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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 510

  • In the mood for Greece : Athènes et le nouveau musée de l’Acropole

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    Ci-dessus: l'Acropole et le quartier de Plaka

    (© Inthemoodforcinema.com )

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    Pour ce qui fut mon 10ème périple en Grèce, Athènes a été comme toujours, une étape incontournable, d’autant plus avec l’inauguration récente (en juin dernier) du nouveau musée de l’Acropole que j’étais impatiente de découvrir et donc de vous faire découvrir. L’Acropole qui défie le temps et surplombe fièrement la capitale hellénique me fascine toujours autant et me procure toujours cette même émotion indescriptible, voire irrationnelle, à l’image de la Grèce d’ailleurs que j’ai largement parcouru des îles au continent et dont je connais les merveilleux et incomparables atouts  sans pour autant en ignorer les problèmes, notamment politiques et écologiques (ainsi à Athènes les détritus et les chiens errants mystérieusement disparus en 2004 pour les Jeux Olympiques  ont refait leur apparition deux ans après).

     

     Vous parler de ce pays envoûtant (mais aussi de sa musique, sa population, évidemment de son Histoire, de tant de souvenirs parfois improbables et de tant de choses encore) pour lequel j’éprouve une passion inconditionnelle nécessiterait un blog entier, en attendant, j’ai donc décidé de créer une nouvelle rubrique intitulée « in the mood for Greece » et de vous parler aujourd’hui de l’étape athénienne de ce périple de trois semaines, mais rassurez-vous, ce blog restera essentiellement cinématographique et dès demain vous retrouverez de nombreuses informations cinématographiques quotidiennes, notamment concernant le 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville et le 20ème Festival du Film Britannique de Dinard auxquels Inthemoodforcinema.com sera présent et au sujet desquels j’ai pas mal de choses à vous annoncer.

     

    Le nouveau musée de l’Acropole :

     

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    (© Inthemoodforcinema.com )

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     Fastueusement inaugurée le 20 juin dernier, notamment par le Président grec Carolos Papoulias et  par le Chef du Gouvernement Costas Caramanlis, le musée de l’Acropole était un projet magistral  évoqué par les Grecs depuis plusieurs décennies, un projet indispensable pour mettre en valeur et préserver de nombreux vestiges inestimables.

     

    Cette construction a inévitablement suscité quelques polémiques notamment parce qu’une partie du quartier néo-classique dans lequel elle se trouve a été rasée (des maisons somptueuses) mais aussi en raison de son caractère ultramoderne en totale contradiction avec le quartier de la Plaka qui l’abrite et avec l’époque des œuvres qu’elle est censée préserver.  Une autre polémique liée au cinéaste Costa-Gavras a également récemment  éclaté, celui-ci ayant été victime de censure, les responsables du musée ayant décidé  de retirer une scène de douze secondes réalisée par  le cinéaste dans une animation de treize minutes montée par le musée, à la suite de plaintes de "certaines personnes ennuyées par la scène". La scène incriminée montre ainsi des premiers chrétiens en robe de bure montant sur des échelles sur le Parthénon pour détruire des métopes et arracher des statues. "Il s'agit d'une censure inacceptable" a commenté Costa-Gavras, dénonçant ainsi le rôle de la toute-puissante église orthodoxe de Grèce.

     

    C’est dès 1976 que la construction du musée de l’Acropole a été décidée. Ce sont les architectes  franco-suisse  Bernard Tschumi et grec Michael Photiadis qui ont été chargés de celle-ci.

     

    Le musée offre une vue panoramique sur le Parthénon et regroupe plus de 350 vestiges. Sa superficie est de 15000 m2. Il s’étend sur 3 étages. Son budget a atteint 130 millions d’euros.

     

    Son but est d’exposer des vestiges jusqu’alors présentés dans des réserves et dans l’ancien musée. Vous y trouverez essentiellement des monuments et des objets provenant des fouilles de l’Acropole.

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    Ci-dessus: l'Acropole vu depuis le nouveau musée

    (© Inthemoodforcinema.com )

     

    Les atouts du nouveau musée de l’Acropole :

    - La proximité de l’Acropole (à 300 mètres) que les grandes baies vitrées du musée permettent d’admirer en même temps que les vestiges qui en proviennent

    -Les espaces verts qui entourent le musée

    -Les impressionnantes ruines antiques présentes sur le site intégrées au musée grâce à la forme du musée sur pilotis

    -Le passionnant troisième étage entièrement réservé au Parthénon, frises et frontons visibles comme ils étaient à l’origine

    -Les Caryatides (au premier étage) dont la beauté est saisissante (qui auraient peut-être néanmoins pu encore davantage être mises en valeur.) Celles que vous voyez sur l’Acropole sont des copies, les vraies sont celles exposées au musée.

