Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 596

  • Dates-festival du film asiatique de Deauville-

    Le prochain festival du film asiatique de Deauville se déroulera du 9 au 13 Mars 2004, un festival que je vous recommande pour sa convivialité, les découvertes cinématographiques qui le jalonnent immnanquablement (cf Kim Ki Duk et le magnifique "Printemps, été, automne, hiver et printemps" l'an passé (à voir absolument si ce n'est fait!) et la douce mélancolie qui se dégage de Deauville à cette période!

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2005 Pin it! 4 commentaires
  • A voir cette semaine...

    Pendant qu'il est encore à l'affiche je vous recommande plus que vivement "Le secret des poignards volants" de Zhang Yimou, vu à une heure tardive au dernier festival de Cannes et qui a réussi l'exploit de me maintenir éveillée et même captivée à une heure de projection plus que tardive après une journée intense de salles obscures (eh oui...ce n'est pas ce qu'on croit la vie de festivalier...). Un film lyrique, poétique, romantique, sublime aussi bien visuellement que du point de vue scénaristique...La quintessence du film asiatique. Courez-y!! Pour rêver éveillé...

    A voir aussi, dans un tout autre style, beaucoup plus réaliste, proche du documentaire et non moins passionnant: "Maria full of Grace" de Joshua Marston. Voir ma critique sur mon site sur le festival du film américain de Deauville :
    http://monsite.wanadoo.fr/deauvilleles30ans

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE(2004 à 2007) Pin it! 0 commentaire
  • "La demoiselle d'honneur" de Claude Chabrol

    "La demoiselle d'honneur" de Claude Chabrol
    (Sortie le 17 novembre 2004, 1H50, Avec Benoît Magimel, Laura Smet, Aurore Clément Bernard Le Coq etc)


    Un film de Chabrol, c’est bien souvent la promesse d’un voyage dans la noirceur humaine, mais un voyage jamais ennuyeux et cette « demoiselle d’honneur » n’a pas dérogé à la règle. Ce voyage là nous emmène à nouveau dans l’univers de Ruth Rendell qui avait déjà inspiré « La Cérémonie » en 1995.
    Dès les premières minutes du film le spectateur est happé par cet univers aux frontières du fantastique, dans une ambiance diabolique qui se reflète autant dans les tenues vestimentaires que dans le jeu ambivalent des acteurs interprétant des protagonistes dont on ne parvient à dire s’ils sont diaboliques ou angéliques, une ambiance mise en exergue par des travellings avant fantomatiques ou un décor angoissant, une cave de laquelle émane une lumière rouge et à laquelle on descend comme en Enfer… Tout concourt à créer une atmosphère qui, bien qu’inquiétante, donne envie au spectateur de s’y plonger davantage encore pour découvrir les clefs de cet univers alors si proche et si lointain. Chabrol sait mieux que quiconque montrer la passion et ses ravages et filmer la petite bourgeoisie de province et ses travers, ses défauts, ses petitesses ici notamment incarnés par la lâcheté de Bernard Lecoq. Dans cet univers Senta (anagramme de Satan) n’en apparaît que plus fascinante parce-que n’obéissant à aucune règle, aucune morale si ce n’est celles qu’elle s’est dictée ou plutôt que la passion (la folie ?) lui a dictées. Alors lorsque le taciturne Philippe fait la connaissance de cette étrange demoiselle d’honneur au mariage de sa soeur, il se laisse envoûter ignorant jusqu’où cela le mènera. Entre ironie et noirceur, portrait caustique de la province et peinture de la passion, nous donnant l’impression que tout peut basculer à tout instant comme dans « La cérémonie » et nous tenant donc constamment en haleine, Chabrol a signé un film caustique et inquiétant, envoûtant, savoureux et inclassable qui vaut réellement le détour. Saluons enfin le jeu de Laura Smet ambiguë à souhait et de Benoît Magimel, comme toujours magistral.

