Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Promotions sur les livres numériques (ebooks ) jusqu'au 31 mars 2018 !

    littérature, livres numériques, Salon du Livre de Paris 2018, cinéma

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici une promotion qui intéressera ceux qui lisent aussi en numérique, l'occasion de  découvrir mon recueil  de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma Les illusions parallèles et mon roman L'amor dans l'âme mais aussi les livres de mes collègues publiés par Les éditions du 38 qui étaient aussi au Salon du Livre de Paris. Tous nos livres sont bien sûr aussi disponibles en version papier.  Ces promotions sont valables sur toutes les plateformes de téléchargement, attention, seulement jusqu'au 31 mars 2018 ! Il ne vous reste donc plus que deux jours pour en profiter !

  • Critique - THE RIDER de Chloé Zhao en salles le 28/03/2018

    The Rider de Chloé Zhao.jpg

    deauville,festival du cinéma américain de deauville 2017,festival du cinéma américain de deauville,festival,festivals,festival de cinéma,in the mood for cinema,michel hazanavicius,robert pattinson,vincent lindon,michelle rodriguez

    Demain en salles, ne manquez pas mon coup de cœur du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017 (dont vous pouvez retrouver le compte rendu ici et dont est extraite cette critique) qui a reçu le Grand Prix du festival.

    Brady, un jeune cow-boy, entraîneur de chevaux et étoile montante du rodéo, voit sa vie basculer après un tragique accident de rodéo. On lui annonce alors qu’il ne pourra plus jamais faire d’équitation. De retour chez lui, il est confronté au vide qu’est devenue sa vie : celle d’un cow-boy qui ne peut désormais ni faire de rodéo ni même monter à cheval. Pour reprendre son destin en mains, Brady se lance alors dans une quête identitaire en cherchant à comprendre ce que c’est vraiment qu’être un homme au cœur même de l’Amérique.    

    INTERPRÉTATION Brady Jandreau (Brady Blackburn), Tim Jandreau (Wayne Blackburn), Lilly Jandreau (Lilly Blackburn), Lane Scott (Lane Scott), Cat Clifford (Cat Clifford

    Brady vit ainsi avec une blessure à vif, physique et morale. Ainsi a-t-il vu ses rêves, son « American dream », se briser.  Brady Jandreau, qui joue son propre rôle aux côtés de sa famille et de ses amis est vraiment une jeune star du rodéo qui a vu sa vie basculer suite à un accident et cette véracité renforce bien sûr l’émotion qui émane de chacun des plans.

    Ici pas de super héros, pas de grandiloquence, pas de chevauchées fantastiques aux sanglots longs des violons, mais un homme à terre qui essaie de trouver la voie à emprunter pour se relever et continuer à avancer. Comme il le dit lui-même, là où un animal aurait été abattu lui est « obligé de vivre ». Meurtri mais combattif.  Les scènes d’une beauté et simplicité bouleversantes s’enchainent pour dresser le portrait d’un homme que la réalisatrice regarde avec beaucoup d’humilité et de bienveillance aussi éloignée soit-elle (à l'origine du moins) du Dakota du Sud où le film est tourné.

    Après s’être immergée durant quatre ans dans une réserve amérindienne du Dakota du Sud pour réaliser « Les chansons que mes frères m’ont apprises », la réalisatrice pose ainsi à nouveau sa caméra dans cet Etat, à nouveau dans la réserve indienne de Pine Ridge. Après s’être intéressée aux Indiens, elle se penche cette fois sur ces Cowboys d’une autre Amérique, sans éclat, sans flamboyance, sans rutilance, qui combattent pour survivre. Chloé Zhao  revisite ainsi le western faisant du décor un personnage à part entière. Sa caméra caresse et sublime les corps de ces cowboys qui « chevauchent la douleur », qui bravent la nature.

    A l’image du personnage de Katie dans « Katie says goodbye » (autre film en compétition du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017), Brady doit faire face à un avenir sans espoir, à un parent immature, et lui aussi incarne de nombreux contrastes à l’image de cette Amérique pétrie de contradictions. La violence de l’arène dans laquelle il évolue contraste avec la tendresse dont il fait preuve avec sa jeune sœur handicapée ou son ami victime d’un accident de rodéo (ces scènes ne sont jamais voyeuristes ou larmoyantes mais pleines de sensibilité). Les immenses plaines évocatrices de liberté contrastent avec la blessure et l’arène qui l’enferment. Et c’est en renonçant au rodéo que le cowboy va devenir un homme…

    Chloé Zhao réussit une œuvre  pleine de délicatesse et de subtilité sur un univers a priori rude et rugueux. Entre documentaire et drame intimiste, son film  dresse le portrait poignant d’un personnage qui apprend à renoncer dont la force vous accompagne bien après le générique de fin et qui vous donnera envie de continuer à avancer et rêver envers et contre tout.

