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  • Festival Paris Cinéma (épisode 2) : Vidéos et résumé de la Master Class de la pétillante Jane Fonda à la Filmothèque

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    Hier après-midi avait lieu le deuxième grand événement de ce Festival Paris Cinéma 2010, après l’ouverture avec Woody Allen : la master class de Jane Fonda. La petite rue Champollion où se trouve la Filmothèque du Quartier Latin et où se déroulait la master class a connu hier une fébrilité inhabituelle. C’est dans une petite salle chaleureuse et intime sous le regard bienveillant d’un portrait warholien de Marylin que s’est ainsi déroulée cette master class. Jane Fonda est arrivée avec… sa silhouette longiligne, son regard pétillant et… son petit chien dans les bras, accompagnée de son compagnon avant de s’asseoir aux côtés de Fabrice Leclerc, rédacteur en chef de Studio CinéLive qui a dirigé l’interview. En quelques secondes le ton était donné : celui d’un humour décapant, d’un regard lucide et souvent ironique sur le milieu du cinéma (et surtout sur elle-même !), d’une véritable interaction avec le public et d'une énergie débordante. Une actrice aussi généreuse, malicieuse que talentueuse dotée d’une franchise salutaire et d’un humour et d’une bonne humeur communicatifs qui semblait réellement heureuse d’être là mais aussi une actrice engagée qui surtout ne veut pas être mise dans une case, elle a bien raison tant elle est unique et inclassable. Un moment rare. Une comédienne dans tous les (bons) sens du terme, s’inquiétant malicieusement de la lumière, ironisant sur son compagnon, demandant des nouvelles de son chien pendant la master class, passant du Français (qu’elle parle impeccablement) à l’Anglais. Jane Fonda a tourné avec les plus grands ( Cukor, Vadim, Penn, Pollack, Losey, Pakula, A.Penn…), le sujets ne manquaient donc pas.

    Dans les vidéos ci-dessous (10 vidéos seront bientôt en ligne, vous en trouverez la première partie ci-dessous), vous l’entendrez parler (toujours avec beaucoup d’humour) du film qu’elle tourne actuellement en France et de ses partenaires dans le film, de Roger Vadim, de Marlon Brando, d’Alain Delon, du cinéma français, du cinéma américain, de son père Henri Fonda, de ses engagements contre la guerre au Vietnam… et de bien d’autres sujets.  Je vous conseille vraiment de les regarder ! Pour le reste en voici un petit résumé ci-dessous :

    Jane Fonda a d’abord évoqué le film qu’elle tourne actuellement en France, précisant qu’elle l’avait accepté sans lire le scénario (pour les acteurs !), un film sur la vieillesse a-t-elle précisé. Elle est ensuite revenue sur ses débuts disant qu’elle était devenue actrice « par hasard », qu’elle ne voulait pas être actrice mais qu’elle ne savait pas quoi faire pour gagner sa vie. Elle a également dit toute son admiration pour son père Henri Fonda que ce soit « en tant qu’acteur, être humain ou peintre », son père avec qui elle a tourné dans « La Maison du lac ». Elle a ainsi évoqué les difficultés pour monter le film car « personne ne voulait d’un film avec un couple de vieux » et c’est finalement ce film qui a permis à Henri Fonda d’obtenir un Oscar à la toute fin de sa carrière. Elle a ensuite évoqué Cukor pour qui elle a, selon elle, tourné « dans de mauvais films ». Elle a ensuite parlé de « Barbarella », film pour lequel elle était le « troisième choix après Brigitte Bardot et Sophia Lauren ».  A la question sur les raisons pour lesquelles elle accepte un rôle, avec beaucoup d’humour … et d’honnêteté elle a répondu : « parfois c’est le scénario, parfois c’est le besoin d’argent qui fait accepter un film », « Ce que j’aime au cinéma c’est qu’on n’est pas seuls ». A propos de sa filmographie dans les années 80 : « Je manquais de foi, j’ai décidé d’arrêter. Je voulais être activiste tout le temps. J’étais tellement malheureuse que je ne pouvais plus continuer à jouer. C’est difficile quand on a mon âge de recommencer ». Sur une question sur ce qu’elle aime dans le cinéma Français, elle parlé de Truffaut, de Lelouch (citant « Un homme et une femme »), de Simone Signoret, de Renoir (citant « La Règle du jeu »). Quant à Hollywood selon elle « il y a de moins en moins de bons films car ils prennent de moins en moins de risques. C’est maintenant la télévision qui prend des risques ». Le cinéma est loin d’être toute sa vie : « J’ai autre chose dans la vie : j’écris des livres, j’ai un ami, j’ai un chien, je voyage, je milite… ».  Elle a enfin évoqué la guerre du Vietnam, notamment la photo qui avait fait scandale (celle où elle posait sur un char anti-missiles vietnamien) disant que c’était à l’époque « un manque complet de jugement » qu’elle « regrette énormément. » Pour tout le reste de son engagement qui a parfois été (mal) interprété comme de l’anti-américanisme elle dit avoir été « très contente d’avoir fait ça ».