    -Le prix : 1 euro jusqu’à décembre 2009 et 5 euros à partir de 2010.

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    (© Inthemoodforcinema.com )

     

    Les défauts du nouveau musée de l’Acropole :

    -L’organisation : une seule entrée, peu de monde le jour où j’ai visité le musée et une attente anormalement longue

    -La structure ultramoderne  sans âme dans une ville qui en a pourtant tellement

    -Les couleurs des murs qui ne mettent pas les vestiges en valeur

    -Le manque de pédagogie et d’explication pour les néophytes qui risquent de trouver ce musée ennuyeux (pas de casque, pas de guide ou de document à l’entrée) et donc des explications (d’ailleurs trop courtes) uniquement en Grec et en Anglais à proximité des vestiges exposés. Pour qui moi suis passionnée par la mythologie et l’Histoire grecques, cette visite s’est néanmoins avérée passionnante, mais si vous prévoyez une visite, mieux vaut vous documenter au préalable sur l’Histoire grecque. Cette critique est néanmoins à nuancer puisque j'ai visité le musée un mois après son inauguration, peut- être ces installations sont-elles prévues pour une date ultérieure...

    -Toutes les parties des frises et frontons du Parthénon qui se trouvent dans d’autres musées ont été reconstituées, le résultat est assez artificiel alors que les parties réelles subsistantes exposées seules  auraient suffi à nous émouvoir. Cette reconstitution a néanmoins un but précis puisque la majorité de ces vestiges manquants se trouvent au British Museum de Londres et que la Grèce cherche à les récupérer depuis presque  30 ans. Cette salle a donc aussi pour objectif de faire prendre conscience au visiteur du problème de la dispersion et se veut « un appel pour le retour des marbres du Parthénon ».

     

    Heures et jours d'ouverture du musée:  du mardi au dimanche, de 8H à 20H (dernières admissions à 19H30), fermé le lundi/ Tickets à 1 euro jusqu'à fin 2009, à 5 euros à partir de janvier 2010. Vous pouvez acheter vos tickets via le site internet du musée:  http://www.theacropolismuseum.gr/default.php?pname=Timetables&la=2

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    Ci-dessus: l'entrée du nouveau musée de l'Acropole

    (© Inthemoodforcinema.com )

     

    Athènes… :

     

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    (© Inthemoodforcinema.com )

     

    A Athènes, ne manquez pas non plus, en plus de l’Acropole et de son musée :  le mont Lycabette (pour la vue panoramique sur la ville),  le temple de Zeus, le quartier typique de la Plaka en contrebas de l’Acropole, le quartier chic de Kolonaki, le Parlement place Syntagma, la place Omonia, l’Agora et son musée, le théâtre de Dionysos, le Stade Panathénaïque, l'Odéon d'Hérode Atticus, le musée d’art cycladique... et de déambuler au hasard pour vous laisser surprendre par la beauté de la ville. Pour les moins courageux, ou les plus fatigués, un petit train part de la place Syntagma et vous fera faire le tour des principaux monuments.

     

    Athènes est une ville relativement peu étendue, tout peut donc se faire aisément à pied, sinon n’hésitez pas à prendre le tram ou le métro (une véritable curiosité puisque vous pouvez y voir des vestiges, notamment à Acropolis station), le bus, le trolley ou le taxi (peu cher à Athènes).

     

    Si vous en avez la possibilité évitez le mois d’août (où il peut facilement faire 40°c comme ce mois-ci et où la pollution peut être assez dérangeante). Si vous voulez être tranquilles, arrivez un dimanche, tout est fermé et déserté par les Athéniens souvent partis dans les îles.

     

    Adresses recommandées pour un séjour d’exception à Athènes et dans sa région :

     

    Pour visiter Athènes et le nouveau musée de l’Acropole, et y résider dans des conditions exceptionnelles, je vous recommande quelques adresses (j’ai choisi des adresses luxueuses mais sachez que si vous choisissez des adresses plus modestes ou des pensions, l’accueil en Grèce est toujours, sauf exceptions, extrêmement chaleureux) :

    -          Hôtel King George Palace : à mon avis le meilleur hôtel d’Athènes, idéalement situé sur la place Syntagma,  face au Parlement, en plein centre d’Athènes mais aussi non loin de la Plaka, pour sa décoration royale sans être ostentatoire ou kitsch, pour sa vue impressionnante sur l’Acropole, pour son spa, pour son restaurant étoilé situé sur le toit et donc avec vue sur l’Acropole (où vous pouvez également prendre le petit déjeuner), pour son service irréprochable. Le King George est situé juste à côte de l’hôtel Grande-Bretagne que je vous recommande également. Ces deux hôtels sont membres des Leading hotels of the world.