    Le jury qui lui a attribué le grand prix a salué sa poésie et son humanité.

  • J'ai testé pour vous la brasserie LES VAPEURS à Trouville : mon avis

    Brasserie les vapeurs Trouville 4.JPG

    Il y a des restaurants, brasseries ou parfois cafés dont la renommée est telle que, dès l’énoncé de leur nom, vous les associez à la localité dans laquelle ils se trouvent, à l’attractivité de laquelle ils contribuent d’ailleurs aussi. C’est le cas, par exemple, de Sénequier à Saint-Tropez.

    C’est aussi le cas des Vapeurs à Trouville. Pour moi les Vapeurs, c’est d’abord cette brasserie où, dès mes premiers festivals du cinéma américain de Deauville, j’entendais dire que Spielberg ou d’autres aux noms aussi prestigieux, à chacune de leur escale au festival, s’y faisaient emmener après une séance. C’est aussi le souvenir d’un mémorable déjeuner avec ma grand-mère, lors d’un de mes tout premiers festivals du cinéma américain de Deauville il y a une vingtaine d’années (cf In the mood for Deauville, le blog que je consacre à Deauville et principalement au Festival du Cinéma Américain).

    Pour une raison que j’ignore, je n’y suis jamais retournée depuis. Peut-être parce que, parfois, je préfère ne pas toucher aux souvenirs de crainte de les ternir. Peut-être parce que j’ai mes habitudes de l’autre côté de la Touques.

    Toujours est-il que ce midi de mars 2018, de passage à Deauville (photo ci-dessus devant l’hôtel Barrière Le Normandy), notamment pour Normandes en tête mais aussi pour renouveler mon partenariat avec le CID pour le prochain Festival du Cinéma Américain (je vous l’annonce en avant-première, à nouveau, je vous ferai gagner des pass pour le festival sur In the mood for Deauville, In the mood for cinema et In the mood for film festivals) je l’ai franchie, la Touques, et j’ai même franchi le seuil des Vapeurs.

    L’accueil est affable. Le décor est délicieusement intemporel et me donne l’impression de remonter le temps. Au mur, des lithographies ou des affiches joyeusement absurdes, décalées. L’ambiance est celle de ces brasseries d’antan où le temps semble s’écouler avec plus de douceur et de légèreté et cela me procure l’impression d’être plongée dans cette atmosphère des brasseries que j’aime tant, celle qui me rappelle le film Garçon de Claude Sautet, comme si l’ombre d’Yves Montand, si vivante et facétieuse, planait là aussi.

    La carte est une autre agréable surprise : du fait maison, des produits dont la traçabilité est clairement indiquée, un approvisionnement seulement en poissons frais et sauvages, des viandes de bœuf certifiées de race Normande et d’origine Normande.

     

    En plat, j’ai choisi la Suggestion du Chef, les St-Jacques grillées beurre blanc, légères, onctueuses, délicieuses.

    Pour le dessert, le choix était cornélien devant toutes ces pâtisseries maison toutes plus tentantes les unes que les autres !

    J’avoue avoir longuement hésité entre les profiteroles et leur chocolat maison et la tarte Normande aux pommes servie chaude avec de la crème de Normandie avant d’opter pour le Paris Brest tandis que mon acolyte a choisi la tarte au citron. Des desserts gourmands et là aussi délicieux !

    Le restaurant Les Vapeurs propose tout ce qu’on attend d’une excellente brasserie, de la qualité dans les produits sélectionnés, de la variété, de la générosité dans l’atmosphère et dans l’assiette. En plus d’un excellent déjeuner, j’ai passé un moment savoureux hors du temps, comme une Madeleine de Proust… Je vous recommande donc vivement Les Vapeurs. Et c’est certain, désormais je m’aventurerai plus souvent de l’autre côté de la Touques et j’y retournerai !

    (Photos ci-dessous prises à Trouville, aux Cures Marines de Trouville ou depuis les Cures Marines de Trouville, je vous en parle bientôt à nouveau…)

    Retrouvez également cet article sur Inthemoodforhotelsdeluxe.com, Inthemoodfordeauville.com, et Inthemoodforluxe.com.