    Si vous n’avez pas ou assister à la master class, sachez que vous pourrez retrouver Jane Fonda ce soir, au MK2 Bibliothèque pour la Projection en sa présence de « Klute » d'Alan J. Pakula  le dimanche 4 juillet à 19h30 et regardez les vidéos ci-dessous !

    Retrouvez également ma critique de « La Poursuite impitoyable » d’Arthur Penn (avec Jane Fonda, Marlon Brando, Robert Redford…en cliquant ici)

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    LES FILMS AVEC JANE FONDA PROJETES DANS LE CADRE DU FESTIVAL

      Barbarella, Roger Vadim

    -  Le Cavalier électrique, Sydney Pollack

    -  Les Félins, René Clément

    -  Julia, Fred Zinnemann                              

    -  Klute, Alan J. Pakula

    -  La Maison du lac, Mark Rydell

    -  On achève bien les chevaux, Sydney Pollack

    -  Les Poupées de l’espoir, Daniel Petrie

    -  La Poursuite impitoyable, Arthur Penn

    -  Le Retour, Hal Ashby

    -  La Rue chaude, Edward Dmytryk

    -  Le Syndrome chinois, James Bridges

    -  Tout va bien, Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Gorin

     Renseignements pratiques : http://www.pariscinema.org/fr/programmes-2010/invites/invites.html

     FILMOGRAPHIE DE JANE FONDA ET RECOMPENSES

    Oscar :

    1970 : nomination en tant que meilleure actrice, On achève bien les chevaux

    1971 : meilleure actrice, Klute

    1978 : nomination en tant que meilleure actrice, Julia

    1978 : meilleure actrice, Le Retour

    1980 : nomination en tant que meilleure actrice, Le Syndrome chinois

    1982 : nomination en tant que meilleure actrice de soutien, La Maison du lac

    1987 : nomination en tant que meilleure actrice, Le Lendemain du crime

     Golden Globes :

