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  • CRITIQUE - BELLE DU SEIGNEUR de GLENIO BONDER avec Jonathan Rhys Meyers et Natalia Vodianova (avant-première du Champs-Elysées Film Festival 2013)

     

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    Je suis allée voir ce film (en avant-première, dans le cadre du Champs-Elysées Film Festival, en présence de Natalia Vodianova et de Jonathan Rhys Meyers -vous l'entendrez parler du film dans ma vidéo ci-dessus, tout juste descendu de son avion pour Paris-), avec autant d’impatience que d’appréhension, ce roman étant pour moi inadaptable (pas seulement pour moi d’ailleurs, il est réputé comme tel) et étant surtout celui que je dévore, invariablement, irrationnellement, à chaque lecture, celui que j’aime autant pour son écriture vertigineuse, sa satire si acerbe et juste d’une société avide d’ascension sociale- ah le pathétisme hilarant d’Adrien Deume et de sa médiocrité- que parce qu’il s’agit d’un sublime roman d’amour, ou plutôt roman de désamour d’ailleurs puisque la passion y étouffe ceux qui la vivent, les sublimes et tragiques Ariane et Solal. Roman flamboyant, inoubliable dans lequel Albert Cohen décrit mieux que personne la naissance et la désagrégation de la passion. Un roman éblouissant et terrifiant. Comme les sentiments qu’il dépeint, qu’il dissèque. Un roman, une expérience même, qu’on adore ou déteste mais qui ne laisse sûrement pas indifférent.

     « Belle du Seigneur » a ainsi reçu en 1968 le Grand Prix de l'Académie française. Traduit dans 13 langues, il s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.

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    Pour le réalisateur, Glenio Bonder, ancien diplomate brésilien aux Etats-Unis, (qui avait déjà réalisé un portrait d’Albert Cohen) « Belle du Seigneur » était plus qu’un film : le projet d’une vie. Comment ne pas le comprendre tant l’adaptation de ce sublime roman, véritable vertige littéraire, est un défi magnifique pour un réalisateur ? 

    C’est au milieu des années 1980, alors qu'il est diplomate pour le gouvernement brésilien qu’il commence ainsi à se passionner pour le sujet. Après avoir réalisé des courts métrages, des documentaires et des publicités pour de grandes marques, Glenio Bonder écrit alors un scénario de 120 pages, mais il devra attendre jusqu'en 2010 pour débuter le tournage. Il décèdera avant de voir la version finale de ce film auquel il aura consacré 25 ans de sa vie.

    En 1935/1936, à Genève, le séduisant Solal (Jonathan Rhys Meyers), qui travaille à la SDN (Société des Nations), tente de séduire  Ariane Deume (Natalia Vodianova), aristocrate protestante et épouse de son subalterne Adrien, qui l’éblouit lors d’une soirée. Solal s'introduit ainsi chez Ariane et, dissimulé, il lui déclare sa passion. Il jure alors de la séduire, comme il séduit toutes les autres femmes. Le même jour, il accorde à Adrien Deume la promotion que celui-ci espérait. Ce dernier ne rêve en effet que d'ascension sociale dans le monde de la diplomatie de la Société des Nations. Adrien invite alors Solal à dîner, avec la fierté aveugle que vous pouvez imaginer. Mais Solal ne vient pas…

    Passé le plaisir de retrouver, l’espace d’un instant, ces personnages qui m’intriguent et me fascinent tant (il faut avouer que Jonathan Rhys Meyers, physiquement du moins, correspond à l’image que je pouvais me faire de Solal), malgré la musique de Gabriel Yared, malgré la présence à l’écriture de Vincenzo Cerami, scénariste reconnu qui a notamment coécrit « La vie est belle » avec et de Roberto Benigni, cette adaptation s’est révélée être une terrible déception. Mais comment pouvait-il en être autrement ? Comment retranscrire à l’écran la complexité des personnages et plus encore de cette écriture unique, fascinante, qui vous happe comme la relation entre Solal et Ariane qui les entraînent irrésistiblement vers cette issue tragique, comme une tentation hypnotique et dangereuse ? Comment retranscrire l’avidité de la passion entre les deux amants, et entre ce livre d’une beauté redoutable et le lecteur ?

     Les personnages d’Albert Choen si complexes, successivement détestables et compréhensibles,  ne sont ici que mièvres, capricieux, totalitaires, sans nuances.  Nulle trace ici de cette écriture éblouissante, à la fois ardue et limpide, d’Albert Cohen, avec ses digressions, ses apartés, avec ses phrases interminables et étourdissantes, sans ponctuation, terriblement belles et clairvoyantes, aussi lyriques que parfois réalistes, et qui vous font chavirer d’admiration. Comment retranscrire les voix des personnages qui se croisent, s’entrechoquent ? Comment retranscrire cette exaltation de la passion et cette écriture elle-même exaltée à laquelle Albert Cohen semble vouer un amour aussi fou que celui d’Ariane et Solal ?