    -          L’hôtel Electra Palace, pour son emplacement (dans la Plaka, le quartier typique d’Athènes) qui possède également un restaurant et une piscine sur le toit avec vue imprenable sur l’Acropole

    -          L’hôtel Divani Palace Acropolis : le plus proche du musée et de l’Acropole, un très bel hôtel entièrement rénové avec vue sur l’Acropole

    -          L’hôtel St George Lycabette (un peu plus ancien mais aussi, comme le King George et le Grande-Bretagne, une institution athénienne), seul palace situé sur la colline qui lui a donné son nom, et qui surplombe donc toute la capitale, situé dans le quartier chic de Kolonaki. Réputé comme possédant le restaurant avec « la plus belle vue d’Europe », la vue est en effet à couper le souffle : vous découvrez non seulement toute la ville (Acropole, stade Olympique, …) mais aussi la mer Egée, le port du Pirée et le Golfe Saronique. La plupart des chambres ont également une vue exceptionnelle.

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    Vues depuis l'hôtel Saint George Lycabette de Kolonaki jusqu'au Pirée

    (© Inthemoodforcinema.com )

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    Vous pouvez également visiter Athènes en séjournant à l’extérieur de la capitale, notamment à l’Astir Palace (hôtel Westin et hôtel Arion,  préférez le second, plus intime et qui vous permettra de bénéficier des installations du premier), situé à Vouliagmeni (à 20 kilomètres d’Athènes) où les Athéniens privilégiés et les célébrités grecques  viennent souvent boire un verre le soir pour la vue imprenable sur le Golfe Saronique (l’hôtel bénéficie d’un bus vous emmenant à Athènes)

     

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    Le Golfe Saronique depuis l'Astir Palace à Vouliagmeni

    (© Inthemoodforcinema.com )

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    Ci-dessous, le port de Vouliagmeni

    (© Inthemoodforcinema.com )

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    ou, plus loin, au Grecotel Cap Sounion (néanmoins beaucoup plus loin de la capitale et trop loin pour y passer la journée mais avec une vue imprenable sur le cap Sounion, son temple de Poséidon et son mémorable coucher de soleil, vous pouvez également vous rendre au cap Sounion en bus depuis Athènes). Entre les deux (et si vous avez gagné au loto), se trouve également l’hôtel Lagonissi situé dans le village du même nom.

      

    Shopping :

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    Ci-dessus: les rues en pente de Kolonaki

    (© Inthemoodforcinema.com )

     

    Pour le shopping, rendez-vous dans le quartier chic de Kolonaki, (vous pouvez faire une pause dans un des beaux cafés de la rue Milioni) ou rue Ermou, qui jouxte la place Syntagma ou rue Penipistimiou pour le grand magasin Attica, ou bien à Glyfada (accessible par le tram), ville située dans la banlieue d’Athènes en bord de mer (juste avant Vouliagmeni). Et pour des souvenirs plus typiques rendez-vous à Plaka. Attention aux horaires d’ouverture (à l’exception de la Plaka où tout est ouvert souvent jusqu’à minuit, dans les boutiques traditionnelles, certains jours les magasins ferment à 16H30).

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    La rue Pandrossou, pour les boutiques de souvenirs, dans le quartier de Plaka

    (© Inthemoodforcinema.com )

     

     

    Plages :

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    (© Inthemoodforcinema.com )

     

     

    Si vous résidez à Athènes, vous pouvez également profiter des plages situées à proximité de la capitale, je vous recommande l’Astir Beach, à Vouliagmeni, extrêmement bien équipée et dotée d’un drapeau bleu mais privée et donc payante (15 euros la journée).

     

    Transports maritimes :

     

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    (© Inthemoodforcinema.com )

     

    Pour ceux qui comme moi préfèrent la voie maritime à la voie aérienne, sachez que vous pouvez vous rendre en Grèce depuis l’Italie ( depuis Venise -deux nuits en mer-, depuis Ancône -22 heures de traversée-, ou depuis Bari -la traversée la plus courte mais plus au Sud de l’Italie-) par les compagnies Anek Lines (bateaux plus anciens),  Minoan Lines ou Super Fast Ferries (les derniers étant les plus récents et les mieux organisés). Attention cependant : les ferries ne pouvant évidemment pas traverser l’étroit canal de Corinthe, ils vous laisseront à Igoumenitsa ou à Patras (plus proche d’Athènes), il vous faudra alors prévoir un moyen de transport pour vous rendre à Athènes, à 220 kilomètres de là.