    1961 : actrice au meilleur potentiel

    1971 : meilleure actrice dans un film (drame), Klute

    1972 : actrice mondialement favorite

    1977 : meilleure actrice dans un film (drame), Julia

    1978 : actrice mondialement favorite

    1978 : meilleure actrice dans un film (drame), Le Retour

     Autres

    1984, Emmy Awards, The Dollmaker

     Filmographie

    1960 : La Tête à l'envers (Tall Story) de Joshua Logan : June Ryder

    1962 : La Rue chaude (Walk on the Wild Side) d'Edward Dmytryk

    1962 : Les Liaisons coupables (The Chapman Report) de George Cukor

    1962 : L'École des jeunes mariés (Period of Adjustment) de George Roy Hill

    1963 : Dans la douceur du jour (In the Cool of the Day) de Robert Stevens

    1963 : Un dimanche à New York (Sunday in New York) de Peter Tewksbury

    1964 : Les Félins de René Clément : Melinda

    1964 : La Ronde de Roger Vadim

    1965 : Cat Ballou d'Elliot Silverstein

    1966 : La Poursuite impitoyable (The Chase) d'Arthur Penn

    1966 : La Curée de Roger Vadim

    1966 : Chaque mercredi (Any Wednesday) de Robert Ellis Miller

    1967 : Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) de Gene Saks

    1967 : Que vienne la nuit (Hurry Sundown) d'Otto Preminger

    1968 : Histoires extraordinaires, sketch Metzengerstein de Roger Vadim : la comtesse Frederica

    1968 : Barbarella de Roger Vadim : Barbarella

    1968 : On achève bien les chevaux (They Shoot Horses, Don't They?) de Sydney Pollack

    1971 : Klute de Alan J. Pakula

    1972 : Tout va bien de Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Gorin

    1972 : F.T.A de Francine Parke

    1973 : Steelyard blues d'Alan Myerson

    1973 : Maison de poupée (A Doll's House) de Joseph Losey

    1973 : We Can't go Home Again

    1976 : L'Oiseau bleu (The Blue Bird) de George Cukor

    1977 : Touche pas à mon gazon (Fun with Dick and Jane) de Ted Kotcheff

    1977 : Julia de Fred Zinnemann

    1978 : Le Retour (Coming Home) d'Hal Ashby

    1978 : Le Souffle de la tempête (Comes a Horseman) d'Alan J. Pakula

    1978 : California Hôtel (California Suite) d'Herbert Ross

    1980 : Le Cavalier électrique (The Electric Horseman) de Sydney Pollack

    1979 : Le Syndrome chinois (The China Syndrome) de James Bridges

    1980 : Comment se débarrasser de son patron (Nine to Five|9 to 5) de Colin Higgins

    1981 : La Maison du lac (On Golden Pond) de Mark Rydell

    1981 : Une femme d'affaires (Rollover) d'Alan J. Pakula

    1984 : Les Poupées de l'espoir (The dollmaker) de Daniel Petrie (TV) : Gertie Nevels

    1985 : Agnès de Dieu (Agnes of God) de Norman Jewison

    1986 : Le Lendemain du crime (The Morning After) de Sidney Lumet

    1987 : Leonard Part 6

    1989 : Old Gringo de Luis Puenzo

    1990 : Stanley & Iris de Martin Ritt

    1990 : Mandela in America

    1994 : A Century of Cinema

    2002 : Searching for Debra Winger de Rosanna Arquette (documentaire)

    2005 : Sa mère ou moi ! (Monster-in-Law) de Robert Luketic

    2007 : Georgia Rule de Garry Marshall

    Tell Them Who You Are (produit en 2004, pas de date de sortie annoncée)

     Autobiographie

    Jane Fonda, Ma vie (traduit de l'anglais (États-Unis) par Marie-Hélène Dumas). Paris : éditions Plon, 2005. 590 pp.-[48] pp. de pl., 24 cm. ISBN 2-259-20281-0. Titre original : My life so far.

    Ma sélection Paris Cinéma du jour :

    Aujourd’hui, ne manquez pas « Klute » d’Alan J.Pakula, à 19H30, au MK2. Vous pouvez également assister à l’avant-première de  « L’Age de raison » de Yann Samuell, à 19H, au Gaumont Opéra Capucines, présenté par le réalisateur et en présence de la comédienne Sophie Marceau. Par ailleurs, la compétition débute aujourd'hui avec le film roumain "If I want to whistle, I whistle" de Florin Serban. (à 21H, au mk2 Bibliothèque).

    A suivre: mes critiques des deux excellents films vus hier: "Amore" de Luca Guadagnino et "Les Amours imaginaires" de Xavier Dolan.

