Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Critique d'"Inglourious basterds" de Quentin Tarantino, à ne pas manquer, ce soir, sur Canal + décalé

    Ce soir, à 20H45, sur Canal + décalé, ne manquez pas le chef d'oeuvre de Quentin Tarantino "Inglourious basterds" dont vous pouvez retrouver ma critique ci-dessous, publiée suite à la projection du Festival de Cannes 2009.

    inglourious3.jpg
     
     
     
     
     
    inglourious5.jpg
    inglourious7.jpg
    inglourious8.jpg
    inglourious9.jpg
    Quentin Tarantino et Mélanie Laurent.jpg
    2009_0523canalplus0016.JPG
    Photos ci-dessus, coulisses du Grand journal, Festival de Cannes 2009 (par inthemoodfocannes.com)
      

    Pitch : Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l’exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa ( Christoph Waltz). Shosanna (Mélanie Laurent) s’échappe de justesse et s’enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d’une salle de cinéma. Quelque part, ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement  sanglantes contre les nazis. « Les bâtards », nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l’actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark (Diane Krüger) pour tenter d’éliminer les dignitaires du troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l’entrer du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle.

     

    De ce film, très attendu et seul film américain de cette compétition officielle 2009, je n’avais pas lu le pitch, tout juste vu la bande-annonce qui me faisait craindre une grandiloquence maladroite, un humour douteux, voire indécent sur un sujet délicat. Je redoutais, je pensais même détester ce film et ne m’attendais donc pas à ce que la première séquence (le film est divisé en 5 chapitres qui correspondent aux parcours de 5 personnages) me scotche littéralement à l’écran dès la première seconde, à ne plus pouvoir m’en détacher jusqu’à la dernière ligne du générique.

     

    L’un des premiers plans nous montre une hache dans un univers bucolique que la caméra de Tarantino caresse, effleure, esquisse et esquive : finalement ce simple plan pourrait résumer le ton de ce film, où la menace plane constamment, où le décalage est permanent, où toujours le spectateur est sur le qui-vive, la hache pouvant à chaque instant venir briser la sérénité. Cette première séquence dont nous ne savons jamais si nous devons en rire, ou en frissonner  de plaisir (parce qu’elle est jubilatoire à l’image de tout ce film, une première séquence au sujet de laquelle je ne vous en dirai pas plus pour maintenir le suspense et la tension incroyables qui y règne) ou de peur, est sans nul doute une des plus réussies qu’il m’ait été donné de voir au cinéma.

     

     Chaque séquence au premier rang desquelles la première donc recèle d’ailleurs cette même ironie tragique et ce suspense hitchcockien, le tout avec des plans d’une beauté, d’une inventivité sidérantes, des plans qui sont ceux d’un grand cinéaste mais aussi d’un vrai cinéphile (je vous laisse notamment découvrir ce plan magnifique qui est un hommage à « La Prisonnière du désert » de John Ford )  et d’un amoureux transi du cinéma. Rien que la multitude  de références cinématographiques mériterait une deuxième vision tant l’admiration et la surprise lors de la première empêchent de toutes les distinguer.

     

     Oui, parce que « Inglourious Basterds » est aussi un western. « Inglourious Basterds » appartient en réalité à plusieurs genres… et à aucun : western, film de guerre, tragédie antique, fable, farce, comédie, film spaghetti aussi. En fait un film de Quentin Tarantino .  (« Inglourious Basterds » est inspiré d’un film italien réalisé par Enzo G.Castellari). Un genre, un univers qui n’appartiennent qu’à lui seul et auxquels il parvient à nous faire adhérer, quels qu’en soient les excès, même celui de réécrire l’Histoire, même celui de se proclamer chef d’œuvre avec une audace et une effronterie  incroyables. Cela commence ainsi comme un conte  (« il était une fois »), se termine comme une farce.

     

    Avec quelle facilité il semble passer d’un ton à l’autre, nous faire passer d’une émotion à une autre, comme dans cette scène entre Mélanie Laurent et Daniel Brühl, dans la cabine de projection, une scène  qui, en quelques secondes, impose un souffle tragique poignant, époustouflant, d’un rouge éblouissant. Une scène digne d’une tragédie antique.

