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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 412

  • Palmarès du 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville : j-1

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    Dès ce samedi soir, vous retrouverez ici le palmarès de ce 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville puisque, exceptionnellement, cette année, la cérémonie du palmarès n'a pas lieu le dimanche soir mais le samedi, le dimanche étant  consacré à la "rediffusion" de films déjà projetés dans le cadre du Festival 2010 même si sera également projeté un film inédit, à savoir le prix Michel d'Ornano 2010, "Angèle et Tony" d'Alix Delaporte, dont vous pourrez retrouver ma critique ici.

     Il vous faudra attendre la semaine prochaine pour lire mon bilan de ce festival 2010, et mon opinion sur les films qui n'ont pas encore été évoqués ici, essentiellement par manque d'enthousiasme, les films projetés en avant-première ayant été cette année de qualité médiocre avec des thèmes récurrents (et à la longue lassants) et le reflet d'un cinéma, que ce soit par le casting ou la façon de filmer, très influencé par la télévision(mais je reviendrai sur ce sujet).

     Reste heureusement la compétition, comme toujours de qualité et bien souvent le miroir de la face sombre de l'Amérique, un voyage toujours instructif, parfois déroutant.  Le sentiment d'abandon, la désagrégation de la famille, le deuil, l'adolescence, l'enfance ont été les thèmes communs aux différents films de la compétition.

     Pour moi, "Cyrus", "Holly rollers",  et "the myth of the American sleepover" sont à exclure d'emblée du palmarès, le dernier, particulièrement insipide, ayant battu le record de clichés sur l'adolescence sous prétexte de se faire l'écho de tous ces moments de bonheur fugace qui en sont selon le réalisateur indissociables.

     "Cyrus" par ailleurs présente le défaut de bon nombre de films de cette édition 2010: finir par faire l'apologie de ce qu'il feignait de dénoncer au début, frôler le politiquement incorrect pour s'achever par ce qu'il y a de plus politiquement correct, ce qui revient à ce que j'évoquais auparavant: ne pas heurter le public, s'inspirer des codes de la télévision comme si ces jeunes cinéastes étaient bridés, et n'avaient pas encore vraiment la liberté de s'exprimer librement et prendre leur envol, comme si ces films étaient déjà formatés pour passer à la télévision.

     C'est aussi malheureusement le cas de "The joneses" dont l'idée était plutôt brillante,  qui donne tout d'abord l'illusion de faire la critique de la société de consommation pour finalement en faire l'apologie.

     Mon favori reste "Abel" pour toutes les raisons évoquées ici.

    Sans doute le jury pourra-t-il être séduit par  l'originalité de l'idée de"Buried" même si le film est loin d'être dénué d'imperfections que j'ai là aussi évoqué . "Morning" et "two gates of sleep" sont les deux films qui témoignaient des univers les plus singuliers et de vrais regards de cinéastes, évoquant d'ailleurs dans les deux cas le deuil, et le chemin pour l'accepter. Ils pourraient également figurer au palmarès.

     "Mother and child"pourrait y avoir sa place pour son scénario, sans aucun doute le plus et mieux construit à moins que le jury ne soit sensible au personnage touchant de Doug Riley dans "Welcome to the Rileys".

     En primant "the dry land", le jury témoignerait de son intérêt à un sujet qui demeure d'actualité et au travail documentaire effectué par le cinéaste.

      Reste "Winter's bone", primé à Sundance même s'il fait partie des plus mauvais de cette compétition selon moi et dont l'âpreté pourrait aussi séduire le jury deauvillais.

     Fin du suspense dans quelques heures. A demain donc pour savoir quel film succèdera à "The messenger" de Oren Moverman.

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  • Annette Bening au Festival de Deauville: photos et vidéos de la conférence de presse

     

    Annette Bening est à Deauville pour l'hommage que lui rendra le festival ce soir et  pour deux films  dont le premier, en compétition, "Mother and child" de Rodrigo Garcia était projeté hier.  Je vous ferai un nouveau bilan de la compétition demain et à cette occasion, je vous parlerai bien sûr de ce film mais en attendant je vous laisse découvrir les vidéos de l'arrivée d'Annette Bening au CID et de sa conférence de presse.

