Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 62

  • Avec 20 Minutes, jouez gratuitement et faites gagner de l'argent aux Toiles Enchantées...!

    toiles.jpgJe vous parle souvent des Toiles enchantées, une association qui a pour vocation d’offrir gracieusement aux hôpitaux pédiatriques ainsi qu’aux centres de rééducation et de réadaptation pour enfants et adolescents malades et handicapés, des projections de films récents, au moment même de leur sortie en salles, voire parfois même en avant-première. Ces projections, souvent en présence d’acteurs et d’actrices ou du metteur en scène, sont effectuées à chaque fois avec du matériel professionnel, en 35mm, sur un écran géant monté pour l'occasion.

    Les Toiles Enchantées ont ainsi accepté la proposition du quotidien 20 minutes de se joindre à leur tout nouveau jeu internet. Vous pouvez ainsi simplement soutenir Les Toiles Enchantées, gratuitement,  en quelques clics, en jouant gratuitement au jeu SoliGame 20 minutes...et vous pouvez même remporter des cadeaux.

    Pour jouer, cliquez sur ce lien : http://solidaire.20minutes.fr/

    Le principe est simple :
    1 - Inscrivez-vous, c'est rapide (nom, prénom, email, date de naissance)
    2 - Choisissez Les Toiles Enchantées parmi les 3 associations
    3 - Visionnez une courte pub (15 à 30 secondes)
    4 - En visionnant intégralement cette vidéo vous faites gagner de l'argent aux Toiles Enchantées

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Bande-annonce du Festival du Film Romantique de Cabourg 2011

    Cabourg, Festival, romantique, cinéma, film

    Pour l'instant tout ce que nous savons c'est que le festival fêtera ses 25 ans, qu'il aura lieu du 15 au 19 juin et que, en plus des "journées romantiques", vous pourrez vous plonger dans les "journées mexicaines".  Vous pourrez bien entendu trouver ici toutes les informations concernant le festival ainsi que sur son site officiel: Site offficiel du Festival de Cabourg. Et il est fort possible que j'y retourne cette année après quelques années d'absence et après avoir fait partie du jury des courts-métrages du festival, en 2002.

    Lien permanent Imprimer Catégories : BANDES ANNONCES, FESTIVAL DE CABOURG 2011 Pin it! 0 commentaire
  • Bande-annonce - "Je ne suis pas là pour être aimé" de Stéphane Brizé à ne pas manquer, à 20H40, sur Arte

    A ne manquer sous aucun prétexte, "Je ne suis pas là pour être aimé", de Stéphane Brizé, à 20H40, sur Arte. Retrouvez ma critique datant de 2005, en cliquant ici. A cette occasion, je vous propose également ma critique d'un autre excellent film de Stéphane Brizé, "Mademoiselle Chambon", ci-dessous.

    chambon.jpg

    Cela pourrait se résumer en une phrase : Jean (Vincent Lindon), maçon, bon mari et père de famille, croise la route de la maîtresse d'école de son fils, Mademoiselle Chambon (Sandrine Kiberlain) ;  leurs sentiments réciproques vont s'imposer à eux. Enfin non, justement, cela ne se résume pas en une phrase parce que tout ce qui importe ici réside ailleurs que dans les mots, même si ce film est inspiré de ceux du roman d'Eric Holder.

    Les mots sont impuissants à exprimer cette indicible évidence. Celle d'un regard qui affronte, esquive, tremble, vacille imperceptiblement. Celle d'une lèvre dont un rictus trahit un trouble ou une blessure. Celle d'une rencontre improbable mais impérieuse. Entre un homme qui ne sait pas manier les mots (la preuve, c'est son fils qui lui apprend ce qu'est le complément d'objet direct) et vit du travail de ses mains et une femme dont c'est le métier que de manier les mots, les apprendre. Lui construit des maisons, elle déménage sans cesse. Lui est ancré dans la terre, elle est évanescente. Il a un prénom, elle est avant tout mademoiselle. Lui a un lien douloureux et charnel avec son père, ses parents à elle ne lui parlent que par téléphone interposé et pour lui faire l'éloge de sa sœur. Et pourtant, et justement : l'évidence.  La musique va alors devenir le langage qui va cristalliser leurs émotions, et les sanglots longs des violons (pas de l'automne, comme ceux de Verlaine, mais ici du printemps, avec une langueur plus mélancolique que monotone) exprimer la violence de leurs irrépressibles sentiments.

