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culture

  • Salon du livre de Saint-Germain-des-Prés DES PAGES AVANT LA PLAGE :

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    Avant de revenir à l'actualité cinématographique, je fais une petite incursion dans l'autre domaine qui m'est cher, la littérature, pour vous parler d'un formidable évènement qui aura lieu la semaine prochaine, à Saint-Germain-des-Prés.

    Ce quartier, c'est celui où, en un instant d'éblouissement, dans un envol enivrant d'illusions, se dissolvent les chagrins glaçants et naissent les élans fiévreux. 
     
    C'est celui qui me donne l'impression de vivre dans un décor de cinéma, de mon cinéaste préféré : celui dans les films duquel les vitres des brasseries sont battues par la pluie pour mieux s'y réfugier, parler, quereller, et aimer. 
     
    C'est celui du Marchand de masques et de la place la plus charmante de Paris avec son banc du Temps de l'innocence, lieux emblématiques de mon roman La Symphonie des rêves
     
    C'est celui où mon âme incurablement romanesque, même ébréchée, finit toujours par trouver des interstices de rêves pour se faufiler hors de la réalité. 
     
    C'est celui de la littérature, et de la rue Saint-Benoît, d'une certaine Marguerite pour qui "Écrire, c'est hurler sans bruit" (tellement).
     
    C'est celui des allées du Luxembourg, antre protecteur où s'esquissent en cadences indociles les songes languissants des passants insaisissables (et les allitérations en s).
     
    C'est celui dans lequel rien ne semble impossible (et le redeviendra sitôt le Pont des arts franchi).
     
    C'est celui où, quand le présent se fait trop sombre, des projets insensés finissent toujours par éclore et éclairer l'avenir. 
     
    C'est celui où bat le cœur de Paris, de la littérature et des habitants tel qu'il le devrait toujours. Passionnément. Éperdument. 
     
    C'est celui où devait forcément avoir lieu un festival littéraire. 
     
    Alors que j'ai initié récemment mes "chroniques germanopratines" ( à retrouver sur mon compte Instagram),  je ne pouvais  pas ne pas vous parler de ce Salon du Livre de  Saint-Germain-des-Prés, Des Pages avant la plage, fondé par Carole Fernandez, dont la deuxième édition aura lieu les 28 et 29 juin, autour de la place Saint-Germain-des-Prés. 
     
    Au programme : des rencontres, une dictée géante, un atelier d'écriture. 
     
    Un festival en partenariat avec ma librairie fétiche, l'Ecume des pages (entre les rayons de laquelle vous pouvez rêver jusqu'à une heure tardive -la librairie est ouverte tard le soir-, plaisir indicible de lecteur).
     
  • Vidéo - Voeux à la presse 2013 de la Ministre de la Culture Aurélie Filippetti

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    J'étais ce matin invitée aux voeux à la presse de la Ministre de la Culture et de la communication, Aurélie Filippetti, au Ministère de la Culture, rue de Valois. Retrouvez ma vidéo de l'intégralité du discours ci-dessous (il manque juste les 10 premières secondes, désolée pour la qualité approximative de l'image). Vous pouvez aussi retrouver la version écrite du discours en cliquant ici.

  • Frédéric Mitterrand: nouveau Ministre de la Culture et de la Communication

    culture.jpgFrédéric Mitterrand l'a confirmé ce matin à des journalistes de France 2: il quitte la villa Médicis (Académie de France à Rome) où il avait été nommé le 4 juin 2008 pour rejoindre le Ministère de la Culture et de la Communication et ainsi remplacer Christine Albanel, à ce poste depuis mai 2007.

    En 2000, Catherine Tasca l'avait déjà nommé Président de la Commission d'avance sur recettes du cinéma français. Frédéric Mitterrand est aussi scénariste, réalisateur, animateur de télévision, écrivain... et surtout neveu de François Miterrand.

    Ou comment confirmer une nomination avant d'être officiellement nommé. Ou comment l'orgueil l'emporte sur le respect des institutions. Ou comment un coup médiatique, et un nom historiquement retentissant l'emportent sur les compétences et la raison? Et quel avenir pour Hadopi? ...Et pour la culture... A voir. A suivre. Sans commentaires.

    Cette nomination sera confirmée demain matin, à 9H.

  • J-17: la Culture dans le débat présidentiel, rencontre avec 8 candidats à Sciences-po

    medium_PICT0214.2.JPG Certes, ce blog est avant tout cinématographique et est apolitique et le restera (même si la politique et la campagne présidentielle me passionnent et même si j’ai des convictions mais ce blog n’est pas le lieu pour les exprimer). Il n’empêche que… dans 17 jours s’esquissera le  visage de notre futur(e) président(e) parmi ceux de nos deux futur(e)s président(e)s potentiel(le)s.  Personne ne peut l’ignorer alors que les enjeux ont rarement été aussi importants et que l’incertitude quant au résultat et quant aux candidat(e)s présent(e)s au second tour demeurent, plus que jamais.