     

    Il y a du Hitchcock dans ce film mais aussi du Chaplin pour le côté burlesque et poétique et du Sergio Leone pour la magnificence des plans, et pour cet humour ravageur, voire du Melville aussi pour la réalisation, Meville à qui un autre cinéaste (Johnnie To) de cette compétition se référait d’ailleurs. Voilà, en un endroit tenu secret, Tarantino, après les avoir fait kidnapper et fait croire à leurs disparitions au monde entier, a réuni Chaplin,  Leone, et Hitchcock et même Melville et Ford, que l’on croyait morts depuis si longtemps et leur a fait réaliser ce film qui mêle avec brio poésie et sauvagerie, humour et tragédie.

     

    Et puis, il y a en effet le cinéma. Le cinéma auquel ce film est un hommage permanent, une déclaration d’amour passionnée, un hymne vibrant à tel point que c’est le cinéma qui, ici, va sauver le monde, réécrire la page la plus tragique de l’Histoire, mais Tarantino peut bien se le permettre : on pardonne tout au talent lorsqu’il est aussi flagrant. Plus qu’un hommage au cinéma c’est même une leçon de cinéma, même dans les dialogues : « J’ai toujours préféré Linder à Chaplin. Si ce n’est que Linder n’a jamais fait un film aussi bon que « Le Kid ».  Le grand moment de la poursuite du « Kid ». Superbe . »  Le cinéma qui ravage, qui submerge, qui éblouit, qui enflamme (au propre comme au figuré, ici). Comment ne pas aimer un film dont l’art sort vainqueur, dans lequel l’art vainc la guerre, dans lequel le cinéma sauve le monde ?

     

     

    Comment ne pas non plus évoquer les acteurs : Mélanie Laurent, Brad Pitt, Diane Krüger, Christoph Waltz, Daniel Brühl y sont magistraux, leur jeu trouble et troublant procure à toutes les scènes et à tous les dialogues (particulièrement réussis) un double sens, jouant en permanence avec le spectateur et son attente. Mélanie Laurent qui a ici le rôle principal excelle dans ce genre, de même que Daniel Brühl et Brad Pitt qui, depuis « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford », le chef d’œuvre d’Andrew Dominik ne cesse de prendre de l’épaisseur et nous surprendre.

     

    Que dire de la BO incroyable qui, comme toujours chez Tarantino, apporte un supplément de folie, d’âme, de poésie, de lyrisme et nous achève…

      

    Quentin Tarantino avec ce septième long-métrage a signé un film audacieux, brillant, insolent, tragique, comique, lyrique, exaltant, décalé, fascinant, irrésistible, cynique, ludique, jubilatoire, dantesque, magistral. Une leçon et une déclaration d’amour fou et d’un fou magnifique, au cinéma.  Ce n’est pas que du cinéma d’ailleurs : c’est un opéra baroque et rock. C’est une chevauchée fantastique. C’est un ouragan d’émotions. C’est une explosion visuelle et un ravissement permanent et qui font passer ces 2H40 pour une seconde !

     

     Bref, il se pourrait bien qu’il s’agisse d’un chef d’œuvre…  A contrario de ses « bâtards sans gloire », Tarantino mérite indéniablement d’en être auréolé ! « Inglourious Basters » était le film le plus attendu de ce festival 2009. A juste titre.

     

    Note a posteriori: Christoph Waltz a obtenu le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2009 pour ce film.

    appareil photo complet 746.JPG

    Photo ci-dessus, Christoph Waltz lors de la conférence de presse du film "De l'eau pour les éléphants"

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 1 commentaire
  • Avant-première – Critique de « Beginners » de Mike Mills et lancement d’Orange CineDay

    A l’occasion du lancement d’Orange Cinéday à l’hôtel Royal Monceau, avait lieu une projection en avant-première de « Beginners », le second long métrage de Mike Mills.

    cinedays.jpg

    Présentation d’Orange Cinéday :