     Là où le film a également échoué c’est dans la transcription du pathétique, dans la satire de l'administration et du monde de la diplomatie (que  le réalisateur connait pourtant bien !).   Tous les sarcasmes, les nuances, l’ironie, le soin du détail d’Albert Cohen sont ici absents. Quel don de l’observation, quelle acuité chez Albert Cohen pourtant dans la transcription de l'autosatisfaction, la paresse, la médiocrité d’Adrien Deume et de l’administration, dans la description de la vacuité de son travail. Et quelles universalité et intemporalité !

     L’épaisseur du roman rend les ellipses inéluctables mais elles ne sont pas toujours judicieuses ici avec notamment l’absence des « Valeureux », cousins orientaux de Solal, qui le retrouvent à Genève, essentiels à la compréhension de la personnalité de Solal, avec aussi la disparition subite d’Adrien de l’histoire ou encore l’absence de l’évocation de la rencontre entre Adrien et Ariane, et même de la tentative de suicide de cette dernière. Le spectateur qui n’a pas lu le roman comprendra aussi difficilement le titre, Ariane étant « Belle du Seigneur », de son « Seigneur », « religieuse de l'amour » , l’amour devenant un art, un mythe même. Ceux qui n’ont pas lu le roman auront aussi sans doute du mal à saisir pourquoi Solal a été chassé de la SDN et a perdu sa nationalité. Nous passerons sur les présences de… Jack Lang et Georges Kiejman. Signalons que le rôle de Mariette (la servante d’Ariane) est (plutôt bien) interprétée par Marianne Faithfull.

     Ariane et Solal, par ailleurs, n’apparaissent jamais dans toute leur complexité, Solal qui est certes irrésistiblement beau mais, aussi, derrière le cynisme, un personnage épris d’absolu tout en se conduisant comme un Don Juan ou un Valmont manipulateur (pléonasme) - Jonathan Rhys Meyers a d'ailleurs déjà interprèté le plus machiavélique des manipulateurs, dans le chef d'oeuvre de Woody Allen, "Match point"-, bref un personnage magnifiquement ambivalent. D’ailleurs, ce personnage me semble à chaque page et même à chaque relecture du roman différent, tour à tour admirable ou haïssable, sublime ou pitoyable, parfois tout cela à la fois.

     Et alors que dans le roman chaque mot est essentiel (monologues sans ponctuation, sans paragraphes qui obligent –obligent n’est d’ailleurs pas le bon terme tant chaque mot se savoure dans l’attente insatiable du suivant- à une attention constante pour ne pas laisser échapper un détail qui éclairerait différemment les personnages), ici tout est réduit à l’anecdotique, à une succession de scènes clefs qui, sans la richesse et la précision de l’écriture ciselée d’Albert Cohen, n’ont plus aucune saveur. La scène de la rencontre du Ritz, d’une beauté si troublante, ardente, dans le roman (et que je ne peux m’empêcher de reprendre ci-dessous pour vous faire découvrir, si vous ne la connaissez pas encore, l'envoûtante musique des mots de Cohen) est ici absurde, accessoire, dénuée d’émotions :

     « En ce soir du Ritz, soir de destin, elle m'est apparue, noble parmi les ignobles apparue, redoutable de beauté, elle et moi et nul autre en la cohue des réussisseurs et des avides d'importances, mes pareils d'autrefois, nous deux seuls exilés, elle seule comme moi, et comme moi triste et méprisante et ne parlant à personne, seule amie d'elle-même, et au premier battement de ses paupières je l'ai connue. C'était elle, l'inattendue et l'attendue, aussitôt élue en ce soir de destin, élue au premier battement de ses longs cils recourbés. Elle, c'est vous.[...] Les autres mettent des semaines et des mois pour arriver à aimer, et à aimer peu, et il leur faut des entretiens et des goûts communs et des cristallisations. Moi, ce fut le temps d'un battement de paupières. Dites-moi fou, mais croyez-moi. Un battement de ses paupières, et elle me regarda sans me voir, et ce fut la gloire et le printemps et le soleil et la mer tiède et sa transparence près du rivage et ma jeunesse revenue, et le monde était né, et je sus que personne avant elle... ».

     Peut-on blâmer Glenio Bonder d’avoir échoué dans cette impossible entreprise, d’avoir fait de ce roman violemment beau, de passions exaltées et exaltantes, et qui déchaîne les passions, un film tiède et lisse, qui nous laisse indifférents ? « Belle du Seigneur » n’est-il pas le roman qui prouve que tout livre n’est pas adaptable ? Pouvait-on retranscrire, traduire en images, sans les trahir, l’ambivalence des personnages, le mélange d’ironie et de tragédie, de beauté et de pathétisme, le vertige procuré par l’écriture qui happe et étourdit comme l’amour qui unit puis désunit Ariane et Solal ?

