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  • A gagner: 5 places pour "Miral" de Julian Schnabel et 1 roman de Rula Jebreal

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     Après "Le Scaphandre et Le Papillon"de Julian Schnabel, "Miral" adapté du roman de Rula Jebreal, retrace l’histoire de femmes dont les destinées se croisent sur trois générations, animées par une quête éperdue de justice, d’espoir et de réconciliation dans un monde assombri par les conflits, la fureur et la guerre.  Miral est aussi l’occasion de revoir dans le rôle principal Freida Pinto. Ce film est en compétition de la 67ème Mostra de Venise. Son réalisateur le définit comme "un poème" et un "appel à la paix".

      Je vous propose de remporter 5 places pour voir le film en salles et 1 roman. Soyez pour cela parmi les premiers à répondre aux deux questions suivantes et à m'envoyer vos coordonnées postales à inthemoodforcinema@gmail.com  avec, pour intitulé de l'email, "Concours Miral".

    1. Quel film a fait connaître Freida Pinto?

    2.Quel prix "Le Scaphandre et le papillon" a-t-il reçu au Festival de Cannes?

     

     

    Je vous rappelle que vous pouvez toujours gagnez des places pour "Benda Bilili" et des CD du "Staff Benda Bilili", en cliquant ici.

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  • Critique de « Johnny Guitar » de Nicholas Ray (1954) -actuellement sur TCM- : western atypique et flamboyant

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    Etonnamment, par un ignominieux oubli de ma part, aucun western ne figure encore dans la rubrique « Gros plan sur des classiques du septième art », bien que les westerns soient pourtant (avec les films policiers) à l’origine de ma passion pour le cinéma. J’ai donc décidé d’y remédier en commençant par un des chefs d’œuvre du genre : « Johnny Guitar », un western  de Nicholas Ray (« La fureur de vivre »…) datant de 1954.

    Tout commence dans une de ces vallées aussi majestueuses qu’hostiles. Un homme assiste à une attaque de diligence. Il n’intervient pas. Il porte en bandoulière une guitare d’où son surnom de « Johnny Guitar » (Sterling Hayden).  Il se rend dans un saloon (Que serait un western sans saloon et sans ses clients aux visages patibulaires affalés sur le bar derrière lequel se trouve toujours un barman –en général vieux, suspicieux et maugréant- ?) où il a été engagé pour jouer de la guitare. Là, pas de clients aux visages contrariés ni de barman antipathique. Un barman, certes, mais plutôt sympathique, et des croupiers. Et une femme dont le saloon porte le nom et qui en est la propriétaire : Vienna (Joan Crawford).  Le frère d’Emma, une riche propriétaire, (Mercedes McCambridge), a été tué dans l’attaque de la diligence. Emma et d’autres propriétaires terriens, viennent au saloon pour arrêter Vienna, accusant la bande du Dancing kid (Scott Brady), à laquelle Vienna est très liée, d’être à l’origine de l’attaque. Ils donnent 24h à Vienna et ses amis pour partir. Mais pour Vienna ce saloon représente toute sa vie et elle refuse de quitter les lieux. Johnny Guitar se révèle avoir été l’amant d’Emma cinq ans auparavant tandis que le Dancing kid est amoureux d’elle. La situation se complique encore quand la bande du Dancing kid attaque la banque. Vienna, suspectée d’en être la complice, devient alors le bouc-émissaire des fermiers en furie, menés par Emma qui voit là l’occasion rêvée d’abattre sa rivale…

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    Dans ce simple résumé, on peut déjà voir que « Johnny Guitar » s’affranchit des règles du western classique. Contrairement à ce que son titre pourrait indiquer, le véritable protagoniste n’est pas un homme et ce n’est pas ici l’éternel duel entre deux hommes liés par une haine farouche, immédiate ou séculaire, mais entre deux femmes : Vienna et Emma.

    Vienna, c’est donc Joan Crawford, d’une beauté étrange et irréelle, au seuil de son déclin,  dont les lignes du visage, non moins splendides, ressemblent à des lames tranchantes et fascinantes. Indomptable (en général dans les westerns les femmes sont des faire-valoir destinés à être « domptés »), déterminée, fière, forte, indépendante, aventurière, c’est Vienna la véritable héroïne du film que Joan Crawford incarne brillamment. Face à elle, Emma, aigrie, jalouse, enfermée dans ses principes.

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    Mais là n’est pas la seule originalité de « Johnny Guitar ». Derrière l’apparente opposition classique et manichéenne des westerns des bons contre les méchants se cache une subtile critique du Maccarthysme dont Nicholas Ray fut lui-même victime. Les fermiers en furie qui lynchent  aveuglément symbolisent la commission Mac Carthy souvent aveuglée par la haine et la suspicion. Sterling Hayden était lui-même passé devant la commission. Nicholas Ray aurait même délibérément  confié  à Ward Bond le rôle de chef des lyncheurs. Ce dernier était ainsi lui-même membre de "Motion Picture Alliance for the Preservation of American Ideals" qui avait activement participé à la « chasse aux sorcières ».