    Comme dans le magnifique « Je ne suis pas là pour être aimé »,  on retrouve cette tendre cruauté et cette description de la province, glaciale et intemporelle. Ces douloureux silences. Cette sensualité dans les gestes chorégraphiés, déterminés et maladroits. Cette révolte contre la lancinance de l'existence. Et ce choix face au destin. Cruel. Courageux ou lâche. (Magnifique scène de la gare dont la tension exprime le combat entre ces deux notions, la vérité étant finalement, sans doute, au-delà, et par un astucieux montage, Stéphane Brizé en exprime toute l'ambivalence, sans jamais juger ses personnages...). On retrouve aussi cet humour caustique et cette mélancolie grave, notamment dans la scène des pompes funèbres qui résume toute la tendresse et la douleur sourdes d'une existence et qui fait écho à celle de la maison de retraite dans « Je ne suis pas là pour être aimé. »

     Mais ce film ne serait pas ce petit bijou de délicatesse sans l'incroyable présence de ses acteurs principaux, Vincent Lindon (récemment déjà magistral dans "Welcome" et "Pour elle") d'abord, encore une fois phénoménal, aussi crédible en maçon ici qu'en avocat ailleurs. Son mélange de force et de fragilité, de certitudes et de fêlures, sa façon maladroite et presque animale de marcher, de manier les mots, avec parcimonie, sa manière gauche de tourner les pages ou la manière dont son dos même se courbe et s'impose, dont son regard évite ou affronte : tout en lui nous faisant oublier l'acteur pour nous mettre face à l'évidence de ce personnage.  Et puis Sandrine Kiberlain, rayonnante, lumineuse, mais blessée qui parvient à faire passer l'émotion sans jamais la forcer. Aure Atika, qui interprète ici l'épouse de Vincent Lindon, est, quant à elle, absolument méconnaissable, et d'une sobriété remarquable et étonnante. Sans doute faut-il aussi une direction d'acteurs d'une précision, d'une sensibilité rares pour arriver à une telle impression d'évidence et de perfection ( la preuve, les seconds rôles sont d'ailleurs tout aussi parfaits).

    Une histoire simple sur des gens simples que Stéphane Brizé (avec la complicité de Florence Vignon, déjà co-scénariste du très beau « Le bleu des villes ») compose avec dignité  dans un film épuré, sensible qui fait de ses personnages des héros du quotidien emprisonnés dans un fier et douloureux silence (résumé par le dernier plan d'une belle luminosité derrière les barreaux d'une fenêtre ). Un film qui, encore une fois, rappelle le cinéma de Claude Sautet (notamment par l'utilisation du violon et de la musique comme éléments cristallisateurs qui rappellent « Un cœur en hiver » mais aussi par la sublimation d'une « histoire simple ») qui, tout en « faisant aimer la vie » et la poésie des silences, en souligne toute la quotidienne et silencieuse beauté, cruelle et dévastatrice.

    Lien permanent Imprimer Catégories : BANDES ANNONCES, IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Critique - Documentaire "D'un film à l'autre, une histoire de Claude Lelouch", en salles demain

    filmle.jpg

    En attendant de reprendre, demain, le chemin des salles obscures après une dizaine de jours à les délaisser, je vous conseille de ne pas manquer demain, "D'un film à l'autre", le documentaire sur les 50 ans des Films 13 et sur les 50 ans de carrière de Claude Lelouch. Que vous fassiez partie de ses admirateurs ou de ses détracteurs (Lelouch suscite rarement des sentiments mitigés), cela devrait vous intéresser.

    Retrouvez mon article complet sur le documentaire, des extraits de films de Claude Lelouch, ma critique d' "Un homme et une femme" et de "Ces amours-là", en cliquant ici.