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE(2004 à 2007) Pin it! 1 commentaire
  • EDITO

    Chers internautes et égarés du net, cinéphiles ou festivaliers impénitents ou à temps partiel,

    Soyez les bienvenus sur ce blog d’une insatiable cinéphile dont la passion pour le septième art est tellement incurable, dévorante, immodérée et démesurée qu’elle a décidé de créer plusieurs sites, certes très artisanaux notamment un sur divers festivals de cinéma "Mon festival du cinéma" et un autre sur "le festival du film américain de Deauville 2004", haut_et_fort.jpg pour vous la faire partager. Ces sites étant devenus trop exigus et contraignants ne me permettant de m’épancher autant que je le souhaitais, j’ai donc décidé de créer ce blog plus à la démesure de ma passion. Il n’en sera pas moins aussi subjectif que mes précédents sites et tout aussi peu didactique. J’espère avant tout vous mener dans un périple cinématographique dont l’itinéraire sera tracé par mes émotions cinéphiliques…avec le déraisonnable espoir de vous transmettre mes coups de cœur pour un film, un cinéaste, un univers ou pour l’un de ces festivals qui ont exacerbé ma passion et que je parcours depuis 11 ans déjà. Le festival du film américain de Deauville fut le premier d’entre eux et depuis cette évidence, j’y retourne invariablement et toujours avec un immense plaisir, puis au gré de mes sélections dans des jurys de festivals j’ai découvert les festivals de Paris (membre du jury jeunes 1998), Dinard (membre du jury de professionnels 1999) , Cognac (membre du jury Première 2002), Cabourg (membre du jury des courts-métrages 2002), Cannes (membre du prix de la jeunesse 2001), Rennes (Travelling)et Saint-Malo (membre du jury du public 2004), et bien sûr Deauville depuis 1994 (membre d'un jury de cinéphiles du festival du film américain en 2000, membre du jury PRemière du festival du film asiatique en 2005) : des expériences toujours passionnantes, forcément singulières, indubitablement enrichissantes. Des instants indélébiles au cours desquels la frontière entre fiction et réalité fut bien souvent si étanche. Un festival c’est en effet aussi une sorte de « comédie (in)humaine », le spectacle de la réalité se confondant avec celui de l’écran, chacun interprétant un rôle, surjouant même parfois. Un concentré de cinéma. Un concentré de vie. Tout est exacerbé, excessif, parfois irréel, presque surréaliste. Je vous invite donc à plonger dans ce concentré de vie et de cinéma, à suivre mon périple subjectif et qui se revendique comme tel, au cours duquel j’ai cependant essayé de me départir de tout préjugé, de toutes influences, de ne pas dénigrer gratuitement (trop consciente du travail colossal que peut représenter la création d’un long métrage ou même d'un court-métrage et sachant à quel point une ligne assassine est facile et peut être blessante). Ces pérégrinations cinématographiques seront ponctuées d’étapes littéraires, théâtrales, télévisuelles, voire touristiques. Le cinéma n’est pas un univers cloisonné et indépendant des autres arts et dans le mien ces différents domaines se mêlent indéniablement. Si j’ai souhaité appeler ce blog « Mon festival du cinéma », c’est pour qu’il soit à l’image d’un festival : vivant, festif, sélectif, interactif( n'hésitez pas à réagir sur ce blog ou sur mon forum), singulier avec des coups de cœur, des hommages, des évènements. Alors je vous souhaite un bon voyage parfois chaotique, imprécis, imprévu mais préparé avec passion… qui j’espère vous donnera envie d’emprunter les mêmes chemins…même s’ils sont parfois tortueux ou même s’ils sortent parfois des sentiers battus ou du « politiquement correct ». Cocteau disait que "l'objectif de l'écran est de permettre à un grand nombre de personnes de vivre ensemble un même rêve",mon objectif est donc de vous faire partager le mien, celui dans lequel l'écran m'a plongée depuis une dizaine d'années déjà et que j’espère poursuivre toute mon existence.


    « Cinéphilement vôtre »

    Sandra.M

    Lien permanent Imprimer Catégories : EDITORIAUX Pin it! 4 commentaires
  • Les projections Rooftop de l'Hotel Paradiso - Cinema Hôtel MK2 : le programme

    Hôtel Paradiso MK2 Paris rooftop.png

    Crédits photo - Hôtel Paradiso MK2

    Alors qu'aura bientôt lieu le Cinéma Paradiso Louvre 2025 (bel évènement qui allie gastronomie, cinéma, patrimoine et musique, dans la cour carrée du Louvre, je vous en parle longuement, ici), MK2 est aussi à l'origine d'une programmation qui devrait également illuminer votre été de cinéphile, à l'Hôtel Paradiso. Un hôtel dont le nom fait référence à ce petit bijou de film de Giuseppe Tornatore qu'est Cinema Paradiso, sublimé par la musique de Morricone, c'est déjà un encouragement à découvrir les lieux !

