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  • Palmarès du Festival Premies Plans d'Angers 2012

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    Retrouvez ci-dessous le palmarès du Festival Premiers Plans d'Angers 2012 dans lequel vous retrouverez "Alexis Ivanovitch, vous êtes mon héros" de Guillaume Gouix, un court-métrage pour lequel j'avais eu un coup de coeur au dernier Festival du Film de Cabourg. Guillaume Gouix arrive à rendre particulièrement touchant ce personnage radieux et joyeusement désinvolte interprété par Swann Arlaud qui, en une fraction seconde, blessé dans son orgueil, va tout remettre en question, découvrant ne pas être le héros qu’il aurait aimé être aux yeux de son amoureuse. Ce film recèle de ces instants de vérité dont parle si souvent Lelouch ( même si ce court-métrage n’a rien d’un Lelouch) qui auraient à eux seuls justifient les récompenses accordées à ce film très juste et sensible.

    GRAND PRIX DU JURY

    LONG METRAGE EUROPEEN

     OSLO, 31 AOUT de Joachim Trier- Norvège

    PRIX DU PUBLIC

    LONG METRAGE EUROPEEN

    LA TERRE OUTRAGEE de Michale Boganim- France - Allemagne – Pologne

    GRAND PRIX DU JURY

    LONG METRAGE FRANCAIS

    L’AGE ATOMIQUE de Helena Klotz- France

    PRIX DU PUBLIC

    LONG METRAGE FRANCAIS

    LE PARADIS DES BETES de Estelle Larrivaz- France

    PRIX D’INTERPRETATION FEMININE ≪PRIX MADEMOISELLE LADUBAY≫

     Maria Canale, Ailin Salas et Martina Juncadella dans ABRIR PUERTAS Y VENTANAS de Milagros Mumenthaler