     

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    Le port du Pirée

    (© Inthemoodforcinema.com )

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    D’Athènes, vous pouvez facilement vous rendre dans les îles dans la journée, depuis le port du Pirée et notamment dans les Cyclades, mais aussi, si vous disposez de davantage de temps en Crète, à Rhodes etc. A mon avis, c’est là, dans les îles, davantage que sur le continent que se ressent la réelle, inimitable  et ensorcelante atmosphère grecque que ce soit à Corfou (accessible en bateau directement depuis Venise), Rhodes, Santorin, Kos, Hydra, Paros, et tant d’autres ( la Grèce compte  des centaines d’îles et je n’en ai visité qu’une dizaine) toutes ces îles étant différentes mais pareillement fascinantes. Si, là aussi, vous cherchez des adresses d’exception, je vous recommande sans réserves la chaîne Grecotel également présente sur le continent (notamment au Cap Sounion ou dans le Péloponnèse ou à Athènes -King George Palace-) .

     

     Pour les Parisiens nostalgiques de la Grèce :

     

    -Pour ceux qui, comme moi, seraient nostalgiques de la Grèce, je vous recommande les cours de Grec gratuits (jusqu’à cette année, une petite participation sera vraisemblablement demandée cette année, information à confirmer) de l’Ambassade de Grèce à Paris (inscriptions en septembre, début des cours en septembre).  Renseignements sur : http://www.amb-grece.fr/

     

    -Pour les nostalgiques de la cuisine grecque et du baklava, je vous recommande le meilleur  restaurant grec de Paris, Evi Evane ( 10 rue Guisarde, Paris 6ème) où la charmante Maria vous accueillera avec l’inimitable enthousiasme hellénique.

     

    -Pour de plus amples renseignements, vous pouvez aussi vous rendre à l'office du tourisme grec à Paris, 3 avenue de l'opéra, Paris 1er (ils ne sont pas avares de documentation donc n'hésitez pas...).

     

    Liens :

     

    Site de l’Ambassade de Grèce à Paris : http://www.amb-grece.fr/

    Site de la Grèce : http://www.la-grece.com/

    Site du Musée de l’Acropole : http://www.theacropolismuseum.gr

    Office du tourisme à Paris: http://www.grece.infotourisme.com

    Les informations grecques : http://www.info-grece.com/

    Ville d'Athènes: http://www.cityofathens.gr

    Tous les hôtels cités possèdent leurs sites internet  ainsi que les compagnies maritimes citées.

     

    Si vous aussi avez de bonnes adresses à communiquer, n'hésitez pas à me les envoyer par email à inthemoodforcinema@gmail.com ou à les ajouter dans les commentaires.

     

     Désormais, après le musée Picasso à Barcelone en Avril dernier et le musée de l’Acropole ce mois-ci,  inthemoodforcinema vous proposera régulièrement des pérégrinations culturelles à l’étranger et évidemment d’autres articles liés à la Grèce ( et notamment à la musique qui méritera un article entier).

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    Le cinéma... même à Athènes: cinéma en plein air dans le quartier de Kolonaki

    (© Inthemoodforcinema.com )

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    Je ne pouvais évidemment pas ne pas terminer cette escapade hellénique  pas cette incontournable référence cinématographique:

     

     

  • Inthemoodforcinema.com en vacances…

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    Quand vous lirez cette note, je serai déjà loin mais rassurez-vous vous pourrez retrouver l’actualité cinématographique quotidienne, sur Inthemoodforcinema.com et sur Inthemoodfordeauville.com, le 10 août avec, dès mon retour en France, de nombreuses nouveautés et le programme détaillé et commenté du 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville que vous pourrez suivre en direct sur ces deux blogs, du 4 au 13 septembre 2009.

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    J’emporte de nombreux romans dans mes bagages  (dont certains ont fait l’objet de récentes adaptations cinématographiques, je vous en parlerai donc au retour) mais aussi des envies d’écrire et d’insouciance,  des projets utopiques, des tas de souvenirs hétéroclites et insaisissables d’une année riche d’imprévus exaltants, de rencontres palpitantes et enrichissantes, de mystères et de visages insondables et déroutants, d’instants diaboliquement ou majestueusement cinématographiques.

    prix_elle.jpgOutre mes articles concernant le 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, dès mon retour vous pourrez lire de nouvelles critiques littéraires des premiers romans que j’aurai reçus en tant que membre du jury du Prix des Lectrices de Elle 2010 mais aussi des nouvelles promises à l’image de celle-ci, et (peut-être) quelques articles concernant ces vingt-cinq jours exaltants qui m’attendent si je me décide à lever le voile mystérieux dont j’aime entourer cette précieuse évasion. D’ailleurs comme de nombreux voyages s’annoncent prochainement, je pense aussi y laisser une plus large place sur inthemoodforcinema.com.