    Mais, même sans cela, « Johnny Guitar » serait un chef d’œuvre. Dès les premières minutes, la tension est palpable, renforcée par l’intensité du jeu et de la présence de Joan Crawford, et elle ne cessera de croître jusqu’au dénouement : classique duel final, mais non pas entre deux hommes donc mais entre les deux femmes. Les dialogues sont aussi des bijoux de finesse où s’exprime toute la nostalgie poignante d’un amour perdu qui ne demande qu’à renaitre de ses cendres. A côté de Vienna, Johnny Guitar représente une présence douce et forte, qui n’entrave pas sa liberté et non le macho cynique conventionnel des westerns.

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     Et que dire de ces plans, somptueux, ensorcelants, d’une beauté littéralement à couper le souffle : celui de Joan Crawford, dans sa robe blanche, virginale, jouant du piano, tel un animal sauvage et impérial réfugié dans son saloon assimilé à une grotte, face à la population vêtue de noir, des « vautours » prêts à fondre sur elle (une scène magistrale à la fois violemment et cruellement sublime) ; celui où elle apparaît pour la première fois en robe dans l’encadrement d’une fenêtre, soudainement à fleur de peau et fragile ; où de cette scène au clair de lune, réminiscence mélancolique de leur amour passé. Ou encore de ce brasier qui consume le saloon en même temps que leur amour tacitement se ravive. Des scènes d’une rare flamboyance (au propre comme au figuré)  pendant lesquelles les hommes et la nature se déchaînent avec des couleurs étonnantes (liées au procédé Trucolor qui fut ensuite abandonné).

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    Drame, splendide histoire d’amour, parabole politique, bien plus qu’un western, « Johnny Guitar » est un chef d’œuvre atypique, lyrique et baroque, sombre et flamboyant. D’ailleurs de Godard à Almodovar en passant par Truffaut, nombreux sont les cinéastes à l’avoir cité dans leurs films. Je vous laisse deviner lesquels… En attendant profitez de sa diffusion sur TCM pour le voir ou le revoir.

    Prochaines diffusions de « Johnny Guitar » sur TCM :

    Mardi 31 août à 18H45

    Vendredi 3 septembre à 11H35

    Dimanche 5 septembre à 20H40

    Mardi 7 septembre à 18H45

    Dimanche 12 septembre à 13H55

  • Terry Gilliam et Woody Allen pour l'ouverture et la clôture du Festival de Deauville 2010

     

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    Décidément, tout change pour cette 36ème édition du Festival puisque ce ne sera pas un film inédit en ouverture ( le vendredi 3 septembre à 19H30 au CID) mais la version director's cut de "Brazil" de Terry Gilliam (à l'occasion de l'hommage qui lui sera rendu, c'est également une première que de rendre un hommage le jour de l'ouverture), en revanche, c'est une habitude d'avoir un film de Woody Allen en clôture (néanmoins désormais le samedi -11 septembre, à 20h- et non le dimanche, le dimanche étant consacré aux reprises), en l'absence du cinéaste (autre habitude...) sauf changement de dernière minute.

    Cliquez ici pour lire mon article consacré à Woody Allen et ma critique de "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu"

    Cliquez ici pour lire mon article consacré à Terry Gilliam

    N'oubliez pas de vous abonner au compte twitter spécial Deauville des blogs inthemood pour tout savoir sur le festival.

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  • Le programme complet et détaillé du Festival de Deauville 2010

    Avant de vous donner mon avis sur le programme, je vous invite à découvrir la grille de programmation complète ci-dessous, et à donner votre opinion dans les commentaires. Vous pouvez également retrouver le programme complet sur le site officiel du festival en cliquant ici.

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  • "Deauville saison 1": téléchargez le programme complet

     

    En attendant d'avoir les horaires et jours de projections des longs-métrages je vous propose, ci-dessous, le programme complet de "Deauville saison 1", le nouveau rendez-vous du festival consacré aux séries.

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    Cliquez ici pour télécharger le programme complet de "Deauville saison 1"

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  • Bande-annonce de "L'homme qui voulait vivre sa vie" d'Eric Lartigau avec Romain Duris

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    Une petite bande-annonce (particulièrement réussie d'ailleurs) pour patienter avant d'autres critiques de films à l'affiche et de classiques ce week end, et un nouveau concours (je vous rappelle que trois concours sont en ligne actuellement avec des places à gagner pour "Des hommes et des dieux", pour "Benda Bilili" mais aussi des CD de "Benda Bilili" et des DVD de "Green zone").

    Synopsis: Paul Exben a tout pour être heureux: une belle situation professionnelle, une femme et deux enfants magnifiques. Sauf que cette vie n'est pas celle dont il rêvait. Un coup de folie va faire basculer son existence, l'amenant à endosser une nouvelle identité qui va lui permettre de vivre sa vie.

    www.lhommequivoulaitvivresavie-lefilm.com

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  • Concours: Gagnez votre DVD de "Green zone" de Paul Greengrass

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    Grâce à Studio Canal, à l'occasion de la sortie en DVD de "Green zone" de Paul Greengrass, le 31 août prochain, j'ai le plaisir de vous proposer aujourd'hui 5 DVD du film, un film que je vous recommande vivement par ailleurs (voir ma critique ci-dessous).