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  • Critique de "Des hommes et des dieux" de Xavier Beauvois: le film de la semaine

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    Même à Deauville, je ne peux pas ne pas vous recommander "Des hommes et des dieux" de Xavier Beauvois, le film de la semaine à ne manquer sous aucun prétexte.

    Cliquez ici pour lire ma critique du film et pour retrouver ma vidéo inédite des réactions de l'équipe du film à l'issue de la projection cannoise.

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  • Conférence de presse de "The dry land" avec Ryan Piers Williams, America Ferrera, Ryan O'Nan

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  • Compétition officielle Deauville 2010 : critiques de « Buried » de Rodrigo Cortes et « The dry land » de Ryan Piers Williams

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    Je vous parlais hier des thématiques communes aux quatre premiers films en compétition de cette édition 2010 du Festival de Deauville (cliquez ici pour lire l’article) avec notamment pour thèmes récurrents une Amérique, terre hostile, et des orphelins (enfants ou adolescents) en manque de (re)père ou de mère. Des thèmes sans doute révélateurs d’un pays en quête de modèles et de repères et finalement pas si éloignés de ceux des deux films en compétition du jour qui ont tous deux traits à la guerre en Irak. Deux variations très différentes sur le même thème. Deux façons (en apparence) presque opposées d’aborder le sujet, sujet désormais inévitable du festival, après l’excellent « American son » de Neil Abramson en 2008 et « The messenger » d’Oren Moverman, grand prix du Festival de Deauville 2010.

    Alors qu’il y a quelques jours seulement (le 19 août) les troupes américaines ont quitté l’Irak, le conflit est certainement loin d’être terminé pour ceux qui l’ont vécu. Ainsi en est-il de James (Ryan O’Nan) dans « The dry land », premier film de Ryan Piers Williams. Ce jeune soldat américain rentre d’Irak dans sa petite ville du Texas. A son retour toute sa  famille l’accueille et notamment sa femme Sarah (America Ferrara –« Ugly Betty »…), sa mère mais aussi son meilleur ami. Rongé par la douleur morale, une violence inextinguible et incontrôlable et par l’oubli de ce qui s’est passé là-bas, il décide de reprendre contact avec un compagnon d’armes pour reconstituer ce douloureux passé.

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     Le réalisateur, Ryan Piers Williams, n’a pas cherché à révolutionner le cinéma et le revendique. Non, son but est de témoigner, et d’adresser un message d’espoir à tous ces soldats ravagés qui reviennent d’Irak détruits, incompris, hantés par leurs souvenirs. Il n’a pas souhaité faire un film politique mais traité un sujet à auteur d’homme, incarner ces soldats,  leur donner un visage, les sortir de leur solitude et leur désarroi. Si l’intrigue est très prévisible, elle n’en résonne pas moins avec justesse (et pour cause Ryan Piers Williams a travaillé sept ans dessus et a rencontré de nombreux soldats et leurs familles). Savoir, comme il l’a expliqué en conférence de presse, que « plus de soldats sont morts suicidés à leur retour aux Etats-Unis que morts au combat en Irak » suffit à justifier l’existence de ce film qui, à défaut d’être original, apporte un nouvel éclairage, qui a le mérite d’être documenté, sur un conflit qui n’a pas fini de faire des ravages. Je vous laisse entendre les explications du réalisateur et de l’actrice principale également coproductrice, sur la genèse du projet (article suivant).

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    A priori pas grand-chose à voir avec le film de Rodrigo Cortes, « Buried » dans lequel un Américain est pris en otage et enfermé dans un cercueil, en Irak. Muni d’un téléphone portable, il a 90 minutes pour trouver la rançon qui lui réclame ses ravisseurs irakiens. Un homme. Un cercueil. Une lampe. Un téléphone. Peu de possibilités.