    Quelques mots sur l'Hôtel Paradiso...le rêve hôtelier de tout cinéphile puisqu'il s'agit du premier cinéma-hôtel. Situé à Paris, c’est un lieu unique au monde où le cinéma est un art de vivre. À deux pas de la place de la Nation, les 34 chambres et deux suites cinéma ont été imaginées pour être le meilleur endroit où visionner un film. Elles sont toutes équipées d’un vidéoprojecteur laser, d’un écran de 3 mètres de large et se métamorphosent en quelques secondes en salles de cinéma. 

    Dans toutes les chambres, vous pouvez ainsi retrouver une programmation de films et de séries, sélectionnés pour vous par les équipes de mk2 et du magazine Trois Couleurs parmi toutes les meilleures plateformes de contenus disponibles : MyCanal, OCS, mk2 Curiosity, Netflix, Prime Video, Carlotta Films, Mubi, Arte… Vous pouvez également découvrir les films à l'affiche dans les deux salles de projections des suites cinéma.

    Tous les dimanches, à 21h30, le Rooftop de l'Hôtel Paradiso se transforme en salle obscure à ciel ouvert. Un cocktail à la main, au coucher du soleil, vous pourrez vous installer face à une curation de films signée mk2... C'est l'adresse parfaite pour finir le week-end en beauté, la tête dans les étoiles et les pieds sur les toits de Paris.

    Le programme est particulièrement réjouissant. Je vous invite à le découvrir ci-dessous, et à retrouver en bas de cet article, ma critique d'un des films proposés, Les Amours imaginaires de Xavier Dolan.

    Le dimanche 15 juin à 21h30
    Charade
    de Stanley Donen
    (1963, 120min, VOSTFR) 

    cinéma,films,paris,hôtel paradiso,rooftop,hôtel cinéma,mk2,les amours imaginaires,xavier dolan,hôtel,été à paris,cinéma hôtel mk2

    Le dimanche 22 juin à 21h30
    Les Amours imaginaires
    de Xavier Dolan
    (2010, 101min, VF) 

    cinéma,films,paris,hôtel paradiso,rooftop,hôtel cinéma,mk2,les amours imaginaires,xavier dolan,hôtel,été à paris,cinéma hôtel mk2

    Le dimanche 29 juin à 21h30
    Holiday
    de Guillaume Nicloux
    (2010, 90min, VF) 

    cinéma,films,paris,hôtel paradiso,rooftop,hôtel cinéma,mk2,les amours imaginaires,xavier dolan,hôtel,été à paris,cinéma hôtel mk2

    Le dimanche 6 juillet à 21h30
    Sur la route
    de Walter Salles
    (2012, 140min, VOSTFR) 

    cinéma,films,paris,hôtel paradiso,rooftop,hôtel cinéma,mk2,les amours imaginaires,xavier dolan,hôtel,été à paris,cinéma hôtel mk2

    Le vendredi 13 juin à 21h

    DJ Set du FIP Squad

     Au coucher du soleil, avec tout Paris en toile de fond, le FIP Squad prendra le contrôle du Rooftop pour un DJ Set.

     

    Informations pratiques 

    Rooftop Paradiso, Hotel Paradiso, 135 bd Diderot, 75012 Paris

    Le Rooftop est ouvert tous les jours, entrée libre sans réservation (sous réserve de disponibilité) hormis pour les projections du dimanche soir où la réservation est obligatoire. 

    Du lundi au jeudi de 16h à 23h30.
    Du vendredi au dimanche de 14h à 00h00.

    Pour en savoir plus : https://www.mk2hotelparadiso.com/fr 

    CRITIQUE - LES AMOURS IMAGINAIRES de XAVIER DOLAN

    Critique les amours imaginaires Xavier Dolan.png

    La rencontre de ces amours imaginaires (présenté à Cannes dans la section « Un Certain Regard ») fut aussi pour moi celle avec l’univers de Xavier Dolan.

    Francis (Xavier Dolan) et Marie (Monia Chokri) sont tous deux amis et épris du même jeune homme rencontré lors d’une soirée, Nicolas (Niels Schneider), et tous les deux bien déterminés à le conquérir, analysant, interprétant, scrutant obsessionnellement le moindre geste ou comportement de leur (obscur) objet du désir.

