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  • Découvrez la collection "Trésors Warner" et gagnez le DVD d'un grand classique rarissime!

     

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    Si vous êtes fidèles à ce blog c’est que vous aimez le cinéma et certainement les films anciens et les pépites cinématographiques… Cela tombe bien car  la collection « Trésors Warner » vous est justement destinée…et c’est un des films de cette magnifique collection que j’ai le plaisir de vous faire gagner aujourd’hui.

    Afin de préserver et faire vivre son patrimoine cinématographique, Warner Bros. propose ainsi, dans le cadre de sa collection « Trésors » en partenariat avec TCM (sans aucun doute la chaine que je regarde le plus! L'idéal pour les amateurs de classiques du cinéma américain et notamment de westerns, comme moi), le pressage à la demande de DVD de films introuvables dans le commerce, jamais édités en DVD.

    Un rêve de cinéphile ! Vous pouvez retrouver l'ensemble de ces films inédits et inoubliables du catalogue Warner en exclusivité sur le site  http://www.warnerbros.fr/achat/tresors-warner.html .

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     etoile2.jpgJ’ai choisi de vous faire gagner un film de Vincent Sherman dans lequel jouent deux mythes du cinéma américain, Clark Gable et Ava Gardner. Dans ce film,  le président des Etats-Unis, Andrew Jackson (Lionel Barrymore), charge Devereaux Burke (Clark Gable), un fermier, de retrouver Sam Houston (Moroni Olsen). Ce dernier est un ancien héros de l'indépendance texane, et le président souhaite le rallier à la cause de la réunification avec les autres états. Au cours de son aventure, Burke va rencontrer l'amour en la personne de Martha Ronda (Ava Gardner), une journaliste. Clark Gable et Ava Gardner incarnent un couple frappé par le destin et l'amour dans cette saga semi historique. La performance de Broderick Crawford est également exceptionnelle, dans le rôle du politicien Thomas Craden, lui aussi amoureux de Martha.

    Comment gagner ce DVD?

    Rendez-vous sur mon nouveau blog http://inthemoodlemag.com pour connaître le règlement.

     

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  • Concours - A l’occasion de la sortie vidéo du film LE SKYLAB gagnez 5 DVD et une radio vintage Philips AE2730 !

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    En cette période de froid polaire propice à rester chez soi regarder des DVD et écouter de la musique, je vous propose un concours qui justement vous permettra de remporter le DVD d'un film "Le Skylab" de Julie Delpy mais aussi une radio portable philips ae2730, à l'occasion de la sortie du film en DVD le 8 février. J'ai malheureusement manqué ce film à sa sortie mais le cinéma de Julie Delpy est toujours fortement recommandable et je ne doute pas que vous passerez un agréable moment avec ce film-ci dont vous pouvez retrouver la bande-annonce ci-dessous.

    Synopsis officiel:

    Juillet 1979, pendant les vacances d’été dans une maison en Bretagne. A l’occasion de l’anniversaire de la grand-mère, oncles, tantes, cousins et cousines sont réunis le temps d’un week-end animé.

    Concours:

    Comment remporter un DVD ou une radio portable?

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    Rendez-vous sur mon nouveau blog http://inthemoodlemag.com pour connaître le règlement du concours!

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  • Conférence de presse des Deauville Green Awards: un nouveau festival de cinéma à Deauville, consacré au développement durable

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    Avant-hier, à la Société Civile Des Auteurs Multimédias, à Paris, avait lieu la conférence de presse des Deauville Green Awards, troisième festival de cinéma deauvillais (après le Festival du Cinéma Américain dont ce sera cette année la 38ème édition et après le Festival du Film Asiatique dont ce sera cette année la 14ème édition, deux festivals que je vous ferai par ailleurs suivre ici et sur In the mood for Deauville, en direct comme chaque année), ce qui tombe d'autant mieux que la thématique 2012 de Deauville, comme je vous l'annonçais avant-hier, sera le cinéma.