    Voilà qui devrait réjouir tous les cinéphiles … Orange Cinéday permet ainsi à tous les clients d’Orange d’inviter la personne de leur choix au cinéma. A partir du mai, Orange permettraà ses clients de partager une séance de cinéma avec la personne de leur choix. Chaque mardi, tout au long de l’année, ils bénéficieront ainsi d’une place de cinéma offerte pour une place achetée pour le même film, à la même séance, entre amis, en couple ou en famille. Pour cela, il suffira aux clients Orange de commander leur code Cinéday à partir du mercredi précédant la séance de leur choix jusqu’au mardi inclus pour une séance le jour même. Pour le client mobile Orange, il lui faudra ainsi envoyer « cine » par SMS au 20000 (sms au tarif habituel) ou de se connecter à l’application Cinéday sur un mobile Android ou iphone. Pour le client internet, il lui faudra se connecter sur www.cineday.fr . Le mardi, ils pourront se rendre dans l’un des cinémas partenaires munis de leur code et de bénéficier ainsi d’une place offerte à l’achat de leur place. Par ailleurs, depuis le site Cinéday (www.cinedat.fr) et depuis les pages Facebook d’Orange l’internaute pourra créer une carte vocale personnalisée pour inviter ses amis au cinéma, il pourra aussi participer à un jeu pour gagner des avant-premières de films réservées aux clients Orange, et répondre à des mini-sondages drôles et décalés sur l’actualité du cinéma. L’actualité cinéday sera également disponible sur le compte twitter Orange_cinema . Ce concept a été initié au Royaume Uni en 2004, « Orange Wednesdays » puis déployé dans 8 autres pays. Je vous rappelle qu’Orange est partenaire du Festival de Cannes (partenaire officiel exclusif télécoms et nouveaux médias), je vous en reparlerai prochainement sur inthemoodforcannes.com .

    Critique de « Beginners » de Mike Mills

    beginners.jpg

    « Beginners » est le second long-métrage de Mike Mills qui a surtout réalisé de nombreux clips. Il a travaillé notamment avec Moby, Yoko Ono et le groupe Air. C’est surtout une des bonnes surprises de ce début d’année.

     Oliver (Ewan McGregor), illustrateur a Los Angeles, collectionne les ex et les déceptions amoureuses. Quand son père, Hal (Christopher Plummer), tire sa révérence après avoir fait son coming-out a 75 ans et rejoint avec entrain la communauté homosexuelle, Oliver se penche sur ses relations familiales et ses échecs sentimentaux. Et il hérite d’un chien philosophe et bavard. La dépression guette. Jusqu’au jour où il rencontre Anna (Mélanie Laurent)…

    Voilà un film qui, contrairement à ce que pourrait laisser supposer son sujet, fait beaucoup de bien. Parce qu’il n’est pas dans la surenchère, pas dans l’esbroufe, pas même dans le suspense mais parce qu’il nous parle de l’essentiel avec douceur et fantaisie. Nous savons d’emblée qu’Hal a perdu son père et nous suivons son chemin pour accepter son deuil (par des flashbacks, il revit les derniers jours de ce dernier tandis qu’évolue son histoire avec Anna), se délester du poids du passé sans pourtant le (re)nier (ainsi Oliver ne se sépare jamais du chien de Hal, élément à la fois de comédie puisque ce chien «lui  parle » mais aussi constante réminiscence du père et de son absence si présente).

     Alors que cela aurait facilement pu donner un film plombant sur le poids du père et du passé, sur l’acceptation du deuil, Mike Mills parvient à y instiller de la poésie et de la légèreté et c’est là la marque d’un grand talent que de, nous aussi, nous confronter aux drames de l’existence et peu à peu nous embarquer vers la lumière.

     Le père c’est donc celui d’Oliver, Hal (fantastique Christopher Plummer), un père décédé mais si présent et celui d’Anna qui n’est qu’une présence encombrante, que rappelle une sonnerie de téléphone. Hal, condamné et qui vit dans l’instant, et celui d’Anna bien vivant et qui ne songe qu’à mourir. Tous les deux vont devoir affronter ce passé, ces pères très différemment omniprésents, et se délester du poids du père pour aller vers l’avenir. Leur rencontre est déjà tout un programme et à l’image du film, en apparence burlesque mais finalement très profonde, mélancolique et poétique : lui déguisé en Freud et elle en sorte de Charlot, personnage burlesque muet lui posant des questions  par écrit et devinant sa tristesse qui affleure, parce que, sans doute, faisant écho à la sienne.