     Vous l’aurez compris : je vous recommande plus que vivement de (re)lire « Belle du Seigneur ». Je vous le promets, ce roman vous hypnotisera, happera, bouleversera, étourdira et, malgré son pessimisme, en le refermant, vous n’aurez qu'une envie, le relire avec avidité, redécouvrir les personnages, retrouver des indices qui vous feront les envisager différemment, les retrouver pour presque éprouver (grâce à la magie de l’écriture magistrale de Cohen) l’espace d’un instant ce qu’ils éprouvent, les plaindre, les détester, les envier, ne pas toujours les comprendre : revivre cette expérience d’une troublante, tragique, violente et singulière beauté. Quant au film, il pourrait être un cas d’école sur une adaptation impossible…et nous ne saurons jamais si Glenio Bonder aurait été satisfait de cet ultime montage beaucoup trop elliptique et de ce film auquel il aura eu la (compréhensible) folie de consacrer 25 ans de sa vie.

     

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  • « Lire en fête » du 19 au 21 octobre : mes déambulations littéraires

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     Du 19 au 21 octobre, comme chaque année, à cette même période, se tient l’opération « Lire en fête ». Elle se déroule en France et dans 150  pays et propose des milliers de manifestations liées à la lecture et l'écriture, organisées parfois dans des lieux originaux. Cela commencera demain avec « la nuit de l’écrit » : lectures dans des lieux insolites, déambulations poétiques etc. La  thématique de cette année est « Une ville, une œuvre » . Si vous voulez tout savoir sur cette opération et connaître le programme régions par régions, je vous renvoie vers le site officiel : http://www.lire-en-fete.culture.fr/.

    Lire en fête ce sont aussi des concours de nouvelles comme celui des nouvelles sur le thème du cinéma pour lequel j’ai été sélectionnée trois fois (2002, 2004, 2005)  mais aussi des initiatives novatrices comme celle du Concours des insomniaques qui consiste à proposer un sujet le 19 octobre à 19H et à devoir rendre la copie le lendemain au plus tard à 7H. Tous les renseignements figurent ici :   http://nuitecriture.hautetfort.com/ . Faute d’avoir pu réunir un jury professionnel (ce qui sera vraisemblablement le cas pour l’édition 2008), les organisateurs ne proposent qu’un titre honorifique en guise de prix, l’initiative n’en demeure pas moins louable. Attention cependant, si vous craignez que votre prose soit plagiée : les textes seront envoyés aux autres rédacteurs alors ensuite tous promus jurés et publiés sur internet.

    Parce que j’ai aimé, dévoré la littérature bien avant le cinéma, parce que les deux sont plus que jamais liés (on dénombre de plus en plus d’adaptations de livres au cinéma, et de nombreux livres que je cite ci-dessous ont d’ailleurs été adaptés), parce que ce sont mes deux passions qui s’entremêlent et me sont tout autant indispensables,  et à l’occasion de « Lire en fête", voici mon top 29 de mes romans incontournables (Pourquoi 29 me direz-vous! Tout simplement parce que moins c’était totalement impossible ! J’en conviens, la littérature contemporaine que je lis pourtant avec avidité n’est gère présente dans ce classement, tout simplement parce qu’elle arrive après la 29ème proposition, je n’ai pas encore trouvé LE roman contemporain qui me donne envie de le lire et le relire), du moins ceux que j’ai (re) lus le plus souvent, aussi différents soient-ils, qui m’ont accompagnée, chamboulée, éclairée (assombrie aussi :-)). Je vous les recommande tous ! Je les ai classés par ordre alphabétique...

    Mes 29 romans incontournables:

    1. Anna Karénine - Léon Tolstoï (le plus romanesque)

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    2. Belle du Seigneur- Albert Cohen (celui qui me bouleverse le plus et que je dévore, invariablement, à chaque lecture, celui qui m’emmène le plus loin et me paraît le plus proche, celui au style  inimitable mais aussi pour sa satire si acerbe et juste d’une société avide d’ascension sociale- ah le pathétisme hilarant d’Adrien Deume et de sa médiocrité-. Roman d’amour pour certains, anti-roman d’amour pour d’autres qui voit la passion étouffer ceux qui la vivent, sublimes et tragiques Ariane et Solal, c’est un roman flamboyant, inoubliable. Cohen décrit mieux que personne la naissance et la désagrégation de la passion. Un roman éblouissant et terrifiant. Comme les sentiments qu’il dépeint, qu’il dissèque. Un roman, une expérience même, que vous adorerez ou détesterez mais qui ne vous laissera sûrement pas indifférent. Ce roman réputé inadaptable devrait sortir prochainement au cinéma ; je ne suis pas certaine de souhaiter le voir au cinéma…. )