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  • Festival Paris Cinéma: ma sélection du jour

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    C'est aujourd'hui que commence officiellement le Festival Paris Cinéma après la "première ouverture" en fanfare avec Woody Allen, jeudi.

    Pour ma part, j'irai voir la master class de Jane Fonda, d'ores et déjà complète mais vous pourrez vous consoler avec  le sublime "On achève bien les chevaux" de Sydney Pollack qu'elle présentera à 19H  ce soir et dimanche 4 à 19h30 vous pourrez également la retrouver à l'occasion de la projection de "Klute", thriller magistral d'Alan J. Pakula. (le tout à la Filmothèque du Quartier Latin)

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    J'essaierai ensuite d'enchaîner  (au mk2 Bibliothèque)avec l'avant-première d' "Amore" de Luca Guadagnigno en présence des comédiennes "Tilda Swinton et Marisa Berenson et j'enchaînerai ensuite avec  "Les Amours imaginaires" de Xavier Dolan présenté par la comédienne Suzanne Clément.

    Au programme également aujourd'hui:  "De 20h au petit matin (au Forum des images) : la Nuit du Cinéma explore les penchants les plus tabous du 7e Art, avec 4 programmes transgressifs, inventifs, décalés et toujours jubilatoires, autour de Koji Wakamatsu, Joe Sarno, l'Ozploitation et les films inédits de One Piece."

    Egalement au programme de ce jour: d'ores et déjà de nombreux films japonais.

    Cliquez ici pour voir le programme complet de la journée du 3 juillet.

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  • "Le dernier maître de l'air" de M.Night Shyamalan: making of

    En attendant la master class de M.Night Shyamalan à 18h vendredi au Gaumont Opéra et l'avant-première du "Dernier maître de l'air" samedi à 20H également au Gaumont Opéra (renseignements sur http://www.pariscinema.org) voici deux extraits du making of!

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  • Festival Paris Cinéma 2010 (épisode 1) : une ouverture teintée de la savoureuse gravité légère de Woody Allen

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    Hier soir, au cinéma Gaumont Opéra, avait lieu l’ouverture du Festival Paris Cinéma 2010 avec, en plus de la Présidente du festival Charlotte Rampling et du Maire de Paris, un invité de marque : Woody Allen, actuellement en tournage à Paris, venu présenter « Vous aller rencontrer un bel et sombre inconnu » ( « You will meet a tall dark stranger »), en présence également de Marisa Berenson, Hippolyte Girardot, Rosanna Arquette entre autres invités du festival. N’ayant pas été autant enthousiasmée par ce film-ci que par les précédents Woody Allen lors de ma première vision de celui-ci au dernier Festival de Cannes dans le cadre duquel le film était présenté hors compétition, je redoutais l’ennui d’une deuxième projection.

    Est-ce le plaisir d’avoir vu et entendu Woody Allen présenter le film- en Français s'il vous plaît- (cf  vidéo n°4 ci-dessous) avec, à l’image de ce qui imprègne ses films,  un humour noir et décalé pudiquement et intelligemment dissimulé derrière une apparente légèreté ? Est-ce le plaisir de débuter ces 14 jours d’immersion festivalière en joyeuse compagnie ? Toujours est-il que j’ai été totalement charmée par ce « You will meet a tall dark stranger », davantage que lors de la première vision, la frénésie cannoise et l’accumulation de projections ne permettant peut-être pas toujours de vraiment déguster les films.

