bien à elle, et surtout un regard et un univers propres aux grands cinéastes. En plus d’être une grande comédienne, Sandrine Bonnaire s’affirme ici comme une grande cinéaste en devenir. Elle filme la violence de la couleur avec une rage à la fois douce et âpre, sans jamais lâcher ses personnages tout comme cette douleur absolue ne les lâche jamais. Paradoxalement, un film qui fera du bien à tous ceux qui ont connu ou connaissent la douleur ineffable, étouffante et destructrice du deuil.

    Avec ce film dramatique, absolument bouleversant, entre drame familial et thriller, Sandrine Bonnaire met des images sur l’indicible douleur et donne à William Hurt et Alexandra Lamy leurs meilleurs rôles (un premier rôle et une nouvelle fois un beau personnage de mère qui montre une nouvelle fois toute l’étendue de l’immense talent de cette dernière) et signe une première fiction palpitante, poignante, d’une maîtrise étonnante qui vous fera chavirer d’émotion pour ces beaux personnages enragés de douleur.

    Sortie en salles : le 31 octobre 2012

     
     

                                                           

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  • Patience...

    Un petit ralentissement sur ce blog, simplement parce qu'un nouveau blog "in the mood" va prochainement voir le jour... mais celui-ci continuera à exister et reprendra prochainement son rythme normal.

    Je vous parlerai ici bientôt de "A perdre la raison", découvert à Cannes, revu à Paris Cinéma, mais aussi de "Ombline", également très belle avant-première de Paris Cinéma.

     

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