    Suisse - Argentine

    LONG METRAGE EUROPEEN OU FRANCAIS

    ABRIR PUERTAS Y VENTANAS de Milagros Mumenthaler Suisse – Argentine

    PRIX D’INTERPRETATION MASCULINE ≪PRIX JEAN CARMET≫

    LONG METRAGE EUROPEEN OU FRANCAIS

    Anders Danielsen Lie dans OSLO, 31 AOUT de Joachim Trier- Norvège

    GRAND PRIX DU JURY

    BORA BORA de Bogdan Mirica- Roumanie

    PRIX DU PUBLIC

    APELE TAC de Anca Miruna Lăzărescu- Allemagne

    GRAND PRIX DU JURY

    COURTS METRAGES FRANCAIS

    VILAINE FILLE MAUVAIS GARCON de Justine Triet- France

    PRIX DU PUBLIC

    COURTS METRAGES FRANCAIS

    JUNIOR de Julia Ducournau- France

    PRIX CCAS

    COURTS METRAGES FRANCAIS

    FAIS CROQUER de Yassine Qnia- France

     PRIX DES BIBLIOTHECAIRES

    COURTS METRAGES FRANCAIS

    ALEXIS IVANOVITCH, VOUS ETES MON HEROS de Guillaume Gouix- France

    PRIX DES BIBLIOTHECAIRES COURTS METRAGES FRANCAIS Mention spéciale

    JUNIOR de Julia Ducournau - France

    PRIX D’INTERPRETATION FEMININE- COURTS METRAGES FRANCAIS

    Garance Marillier dans JUNIOR de Julia Ducournau- France

    PRIX D’INTERPRETATION MASCULINE

    COURTS METRAGES FRANCAIS

    Swann Arlaud ALEXIS IVANOVITCH, VOUS ETES MON HEROS de Guillaume Gouix- France

    GRAND PRIX DU JURY PLANS ANIMES MALOU OU L’HOSTILITE

    MECANIQUE (EN UT MAJEUR) de Evelien Deroeck- Belgique

    GRAND PRIX DU JURY FILMS D’ECOLES EUROPEENS

    MKHOBBI FI KOBBA (Soubresauts) de Leyla Bouzi- France

    GRAND PRIX DU JURY

    FILMS D’ECOLES EUROPEENS Mention spéciale EFA

    L’AMBASSADEUR ET MOI de Jan Czarlewski Suisse

    PRIX DU PUBLIC FILMS D’ECOLES EUROPEENS

    HEIMKOMMEN de Micah Magee- Allemagne

    PRIX CINECOURTS / CINE +

    FILMS D’ECOLES EUROPEENS

    AMAN de Ali Jaberansari- Royaume-Uni

    PRIX DES ETUDIANTS D’ANGERS

    FILMS D’ECOLES EUROPEENS

    FIREWORKS de Giacomo Abbruzzese- France

    PRIX DES ETUDIANTS D’ANGERS

    FILMS D’ECOLES EUROPEENS

    Mention spéciale

    REACHING OUT TO MAMA de Olga Tomenko- Russie

    GRAND PRIX DU JURY

    COURTS METRAGES EN 3D-RELIEF

    J’ADORE CA de Sophie Blanvillain- France

    PRIX ARTE

    COURTS METRAGES EN 3D-RELIEF

    MISS DAISY CUTTER de Laen Sanches- France / Pays-Bas

    PRIX DE LA CREATION MUSICALE

    COURTS METRAGES ET FILMS D’ECOLES

    Felizol pour O BABAS MOU, O LENIN KAI O FREDDY de Irene Dragasaki- Grèce

    PRIX DU PUBLIC A UN SCENARIO DE LONG METRAGE

    LECTURES DE SCENARIOS

    LES NAUFRAGES de Boris Lojkine- France Lu par Rachida Brakni

    PRIX DU PUBLIC A UN SCENARIO DE COURT METRAGE

    LECTURES DE SCENARIOS

    LE LOCATAIRE de Nadège Loiseau- France Lu par Céline Sallette, Nadège Loiseau et Christophe Gravouil

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  • Palmarès du Festival International du Film Fantastique de Gérardmer 2012

     

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    Le Jury Longs métrages de la 19e édition du Festival International du Film Fantastique de Gérardmer, présidé par Enki Bilal et composé de Christine Citti, Vincent Desagnat, Dinara Drukarova, Tonie Marshall, Agnès Merlet, Joann Sfar et Tomer Sisley a remis les prix suivants :

     

    GRAND PRIX - Soutenu par La Région Lorraine

    BABYCALL de Pål SLETAUNE (Norvège )

    PRIX DU JURY - EX-AEQUO

    BEAST de Christoffer BOE (Danemark)
    LA MAISON DES OMBRES de Nick MURPHY (Royaume-Uni)

    PRIX DU PUBLIC  soutenu par La ville de Gérardmer

    EVA deKike MAÍLLO (Espagne & France)

    PRIX DE LA CRITIQUE -

    BABYCALL de Pål SLETAUNE (Norvège)

    Décerné par le Jury de la Critique composé de six journalistes/

    PRIX DU JURY JEUNES DE LA REGION LORRAINE -

    LA MAISON DES OMBRES de Nick MURPHY (Royaume-Uni)
    Décerné par le Jury jeunes, composé de lycéens de la Région Lorraine

    PRIX DU JURY SYFY -

    LA MAISON DES OMBRES de Nick MURPHY (Royaume-Uni)

     

    Syfy a rassemblé 5 inconditionnels du genre fantastique via un jeu concours pour composer le Jury Syfy

    Le Jury Courts-métrages de la 19 e édition du Festival International du Film Fantastique de Gérardmer, présidé par Jean-François Rauger et composé de Joséphine de Meaux, Arthur Dupont, Louise Monot et Yannick Rénier a décerné son prix à:

    GRAND PRIX DU COURT-MÉTRAGE -

    LE CRI de Raphaël MATHIÉ (France)

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  • Critique- "In the Air" de Jason Reitman avec George Clooney, ce soir, à 20H40, sur TPS Star

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    Quoi de mieux pour s'évader en cette période hivernale que d'aller voir un film intitulé « in the air » ? Détrompez-vous pourtant, il vous ramènera au contraire à la réalité de notre époque, à l'image de « Thank you for smoking » et « Juno », les deux premiers longs métrages de Jason Reitman qui se penchaient déjà sur des maux de notre société. Ce film n'en est pas moins réussi et divertissant mais pas seulement car surtout d'une nuance salutairement audacieuse contrairement à « Thank you for smoking » que j'avais trouvé finalement très conventionnel, démagogique et politiquement correct à force de revendiquer si ostensiblement ne pas vouloir l'être. Pour cette troisième réalisation, Jason Reitman a donc choisi d'adapter le roman de Walter Kirn « Up in the air ».

