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Par Sandra Mézière. Le 7ème art raconté avec passion depuis 2003. 4000 articles. Festivals de cinéma en direct : Deauville, La Baule, Cannes, Dinard...Critiques de films : avant-premières, à l'affiche, classiques. Actualité de romancière. Podcast.
Grâce à Cinéfriends, j'ai le plaisir de vous offrir 5x2 places pour l'avant-première de "Poupoupidou" (cf ci-dessus pour tout savoir sur le film) de Gérald Hustache-Mathieu, en présence de ce dernier et des acteurs principaux: Jean-Paul Rouve et Sophie Quinton. La projection aura lieu à 20H, le 10 janvier, dans le 8ème arrondissement de Paris. Pour remporter ces places, répondez correctement aux questions ci-dessous, avec, pour l'occasion, un mini-questionnaire (très facile) spécial Marilyn Monroe. Réponses à envoyer à inthemoodforcinema@gmail.com avec pour intitulé de l'email "concours Poupoupidou", avant le 7 janvier, minuit.
1. Dans quel film la robe de Marilyn Monroe se soulève-t-elle au-dessus d'une bouche de métro?
2. Que est le titre de son dernier film?
3. Quel est ce film?
4.Question facultative pour départager les gagnants: pourquoi désirez-vous voir "Poupoupidou"?
C'est le 12 janvier que sortira en salles le 1er film de l'acteur Diego Luna en tant que réalisateur. Si je vous en parle dès maintenant, c'est parce que ce film, présenté en compétition du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville, en est malheureusement reparti bredouille et aurait à mon sens, davantage que "Mother and child", mérité de figurer au palmarès.
Abel est ainsi un enfant de 9 ans qui ne parle plus depuis que son père a quitté la maison. Un jour il retrouve la parole et se prend pour son père. Tout le monde se plie à ses volontés et joue le jeu jusqu’au jour où le père d’Abel réapparait. (Vous trouverez ci-dessus deux vidéos de la conférence de presse dans laquelle Diego Luna explique la genèse du film). « Abel » a été présenté hors compétition dans le cadre du dernier Festival de Cannes. Filmé la plupart du temps à hauteur d’Abel, le regard, frondeur, déterminé, si touchant du petit garçon, nous saisit dès le début pour ne plus nous quitter et pour, finalement, arracher au nôtre quelques larmes. Avec beaucoup de pudeur et de drôlerie, parfois pour désamorcer des scènes qui auraient pu se révéler glauques, Diego Luna nous embarque dans son histoire qu’il filme et conte avec beaucoup de tendresse, nous surprend avec ce qu’on attend. Tendresse pour ce petit garçon, un peu celui qu’il a été comme il l’a expliqué en conférence de presse, mais aussi d’une certaine manière pour cette mère, aimante et courageuse, à laquelle son film rend hommage (Diego Luna a perdu sa mère dans sa petite enfance) à travers le personnage de la mère d’Abel. Pour son premier film, Diego Luna a réussi sans doute ce qu’il y a de plus compliqué : donner l’apparence de la simplicité à une histoire qui est loin de l’être et susciter l’émotion, sans jamais la forcer, par le ton du film, burlesque et poignant, par la puissance du sujet et de son (réellement extraordinaire) jeune acteur principal dont, en conférence de presse, Diego Luna a ainsi souligné à quel point (presque effrayant) il avait un comportement adulte, voire paternaliste, à l’image du personnage qu’il a incarné. Pour en savoir plus, retrouvez mon premier bilan de la compétition sur In the mood for Deauville.