     Comme je ne pouvais pas vous laisser  sans quelques conseils cinématographiques voici, ci-dessous, quelques films en DVD et à l’affiche dont vous pourrez lire mes critiques en cliquant sur les titres des films concernés :

    Sorties DVD:

     -          « Gran Torino » (sortie DVD : le 1er juillet)

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    -          « Slumdog millionaire » (sortie DVD : le 15 juillet)

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    -          « Les Noces Rebelles » (sortie DVD : le 21 juillet)

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    -          «  Largo Winch » (sortie DVD : le 28 juillet)

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    -          - « J’irai dormir à Hollywood » (sortie DVD : le 10 juin )

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    -          « L’Etrange histoire de Benjamin Button » (sortie DVD le 5 août)

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    Et, toujours à l’affiche : 

    « Public Enemies » de Michael Mann

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    « Whatever works » de Woody Allen

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    « Harry Potter et le Prince de sang-mêlé » de David Yates

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     ou encore, pour les plus jeunes, « L’âge de glace 3, le temps des dinosaures » (qui bat actuellement des records d’entrées, ayant ainsi effectué le meilleur démarrage Paris/périphérique de tous les temps avec 180008 entrées) et « Là-haut » (sortie en salles : le 29 juillet).

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    …sans oublier les classiques du septième art qu’Inthemoodforcinema.com vous recommande toujours (cliquez ici pour accéder à toutes mes critiques de classiques du cinéma.) 
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    Il vous reste aussi quelques jours pour profiter de l’exposition Jacques Tati  (jusqu'au 2 août) ainsi que du cycle Michael Mann à la Cinémathèque, jusqu'au 26 juillet (cliquez ici pour participer au concours vous permettant, grâce au partenariat entre Inthemoodforcinema.com et La Cinémathèque, de remporter des places).

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    Je vous propose aussi la nouvelle bande-annonce d « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino que je vous recommande de courir voir lors de sa sortie en salles le 19 août et dont vous pouvez lire ma critique en cliquant ici

     

     

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    Je vous propose également deux teasers d’ « Un Prophète » de Jacques Audiard (sortie en salles: le 26 août), mon autre coup de cœur du Festival de Cannes 2009.

     

     

     

    Je vous parlerai bien entendu à nouveau de ces deux films lors de leurs sorties en salles.

     J’en profite pour vous rappeler que vous pouvez suivre ce blog sur Twitter et sur sa Page Facebook.

     Je demeure joignable, même pendant les vacances,  à inthemoodforcinema@gmail.com .

     A très bientôt, le 10 août.

     Cinématographiquement vôtre.

     Sandra.M

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  • A ne pas manquer aujourd'hui: "Harry Potter et le Prince de sang-mêlé" de David Yates

    harry.jpgCette période estivale est le moment idéal pour voir cet excellent divertissement qui sort en salles aujourd'hui et qu'Inthemoodforcinema.com a vu en avant-première lors de son unique projection presse française, la semaine dernière, et dont vous pouvez lire ma critique en cliquant sur le lien ci-dessous:

    Critique de "Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé" de David Yates

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2008 Pin it! 0 commentaire
  • "Whatever works" de Woody Allen

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    Après des films aussi divers et réussis que « Match point », « Scoop », « Le rêve de Cassandre », « Vicky Cristina Barcelona » qui se sont enchaînés au rythme frénétique d’une réalisation par an, comment Woody Allen pouvait-il encore nous étonner ? Tout simplement en revenant à New York après la magistrale trilogie londonienne (« Match point » restant pour moi la perfection scénaristique, encore inégalée) et après son escapade espagnole.

     

    Boris Yellnikoff (Larry David), double woody allenien ( que le réalisateur n’incarne pas cette fois laissant donc la place à  Larry David) est un presque Prix Nobel, il a en effet  raté  sa carrière comme son mariage et son suicide. Un soir, une jeune fugueuse répondant au doux nom de Melody (Evan Rachel Wood), affamée et frigorifiée, lui demande de l’héberger. Alors qu’elle ne devait rester que quelques nuits, elle s’installe pour finalement former un étrange couple avec ce Boris aussi futé et misanthrope qu’elle est ingénue et joyeuse.  Le génie de la physique finira même par épouser la pétulante jeune femme.  Tout se complique quand Marietta (Patricia Clarkson), la mère de la jeune femme, débarque à l’improviste…

     

    A 73 ans, Woody Allen semble plus que jamais peu soucieux des conventions, qu’elles soient morales ou cinématographiques, et fait preuve d’une liberté toujours aussi étonnante et réjouissante pour le spectateur.