    Dès les premiers plans se dégage de ce film un charme irrésistible et surtout un ton, un style qui font souffler un vent d’air frais et revigorant sur le cinéma. Xavier Dolan est un vrai cinéphile et son film regorge de références cinématographiques   (entre les ralentis langoureux et poétiques à la Wong Kar Waï, les couleurs chatoyantes et la fantaisie jubilatoire à la Almodovar,  les plans de dos à la Gus Van Sant, les références à la Nouvelle Vague, au Mépris de Godard, un trio à la Jules et Jim de Truffaut ou encore des confessions face caméra qui rappellent Woody Allen) mais aussi picturales (Boticelli, Michel Ange) ou littéraires (Musset…).

    Que de brillantes références me direz-vous.  Tout cela aurait pu donner un film présomptueux mais Xavier Dolan, d’une part, a su assimiler toutes ces références pour créer son propre univers et d’autre part, y apporter une légèreté masquant savamment la mélancolie sous-jacente (que ne faut-il pas avoir souffert en amour pour faire preuve d’une telle maturité et clairvoyance  à seulement 21 ans!), que ce soit par les dialogues, légèrement précieux, souvent hilarants, toujours caustiques ou le jeu des comédiens (à commencer par celui du personnage qu'il incarne mais surtout celui de Monia Chokri absolument irrésistible).

    La caméra de Xavier Dolan est au plus près des visages, ignorant le plus souvent le cadre spatial à l’image de cet amour obsédant qui rend Marie et Francis aveugles au monde qui les entoure. La mise en scène non seulement épouse le propos du film mais devient un élément scénaristique : puisque Marie et Francis se « font des films » (l’un se prenant pour James Dean, l’autre pour Audrey Hepburn), et sont enivrés par leur fantasmagorie amoureuse, par ce destructeur et grisant vertige de l’idéalisation amoureuse, le film en devient lui-même un  vertige fantasmatique. Cette soirée aux images syncopées rappelle ce vertige à la fois grisant et déstabilisant, ce manège qui rend si floue la frontière entre enchantement et désenchantement, rêve et illusion. Marie et Francis sont amoureux d’une chimère, d’une image,  d’un idéal, d’une illusion, de l’amour même qui prend ici les traits d’un bellâtre ambigu aux allures de Dieu Grec. L’histoire de notre trio est entrecoupée de « témoignages » face caméra de style documentaire de victimes d’illusions amoureuses, là aussi irrésistibles.

    Xavier Dolan a aussi en commun avec quelques uns des plus brillants réalisateurs auxquels il se réfère une bande originale particulièrement soignée, à l’image du film, mêlant modernité, et titres plus anciens, et musique classique : de Dalida qui reprend « Bang Bang » à Indochine jusqu’à « The Knife », « Fever Ray », « Vive la fête » en passant par Bach qui rappelle mélodieusement la douleur de ces irrépressibles et irrationnels élans amoureux, de ces amours qui rongent et enragent.

    Xavier Dolan est un véritable chef d’orchestre qui mêle les couleurs, les références les arts, un prodige du cinéma (à la fois monteur, scénariste, producteur, acteur, s’occupant aussi des costumes) faisant à la fois preuve de l’inventivité et de l’audace de sa jeunesse mais aussi d’une étonnante maturité. Déclaration d’amour au cinéma, déclaration de désespoir d’un amoureux désillusionné sous des allures de fable burlesque et hilarante, Les amours imaginaires est un film mélancoliquement caustique.

    Xavier Dolan signe là une fantasmagorie pop, poétique sur la cristallisation amoureuse, sur les illusions exaltantes et destructrices, sublimes et pathétiques : un film enivrant et entêtant comme un amour imaginaire… sans les effets secondaires. À prescrire donc et à très haute dose !

    À lire aussi : ma critique de Juste la fin du monde de Xavier Dolan.

  • Ce soir, ne manquez pas "L'histoire d'Adèle.H "de François Truffaut sur Arte

    Ce soir ne manquez pas "L'histoire d'Adèle.H " de François Truffaut, à 20H35,  sur Arte.

     Après « Baisers volés » (1969),  « La Femme d’à côté » (1981), "La Sirène du Mississippi" (1969) dont vous pouvez retrouver les critiques sur ce blog en cliquant sur les titres des films concernés, je poursuivrai bientôt le cycle François Truffaut.

    adèle.jpg
    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 2 commentaires