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  • Festival du Film Britannique de Dinard 2006: changement de programme...

    medium_dinardjurybis3.jpgCe n'est finalement pas en tant que jurée que je serai cette année au Festival du Film medium_Din_1_bis.2.jpgBritannique de Dinard (voir la note d'hier à ce sujet). Le festival, après que le journal m'ayant sélectionnée leur ait transmis leur choix c'est-à-dire votre rédactrice, a en effet décidé qu'une même personne ne peut faire partie deux fois du jury -j'en avais fait partie en 1999 lors de la mémorable édition présidée par Jane Birkin-, ce que je comprends parfaitement étant donné le nombre de candidatures et étant donné qu'une seule lettre est sélectionnée. Il serait néanmoins judicieux de la part du journal qui effectue les sélections de spécifier cette impossibilité à participer deux fois dans l'annonce du concours. Bref, si vous avez participé, vous avez de nouveau toutes vos chances!

    medium_Dinard.JPG C'est cependant toujours aussi enthousiaste que je serai au Festival du Film Britannique pour vous en faire un compte-rendu aussi exhaustif que possible, un festival qui se démarque chaque année par sa convivialité et la qualité de sa sélection.

    LIENS, pour en savoir plus sur le Festival du Film Britannique de Dinard:

    Le site officiel du Festival du Film Britannique de Dinard

    medium_Dinard_afficgebis.jpgMon compte-rendu du Festival du Film Britannique de Dinard 2005

     LE PROGRAMME DU FESTIVAL DU FILM BRITANNIQUE DE DINARD  2006

    Soirée d'ouverture

    The Queen de Stephen Frears (avant-première)

    Soirée de gala

    Red Road de Andrea Arnold (avant-première)

    Remarque:L'éprouvant Red road  de Andrea Arnold fut projeté en compétition au festival de Cannes 2006 où il a reçu le prix du jury. Retrouvez ma critique du film, en cliquant ici.

    Films en compétition

    Almost Adult de Yousaf Ali Khan
    Cashback de Sean Ellis
    Kidulthood de Menhaj Huda
    London To Brighton de Paul Andrew Williams
    Pierrepoint de Adrian Shergold
    Small Engine Repair de Niall Heery

    Avant-premières

    Confetti de Debbie Isitt
    Driving Lessons de Jeremy Brock
    The Gigolos de Richard Bracewell
    Glastonbury de Julien Temple
    Infinite Justice de Jamil Dehlavil
    Lie Still de Sean Hogan
    Life & Lyrics de Richard Laxton
    Middletown de Brian Kirk
    Neil Jordan, Portrait de Philippe Pilard
    Severance de Christopher Smith
    Snow Cake de Marc Evans

    Séance spéciale

    Désaccord Parfait de Antoine de Caunes

    Copie restaurée

    The Fallen Idol de Carol Reed (1948)

    Hommage à Brian Cox

    Le Sixième Sens (1986)
    Hidden Agenda de Ken Loach (1990)
    L.I.E. de Michael Cuesta (2001)
    X-Men 2 de Brian Singer (2003)
    La Mort dans la Peau de Paul Greengrass (2004)
    Troie de Wolfgang Peterson (2004)

    Hommage à Leslie Phillips

    The fast lady (1962) de Ken Annakin
    August (1996) de Anthony Hopkins
    Saving Grace (1999) de Nigel Cole
    Collusion (2003) de Richard Burridge
    Venus de Roger Mitchell (2006) - extrait de 15 minutes

    Hommage à Michael Grigsby

    Programme at work: 

    Enginemen (1959)
    A Life Apart: Anxieties of a trawling Community (1973)

    Programme communities

    Ut Proficias (1953),
    Tomorrow's Saturday (1962)
    Living on a Edge (1987)

    Programme 1990'S Britain

    The Score (1998)
    Lockerbie: A Night Remembered (1958)

    Programme Northern Ireland

    The Silent War (1990)
    Rehearsals (2005)

    Compétition NFTS/FEMIS

    Pour la troisième année consécutive, deux écoles de cinéma des plus prestigieuses s’affrontent par courts-métrages interposés.

    NFTS 

    London de Laurin Federlein
    Tanju Miah de Sadik Ahmed
    Synchronoff de Catia Peres

    Fémis

    Treinta Anos de Nicolas Lasnibat
    La Traversée de Maëva Poli
    Dans le rang de Cypriem Vial

    Lauréat du prix Kodak

    Vagabond shoes de Jacky Oudney

    Rétrospective "Le Prisonnier"

    Episode 1 - L'arrivée (1967)
    Episode 3 - A B et C (1967)
    Episode 17 - Le dénouement (1968)

    Jury du Festival du Film Britannique de Dinard 2006

    Président du jury

    François Berléand

    Les membres du jury

    1/Evelyne Bouix

    2/Yun Chung-Hi

    3/Chantal Lauby

    4/Dominique Besnehard

    5/Charles Dance

    6/Stephen Mangan

    7/Radu Mihaileanu

    8/Un(e) cinéphile sur lettre de candidature expliquant sa passion pour le cinéma britannique