     

      Dès la première séquence dans laquelle Boris quitte les amis avec lesquels il était attablé pour s’adresser directement au spectateur face caméra, on retrouve sa verve inimitable dans un monologue qui brasse avec brio, ironie, mordant et lucidité les préoccupations existentielles récurrentes et universelles du réalisateur toujours aussi hypocondriaque et savoureusement cynique.

     

    Même si jamais personne, à commencer par lui-même, ne sublimera autant Manhattan qu’il y est parvenu dans le film éponyme, il parvient encore à nous faire découvrir New York sous un angle différent et enchanteur, sa caméra incisive en épousant la bouillonnante et frémissante vitalité.

     

    Les personnalités excentriques des deux personnages principaux (mais aussi des personnages secondaires) sont pour beaucoup dans cette réussite : Larry David joue comme Woody Allen à s’y méprendre, un être boiteux dans tous les sens du terme, aussi exécrable qu’attendrissant et Evan Rachel Wood joue à merveille la sympathique écervelée, succédant à Scarlett Johansson, sans démériter.

     

    Les dialogues et les monologues de Larry David sont une réjouissance perpétuelle et un air de Beethoven nous montre une nouvelle fois avec quelle maestria il sait fait valser magie et ironie de l’existence.

     

    Hymne à la liberté, qu’elle soit amoureuse ou artistique, qui n’est pas sans faire écho à son film précèdent, le sensuel (et à mon avis néanmoins plus réussi que celui-ci)  « Vicky Cristina Barcelona », ce « Whatever works »  est aussi  un hymne à la vie et à ses « hasards dénués de sens » que Woody Allen manie et célèbre avec subtilité pour faire basculer le cynisme en optimisme, et si la religion est ici, à nouveau, une cible délectable , il croit au moins en une chose et nous y fait croire avec talent : le pouvoir de la liberté et des hasards qui font que « ça marche », peu importe comment…  Le hasard peut, aussi, bien faire les choses et l’incertitude existentielle n’est pas forcément source de tourments semble admettre et nous faire admettre Woody Allen dans un accès communicatif d’optimisme, voire d’insolente liberté.

     

    Et même s’il s’agit là d’un Woody Allen mineur, comme le répète Larry David « l’important c’est que ça marche ».  Woody Allen fait, encore une fois, preuve d’une impertinence et d’une énergie débordante que bien des jeunes cinéastes pourraient lui envier et qui nous font attendre le prochain avec une impatience toujours grandissante.

     

     

     

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  • Palmarès du Festival Paris Cinéma 2009

    pariscinema.jpgCe soir s'achève la 7ème édition du Festival Paris Cinéma (pour voir le programme de cette dernière journée, rendez-vous sur le site officiel du Festival) dont vous avez pu lire les critiques de quelques projections sur ce blog ("Le ruban blanc" de Michael Haneke, "Memory of love" de Wang Chao, "L'affaire Farewell" de Christian Carion, "Public Enemies" de Michael Mann...), un festival dont le principal intérêt reste la diversité de sa programmation mais aussi son ouverture au public, à tous les publics, même s'il serait peut-être bien de le recentrer thématiquement et géographiquement afin de lui procurer une véritable cohésion et cohérence, et surtout espérons que l'an prochain le MK2 Bibliothèque sera abandonné au profit d'un endroit plus chaleureux où les employés du cinéma ne rechignent pas à vendre les places pour le festival (voire ne refusent pas carrément de les vendre à certaines heures de la journée), un endroit entièrement consacré au festival afin de créer l'unité, la convivialité et l'aspect festif qui lui font encore défaut, et afin qu'il arrive à la hauteur de feu Festival du Film de Paris et plus encore de ses homologues européens: Berlin, Rome (ce dernier ayant réussi à s'imposer comme un grand rendez-vous cinématographique en seulement deux ans)... La capitale du 7ème art mérite un festival à la hauteur de sa réputation: un festival prestigieux et populaire. Nul doute que Paris Cinéma saura le devenir...un jour, s'il y aspire réellement.