    Le caractère personnel de l’histoire  (Inspiré de faits réels, le père de Mike Mills a ainsi annoncé son homosexualité à 75 ans, 5 ans avant sa mort) fait sans doute qu’il a trouvé ce ton juste, touchant, drôle, tendre, lucide et surtout jamais larmoyant. Ce sont aussi le portrait d’une génération qui, certes n’a pas vécu les drames de l’Histoire, mais doit faire avec les blessures des parents qui les ont affrontés ou au contraire en ont refoulé le douloureux souvenir, des blessures (re)léguées,  une génération qui a hérité de la mélancolie, et la difficulté de vivre sa propre histoire.

    La véritable alchimie entre Ewan McGregor et Mélanie Laurent contribue à ce que jamais l’attention (et la tension) ne se relâche  et surtout Mélanie Laurent ne cesse de s’améliorer et est parfaite dans ce personnage en apparence si solaire étreint par la mélancolie.  Un rôle qui lui va à merveille, de même que celui qu’elle incarne dans « Et soudain tout le monde le manque ». Réalisatrice, chanteuse, actrice et accessoirement maîtresse de cérémonie du 64ème Festival de Cannes, quoiqu’en disent ses détracteurs, elle mène sa carrière avec courage, détermination, déjà une belle forme de talent. En tout cas une artiste à part entière. Ce « petit » film est un concentré de pudeur, de tendresse, de fantaisie, de burlesque et surtout un grand et bel hymne à la vie…

    Un film à l’image de la vie et qui donne surtout envie de la croquer à pleine dents, de se dire qu’aujourd’hui n’est que le premier jour du reste de notre vie. A voir.

    Date de sortie : 15 juin 2011

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : AVANT-PREMIERES, CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2011/2012 Pin it! 0 commentaire
  • Partenariat - Inthemoodforcinema.com vous recommande le cinéma Nouvel Odéon

    odéon.jpgJe vous annonce aujourd'hui un nouveau partenariat pour inthemoodforcinema.com avec un cinéma que j'affectionne tout particulièrement, de ces cinémas art et essai qui subsistent dans le quartier latin mais qui surtout ont su se renouveler et se moderniser tout en conservant leur convivialité.

     C'est le cas du cinéma Nouvel Odéon (ancien Racine Odéon racheté en 2009 par Haut et Court) entièrement renouvelé. Chaque mois, je vous ferai donc part ici des avant-premières, évènements et de la programmation de ce cinéma (vous la retrouverez également dans les colonnes du blog) ainsi que de mes critiques des films à l'affiche de ce cinéma.

     Le Nouvel Odéon présente la particularité d'avoir des sièges numérotés, comme au théâtre, de réserver en ligne, de choisir votre emplacement et d'imprimer votre billet chez vous.

    Le Nouvel Odéon est désormais accessible de plain-pied depuis la rue et équipé d'un élévateur menant à l’espace de dégustation: il est ainsi l'un des rares cinémas du quartier latin accessible aux personnes à mobilité réduite.

    Le Nouvel Odéon possède également un club, "Les Amis du Nouvel Odéon" afin de faire vivre aux spectateurs toute une palette d'expériences, au-delà du film : avant-premières, tarifs réduits, expositions, théâtre, tels sont les avantages du Club Odéon auquel vous pouvez adhérer sur le site officiel du cinéma (http://www.nouveodeon.com ).

    L'ancien hall d'entrée du cinéma a été entièrement repensé par Matali Crasset pour en faire un espace de vie lumineux, ouvert odeon2.jpgvers l’extérieur. Un comptoir de dégustation y a été aménagé, ainsi qu'un petit salon en mezzanine, où vous pourrez passer un moment convivial entre amis.