     Moins concentrée sur l’intrigue que je connaissais déjà (voir ma critique du film en bas de cet article), j’ai pu focaliser mon attention sur tout ce qui fait des films de Woody Allen des moments uniques et de l’ensemble de son cinéma un univers singulier. J’ai été envoûtée par la photographie lumineuse et même chaleureuse comme un écho visuel à cette légèreté avec laquelle Woody Allen voile pudiquement la gravité de l’existence. Le jeu des acteurs (et la direction d’acteurs) m’a bluffée (avec une mention spéciale pour Lucy Punch, irrésistible) ou comment dans un même plan fixe avec deux comédiens, grâce à son talent de metteur en scène, de directeur d’acteurs et de dialoguiste il fait passer une multitude d’émotions et rend une scène dramatique irrésistiblement drôle ou une scène comique irrésistiblement dramatique, parfois les deux dans le même plan. L’art du montage et du récit, ou comment en quelques plans d’une fluidité remarquable, il parvient à nous raconter une rencontre qui préfigure l’avenir des personnages. Le mélange de lucidité et de tendresse, sur ses personnages et la vanité de l’existence. Les dialogues savoureux, tendrement cyniques. Une sorte de paradoxe que lui seul sait aussi brillamment manier : un pessimisme joyeux. Une lucidité gaie.

     Woody Allen n’a décidément pas son pareil pour nous embarquer et pour transformer le tragique de l’existence en comédie jubilatoire. En ressortant du cinéma, après ce régal cinématographique, l’air de Paris était  à la fois lourd et empreint d’une clarté éblouissante et de rassurantes illusions comme un écho à la gravité légère de Woody Allen à l’image de laquelle, je l’espère, seront ces 13 jours de festival. A suivre !

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    Retrouvez mon dossier consacré à Woody Allen avec de nombreuses critiques de films, une filmographie etc.

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    Ci-dessous ma critique de « You will meet a tall dark stranger » suite à la projection cannoise:

     Fidèle à son habitude Woody Allen  a préféré le confort d'une sélection hors compétition aux « risques » de la compétition. Lui qui faisait pourtant l'apologie de la chance dans « Match point » ne semble pas être si confiant en la sienne. Pour une fois, il n'a peut-être pas eu totalement tort... Après sa remarquable trilogie britannique ( « Match point » -qui reste pour moi la perfection scénaristique-, « Scoop », « Le Rêve de Cassandre »), après son escapade espagnole avec « Vicky Barcelona », Woody Allen était déjà revenu aux Etats-Unis avec le très réussi « Whatever works », il revient donc à nouveau à Londres (on retrouve aussi un air d'opéra qui nous rappelle « Match point »), cette fois pour une comédie.

    Synopsis : les amours croisés de différents personnages tous à une époque charnière de leurs existences qui aimeraient tous avoir des illusions sur leur avenir et d'une certaine manière croire qu'ils vont rencontrer un mystérieux inconnu (a tall dark stranger) comme le prédit Cristal la voyante de l'une d'entre eux. Avec : Josh Brolin, Naomi Watts, Anthony Hopkins, Antonio Banderas, Freida Pinto (« Slumdog Millionaire »)...

    Même un moins bon film de Woody Allen comme l'est celui-ci (mais on peut bien lui pardonner avec les films brillants qu'il a accumulés ces derniers temps) reste un moment savoureux avec des dialogues rythmés et caustiques et une mise en scène toujours  alerte et astucieuse et de très beaux plans séquences.

    « C'est la vitalité » disait François Truffaut du cinéma de Claude Sautet. Il aurait sans doute également pu attribuer ce terme au cinéma de Woody Allen. Cette vitalité, cette apparente légèreté cherchent pourtant comme toujours à dissimuler et aborder la fragilité de l'existence que ce soit en évoquant la mort avec une pudique désinvolture (certes ici prétexte à des scènes de comédie) ou la pathétique et touchante course contre le temps (remarquable Anthony Hopkins, ici sorte de double du cinéaste qui s'amourache d'une jeune « actrice » qu'il épouse). 

    Woody Allen croque ses personnages à la fois avec lucidité et tendresse pour nous donner une sorte de conte sur la manière de s'arranger avec la vanité de l'existence, qu'importe si c'est avec des illusions. Ce film illustre à nouveau très bien cette lucide phrase du cinéaste citée par Kristin Scott Thomas lors de l'ouverture du festival (« L'éternité, c'est long ... surtout vers la fin »).