    Le jury et le public ont rendu leurs verdicts hier:

    PALMARES DU 7ème FESTIVAL PARIS CINEMA

    Longs métrages :
    - Prix du Jury :" L'Autre Rive" de George Ovashvili (prix doté par Métrobus)
    - Prix du Public :  "La Nana" de Sebastián Silva
    - Prix de l'Avenir : "Vegas : Based on a True Story" d'Amir Naderi

    Courts métrages :
    - Prix du Public : "Diplomacy" de Jon Goldman
    - Prix CinéCinéma : Vostok" de Jan Andersen
    - Prix de l'Emotion-KooKaïFilms : "L'Autre Monde" de Romain Delange

    Films de l'Avenir : "Dehors" de Charlotte Buisson-Tissot.
    Prix OFQJ de la meilleure "critique" d'étudiants : Morgan Rosemberg

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  • "Qu'un seul tienne et les autres suivront" de Léa Fehner: prix Michel d'Ornano du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009

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    Le Prix Michel d'Ornano, qui récompense un premier film français, a été attribué cette année à  "Qu'un seul tienne et les autres suivront" de Léa Fehner, dont la sortie sur les écrans français est prévue pour le 30 septembre .

    Créé en 1991 par les compagnies membres de la Motion Picture Association (association regroupant les studios de production et de distribution de films américains), le Prix Michel d'Ornano (en mémoire du fondateur du Festival de Deauville) récompense un premier film français, dans le but d'aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation. Remis lors de la cérémonie de clôture du Festival du Film américain de Deauville, mais annoncé en amont de la manifestation, le Prix Michel D'Ornano est soutenu par le Fonds Culturel Franco Américain. Cette association a pour but de favoriser les relations entre la France et les Etats-Unis ainsi que de promouvoir la création et encourager les jeunes talents.

    Cette année, c'est la réalisatrice et auteur Léa Fehner qui, pour son premier long-métrage,  "Qu'un seul tienne et les autres suivront", recevra son prix le dimanche 13 septembre.

    La cinéaste recevra également 3 000 euros, les producteurs Jean-Michel Rey et Philippe Liégeois 3 000 euros et une aide à la promotion du film de 10 000 euros sera également remise au distributeur du film.

     Léa Fehner succède ainsi à Jean-Stéphane Sauvaire et son  "Johnny Mad Dog" l'an passé.

    Synopsis: Zorah, vieille femme algérienne, veut rencontrer l'assassin de son fils. Laure, jeune fille de 15 ans, tombée amoureuse d'une petite frappe, cherche un adulte pour pouvoir aller le voir en prison. Stéphane, jeune livreur de sang, se voit proposer de s'échanger au parloir avec un truand pour permettre son évasion. Deux femmes, un homme, trois parcours qui se rejoignent dans un parloir de la prison de Fleury-Mérogis...

    Avec: Pauline Etienne, Farida Rahouadj, Reda Kateb, Julien Lucas, Marc Barbé, Vincent Rottiers...

    Vous pourrez bien entendu lire la critique de ce film et lire le compte rendu de la remise du prix Michel d'Ornano 2009 sur inthemoodforcinema.com et inthemoodfordeauville.com ...

    Cliquez ici pour lire mes articles des années précèdentes concernant le prix Michel d'Ornano et pour voir la liste complète des anciens lauréats.

  • Critique en avant-première de « Harry Potter et le Prince de sang-mêlé » de David Yates

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    Afin de ne pas heurter la sensibilité des « HarryPottermaniaques » je précise au préalable que je ne suis pas une lectrice de J. Rowling et que je n’ai commencé à suivre l’adaptation cinématographique de la saga qu’à partir de l’opus n°3. Et même si dans le 5 (« Harry Potter et l’ordre du Phénix », déjà réalisé par David Yates) l’ennui l’avait emporté, c’est néanmoins avec plaisir que je me suis rendue à l’unique projection presse organisée par la Warner, hier, avide d’évasion d’un Paris grisâtre et désenchanté, fût-ce pour un Poudlard désormais menacé par des forces démoniaques.  Un opus très attendu par les fans d’autant plus que la sortie a été retardée de six mois, et que le livre dont il est adapté est un des plus riches contenant pas moins de 700 pages.

     

    L’étau démoniaque de Voldemort se resserre ainsi sur l’univers des Moldus et le monde de la Sorcellerie. Poudlard a cessé d’être un havre de paix, le danger rode au cœur du château… mais Dumbledore (Michael Gambon) est plus décidé que jamais à préparer Harry  Potter (Daniel Radcliffe) à son combat final, désormais imminent. Ensemble, le vieux maître et le jeune sorcier  vont tenter de percer à jour les défenses de Voldemort. Mais à Poudlard d’autres préoccupations occupent également les esprits : Harry Potter est ainsi de plus en plus attiré par Ginny (Bonnie Wright) qui ne laisse pas indifférent son rival, Dean Thomas tandis que Lavande Brown (Jessie Cave) a jeté son dévolu sur Ron (Rupert Grint) alors que Hermione (Emma Watson) est rongé par la jalousie.