    Jean-Charles Pentecouteau, président des Deauville Green Awards, Georges Pessis, son délégué général, François Morgant, son vice-président et enfin, Philippe Augier, le Maire de Deauville ont ainsi présenté cette nouvelle belle manifestation, qui verra le jour à Deauville les 11 et 12 avril prochains, dont l'ambition est de valoriser les bonnes pratiques dans le domaine du développement durable mais aussi les échanges professionnels. Ce sera ainsi le premier festival international du film corporate pour l'écologie et le développement durable avec une compétition professionnelle tournée vers l'international mais aussi un véritable forum de rencontres et de débats pour les professionnels de la communication audiovisuelle.

    Philippe Augier a ainsi expliqué les raisons pour lesquelles le soutien de la ville de Deauville était naturel:

    -d'abord parce que Deauville est une ville de festivals, de rencontres, de partages

    -ensuite, parce que Deauville a mis en place une charte du développement durable avec des mesures telles que le renouvellement progressif du parc automobile mais aussi des actions de sensibilisation auprès des populations.

    -enfin parce que Deauville est la ville du cinéma, a  fortiori cette année puisque ce sera la thématique de cette année 2012, Deauville "renforçant ainsi sa capacité évènementielle avec une thématique par année". Deauville est par ailleurs une ville de tournage.

    Près de 40% des films présentés viendront de l'étranger: Belgique, Suède, Allemagne, Suisse, Australie, Arabie Saoudite... Ils ne se cantonneront pas à l'environnement puisque le développement durable concerne aussi les problèmes sociétaux ou économiques.

    Les jurés  (le jury est composé d'experts de la communication et du développement durable) jugeront les films à domicile selon 5 critères:

    1. La réalisation

    2. L'image/ Les effets visuels

    3.La musique/ Le son

    4.La pertinence de l'information

    5. L'efficacité du message

    Une séance publique permettra aux Deauvillais de voir les films primés, la contrepartie demandée par la ville, même si ce festival sera avant tout destiné aux professionnels.

    Si cela vous intéresse, si vous avez réalisé un film d'entreprise sur le développement durable, vous avez jusqu'au 1er mars pour l'inscrire (avec un surcoût pour l'inscription après le 15 février). Tout film est accepté y compris venant de la publicité. Le film doit traiter de l'entreprise mais ne doit pas forcément venir de l'entreprise. 22 catégories et 11 thématiques sont prévus.

    Le trophée du festival sera une Asteria, une étoile de mer, symbole de l'eau, de l'air, du feu, de la terre, du temps des Grecs. Dans la mythologie grecque, Astéria est la fille du Titan Coéos et de sa sœur Phébé et que, selon Hésiode, Astéria est la mère d'Hécate, qu'elle conçut avec Persès le Titan. Elle fut aimée et poursuivie par Zeus. Pour lui échapper, elle se transforma en caille et plongea dans la mer et à cet endroit apparut l'île d'Astérie plus tard nommée Délos.

    Pour en savoir plus sur ce festival, pour inscrire vos films: http://www.deauvillegreenawards.com / contact@deauvillegreenawards.com /

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  • Critique de "Sur la planche" de Leila Kilani (mention spéciale du jury du Festival Paris Cinéma 2011)