    Une fantaisie pétillante beaucoup moins légère qu'elle n'en a l'air mais aussi moins pessimiste puisque chacun trouvera un (certes fragile) nouveau départ, le tout illuminé par une très belle photographie et des acteurs lumineux.  Vous auriez tort de vous en priver !

     

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  • Programme Lumière 2010 ( Grand Lyon Film Festival): L.Visconti, M.Forman, A.Quinn... à l'honneur

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    Je ne pouvais pas ne pas vous parler du programme du Festival de Lyon 2010  dont la programmation me paraît au moins aussi passionnante que celle de l'an passé. Je commence par ce qui m'intéresse le plus. Après la projection à Cannes du sublissime "Guépard" de Visconti en version restaurée (qui donna lieu à un moment magique que je vous ai raconté ici et ), le Festival de Lyon a décidé de rendre hommage au cinéaste italien avec une intégrale Luchino Visconti.

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    Ci-dessus, photo Inthemoodforcinema.com lors de la présentation du "Guépard" en copie restaurée, dans le cadre du Festival de Cannes 2010

     Après Clint Eastwood l'an passé, cette année c'est à Milos Forman que sera attribué le prix Lumière. Une section sera consacrée au cinéma français oublié avec le cinéma de Raymond Bernard, une autre sera consacrée à des raretés américaines des années 1970. Le cinéma de Dario Argento (en sa présence) sera également à l'honneur. Un hommage sera rendu à Anthony Quinn en présence de sa femme et des membres de la Anthony Quinn Foundation avec une projection de "Zorba le Grec" dans une version restaurée par la Fox. Jean-Louis Trintignant viendra présenter le premier des deux films qu'il a réalisés ("Une journée bien remplie" 1972). Des classiques du cinéma français des années 60 à aujourd'hui seront projetés en présence de leurs réalisateurs comme "Z" de Costa-Gavras. Le best of restaurations 2010 permettra notamment de (re)voir "Le Tambour" de Volker Schlöndorff. Enfin vous pourrez redécouvrir des classiques ressortis en salles en copies neuves comme "La chatte sur un toit brûlant" de Richard Brooks. Bref, un programme vraiment riche et passionnant qui me donne vraiment envie d'aller à Lyon du 4 au 10 octobre. Je vous en reparlerai évidemment plus en détails prochainement.

    Site officiel du Festival 2010.

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  • Ouverture du Festival Paris Cinéma 2010 avec Woody Allen, ce soir : suivez mes pérégrinations de jurée sur ce blog du 1er au 14 juillet

     

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    Vous le savez, je fais partie du jury blogueurs du Festival Paris Cinéma 2010. Je me réjouis de cette nouvelle expérience immersive dans un festival de cinéma, 12 ans après avoir fait partie d’un jury pour la première fois, dans cette même ville (comme je vous le racontais, ici). Je vous ferai donc partager mes pérégrinations au jour le jour, en vous conseillant également quotidiennement les films à voir. Vous pouvez d’ores et déjà trouver ici des articles consacrés à certains films projetés dans le cadre du festival (voir liens plus bas).

     Le coup d’envoi sera donné ce soir avec  la projection de « You will meet a tall dark stranger » de Woody Allen (cliquez ici pour lire ma critique du film et accéder à mon dossier consacré à Woody Allen), en sa présence. Vous pourrez bien entendu lire ici dès demain le compte rendu de cette soirée et d’ores et déjà la critique du film que j’avais vu à Cannes à l’occasion de sa programmation hors compétition.

    13 jours qui s’annoncent particulièrement riches pour Inthemoodforcinema.com puisque, comme je vous l’annonçais dans l’article précédent, j’aurai également le plaisir d’interviewer une partie de l’équipe d’ « Inception » de Christopher Nolan, la semaine prochaine.