     Deux partis pris puisque l’un est aussi crédible (the dry land) que l’autre ne l’est pas (Comment parvient-il à respirer ? Comment son téléphone capte-t-il ? Pourquoi n’essaie-t-il pas réellement de s’échapper ?). L’un relève d’un minutieux travail de documentation, l’autre est aux frontières du thriller (comme quelque chose me paraissait sonner faux dès le départ, j’ai cru que c’était délibéré, que le but était d’instiller le doute dans l’esprit du spectateur quant à l’identité des preneurs d’otage, et que nous découvririons qu’il s’agissait d’une manipulation ou d’un coup monté de ses collègues ou autres mais la seule manipulation est celle ici d’une Administration américaine velléitaire quand il s’agit de venir en aide à ses concitoyens, l’idée n’en est d’ailleurs pas moins intéressante), voire du fantastique sans jamais quitter ces quatre planches en bois, ni voir d’autre visage que celui de Paul.

     L’idée est sans aucun doute originale et novatrice et c’est avant tout par la force du jeu  de Ryan Reynolds (qui incarne l’Américain l’otage Paul Conroy) que notre attention reste soutenue du début à la fin car le dispositif n’est pas toujours convaincant, ainsi ces artificiels plans en plongée, sans doute pour montrer son impuissance qui nous font sortir du sentiment de claustrophobie qui ne cesse de croître pourtant pour Paul. La bande son et les rebondissements sont pourtant là et judicieusement utilisés pour susciter et raviver constamment le sentiment de suffocation, de claustrophobie, d’impuissance. Davantage que la manière ( contestable) c’est l’idée qui m’a séduite, celle  de montrer l’inertie de l’Administration Américaine qui, au propre comme au figuré, enterre vivants (« buried » signifie enterré) ces Américains partis pour la défendre ou travailler pour leur pays.

     Si « the dry land » n’est pas politique et ne souhaite pas l’être, « Buried » l’est donc malignement.  Les 94 minutes (soit 4 de plus que celles imparties à Paul pour trouver la rançon) s’écoulent sans que nous les voyions passer, entre tension et humour acerbe sur l’abstraction et la cruauté de l’Administration ( celle avec un petit a et celle avec un A majuscule d’ailleurs). Le pari est donc partiellement réussi même s’il est dommage que Rodrigo Cortes ait recouru à des ficelles -in-dignes de blockbusters (par exemple la scène du testament ou de la mère atteinte d’Alzheimer) et n’ait pas cherché à cultiver sa différence jusqu’au bout nous laissant le goût amer d’un sujet fort et d’un procédé original qui ne tiennent pas forcément toutes leurs promesses, en revanche c’est sans doute la manière la plus habile de nous inscrire dans l’intimité de ce drame et d’en désigner les responsables.

    Malgré leurs différences, dans les deux cas à nouveau une terre hostile (d’ailleurs désignée dans l’un des titres) des êtres qui suffoquent, enterrés vivants, qui crient leur désespoir, rongés par l’incompréhension et en quête d’écoute et d’espoir.

    Ces deux films ont été présentés à Sundance . « Buried » sort en salles en France le 3 novembre 2010  

     

     

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  • Soirée spéciale Romy Schneider ce 7 septembre sur France 2 avec diffusion de "La Piscine" de Jacques Deray

     

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    France 2 consacrera une soirée à Romy Schneider, le mardi 7 septembre à partir de 20h35 .

    En première partie de soirée sera diffusé un numéro inédit de "Un jour, un destin" présenté par Laurent Delahousse et à 22h25, France 2 rediffusera  "La piscine" de Jacques Deray, un film que je vous recommande à nouveau et dont vous pourrez lire ma critique ci-dessous.

    CRITIQUE DE LA PISCINE DE JACQUES DERAY

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    Ce film date de 1968, c’est déjà tout un programme. Il réunit Maurice Ronet, Alain Delon, Romy Schneider, Jane Birkin dans un huis-clos sensuel et palpitant, ce quatuor est déjà une belle promesse.

    Marianne (Romy Schneider) et Jean-Paul (Alain Delon) passent en effet des vacances en amoureux dans la magnifique villa qui leur a été prêtée sur les hauteurs de Saint-Tropez. L’harmonie est rompue lorsqu’arrive Harry (Maurice Ronet),  ami de Jean-Paul et de Marianne chez lequel ils se sont d’ailleurs rencontrés, cette dernière entretenant le trouble sur la nature de ses relations passées avec Harry. Il arrive accompagné de sa fille de 18 ans, la gracile et nonchalante Pénélope (Jane Birkin).