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    Il y a trois films que vous ne devez pas manquer cette semaine, trois films "indépendants" que j'ai découverts dans des festivals, les deux premiers au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011 et le troisième au Festival Paris Cinéma: "Another happy day" de Sam Levinson fils d’un certain Barry-  (avec Ellen Barkin, Ezra Miller, Kate Bosworth, Demi Moore, Thomas Haden Church, George Kennedy, Ellen Burstyn) est ainsi une comédie acide et parfois tendrement cruelle (tendrement parce que Sam Levinson porte un regard finalement plein de compréhension sur ses personnages sans toutefois les épargner) dans laquelle un mariage devient le révélateur des rancœurs et des fêlures des différents membres d’une famille, puis "Detachment" de Tony Kaye (je vous recommande vraiment de regarder mes vidéos du réalisateur Tony Kaye au dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville, grand moment d'émotion du festival, en cliquant ici).  Dans ce film, Adrien Brody incarne Henry Barthes, un professeur remplaçant, remplaçant afin de ne pas s’investir avec ses élèves tout comme il s’évertue à ne pas s’investir avec les femmes. Il se rêve en homme désincarné dans une salle vide ; lui qui incarnera pourtant le visage de l’espoir. Avec une poésie sombre, Tony Kaye, dans le fond comme dans la forme, rend hommage à l’art, ici salvateur, et à ces êtres qui ne se comprennent pas mais finalement si proches dans leurs fêlures, leur solitude, leur besoin d’écoute. Adrien Brody lui ne fuit pas son rôle (qui parle justement de fuite) mais est au contraire d’une présence époustouflante, assumant les contradictions de son personnage, bouleversant.

    Mais revenons-en à "Sur les planches" qui débute dans la zone portuaire de Tanger où Badia et son amie Inane travaillent comme « filles crevettes » (dans une usine où elles trient des crevettes) tout en rêvant de devenir « filles textiles », en tout cas d’échapper à leur condition.  Badia est écorchée vive et même enragée, obsédée par la propreté de son corps qui, pour elle, porte constamment l’odeur de sa condition qu’elle juge dégradante. Elles vont rencontrer deux autres jeunes filles qui comme elles, le soir venu, séduisent des hommes que Badia et Inane ont pour habitude de voler ensuite. Le quatuor va alors faire équipe…

     Ex-journaliste indépendante, et réalisatrice de documentaires, Leila Kilani réalise ici son premier long-métrage de fiction, déjà présenté à la Quinzaine des Réalisateurs (mais alors qu’il avait déjà été sélectionné par Paris Cinéma).

     Sa caméra traque, débusque, encercle la rage, la détresse folle, la détermination furieuse de Badia, épousant sa révolte, son combat contre la résignation, et sa folie désespérée.

     La jeune actrice (débutante !) qui interprète Badia est impressionnante et révèle autant une actrice qu’une réalisatrice remarquables dont le cinéma qui donne le sentiment d’être pris sur le vif, profondément humain mais aussi sans concession, la vivacité, la nervosité de la réalisation, cette fatalité ( pente irrémédiablement glissante : « sur la planche »), le sentiment d’urgence qui s’en dégage et la qualité de la direction d’acteurs rappellent les Dardenne. Un cinéma pareillement centré sur ses personnages, fragiles et déterminés, écorchés vifs.

     Autre personnage du film : Tanger dont elle occulte la blancheur pour en révéler la noirceur (la seule blancheur est celle clinique, carcérale et redoutable de l’usine où travaillent Badia et son amie), Tanger filmée non pas sous un soleil éclatant mais constamment sous des pluies diluviennes, horizon obscurcie comme celui de ces jeunes filles.

     Un film d’autant plus troublant, que sa rage, sa révolte sont en résonance avec les récentes révolutions arabes qu’il précède pourtant. Un film coup de poing qui, après cette course contre une âpre réalité, nous laisse « à bout de souffle » comme son écriture hachée, faussement désordonnée qui résonne comme un cri de colère et de douleur. Un film que j'avais préfèré à "La guerre est déclarée", grand vainqueur du dernier Festival Paris Cinéma.

    Regardez ma vidéo de la réalisatrice au dernier Festival Paris Cinéma.

    Cliquez ici pour retrouver tous mes articles consacrés au Festival Paris Cinéma 2011.