     Dans les liens ci-dessous vous trouverez également toutes les informations pratiques pour plonger vous aussi « In the mood for Paris cinema » !

     Rendez-vous ici demain pour le premier épisode de mes mésaventures de jurée…

    "L'autre monde" de Gilles Marchand

    "La Poursuite impitoyable" d'Arthur Penn

    Ma sélection de films du Festival Paris Cinéma 2010 à ne pas manquer

    Conférence de presse du Festival Paris Cinéma, programme et informations pratiques

    Site officiel du Festival 

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  • Concours- Gagnez vos exemplaires de Studio CinéLive : numéro exceptionnel "Twilight" et numéro de juillet 2010

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    Comme chaque mois, en partenariat avec Studio CinéLive, j'ai le plaisir de  vous offrir un exemplaire du magazine, très présent dans les kiosques ce mois-ci puisque, en plus du numéro habituel de juillet, Studio sort également un numéro exceptionnel consacré à "Twilight".
    Dans le numéro de juillet, vous trouverez notamment une discussion fleuve avec l'équipe du film  "Inception" de Christopher Nolan, (Leonardo DiCpario, Ellen Page etc et bien sûr le réalisateur Christopher Nolan), un film très attendu qui sera également à l'honneur ce mois-ci sur inthemoodforcinema.com puisque je vous annonce que je verrai deux fois le film en avant-première la semaine prochaine, que j'assisterai à la conférence de presse en présence de toute l'équipe et que je rencontrerai ensuite 5 des acteurs  du film! 
     Egalement au sommaire de ce numéro: Toy story 3, Alain Chabat qui nous raconte son travail de doublage dans "Shrek4", Edgar Ramirez, le "Carlos" d'Olivier Assayas, Stephen Frears, Mathieu Amalric, Adrien Brody, un dossier Cannes 2010 avec le portfolio du festival, le tournage du nouveau film de Peter Weir, un flash-back sur "On achève bien les chevaux" de Sydney Pollack (un film que vous pourrez par ailleurs voir dans le cadre de l'hommage à Jane Fonda au festival Paris Cinéma),  et bien sûr toutes les rubriques habituelles.
    -Pour remporter ce numéro, soyez le plus convaincant et donnez-moi 10 bonnes raisons de vous le faire gagner. Envoyez-moi un email à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé "Concours magazine juillet". Fin du concours le 10 juillet.
    -Dans le numéro spécial "Twilight" dont vous avez déjà pu lire ma critique en avant-première, ici, vous trouverez:

     -  Les infos et les rumeurs sur TWILIGHT 4

    Les nouveaux personnages, l’éventuelle 3D, Renesmée, le bébé mi-vampire mi-humain qui grandit plus vite que son ombre… Tout ce qui se murmure dans les coulisses du quatrième volet. 

    Jacob vs Edward, le choc des titans

    Duel au sommet des héros de la saga. Les « pro » et  les « contre » s’opposent. Tous les arguments pour choisir son camp.

    La SAGA TWILIGHT au jour le jour

    Toutes les dates qui ont marqué l’ascension du phénomène Twilight.

    LE QUIZ TWILIGHT

    Pour ceux qui se disent être de purs fans de Twilight,             voici le test pour le prouver en 20 questions. 

    - Portfolio :  

    Toutes les photos d’Hésitation.

     Et toutes les interviews exclusives:   ROBERT PATTINSON, · KRISTEN STEWARTTAYLOR LAUTNERBRYCE DALLAS HOWARDDAVID SLADE...

    Pour remporter ce numéro exceptionnel, donnez-moi 10 bonnes raisons de vous le faire gagner. Soyez le plus convaincant et vous remporterez ce numéro. Email à envoyer à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé: "Concours magazine twilight". Fin du concours le 10 juillet.

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