    Le Nouvel Odéon organise également tous les trimestres des soirées exceptionnelles, avant-premières ou rencontres avec des artistes. L'occasion de prolonger la discussion autour d’un bon verre, d'un café ou d’un encas…

     Le dimanche matin, c’est le rendez-vous des enfants au Nouvel Odéon! Chaque dimanche matin, à 10h30 et 11h30, le Kid Odéon vous propose une sélection de court, moyen et long-métrages destinés aux jeunes spectateurs et à leur famille. Pour toutes ces séances, des réhausseurs sont mis à disposition des jeunes spectateurs à l'entrée de la salle.

    Ciné Conte :

    Une fois par mois, la séance de 10h30 est suivie d'une session de contes animée par la conteuse Violaine, en partenariat avec la Maison des Contes et des Histoires.

    Ciné Concert :

    Le dernier dimanche du mois, la séance de 10h30 est suivie d'un concert interprété par les élèves du Conservatoire de Musique du 6ème arrondissement.

    Actuellement à l’affiche « Les rêves dansants, sur les pas de Pina Bausch », « Pina »,  « Les chaussons rouges »,  « Popeye et les mille et une nuits »

    Cinéma Le Nouvel Odéon

    6 rue de l'école de médecine

    75006 PARIS

    Site internet : http://www.nouvelodeon.com

    Twitter : @NouvelOdeon

    Facebook :

    Métro: Odéon ou Cluny La Sorbonne.

    Bus: 63, 86

     

     

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Vidéos du tournage de Harry Potter 7 "Harry Potter et les reliques de la mort" (2ème partie)

     

    En attendant la sortie en salles, le 12 juillet prochain, du dernier Harry Potter, retrouvez, ci-dessus, deux vidéos inédites du tournage.

    A cette occasion, vous pouvez également participer à un jeu concours  pour la sortie en DVD et Blu-ray d "’Harry Potter et les Reliques de la Mort" – 1ère partie et  à l’occasion la sortie au cinéma de la 2ème Partie en juillet 2011.  Plus de 2000 dotations sont mises en jeu dont 100 invitations pour 2 personnes à l’avant-première qui se tiendra au Palais Omnisport Paris Bercy le 12 juillet.  Le 24 mai prochain, un tirage au sort aura également lieu entre les participants pour permettre à un gagnant et son accompagnateur de remporter un séjour à New-York au cours duquel ils seront invités à l’exposition Harry Potter au Discovery Time Square. Pour participer, inscrivez-vous sur www.harrypotter.fr .

    En attendant le 12 juillet, retrouvez ma critique de "Harry Potter et les reliques de la mort" 1ère partie et mon dossier spécial en cliquant ici.

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Conférence de presse et critique de « De l’eau pour les éléphants » de Francis Lawrence avec Reese Whiterspoon, Robert Pattinson, Christoph Waltz

    elephant.jpg

    appareil photo complet 748.JPG

    appareil photo complet 746.JPG

    appareil photo complet 745.JPG

    appareil photo complet 740.JPG

    elephant5.jpgJe l’avoue : j’étais particulièrement sceptique avant de découvrir ce long-métrage adapté du roman éponyme de Sara Gruen (seulement le troisième de Francis Lawrence  après « Constantine » et « Je suis une légende ») en lequel je voyais surtout un « coup marketing » et je l’avoue donc tout aussi simplement, à ma grande surprise, je me suis laissée embarquer…

    L’intrigue se déroule en 1931, aux Etats-Unis, période de la Grande Dépression. Suite au décès brutal de ses parents, Jacob (Robert Pattinson), alors étudiant prometteur en école vétérinaire, se retrouve sans rien et rejoint par hasard un cirque itinérant. Les soins qu’il apporte aux animaux lui permettent de s’intégrer même s’il doit subir le tempérament lunatique et violent du directeur du cirque, August (Christoph Waltz). Jacob ne tarde pas à tomber sous le charme de son épouse, l’écuyère Marlena (Reese Whiterspoon). Marlena et Jacob vont peu à peu se rapprocher en travaillant ensemble sur le numéro destiné à faire renouer le cirque avec le succès, un numéro avec une éléphante prénommée Rosie…

    elephant3.jpg

    « De l’eau pour les éléphants » ne révolutionnera certes pas l’histoire du cinéma, mais là n’est d’ailleurs pas son objectif. Avec ce nouveau film, Francis Lawrence aspirait avant tout à réaliser un divertissement tout public, une fresque romanesque au parfum doucement suranné, voire intemporel,…et c’est amplement réussi (et suffisant). L’histoire est simple, presque manichéenne (l’orphelin qui se retrouve engagé dans un cirque, y trouve  une nouvelle famille, et tombe amoureux de la femme dont il ne doit justement pas tomber amoureux car son mari est son employeur et le « méchant » de l’histoire) mais ce qui serait un défaut, peut-être, dans un autre film se révèle être finalement ici une qualité : celle d’obéir aux règles du genre et de les assumer.