    Le protagoniste d' « In the air », Ryan Bingham est un professionnel du licenciement, il est ainsi chargé par des sociétés d'annoncer à leurs employés qu'ils vont être licenciés. Sa profession l'amène à parcourir les Etats-Unis et à passer beaucoup de temps dans les airs, dans les aéroports, les hôtels des aéroports, les bars des aéroports. Il collectionne les miles et atteindre les 10 millions de miles est son rêve le plus cher. Cette vie lui permet de fuir tout engagement : mariage, propriété, famille mais lorsque, lors d'un de ses nombreux voyages,  il rencontre son double féminin Alex (Vera Farmiga), tout se complique d'autant plus que, dans le même temps, son patron (Jason Bateman) l'incite à faire évoluer ses méthodes. Sur les conseils d'une jeune collaboratrice ambitieuse Natalie Keener (Anna Kendrick), il décide ainsi de faire désormais les licenciements par vidéo conférence, ce qui l'amènera à limiter ses voyages. Dans un premier temps Natalie l'accompagne...

    A lire ce synopsis, probablement vous attendez-vous à voir une énième comédie romantique dont le cynique protagoniste ouvre subitement les yeux sur le monde qui l'entoure et termine son existence  heureux et avec plein d'enfants de celle dont il est tombé amoureux, évidemment au premier regard. Alors, pour la deuxième fois, détrompez-vous et c'est là le grand atout d' « In the air » que celui de jouer avec les codes. Les codes d'un genre cinématographique d'un côté, les codes de notre société de l'autre.

    « In the air » est en effet une parfaite métaphore d'une société mondialisée qui n'a jamais communiqué si rapidement avec autant de moyens pour y parvenir. Nous n'avons jamais eu autant de moyens et de facilités à communiquer et voyager mais ces communications et ces voyages restent souvent illusoires et superficiels. Ne restent bien souvent que des images parcellaires des lieux et des personnes croisés telles ce que nous voyons du haut d'un avion. Un survol plus qu'un vol. A l'image de tous ces lieux que parcourt Ryan : uniformisés, froids, sans âme où il arrive et repart, sans attache.  Même l'amour se calcule par critères et en termes de rapidité comme dans cette scène où Natalie énumère les critères de son homme idéal tel un produit de consommation.

    Et puis il joue avec les codes du genre cinématographique, « in the air » mêlant habilement documentaire (les témoignages sont, pour la plupart, ceux de vrais licenciés ancrant ainsi l'intrigue dans une vraie réalité économique et lui donnant judicieusement cette humanité dont le film dénonce l'absence dans notre société actuelle qui veut aller toujours plus vite quitte à annoncer des licenciements par ordinateur) répondant aux codes de la comédie romantique pour mieux nous dérouter, et, en un plan magistral, nous montrer la violence fracassante du retour sur terre lorsqu'on a pour habitude de survoler et fuir la réalité. Et c'est pour cela que je parle d'audace... Quand je vois les films d'une société de production française que je ne citerai pas mais que vous reconnaîtrez tous qui construit toutes ses productions sur le même modèle (un pitch accrocheur, un scénario qui ne l'est pas forcément, des têtes d'affiche et  des personnalités venant de l'univers télévisuel, des décors exotiques ...), écrire et produire des scénarii nuancés relève de l'audace. Le film y gagne, à l'image de son personnage principal, en profondeur et en lucidité sur le monde qui l'entoure et nous entoure.

    « In the air » n'en est a pour autant un film démoralisant. Certes lucide sur notre société matérialiste, uniformisée et individualiste, il n'en est pas moins par moments (peut-être justement de par cette lucidité) irrésistible, le scénario regorgeant de bonnes idées, d'instants jubilatoires et les trois acteurs principaux étant parfaits dans leurs rôles respectifs avec une mention spéciale pour George Clooney qui, de par ses  choix de rôles, se construit une carrière des plus cohérentes, et est ici parfait en homme a priori cynique (mais pas tant que ça pour ne pas forcer le trait et rester dans la nuance) qui voit ses certitudes et son style de vie être ébranlés. Les décors et la lumière épousent intelligemment ce passage du contrôle au chaos, de la frénésie de son existence à davantage de calme, de réflexion, d'un univers déshumanisé à l'humanisation. Si la prise de conscience reste assez prévisible, les chemins pour y parvenir sont traités avec une nuance réjouissante pour le spectateur,  le cinéaste ayant par ailleurs l'intelligence de ne pas faire un discours moralisateur et  de ne pas nous dicter un choix de vie plutôt qu'un autre.   Ajoutez à cela une bande originale particulièrement réussie, des dialogues délectables et vous serez forcément ravis de ce voyage dans les airs.

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