    « La piscine » fait partie de ces films que l’on peut revoir un nombre incalculable de fois (du moins que je peux revoir un nombre incalculable de fois) avec le même plaisir pour de nombreuses raisons mais surtout pour son caractère intelligemment elliptique et son exceptionnelle distribution et direction d’acteurs.

    Dès les premières secondes la sensualité trouble et la beauté magnétique qui émane du couple formé par Romy Schneider et Alain Delon, la langueur que chaque plan exhale plonge le spectateur dans une atmosphère particulière, captivante. La tension monte avec l’arrivée d’Harry et de sa fille, menaces insidieuses dans le ciel imperturbablement bleu de Saint-Tropez. Le malaise est palpable entre Jean-Paul et Harry qui rabaisse sans cesse le premier, par une parole cinglante ou un geste méprisant, s’impose comme si tout et tout le monde lui appartenait, comme si rien ni personne ne lui résistait.

    Pour tromper le langoureux ennui de l’été, un jeu périlleusement jubilatoire de désirs et de jalousies va alors commencer, entretenu par chacun des personnages, au péril du fragile équilibre de cet été en apparence si parfait et de leur propre fragile équilibre, surtout celui de Jean-Paul, interprété par Alain Delon qui, comme rarement, incarne un personnage vulnérable à la sensualité non moins troublante. L’ambiguïté est distillée par touches subtiles : un regard fuyant ou trop insistant, une posture enjôleuse, une main effleurée, une allusion assassine. Tout semble pouvoir basculer dans le drame d’un instant à l’autre. La menace plane. L’atmosphère devient de plus en plus suffocante.

    Dès le début tout tourne autour de la piscine : cette eau bleutée trompeusement limpide et cristalline autour de laquelle ils s’effleurent, se défient, s’ignorent, s’esquivent, se séduisent autour de laquelle la caméra virevolte, enserre, comme une menace constante, inéluctable, attirante et périlleuse comme les relations qui unissent ces 4 personnages. Harry alimente constamment la jalousie et la susceptibilité de Jean-Paul par son arrogance, par des allusions à sa relation passée avec Marianne que cette dernière a pourtant toujours niée devant Jean-Paul. Penelope va alors devenir l’instrument innocent de ce désir vengeur et ambigu puisqu’on ne sait jamais vraiment si Jean-Paul la désire réellement, s’il désire atteindre Harry par son biais, s’il désire attiser la jalousie de Marianne, probablement un peu tout à la fois, et probablement aussi se raccrochent-ils l’un à l’autre, victimes de l’arrogance, la misanthropie masquée et de la désinvolture de Harry. C’est d’ailleurs là que réside tout l’intérêt du film : tout insinuer et ne jamais rien proclamer, démontrer. Un dialogue en apparence anodin autour de la cuisine asiatique et de la cuisson du riz alors que Jean-Paul et Penelope reviennent d’un bain nocturne ne laissant guère planer de doutes sur la nature de ce bain, Penelope (dé)vêtue de la veste de Jean-Paul dans laquelle elle l’admirait de dos, enlacer Marianne, quelques jours auparavant, est particulièrement symptomatique de cet aspect du film, cette façon d’insinuer, cette sensualité trouble et troublante, ce jeu qui les dépasse. Cette scène entremêle savoureusement désirs et haines latents. Les regards de chacun : respectivement frondeurs, évasifs, provocants, dignes, déroutés… font que l’attention du spectateur est suspendue à chaque geste, chaque ton, chaque froncement de sourcil, accroissant l’impression de malaise et de fatalité inévitable.

    Aucun des 4 personnages n’est délaissé, la richesse de leurs psychologies, de la direction d’acteurs font que chacune de leurs notes est indispensable à la partition. La musique discrète et subtile de Michel Legrand renforce encore cette atmosphère trouble. Chacun des 4 acteurs est parfait dans son rôle : Delon dans celui de l’amoureux jaloux, fragile, hanté par de vieux démons, d’une sensualité à fleur de peau, mal dans sa peau même, Romy Schneider dans celui de la femme sublime séductrice dévouée, forte, provocante et maternelle, Jane Birkin dont c’est le premier film français dans celui de la fausse ingénue et Maurice Ronet dans celui de l’ « ami »  séduisant et détestable, transpirant de suffisance et d’arrogance…et la piscine, incandescente à souhait, véritable « acteur ».  Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas lever le voile sur les mystères qui entourent ce film et son dénouement.