     Pour remporter l'un de ces 5 DVD soyez parmi les 5 premiers à répondre correctement aux questions suivantes et à envoyer vos réponses à inthemoodforcinema@gmail.com avec pour intitulé de l'email "Concours green zone" en n'oubliant pas de préciser vos coordonnées postales. Seuls les gagnants seront contactés.

    1. Qu'est-ce que la "Green zone"?

    2. Combien de fois et sur quels films Paul Greengrass et Matt Damon ont-ils déjà travaillé ensemble?

    3.Quel est le titre du film dont l'image ci-dessous est extraite?

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    4. Puisque c'est d'actualité, pour quel(s) film(s) Matt Damon est-il déjà venu au Festival du Cinéma Américain de Deauville?

    5.Quel jour la dernière brigade de combat américaine a-t-elle quitté l'Irak?

     

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    Avec ce septième long-métrage, Paul Greengrass retrouve pour la troisième fois Matt Damon et s'attèle également pour la troisième fois au film « historique » après « Bloody Sunday » et « Vol 93 ».  Mais qu'allait donc donner cette collaboration entre le réalisateur et l'acteur qui, sous la direction de Paul Greengrass, pour la première fois n'incarne plus Jason Bourne mais l'adjudant-chef Roy Miller  dans cette adaptation du livre d'enquête de Rajiv Chandrasekaran?

    Pendant l'occupation américaine de Bagdad en 2003, ce dernier et ses hommes ont ainsi pour mission de trouver des armes de destruction massive censées être stockées dans le désert iraquien mais, d'un site à un autre où il ne trouve jamais rien, Roy Miller commence à s'interroger sur le véritable objectif de leur mission. C'est dans la Green zone (quartier fortifié du gouvernement provisoire irakien, des ministères et des ambassades) que se joue le sort du pays entre les mains de ceux pour qui il est un capital enjeu...

    Le premier grand atout de cette nouvelle collaboration Damon/Greengrass (et disons-le tout de suite,  de cette vraie réussite) c'est d'expliquer intelligemment et avec simplicité  tous les ressorts d'une situation aussi explosive que complexe. Ainsi,  chaque personnage incarne un point de vue sur la situation irakienne : le militaire américain qui remet en cause la position du Pentagone, l'Irakien (blessé lors de la guerre Iran/Irak et victime de ce conflit qui à la fois le concerne directement et l'ignore) qui souhaite avant tout que son pays aille de l'avant et le débarrasser des anciens acolytes de Saddam Hussein (les fameuses cartes comme si cette désolante et tragique mascarade n'était qu'un jeu), les militaires qui obéissent aveuglement au mépris des vies sacrifiées et au prétexte de l'objectif fallacieux dicté par la Maison Blanche (et pour couvrir cet objectif fallacieux), les journalistes manipulés et par voie de conséquence manipulateurs de l'opinion, le nouveau gouvernement incompétent choisi par l'administration américaine... et au milieu de tout ça, une population qui subit les conséquences désastreuses qui, aujourd'hui encore, n'a pas trouvé d'heureux dénouement.

     Le film de guerre se transforme alors en explication géopolitique imagée mais n'allez pas croire qu'il s'agit là d'un film soporifique comme son sujet aurait pu laisser le craindre. Caméra à l'épaule, réalisation nerveuse, saccadée, contribuant à renforcer le sentiment d'urgence, immersion dès le premier plan qui nous plonge en plein chaos... Paul Greengrass, avec son style documentaire et réaliste (il a même fait tourner de nombreux vétérans de la guerre en Irak), n'a pas son pareil pour créer une tension qui nous emporte dans le début et ne nous quitte plus jusqu'à la fin.  Côté réalisation le film lorgne donc du côté  des Jason Bourne surtout que Roy Miller, tout comme Jason Bourne est aussi en quête de vérité, pas celle qui le concerne mais qui implique l'Etat dont il est censé défendre les valeurs. Matt Damon avec son physique d'une force déterminée et rassurante  confirme une nouvelle fois la pertinence de ses choix.

    En signant le premier film à aborder frontalement le thème de l'absence des armes de destruction massive, Paul Greengrass n'épargne personne, ni l'administration Bush ( un dernier plan sur des installations pétrolières est particulièrement significatif quant aux vraies et accablantes raisons du conflit) ni certains militaires ni les médias ne sont épargnés.  Enfin des images sur une piètre vérité pour un film aussi explosif que la situation qu'il relate.

    Entre thriller et film de guerre, un film prenant en forme de brûlot politique qui n'oublie jamais, ni de nous distraire, ni de vulgariser une situation complexe, ni son objectif de mettre en lumière la sombre vérité. Courageux et nécessaire. A voir absolument !

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