    J’en veux pour preuve le flashback initial, convention d’un cinéma classique et romanesque (à commencer par « Titanic ») où un personnage âgé (souvent le protagoniste) raconte ses mésaventures,  rassurant ainsi  le spectateur en témoignant d’emblée du fait qu’il a survécu aux vicissitudes de son existence. Ce serait mésestimer Richard LaGravenese que de penser le contraire. Scénariste  de mélos comme « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Robert Redford ou même du chef d’œuvre de Clint Eastwood « Sur la route de Madison », il connait les règles du genre et c’est finalement plus malin de les respecter que de les transgresser sous prétexte de hasardeuses expérimentations stylistiques.

    La période de la prohibition sert de catalyseur mais le vrai héros du film, c’est le cirque. Le cirque, un art qui impose des sacrifices. Le cirque dépeint avec tendresse mais aussi lucidité. Le cirque, une famille qui conduit « patriarche » et sa volonté de mainmise sur celle-ci à la folie (Christoph Waltz excelle décidément dans ce rôle de personnage qui dissimule sa folie derrière un sourire carnassier, tantôt charmant et obséquieux, tantôt odieux, presque admirablement redoutable, et nous rappelle que son prix d’interprétation à Cannes pour « Inglourious basterds » de Quentin Tarantino était amplement mérité). Ajoutez à cela un travail de reconstitution minutieux (décors et costumes) et la photographie lumineuse de Rodrigo Prieto (directeur de la photographie notamment de films d’Inarritu, Almodovar ou Ang Lee !) et vous obtiendrez un film d’aventures élégant et charmant qui tient ses promesses.

    elephant2.jpg

    Quant à l’histoire d’amour, elle est sans doute un peu fleur bleue, avec ses amoureux lisses (Reese Whiterspoon au look rappelant les stars hollywoodiennes des années 50 et Robert Pattinson, se moquant – un peu- de son image) la passion flamboyante revenant finalement au cirque, elle nous embarque néanmoins mais sans nous emporter (je ne sais pas pourquoi, cela me rappelle une phrase de Romy Schneider-Rosalie dans « César et Rosalie » de Claude Sautet : « toi tu seras toujours David, qui m'emmène sans m'emporter, qui me tient sans me prendre et qui m'aime sans me vouloir...". Peut-être parce qu’il faut toujours que je cite Claude Sautet dans une critique ? C’est donc fait.).

    Revoyez le chef d’œuvre du genre « Sous le plus grand chapiteau du monde » de Cecil B.DeMille (et « César et Rosalie » accessoirement, même si ça n’a rien à voir) mais ne boudez pas votre plaisir et allez voir cette fresque, hymne au cirque et aux animaux qui en sont finalement les vainqueurs et héros et déclaration d’humilité devant la force de l’art et donc du cinéma, divertissement de qualité plein de bons sentiments assumés, de charme et de tendresse. Rien de plus. Surtout : rien de moins.

    Retrouvez ci-dessous ma vidéo de la conférence de presse de ce 29 avril, au Plaza Athénée, à Paris, en présence du réalisateur Francis Lawrence et des acteurs Reese Whiterspoon, Robert Pattinson, Christoph Waltz.

    Sortie en salles : 4 mai 2011

    Site officiel : http://waterforelephantsfilm.com/

    Bande-annonce de "De l'eau pour les éléphants":

     

     Et dans un tout autre genre, cette semaine, n'oubliez pas non plus d'aller voir "Voir la mer" de Patrice Leconte.

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONFERENCES DE PRESSE, CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2011/2012 Pin it! 0 commentaire