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Laval Virtual : 13èmes rencontres internationales de la réalité virtuelle et des technologies convergentes

    laval.jpg

    Un court article pour vous parler de Laval Virtual, une manifestation qui se déroule  dans ma ville d’origine, chaque année, depuis 13 ans, une ville méconnue, pourtant préfecture du département (la Mayenne) comptant le moins de chômage en France et qui bénéficie d’une douce tranquillité, d’autant plus appréciable qu’elle est à 1H35 de la frénésie parisienne et qui répond au doux nom en forme de palindrome de Laval.

    J’y avais fait un tour lors d’une des premières éditions et en gardais le souvenir d’une manifestation un peu kitsch. Quelle ne fut donc pas ma surprise de redécouvrir  ce qui est devenu un rendez-vous incontournable (avec 10000 visiteurs attendus) qui rassemble les plus grands spécialistes mondiaux de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée.  De nombreuses grandes entreprises ont ainsi fait le déplacement (Dassault systèmes, Disney research…) mais aussi les plus grandes universités du domaine, et notamment japonaises (Tokyo, Osaka).

    Vous y découvrirez ainsi Animatronics Eyes (Disney) qui reproduit l’œil humain ; un jeu accessible depuis votre ordinateur pour voir ce qui a été détruit et conservé depuis le Moyen Age place de la Trémoille -en cliquant ici-, à Laval ; ou encore un vélo pour combattre l’avancée d’Alzheimer ; aussi« Bliss project », une animation pour rompre l’isolement des patients hospitalisés ; Acroban, le premier humanoïde au monde,  un combat de toupies Beyblade ; et de nombreuses autres manifestations.

    Laval Virtual, c’est aussi le plus grand colloque européen dédié à la réalité virtuelle et Laval Virtual awards qui récompense les meilleures inventions en la matière.

    Laval et sa Technopole constituent aujourd’hui un pôle réputé et incontournable de la réalité virtuelle. Ainsi, aujourd’hui, 13 entreprises, un labo et deux écoles font vivre 170 personnes dans l’agglomération lavalloise et la construction prévue de la Cité de la réalité virtuelle sur le site de l’ancien régiment de transmission devrait conforter la ville dans ce rôle.

    Cette manifestation est ouverte au grand public, le 9 et 10 avril alors je vous conseille d’y faire un tour cet après-midi. Pour en savoir plus : http://www.laval-virtual.org/ et le site de la mairie de Laval.

    Découvrez aussi les autres blogs inthemood : In the mood for Cannes, In the mood for luxe,  In the mood for Deauville.

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Critique de "Tête de Turc" de Pascal Elbé ( ce soir à 20H50 sur Canal plus)

     J'avais découvert ce film l'an passé en avant-première suivie d'une master class. Retrouvez, ci-dessous, ma critique publiée et les vidéos de la master class avec Roschdy Zem et Pascal Elbé, en cliquant ici. A ne pas manquer, ce soir, à 20H50, sur Canal +.

    tetedeturc.jpg
    tete1.jpg
    tete2.jpg
    tete3.jpg
     

    Pour cette première réalisation, Pascal Elbé s'est confronté à un genre particulièrement délicat : le film choral. S'y côtoient un adolescent de 14 ans, Bora ( Samir Makhlouf), un médecin urgentiste, Simon (Pascal Elbé), un flic en quête de vengeance, Atom (Roscdhy Zem), une mère qui se bat pour les siens, Sibel qui est aussi la mère de Bora (Ronit Elkabetz), un homme anéanti par la mort de sa femme (Simon Abkarian).

    Pascal Elbé est parti d'un fait divers tragique qui avait marqué les esprits : Mama Galledou, passagère d'un bus, brûlée vive à Marseille, en 2006. Ici, ce n'est pas la passagère d'un bus mais Simon, médecin urgentiste qui est grièvement blessé suite à un jet de cocktail molotov sur sa voiture. Le jeune qui le sauve, Bora, est aussi un de ceux responsables de « l'accident ». Emmené aux urgences, Simon ne peut donner suite à l'appel qu'il venait de recevoir ; celui d'un homme dont la femme vient d'avoir un grave malaise et qui décèdera faute d'intervention. Le veuf n'a ensuite plus qu'une idée en tête :  se venger, de même que le frère de Simon, flic dont le passé n'est pas non plus exempt de zones d'ombres et qui veut retrouver ceux par qui sont frère a été agressé...