     

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  • Jurée au Festival du Film Britannique de Dinard 2006!

    medium_Din_1_bis.jpg Que j'aille au Festival du Film Britannique de Dinard 2006. C'était prévu. Pour la 8ème année consécutive même. Dans le jury aux côtés de François Berléand, Dominique Besnehard, Evelyne Bouix, Chantal Lauby, Yung Chung-Hi, Stephen Mangan, Radu Mihaileanu, Charles Dance. Un peu moins. Oui, je sais, j'en ai déjà fait partie, en 1999 même.  Je viens de l'apprendre: je suis de nouveau sélectionnée! Non, je ne connais personne dans le journal qui sélectionne au cas où des médisants me soupçonneraient! Franchement sur le nombre de candidatures, je ne pensais pas que ma lettre serait de nouveau choisie! Juste un nouveau moyen d'exercer ma plume me disais-je. Voilà le résultat. Le festival avalisera-t-il la décision du journal qui m'a choisie ou considérera-t-il que deux fois c'est trop? A suivre!

    Sandra.M

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  • "Je vais bien, ne t'en fais pas" de Philippe Lioret

    medium_bien_1_bis.jpgEvanescents. Incandescents. Deux catégories de films. Je vais bien, ne t’en fais pas fait partie de la seconde catégorie. De ceux qui vous laissent un souvenir brûlant,  que le générique de fin ne parvient pas à effacer de votre mémoire et contre le souvenir duquel le temps qui passe ne peut rien.  Au contraire. Il en sublime et renforce le souvenir. Un peu comme Lili avec le souvenir de son frère. Mais revenons au début.

    Tout commence par un retour de vacances. C’est a priori joyeux un retour de vacances, nostalgique à la limite mais joyeux. Pour Lili, (Mélanie Laurent) qui rentre de vacances après un mois d’absence, il en va autrement. Elle apprend par ses parents que Loïc, son frère jumeau, après une violente dispute avec son père (Kad Merad), a quitté le domicile familial. Ce n’est pas la première fois. Sauf que là, cela s’éternise. Sauf que là, Loïc ne répond pas au téléphone et ne donne pas de nouvelles.  Lili se révolte d’abord contre l’indolence de son père apparemment indifférent au sort de son frère et de surcroît responsable de la fugue puis l'indignation laisse place à l'abattement et elle se laisse mourir… Mais une carte postale de son frère la ramène à la vie. Tout pourrait être résolu, rien ne l’est… Il est toujours absent. Et, pour les autres, la vie semble étrangement continuer à s’écouler comme si rien ne s’était passé. Mais l’absence est pourtant toujours omniprésente pour Lili qui laisse son existence perdre son sens. Pour elle, elle ne pourra en avoir à nouveau un que lorsqu’elle aura retrouvé son frère.

    Dès les premières secondes, dans cette foule oppressante, le spectateur épouse le point de vue de la jeune Lili, ses atermoiements, ses angoisses, ses frayeurs jusqu’à l’étouffement. Avec elle, il  s’étonne, s’égare, se révolte, souffre, compatit, reprend vie. Le rythme, insidieusement angoissant, ne retombe pas une seule seconde.  Philippe Lioret pourrait avoir inventé un nouveau genre : le thriller familial. La réalisation s’efface pour laisser place au scénario : impeccable. Histoire d’amour filial absolu, d’amour naissant, d’amitié magnifique sur une musique mélancolique (Loïc compose des musiques),  Je vais bien ne t’en fais pas exalte la beauté des sentiments sans être jamais mièvre, cruel même parfois.

     Mais c’est aussi et avant tout comme dans l’Equipier et dans le magnifique Mademoiselle, un film sur l’indicible, le non dit qui rappelle les derniers films de Claude Sautet. Et Philippe Lioret n’a pas son pareil pour filmer le non dit : le non dit de familles qui ne se comprennent pas, ont oublié de se parler et de vivre, ne savent plus comment s'aimer, des familles qu’il met judicieusement en parallèle pour mieux les séparer ensuite et mettre en valeur le geste d’amour absolu de la fin.

      Un film qui vous bouscule, bouscule les apparences, vous hante même. En adaptant ce roman d’Olivier Adam, Philippe Lioret a signé un film intense, poignant et sombre qui s’achève par une lumière en demie teinte, intelligemment elliptique, à la fois sublime et terrifiante, le non dit porté à son paroxysme.

     Philippe Lioret prouve par ailleurs une nouvelle fois qu’il est un excellent directeur d’acteurs (Mélanie Laurent, Julien Boisselier, Kad Merad excellents, ce dernier étant aussi étonnant et crédible dans le drame que Sandrine Bonnaire était crédible dans la légèreté dans Mademoiselle). Ce film  bénéficie d’un excellent bouche à oreille… Je ne peux que vous engager à suivre ces murmures élogieux…

    Sandra.M

     

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