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  • Le cinéma, thème de l'année 2012 pour la ville de Deauville: Deauville made in cinema

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    Deauville est une ville indissociable du cinéma dans l'esprit de beaucoup ... et dans le mien a fortiori puisque c'est là que naquit ma passion pour le cinéma, il y a plus de 18 ans, lorsque je découvris Deauville...et par la même occasion le Festival du Cinéma Américain où chaque année, quoiqu'il arrive, je suis retournée depuis. Deux passions indissociables au point d'y consacrer un blog entier http://www.inthemoodfordeauville.com ...(et même plusieurs des 13 nouvelles d'un recueil que vous pouvez au passage soutenir en vous inscrivant comme "éditeur"(gratuit et rapide) sur My Major Company Books en cliquant ICI puis en vous inscrivant comme "fan" de ma page My Major Company Books( en cliquant sur le coeur sur ma page), page à laquelle vous pouvez accéder en cliquant ICI , puis en notant et éventuellement commentant..)

     Quelques années plus tard, je découvrais aussi le Festival du Film Asiatique de Deauville où je retourne également chaque année, quoiqu'il arrive. Mais bien avant de déambuler sur les célèbres planches, je les avais admirées dans le film de Claude Lelouch, "Un homme et une femme" aussi pour beaucoup dans la réputation de ville cinématographique de Deauville. C'est ainsi là que, le 13 septembre 1965, Claude Lelouch arrive et change le destin de Deauville...et réciproquement. Après l'échec de son dernier film, il prend alors sa voiture, roule jusqu'à épuisement en allant vers Deauville où il s'arrête à 2 heures du matin en dormant dans sa voiture. Réveillé le matin par le soleil, il voit une femme depuis sa voiture, étonné de la voir marcher avec un enfant et un chien. Sa « curiosité est alors plus grande que la tristesse ». Il commence à imaginer ce que peut faire cette femme sur cette plage, avec son enfant, à cette heure matinale. Cela donnera « Un homme et une femme ».

    Avec « Un homme et une femme » Claude Lelouch a signé une histoire intemporelle, universelle avec un ton très personnel et poétique. La plus simple du monde et la plus difficile à raconter. Celle de la rencontre d'un homme et une femme, de la rencontre de deux solitudes blessées. Il prouve que les plus belles histoires sont les plus simples et que la marque du talent est de les rendre singulières et extraordinaires. Et surtout il a ainsi immortalisé Deauville, l'inscrivant comme ville romantique et cinématographique dans la mémoire collective.

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    D'ailleurs, je ne connais pas ou très peu d'endroits dont la réjouissante mélancolie, la beauté lunatique, la lumière éblouissante soient de telles sources d'inspiration.
     

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    En 2010, à l'occasion des 150 ans de la ville de Deauville, le Maire Philippe Augier avait eu l'idée de la célèbrer par un évènement par jour. En 2011, Deauville fêtait l'anniversaire de la Normandie. Et ainsi, désormais, chaque année, la ville de Deauville aura une thématique différente. Pour mon plus grand bonheur, la thématique 2012 sera ainsi le cinéma avec, d'abord, la création d'un nouveau festival, les Deauville Green Awards (dont la conférence de presse a eu lieu ce matin, je vous en parle dans l'article suivant), un festival du film corporate pour l'écologie et le développement durable. Encore un nouveau festival à Deauville me direz-vous après "Planche(s) contact", le festival de photographie dont vous aviez pu lire mon compte-rendu ici et dont c'était la deuxième édition, en 2011 mais, après tout, le cadre de Deauville leur sied si bien que nous aurions tort de nous en priver.

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    Deauville, avant d'être une ville de festivals, est néanmoins une ville de tournages parmi lesquels, "Bob le Flambeur", le premier film de Jean-Pierre Melville, "le Baron de l'Ecluse" de Jean Delannoy et beaucoup d'autres (j'y reviendrai) sans oublier les nombreuses stars du septième art qui y séjournèrent ou même y vécurent.