    Deray retrouvera ensuite Delon à 8 reprises notamment dans « Borsalino », « Flic story », « Trois hommes à abattre »… mais « La piscine » reste un film à part dans la carrière du réalisateur qui mettra en scène surtout un cinéma de genre.

    Neuf ans après « Plein soleil » de René Clément (que je vous recommande également), la piscine réunit donc de nouveau Ronet et Delon, les similitudes entres les personnages de ces deux films sont d’ailleurs nombreuses et le duel fonctionne de nouveau à merveille.

    Un chef d’œuvre dont le « Swimming pool » de François Ozon apparaît comme une copie détournée, certes réussie mais moins que l’original. En lisant récemment « UV » de Serge Joncour je me dis que cette piscine-là n’a pas fini d’inspirer écrivains, scénaristes et réalisateurs mais qu’aucune encore n’a réussi à susciter la même incandescence trouble.

    Un film sensuel porté par des acteurs magistraux, aussi fascinants que cette eau bleutée fatale, un film qui se termine par une des plus belles preuves d’amour que le cinéma ait inventé. A voir et à revoir. Plongez dans les eaux troubles de cette « piscine » sans attendre une seconde !

    Retrouvez également ma critique de "César et Rosalie" avec Romy Schneider en cliquant ici.

    Filmographie de Romy Schneider:

    • 1953 : Lilas blancs (Wenn der weiße Flieder wieder blüht) de Hans Deppe : Evchen Forster
    • 1954 : Feu d'artifice (Feuerwerk) de Kurt Hoffmann : Anna Oberholzer
    • 1954 : Les Jeunes Années d'une reine (Mädchenjahre einer Königin) d'Ernst Marischka : Victoria
    • 1955 : Mon premier amour (Der letzte Mann) de Harald Braun : Niddy
    • 1955 : Mam'zelle Cri-Cri (Die Deutschmeister) d'Ernst Marischka : Stanzi Huebner
    • 1955 : Sissi (Sissi) d'Ernst Marischka : Elisabeth de Bavière, dite Sissi
    • 1956 : Kitty à la conquête du monde (Kitty und die große Welt) d'Alfred Weidenmann : Kitty Dupont
    • 1956 : Sissi impératrice (Sissi, die junge Kaiserin) d'Ernst Marischka : Sissi
    • 1957 : Monpti (Monpti) de Helmut Käutner : Anne-Claire
    • 1957 : Un petit coin de paradis (Robinson soll nicht sterben) de Josef von Báky : Maud Cantley
    • 1957 : Sissi face à son destin (Sissi, Schicksalsjahre einer Kaiserin) d'Ernst Marischka : Sissi
    • 1958 : Carnets intimes de jeune fille (Die Halbzarte) de Rolf Thiele : Nicole Dassau/Eva
    • 1958 : Mademoiselle Scampolo (Scampolo) d'Alfred Weidenmann : Mademoiselle Scampolo
    • 1958 : Christine de Pierre Gaspard-Huit : Christine Weiring
    • 1958 : Jeunes filles en uniforme (Mädchen in Uniform) de Géza von Radványi (remake)
    • 1959 : Katia de Robert Siodmak : Katia
    • 1959 : La Belle et l'empereur (Die schöne Lügnerin) d'Axel von Ambesser : Fanny Emmetsrieder
    • 1960 : Plein soleil de René Clément : l'amie de Freddy
    • 1960 : Mademoiselle Ange (Ein Engel auf Erden) de Géza von Radványi : Line/L'ange
    • 1961 : Lysistrata - (Die Sendung der Lysistrata) (TV) de Fritz Kortner
    • 1962 : Le Combat dans l'île d'Alain Cavalier : Anne
    • 1962 : Le Procès d'Orson Welles : Leni
    • 1962 : Boccace 70 (Boccaccio '70) de Luchino Visconti : Pupé (Il Lavoro)
    • 1963 : Les Vainqueurs (The Victors) de Carl Foreman
    • 1963 : Le Cardinal (The Cardinal) d'Otto Preminger : Annemarie von Hartman
    • 1964 : Prête-moi ton mari (Good Neighbor Sam) de David Swift : Janet Lagerlof
    • 1964 : L'Enfer de Henri-Georges Clouzot (inachevé)
    • 1964 : Romy , anatomie eines gesichts de Hans-Jürgen Syberberg - documentaire -
    • 1965 : L'Amour à la mer de Guy Gilles : la vedette
    • 1965 : Paris brûle-t-il ? de René Clément - scènes coupées au montage -
    • 1965 : Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New Pussycat?) de Clive Donner : Carole Werner
    • 1966 : Dix heures et demie du soir en été (10:30 P.M. Summer) de Jules Dassin : Claire
    • 1966 : La Voleuse de Jean Chapot : Julia Kreuz
    • 1966 : La Fantastique histoire vraie d'Eddie Chapman (Triple cross) de Terence Young : Comtesse
    • 1968 : Otley de Dick Clement : Imogen
    • 1968 : La Piscine de Jacques Deray : Marianne
    • 1970 : La Califfa d'Alberto Bevilacqua : La Califfa
    • 1970 : L'Inceste (My lover, my son) de John Newland : Francesca Anderson
    • 1970 : Les Choses de la vie de Claude Sautet : Hélène
    • 1970 : Qui ? de Léonard Keigel : Marina
    • 1971 : L'Assassinat de Trotsky (The Assassination of Trotsky) de Joseph Losey : Gita Samuels
    • 1971 : Max et les ferrailleurs de Claude Sautet : Lily
    • 1971 : Bloomfield (Bloomfield) de Richard Harris
    • 1972 : César et Rosalie de Claude Sautet : Rosalie
    • 1973 : Un amour de pluie de Jean-Claude Brialy : Elizabeth
    • 1973 : Le Train de Pierre Granier-Deferre : Anna
    • 1973 : Ludwig, le crépuscule des dieux (Ludwig) de Luchino Visconti : Elisabeth d'Autriche
    • 1974 : Le Trio infernal de Francis Girod : Philomena Schmidt
    • 1974 : L'important c'est d'aimer d'Andrzej Żuławski : Nadine Chevalier
    • 1974 : Le Mouton enragé de Michel Deville : Roberte Groult
    • 1975 : Le Vieux Fusil de Robert Enrico : Clara Dandieu
    • 1975 : Les Innocents aux mains sales de Claude Chabrol : Julie Wormser
    • 1976 : Mado de Claude Sautet : Hélène
    • 1976 : Une femme à sa fenêtre de Pierre Granier-Deferre : Margot Santorini
    • 1977 : Portrait de groupe avec dame (Gruppenbild mit Dame) d'Aleksandar Petrovic : Leni Gruyten
    • 1978 : Une histoire simple de Claude Sautet : Marie
    • 1979 : Liés par le sang (Bloodline) de Terence Young : Hélène Martin
    • 1979 : Clair de femme de Costa-Gavras : Lydia
    • 1979 : La Mort en direct de Bertrand Tavernier : Katherine Mortenhoe
    • 1980 : La Banquière de Francis Girod : Emma Eckhert
    • 1981 : Fantôme d'amour (Fantasma d'amore) de Dino Risi : Anna Brigatti
    • 1981 : Garde à vue de Claude Miller : Chantal Martinaud
    • 1982 : La Passante du Sans-Souci de Jacques Rouffio : Elsa Wiener/Lina Baumstein

    Récompenses et nominations

    • 1976 : César de la meilleure actrice - L'important c'est d'aimer
    • 1977 : Nomination au César de la meilleure actrice - Une femme à sa fenêtre
    • 1979 : César de la meilleure actrice - Une histoire simple
    • 1980 : Nomination au César de la meilleure actrice - Clair de femme
    • 1983 : Nomination au César de la meilleure actrice - La Passante du Sans-Souci
    • 2008 : César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière


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  • Vidéo: Liev Schreiber présente "Every day" de Richard Levine à Deauville

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