    Par un tragique engrenage de la fatalité, ces destins vont être liés les uns aux autres et dépendre les uns des autres. Derrière les masques de chacun; Pascal Elbé laisse entrevoir les fêlures et parvient à rendre ses personnages particulièrement attachants, aidé en cela par un choix d'interprètes particulièrement soigné : de Simon Abkarian (dont le talent qui n'est plus à prouver nous fait regretter que son rôle ne soit pas plus étoffé), en mari vengeur aveuglé par le chagrin, à Ronit Elkabetz, en mère fière et digne, prête à tout pour que ses fils changent de condition en passant par Florence Thomassin qui interprète une amie de Sibel, mère découragée.

    Si le début nous laisse espérer un vrai thriller, le film s'oriente progressivement davantage vers le thriller social. Pascal Elbé a d'ailleurs rencontré des travailleurs sociaux, des urgentistes, des policiers pour donner à sa vision une couleur aussi juste possible même si l'objectif n'était pas le naturalisme. Que ce soit par la musique (signée Bruno Coulais) ou la photographie, son film révèle une vraie atmosphère visuelle et sonore. Même si, visuellement, « Tête de Turc » n'atteint pas le niveau de James Gray qu'il cite en brillante référence,  on retrouve ici les thèmes qui lui sont chers : la famille, le pardon, la trahison, le sentiment de culpabilité. Des hommes face à leur conscience.

    Pascal Elbé ne prend pas vraiment parti, délibérément, il dresse un constat dont une scène de dialogue dans une voiture entre les deux frères est particulièrement révélatrice mais aussi emblématique de l'image nuancée  que Pascal Elbé donne de la société contemporaine (il égratigne au passage l'emballement médiatique).  C'est à la fois la force et la faiblesse de son film. La force de donner la parole à chacun, de ne pas émettre un avis tranché, voire caricatural. La faiblesse de ne pas être allé plus loin, de ne pas oser davantage d'ailleurs à l'image du dénouement qui n'est pas à la hauteur d'une première partie pleine d'intensité et de promesses (que Pascal Elbé avait d'ailleurs su tenir jusqu'au bout dans ses scénarii précédents comme « Mauvaise foi » coécrit avec Roscdhy Zem ou « Père et fils »).  Peut-être n'a-t-il pas eu l'audace (mais aussi tout simplement l'envie) d'achever son film dans la noirceur. Avec un zeste d'audace et d'expérience supplémentaires, et avec la même bonne foi et conviction, son prochain film devra être suivi de très près. Avec d'aussi brillantes influences revendiquées (Gray, Inarritu, Haggis),  il ne lui reste qu'à approfondir son propre univers pour confirmer l'essai imparfait (mais à l'image de ses personnages, c'est aussi ce qui le rend attachant) et non moins prometteur.

     « Tête de Turc » a reçu le prix du cinéma 2010 de la Fondation Diane et Lucien Barrière.

    Le reste de l'actualité, c'est sur "In the mood for Cannes", "In the mood for Deauville", "In the mood for luxe".

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Bande-annonce de "Midnight in Paris" de Woody Allen, film d'ouverture du Festival de Cannes 2011

    Pour tout savoir, ou presque, sur le film d'ouverture de ce 64ème Festival de Cannes que j'attends avec impatience, retrouvez mon article consacré à celui-ci, ici, en attendant ma critique le 12 mai. Pour patienter, voici la bande-annonce ci-dessous qui ne fait qu'accroître mon impatience de le découvrir...

    Cliquez ici pour retrouver mon dossier consacré à Woody Allen

    paris7.jpg

    Lien permanent Imprimer Catégories : BANDES ANNONCES, FESTIVAL DE CANNES 2011 Pin it! 0 commentaire