     

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    C’est dans un Londres sous un ciel brumeux (qui a dit pléonasme ?) et colérique, sombre et inquiétant, attaqué par les disciples de Voldemort, que débute ce 6ème opus. L’impression est vertigineuse et nous fait immédiatement décoller de la réalité pour nous faire plonger de plein pied (ou balai) dans l’univers ensorcelé et ensorcelant d’Harry Potter qui, s’il nous est devenu familier, n’exerce pas moins une fascination aux réminiscences délicieusement enfantines sur les esprits les plus cartésiens.

     

    Quelles que soient mes réserves émises ultérieurement, je confesse une totale immersion (ce qui me concernant est une véritable gageure sachant que je suis notamment réfractaire au cinéma d’animation), un jouissif oubli de la réalité et des 2H32 passées sans que je m’en aperçoive, les trouvant même trop courtes.

     

    Ce scénario signé Steve Kloves, également scénariste des 4 premiers (et non du 5ème, ce qui explique peut-être sa qualité moindre) dose astucieusement le passé et le présent, les scènes d’une atmosphère ténébreuse et la comédie et même la comédie romantique pour au final donner cette potion magique malgré une relative vacuité de l’enjeu si ce n’est celui de nous faire patienter avant les ultimes épisodes. (En réalité un  film en 2 parties : « Harry Potter et les reliques de la mort »  dont la première partie sortira en novembre 2010, et la seconde à l’été 2011,  deux parties également réalisées par David Yates).

     

    La fin n’est ainsi pas à la hauteur du rythme trépidant et haletant, et n’a finalement  d’autre but que de susciter l’attente avant les deux derniers épisodes, le vrai climax et la réelle confrontation que cet opus nous laissait espérer pour son dénouement, d’où un sentiment d’insatisfaction et d’avoir admirablement été menée en bateau (et à la baguette, au sens concret, cela va de soi) et de nous laisser sur notre faim.

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    harrypotter5.jpgEn même temps que Harry Potter, Daniel Radcliffe a grandi et son jeu s’est affiné. Les personnages ont aussi gagné  en ambivalence. La frontière entre le bien et le mal est de plus en plus floue, de même que celle entre l’enfance et l’âge adulte, la fin de l’innocence que vivent les élèves de Poudlard étant aussi celle d’un monde de plus en plus menacé. A l’inverse, Drago ( Tom Felton) , derrière son insolence et son arrogance laisse transparaître sa fragilité et sa vulnérabilité, donnant aussi une impression de manque d’épaisseur à son personnage et accessoirement (et un court instant) aux scènes dans lesquelles il apparaît. Un nouveau personnage, réjouissant, fait également ici son apparition sous les traits du professeur Slunghorn (Jim Broadbent) , dandy excentrique et snob. Le Professeur Rogue (Alan Rickman) , toujours aussi énigmatique, fait planer une menace constante et délectable.

     

     Certaines scènes sont  lyriques, époustouflantes, voire mystiques à souhait, la scène de la grotte (que je vous laisse découvrir)  faisant songer aux « Dix commandements ».

     

     La photographie  joue savamment de l’ombre et la lumière, à l’image de l’ambivalence grandissante des personnages, une photographie signée Bruno Delbonnel (« Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain », « Un long dimanche de fiançailles »).

     

    Maintenant que vous êtes prévenus de cette (petite) réserve  quant à la fin, je peux vous recommander ce divertissement de très grande qualité pour sa potion magique constituée  d’un savant mélange d’humour et de noirceur qui remplit pleinement son rôle à savoir nous faire oublier la réalité, le temps qui passe,  (et l’enjeu ou son absence mais qu’importe) . Ne vous privez surtout pas de cette délicieuse sensation d’être immergés dans un ailleurs irréel devenu probable par la magie. De Poudlard.  Et surtout… du cinéma.

     

    A noter: dès le 15 jullet (date de sortie du film en salles), il sera projeté en IMAX au Gaumont Disney Village, l'unique salle IMAX 3D de France permettant ainsi de profiter de l'incomparable qualité de l'image et du son de l'IMAX Expérience. Les 12 premières minutes bénéficient ainsi de la technologie IMAX 3D.

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