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    Parmi les évènements de cette année du cinéma, en voici quelques uns (auxquels d'autres seront prochainement ajoutés, je vous en informerai bien entendu):

    -Le 12 février, un hommage à "Jules et Jim", avec une deuxième édition de "L'amour en toutes lettres", sur la scène du Théâtre du Casino, un spectacle musical qui explore l'univers des passions amoureuses qui ont inspirées François Truffaut, à l'occasion des 50 ans de "Jules et Jim"

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    -Le récit de l'histoire du cinéma Le Morny et la visite de la cabine par la famille Lechanteur qui l'exploite depuis 1949 (date de l'évènement encore inconnue)

    -Le 28 Avril: Dans le cadre du Salon "Livres et Musiques" projection d'un documentaire sur Michel Petrucciani en présence du biographe Benjamin Halay et de Roger Taillot qui le rencontra lors de ses passages à Deauville dans le cadre du festival "Swing in Deauville".

    -Le 29 Avril également, Deauville rendra hommage à Sacha Guitry avec la projection de son avant-dernier film "Assassins et voleurs" qui y fut tourné en 1955.

    -Le 29 avril, en présence de l'auteur et réalisateur David Foenkinos, sera projeté "La Délicatesse". La projection du film sera suivie d'une rencontre entre David Foenkinos et Asa Mader, un cinéaste américain en résidence à Deauville, sur l'adaptation littéraire. Vous pourrez retrouver ma critique de ce film que je vous recommande vivement, en cliquant ici.

    - Le mois de septembre sera consacré aux monstres sacrés du septième art avec : un hommage à Jean-Pierre Melville, un hommage à Jean Gabin (A l'occasion  des Journées Européennes du patrimoine, la ville pourra ainsi se visiter suivant l'itinéraire de légende de l'acteur).

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    -Une nuit de la vidéo pour mettre en lumière des vidéos amateurs tournées à ou sur Deauville. L'ensemble des vidéos fera l'objet d'une projection de nuit cet été, des vidéos soumises au vote du public. Le film primé pourrait être projeté lors du prochain Festival du Cinéma Américain de deauville.

    -Trois expositions et visites mettront le septième art à l'honneur avec d'abord, éparpillés en ville des cubes géants servant de supports, de mars à mi-octobre pour exposer les liens de Deauville avec le 7ème art, ensuite une exposition Yul Brynner du 13 juillet au 30 novembre (l'acteur américain était aussi photographe, et a notamment photographié le Pays d'Auge où se situait sa résidence secondaire),  enfin  du 31 août au 9 septembre, une exposition des affiches du Festival du Cinéma Américain, place Morny. Des visites guidées "Deauville et le cinéma" sont également prévues à partir du 7 Avril.

    -Bien évidemment le Festival du Film Asiatique du 7 au 11 mars et le Festival du Cinéma Américain, du 31 août au 9 septembre, 2 festivals que vous pourrez suivre comme chaque année sur ce blog ainsi que sur mon nouveau magazine en ligne http://inthemoodlemag.com et bien sûr sur http://www.inthemoodfordeauville.com

    -La Saison culturelle célèbre Joseph Kessel, écrivain, familier de Deauville, dont 6 romans ont été adaptés au cinéma. 

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    -En septembre, Deauville accueillera l’équipe du Masque et la plume de France Inter, pour un enregistrement public depuis le théâtre du Casino, animé par Jérôme Garcin

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    -1 mardi par mois, à 21H,  au Cinéma du Casino, sera projeté gratuitement un film révèlé à Deauville:

    -6 mars: "Blind shaft " de Li Yang

    -27 mars: "La faute à Fidel" de Julie Gavras

    -10 avril: "Dans la peau de John Malkovich" de Spike Jonze

    -15 mai: "Voyageurs et musiciens de Khyentse Norbu

    29 mai: "Brodeuses" de Eléonore Faucher

    -19 juin: "The Visitor" de Thomas McCarthy

    -25 septembre : "Photo Obsession" de Mark Romanek

    -23 octobre: "Depuis qu'Otar est parti" de Julie Bertuccelli

    -27 novembre: "Sur la trace du serpent" de Lee Myung-se

    -18 décembre: "Little miss sunshine" de Jonathan Dayton

    -Au mois d'octobre, dans le cadre des Equi'days, sera projeté le film "Sport de filles" de Patricia Mazuy.

