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Les films de la semaine du 24 août à ne pas manquer

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LE film à ne pas manquer cette semaine est celui dont l'affiche et le trailer figurent ci-dessus (et que j'espère pouvoir retourner voir cette semaine n'ayant pas eu le temps de vous en livrer la critique suite à sa projection dans le cadre du Festival de Cannes où il était en compétition).

Robert De Niro a ainsi déclaré lors de la conférence de presse du jury : «« J’ai beaucoup aimé le film de Sorrentino, je pense que Sean Penn est exceptionnel dans ce film ».  Et il l'est, en effet.  Ce film était ainsi le grand absent de ce palmarès même s’il a reçu le prix du jury œcuménique. Beaucoup de spectateurs ont été décontenancés par le mélange de genres dans l’histoire de ce chanteur de rock déchu, à la fois pathétique, touchant, ridicule, flamboyant, décalé, qui dans la deuxième partie part à la recherche d’un ancien tortionnaire nazi puis qui se transforme en  parcours initiatique. La photographie ( qui fait penser aux peintures de Hopper), l’interprétation, la bande originale, le ton faisaient de ce film un de mes coups de cœur de cette édition 2011 et un prétendant idéal au prix du jury  finalement attribué à « Polisse ».

Ce film confirme la qualité exceptionnelle de cette sélection cannoise 2011. A voir (plus que jamais) en vo et surtout pas en vf.

Je vous recommande néanmoins également "Tu seras mon fils" également à l'affiche cette semaine, vu en avant-première dans le cadre du dernier Festival Paris Cinéma. Ci-dessous, ma critique publiée suite à l'avant-première du festival

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Enfin, troisième avant-première avec « Tu seras mon fils » de Gilles Legrand, dans une salle malheureusement aux ¾ vide pour ce film qui méritait pourtant le déplacement ne serait-ce que pour  Lorant Deutsch et Niels Arestrup  qui incarne ici Paul de Marseul, propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Emilion. Son fils Martin (Lorant Deutsch donc)  travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charismatique… plus conforme à ses fantasmes. Son régisseur (Patrick Chesnais) est atteint d’un cancer incurable, Paul en profite pour rappeler le fils de ce dernier Philippe (Nicolas Bridet) … pour lui le fils idéal. Une situation qui devient de plus en plus insupportable pour tout le monde…

Une fois de plus, Niels Arestrup, incarne un personnage irascible, imbuvable, impitoyable, un père écrasant et une fois de plus, il excelle dans ce genre de rôle, plus imposant et redoutable que jamais. Face à lui Lorant Deutsch est parfait en fils frêle, velléitaire, bégayant, qui cherche vainement à s’imposer et trouver sa place. Ce duo-duel est la première bonne idée du film de même que l’autre duo père-fils Patrick Chesnais, Nicolas Bridet. Une véritable partie d’échecs va alors s’engager avec pour cadre les magnifiques vignobles bordelais, terre fertile et âpre, lumineuse et menaçante. Terre de paradoxes comme la force et la fragilité, l’autorité et la soumission qui opposent père et fils. Les dialogues sont soigneusement écrits et  le scénario coécrit avec l’écrivain Delphine de Vigan instille ce qu’il faut de noirceur, de malaise et de menace hitchcockiens. Le tout doublé d’une réflexion sur la transmission sans parler du vin, dont le parfum, la sensualité et le rôle ici déterminant en font un personnage à part entière…

Sortie en salles : le 24 août 2011.

Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 1 commentaire

Commentaires

  • Bonjour,
    vous ne parlez pas du film "Les bien-aimés" de Christophe Honoré. Est-ce un oubli de votre part ou n'avez-vous pas appréciez le film ?

    Merci et bonne continuation.

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