    3. Bonjour tristesse -Françoise Sagan( le plus tristement et joliment insouciant)

    b08cdce5803c0c194341349ee08ebffb.jpg4.Candide-Voltaire (le plus « sage » conte philosophique)

    5 .Cyrano de Bergerac -Edmond Rostand (le plus pic-cap-péninsulaire, le plus lyrique)

    6. Crime et châtiment -  Fedor Dostoïevski (la plus belle morale immorale)

    7. Des souris et des hommes - John Steinbeck (pour son aspect universel)

    8. Gatsby le magnifique – Francis Scott Fitzgerald (le plus éblouissant, le plus désenchanté aussi)

    9. Illusions perdues-Honoré de Balzac (J’aurais pu citer TOUS les Balzac pour ce classement, toute la Comédie humaine 9cd535fe1ec1cddb98f187fdf20c301e.jpgsans aucun doute mériterait de figurer dans ce classement, ce sont en tout cas ceux que j’ai lus le plus tôt et le plus relus.  Finalement les plus contemporains, intemporels, multiples, à la fois romanesques et si réalistes. Et puis évidemment les incomparables descriptions balzaciennes qui nous plongent dans les moindres frémissements des âmes et des lieux qui les reflètent. Il y aurait tant à dire qu’un blog entier n’y suffirait pas !:-))

    10. La force de l’âge - Simone de Beauvoir (l'analyse la plus pertinente,  entre vie quotidienne et vie littéraire germanopratine, un quartier au-dessus duquel planent toujours les ombres majestueuses de Sartre et Beauvoir)

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    11. La peau de chagrin- Honoré de Balzac (le plus touchant et allégorique)

    12. Le dernier jour d’un condamné -Victor Hugo (le plus introspectif)

    13. Le portrait de Dorian Gray -Oscar Wilde ( le plus troublant, dualiste, métaphorique et saisissant)

    14. Le rouge et le noir-Stendhal (le plus passionné, passionnel, passionnant, pour le talent de psychologue de Stendhal, sa  description si précise et bouleversante des élans amoureux, parce que la vie n’est belle que teintée de rouge et de noir)

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    15. Les Dieux ont soif - Anatole France (le plus « révolutionnaire », historique)

    16. Les Faux-monnayeurs - André Gide (le plus novateur, l’ancêtre du « nouveau roman »)

    17. Le silence de la mer-Vercors (le plus « résistant»)

    18. Les liaisons dangereuses -Choderlos de Laclos (le plus jubilatoire, le plus machiavélique aussi)

    19. Lettre à un jeune poète-Rainer Maria Rilke (celui qui me « porte » le plus)

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    20. Lutétia -Pierre Assouline (A quand une adaptation cinématographique ? Le plus  documenté, poignant aussi, l'Histoire à travers l'histoire d'un lieu emblématique) - Lire ma critique en cliquant ici_

    21. Madame Bovary - Gustave Flaubert (le plus juste tableau de la province, du romantisme et ses excès)

    22. Martin Eden-Jack London  (celui qui se dévore le plus rapidement, celui qui fait résonner le plus d’échos en moi peut-être)

    9c0d8eeb93a29836b81ae9c059f21d74.jpg23. Les Misérables -Victor Hugo ( l’un des plus beaux souvenirs de mes études, le roman le plus clairvoyant aussi )

    24. Rhinocéros-Eugène Ionesco (le plus « intemporel »,  malheureusement car toujours d’actualité)

    25. Roméo et Juliette-William Shakespeare (la plus belle et éternelle tragédie, évidemment)

    26.  Tartuffe -Molière (l'un et l'autre tant de fois imités...cachez cette hypocrisie qu'il sait si bien nous faire voir)

    27. Thérèse Raquin - Emile Zola (pour le naturalisme inégalable de Zola)

    28. Une vie – Maupassant (le plus désespéré, pessimiste, sans espoir, le plus sensible et tragique portrait de femme)

    29. Un tramway nommé désir - Tennessee Williams (le plus incandescent)

    A vous : Laissez, vous aussi, votre top 30...ou 29:-) (ou 20 ou 10 ou 5) et n’hésitez pas non plus à faire connaître ici des manifestations originales à l’occasion de « Lire en fête » si vous en connaissez…

    Je réalise que j’ai oublié de citer « Bel ami », et tant d’autres certainement, je réalise aussi qu’aucun roman policier ou qu’aucun roman britannique, deux genres que j’affectionne également, ne figurent dans cette liste, et j’ai aussi honteusement oublié Henry James...ce sera pour une prochaine fois !

    Sandra.M