    Aujourd’hui j’étais invitée à sciences-po Paris pour la rencontre organisée en partenariat avec le magazine Elle avec 8 des 12 candidats (dans l’ordre chronologique d’apparition : Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, François Bayrou, Olivier Besancenot, José Bové, Marie-Georges Buffet, Dominique Voynet, Jean-Marie Le Pen) qui se sont succédés dans le célèbre amphithéâtre Boutmy particulièrement rempli et animé, des candidats interrogés par Laurence Ferrari et les personnes  sélectionnées pour poser des questions, en présence de personnalités des arts et des médias dont certaines ont également interrogé ou interpellé les candidats.

    Si je ne peux évoquer le fond, en revanche, je ne m’interdis pas de vous parler de la forme. Alors que les programmes de chacun sont désormais connus dans leurs grandes lignes, le moindre geste a priori ou autrement anodin devient crucial.

    Etrange film de la réalité (historique ?) qui s’est déroulé sous mes yeux, attentifs, parfois éberlués, incrédules, intrigués, mais toujours intéressés devant ce film  tour à tour passionnant, sidérant, voire inquiétant. Un moment fort, riche d’enseignements où les gestes en disaient si longs. Précipités, esquissés, péremptoires, si contrôlés. Après une campagne commencée il y a (trop) longtemps, la fatigue se fait sentir. Et donc… de ces gestes qui échappent aussi, qui révèlent tant. Qui trahissent enfin.  Un(e)tel(le) tape dans son micro avec un étrange geste satisfait après chacune de ses interventions. Un(e) tel(le) commande autoritairement un verre d’eau. Un(e)tel(le) déplace une table. Un(e)tel(le) s’éponge constamment. Un(e)tel(le) triture nerveusement ses doigts et ses pieds. Un(e)tel(le) ne s’adresse qu’à la présentatrice et jamais au public. Un(e)tel(le) refuse de s’asseoir. Un(e) tel(le) crie plus qu’il(ou elle) ne parle. Un(e)tel(le) demande à ce que chaque question soit posée une seconde fois tendant l’oreille en émettant d’inquiétantes grimaces et onomatopées. Sans parler des fautes de français et des lapsus. Huit discours néanmoins. Huit visions du monde et de l'avenir de la France.  Huit moments forts. Presque 8 heures de "débats". Quelques gestes en commun. Evidemment, des thèmes en commun surtout quand d’autres sont communément éludés aussi. Il serait trop facile d’incriminer les candidats, ce sont aussi et surtout les journalistes qui en  décident. Cette journée l’a prouvé ; quand les bonnes questions sont posées, les réponses et parfois plus leur absence en disent si long.  Il y aurait tant et tellement plus à dire sur le fond...mais, je vous l’ai dit, ce n’est pas le lieu.

    Bravo à Sara Forestier pour son intervention impromptue qui ne concernait pas la culture mais n’en a pas moins été pertinente (Ah non, je n’en dirai pas davantage, j’ai dit que je n’évoquais pas le fond).

    Et puis cette dernière intervention… ces dernières minutes tellement incroyables et insensées d’un candidat qui perd totalement son sang froid. Plus que jamais le 21 Avril m’a alors paru être une aberration incompréhensible. Je me suis dit qu’avec de telles images et paroles le risque était écarté…encore faut-il que les images, les silences (si significatifs) et les paroles soient retransmis, commentés, que les gestes, là vraiment symptomatiques, soient soulignés…mais c’est une autre histoire qu’il ne m’appartient plus de raconter, plus ici du moins.  Ajout du 6 Avril 2007: Une image en remplace une autre et l'élude avant qu'elle n'ait eu le temps (ou qu'on ne lui ait donné le temps) d'exister. Normalement ses propos ignominieux, ses gestes significativement outranciers, ses consternantes absences de réponses à des questions essentielles auraient dû faire le tour des médias. Si peu. Montrer est si facile. Démontrer serait si intéressant. C'est vrai : il y avait juste une petite dizaine de caméras. Tellement et plus que jamais informés. Finalement si mal informés. Une image en a remplacé une autre. J'espère  juste que le 22 Avril ne ressemblera pas au 21.

    Je devais initialement poser une question sur la culture thème semble-t-il anecdotique et absent des émissions télévisées ( de même d’ailleurs que la politique internationale !) et j’aurais aimé savoir s’il l’était aussi des programmes, mais le temps imparti ayant forcément été inférieur au nombre de personnes sélectionnés pour poser des questions, je n’ai pas pu la poser, néanmoins ravie d’avoir assisté à cette journée si instructive, de débats passionnés, et de réactions souvent passionnelles.

    Donc si le sujet vous intéresse, je vous invite à consulter le site consacré à la Culture dans l’élection présidentielle sur lequel vous pourrez lire les programmes des différents candidats sur ce sujet :  http://www.2007culture.org/ /

    Je reviens prochainement à des sujets pleinement cinématographiques !

    Sandra.M