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    -Tout au long de l'année, seront organisés des ateliers jeune public avec, pendant les vacances scolaires,  une programmation particulière à l'attention des plus jeunes composée de projections et d'ateliers et de ciné-concerts.

    Plus d'infos bientôt ici et évidemment sur http://www.deauville.fr et http://www.deauville.org   .

    Retrouvez également cet article prochainement sur http://www.inthemoodfordeauville.com  et http://inthemoodlemag.com .

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  • Avant-première – Critique de « Cheval de guerre » (War horse) de Steven Spielberg

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    Dans « La Liste de Schindler » et « Il faut sauver le soldat Ryan », Spielberg avait déjà retranscrit l’horreur ineffable de la guerre mais aussi les lueurs d’espoir ou d’humanité qui pouvaient en jaillir. Dans « Cheval de guerre » c’est à une autre guerre à laquelle il s’intéresse (la grande guerre) et à un autre style auquel il recourt (celui du conte) pour nous y plonger mais nous y retrouvons ces caractéristiques. C’est aussi d’une certaine manière une rencontre du troisième type, ou la rencontre avec un « ET » qu’il faut apprivoiser et qui recèle plus d’humanité que beaucoup d’hommes et qui, surtout, devient alors l’observateur de cette (in)humanité. Une morale simple avec laquelle Spielberg, pourtant, une fois de plus, parvient à emporter l’adhésion et l’émotion.

    Spielberg semblait donc être destiné à adapter le roman éponyme de  Michael Morpurgo, publié en 1982. « Cheval de guerre » est l’histoire d’une amitié à la fois exceptionnelle et universelle entre un jeune homme, Albert (Jeremy Irvine), et le cheval qu’il a dressé, Joey. La Première Guerre Mondiale va les séparer. Le père d’Albert (Peter Mullan) va devoir vendre Joey à un soldat de la cavalerie britannique. C’est à travers les aventures extraordinaires de Joey que nous allons alors suivre la guerre. Au cours de son périple, il croisera de nombreux destins et autant de regards sur la guerre, des destins que cet animal hors du commun changera : soldats de la cavalerie britannique, combattants allemands, un fermier français et sa petite-fille… Pendant ce temps, Albert, s’engage dans la guerre…ne désespérant pas de croiser un jour la route de Joey…

    Tout commence dans une magnifique campagne anglaise, celle du Devon, dans une chaumière qui semble tout droit sortie d’un conte de fées. C’est là que se déroulent les 45 premières minutes du film  (d’une durée totale de 2H27) qui servent d’exposition pour laisser le temps au lien exceptionnel entre Joey et Albert de se tisser. Même si je ne fais pas partie de ceux qui crient aveuglément au génie à chaque film de Spielberg, il faut lui reconnaître un incontestable talent de conteur qui n’en est que plus flagrant quand le conte est justement le genre choisi.

    Certains s’offusqueront ou se sont déjà offusqués du fait que la guerre y soit édulcorée. D’une part, ce n’est pas totalement vrai, d’autre part, c’est nier le parti pris entièrement assumé par Spielberg, celui d’un film familial (n’oublions pas que le roman a été publié chez Gallimard jeunesse et que le film est distribué par Disney). Et si ce n’est pas totalement vrai, c’est parce que si le film est certes destiné aussi à un jeune public, le génie de Spielberg (ne pas crier au génie à chaque fois ne m’empêche pas de le lui reconnaître de temps à autre, même souvent) est de nous faire comprendre toute l’horreur de la guerre, et de celle-là en particulier, notamment dans une scène d’une redoutable ingéniosité, celle où deux frères sont fusillés par les Allemands, deux enfants encore, fauchés en pleine innocence, ou comment l’aile d’un moulin dissimule l’horrible scène mais ne la rend pas moins effroyable. Alors, certes, il n’y a pas de bains de sang, ni même vraiment de sang, visibles, mais l’horreur des tranchées n’en est pas moins représentée. L’approche de l’ensemble est d’ailleurs délibérément plus picturale que réaliste.

    Après la longue exposition le film se divise alors en saynètes au gré des rencontres de Joey qui en est le fil conducteur et si cette exposition peut paraître un peu longue, sa nécessité apparaît alors pour nous faire comprendre la force du lien entre ces deux êtres, une amitié indéfinissable et inconditionnel. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que Richard Curtis ait participé à l’écriture. Le schéma pourrait être ainsi celui d’une de ses comédies romantiques : deux êtres que tout oppose apriori et sépare mais qui finiront (peut-être ) par se retrouver. La fin est d’ailleurs un magnifique hommage revendiqué à celle de la quintessence du film d’aventures romantique : « Autant en emporte le vent », avec lequel le film de Spielberg partage aussi cet hymne à la terre, cette terre que le héros n’aspire qu’à retrouver. Le héros, c’est ici ce « cheval de guerre », animal noble et fier, dans le regard duquel semblent passer une foule d’émotions, et une humanité poignante, la bonne idée étant de ne jamais tomber dans l’écueil de l’anthropomorphisme.

    Alors sans doute les éternels cyniques reprocheront-ils au film sa naïveté, d’ailleurs plus qu’une naïveté, une candeur totalement assumée, et ses bons sentiments. Loyauté, espoir, courage, amitié, ténacité sont ainsi à l’honneur. Malgré quelques longueurs (j’avoue avoir regardé ma montre dans la première partie), la deuxième partie de cette Odyssée au souffle épique qui la justifie d’ailleurs et la fait oublier, m’a totalement embarquée parce que si Spielberg est un talentueux conteur, il a aussi un talent incontestable pour faire naitre l’émotion (la musique de John Williams y est aussi pour beaucoup) qui culmine au dénouement et dans les dix dernières minutes, certes prévisibles, mais non moins réussies, et d’autant plus que Spielberg parvient une fois de plus à nous émouvoir avec le prévisible (là où, par exemple, Baz Luhrmann échoue dans un film d’aventures comme « Australia », et dire que ce dernier va faire une nouvelle adaptation d’un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature quand la première était une telle réussite, je redoute le pire…).

    « Cheval de guerre » mériterait d’être vu rien que pour cette « chevauchée fantastique » (d’ailleurs on ressent toute l’admiration que Spielberg porte au cinéma du réalisateur du film éponyme) au cours de laquelle Joey va traverser les tranchées et la ligne de front, en emportant avec lui les barbelés, scène d’une terrible beauté à laquelle en succèdera une autre.  Une scène de paix, de courage et d’espoir bouleversante où deux hommes retrouvent leur humanité pour sauver un animal en plein chaos et en plein « No man’s land ».

    A noter les présences fortes de Peter Mullan et Niels Arestrup, deux figures paternelles. Le seul vrai bémol concerne le choix de la langue anglaise pour tous les acteurs qui aboutit parfois à des répliques alors ridicules quand un Anglais félicite un Allemand pour son Anglais, alors que tout le monde dans le film (Anglais, Allemands, Français) parle Anglais.

    « Cheval de guerre » n’en reste pas moins un grand spectacle familial au dénouement poignant, un hymne à la beauté de la nature mais aussi aux films d’aventures dont Spielberg est le maître incontestable nous le prouvant à nouveau ici nous laissant bouleversés, suscitant une émotion imprévisible avec le prévisible, nous faisant croire à l’impossible, et surtout à la force épique et émotionnelle du cinéma, ici agréablement dévastatrice, qu’il manie et suscite mieux que nul autre, par une mise en scène ample et flamboyante, et non moins à hauteur d’hommes, et par un don de conteur qui fait de cette fable une réalité plausible.

     6 nominations aux Oscars.

    Sortie en salles : le 22 février 2012

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