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IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 40

  • Les Espoirs du cinéma français nommés pour les prix Romy Schneider et Patrick Dewaere 2012

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    Ce soir aura lieu la cérémonie de remise de prix officielle du prix Romy Schneider et du prix Patrick Dewaere 2012. Sont nommés: Bérénice Béjo, Leila Beikhti, Céline Sallette et Jérémie Elkaïm, Joey Starr, Omar Sy.  Ce sera la 31ème édition de ce prix qui a révèlé une générations de comédiens sur 3 décennies. En 2011, Anaïs Demoustier et Gilles Lellouche avaient été couronnés. Je serai en direct de la remise de prix ce soir. Suivez-moi sur http://twitter.com/moodforcinema . Vous pourrez bien entendu retrouver le compte-rendu ici demain et, en attendant, retrouvez la liste impressionnante des anciens lauréats ci-dessous.

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  • Ouverture du Champs-Elysées Film Festival 2012 au Gaumont Marignan avec « The Sapphires » et hommage à Harvey Weinstein

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    Lambert Wilson et Michael Madsen entourant Harvey Weinstein, invité d'honneur du festival.

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    Ci-dessus, vue sur les Champs-Elysées depuis la terrasse du Publicis

    Rappelons brièvement le principe du Champs-Elysées Film Festival (et rappelons aussi qu’il n’a rien à voir avec l’autre festival de cinéma parisien, Paris Cinéma qui fêtera cette année ses 10 ans et que vous pourrez également suivre en direct ici) dont le principe est de proposer des projections dans les salles de cinéma de la plus belle avenue du monde, au total plus de 150, et notamment une sélection de films indépendants américains mais aussi de films sélectionnés aux Oscars ou encore de films (judicieusement) sélectionnés par le président d’honneur du Festival, Lambert Wilson, comme des films d’Alain Resnais, auxquels je consacrerai un article complet ce soir ou encore comme le sous-estimé « La Princesse de Montpensier » de Bertrand Tavernier.

    Avant-hier, au Gaumont Marignan avait ainsi lieu l’ouverture de cette première édition du festival, l’occasion de rendre hommage au célèbre producteur américain Harvey Weinstein (« Pulp Fiction », "Kill Bill", "Gangs of New York", "Shakespeare in love"...) également distributeur de films étrangers aux Etats-Unis (il est en grande partie l’artisan du succès –mérité- de « The Artist » aux Oscars), notamment en présence des deux présidents du festival, Lambert Wilson et Michael Madsen. Ce dernier donnera  d’ailleurs également une master class en fin de festival.

     Le film d’ouverture était en toute logique une des dernières acquisitions de Harvey Weinstein « The Sapphires »,  un premier long-métrage australien de Wayne Blair qui nous embarque en Australie en 1968 dans le destin de trois soeurs aborigènes (Gail, Julie et Cynthia) et de leur cousine Kay, découvertes par Dave, musicien irlandais au caractère bien trempé, amateur de whiskey et de soul music. Dave remanie le répertoire du groupe, rebaptisé « The Sapphires », et organise une tournée dans les zones de guerre du Vietnam du Sud. Dans le delta du Mékong où elles chantent pour les marines, les filles déchainent les foules, esquivent les balles et tombent amoureuses.

     En apparence, « The Sapphires » est un feel good movie efficace et sans aspérités (la guerre du Vietnam est toujours ou presque en arrière-plan et traitée de manière très édulcorée). Inspiré d’une histoire vraie (certes ici romancée), « The Sapphires » est empreint de la vigueur mélancolique et joyeuse de la musique soul.  Le parti pris est ici volontairement celui du film classique et divertissant, néanmoins le destin des quatre chanteuses est aussi symbolique d’une  quête de justice et d’égalité (le racisme jalonne leurs histoires et l’assassinat de Luther King est présent en filigrane). Un film « enchanté » plein de charme et généreux avec des personnages attachants qui le sont tout autant et qui n’aspire pas à révolutionner le cinéma mais qui vous fera passer un agréable moment.

    Un film d’ouverture donne souvent le ton d’un festival et il me semble que celui-ci correspondait parfaitement à l’humeur de ce festival qui met en avant à la fois un cinéma populaire et un cinéma plus exigeant, et qui est placé sous le signe de la convivialité et la bonne humeur dans un cadre magique. Présenté hors-compétition au dernier Festival de Cannes, c’était le film idéal pour l’ouverture de cette première édition du Champs-Elysées Film Festival.

    (Re)vivez l'ouverture dans ma vidéo ci-dessous et ne manquez pas le discours de Harvey Weinstein qui donne notamment son avis sur le palmarès cannois (Thierry Frémaux était d'ailleurs présent dans la salle pour l'ouverture). Il y évoque aussi Paris, Mastroianni, le cinéma français, Marion Cotillard, Jean-Paul Belmondo…

    Je vous donne rendez-vous pour un article complet sur les trois films d’Alain Resnais projetés au festival : « Cœurs », « On connaît la chanson » et « Vous n’avez encore rien vu », mon coup de cœur et même de foudre du dernier Festival de Cannes projeté en avant-première dimanche au Champs-Elysées Film Festival. Egalement dans mon prochain article, la suite de la sélection du jour au Champs-Elysées Film Festival.

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  • Soirées de présentation du Festival Lumière de Lyon 2012

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    Je vous parlais avant-hier, ici, de la prochaine édition du Festival Lumière de Lyon 2012 qui aura lieu du 15 au 21 octobre !

     

    L’équipe vous dévoile les temps forts du festival de cinéma Lumière 2012 lors de soirées de présentation auxquelles vous pouvez vous inscrire. Vous y connaîtrez:
    Le programme • La soirée d’ouverture • Le Prix Lumière

    Les nouveautés • L’accréditation • Les premières soirées en vente... 

     Inscrivez-vous vite ! 

    Mercredi 20 juin à 19h ou 20h30
    Mardi 26 juin à 19h ou 20h30
    Mercredi 4 juillet à 19h ou 20h30

    Jeudi 5 juillet à 19h ou 20h30

    Merci de choisir une date et un horaire et de confirmer votre présence au 04 78 78 18 85 ou à communication2@institut-lumiere.org.
    (Entrée libre sur inscription)
    A l’issue de la présentation, rendez-vous autour d’un verre avec l’équipe !

     Institut Lumière
    25, rue du Premier-film, 69008 Lyon

    Suivez l’actualité du festival sur www.festival-lumiere.org

     Et retrouvez mon compte-rendu du Festival Lumière 2011 en cliquant ici.

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  • Le jury du Festival du Film de Cabourg 2012 - 26èmes journées romantiques

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    Avant de vous dévoiler ici le programme du Festival du Film de Cabourg 2012, voici la composition des différents jurys:

    OUVERTURE :

    Charles Berling (acteur, metteur en scène, chanteur)

    Les jurys

    JURY Longs Métrages :

    Yann Samuell (réalisateur) président

     Voir l’interview du Président du Jury

    Pierre Aïm (chef opérateur)

    Thomas Anargyros (producteur)

     Bertrand Burgalat (auteur, compositeur, interprète)

     Amira Casar (actrice)

     Mathieu Demy (acteur-réalisateur)

     Marie Denarnaud (actrice)

     Anne Marivin (actrice)

    Christa Théret (actrice)

    PARRAINS JURY JEUNESSE :

    Elise Larnicol (actrice)

     Philippe Reynaert (journaliste, producteur Wallimage)

    JURY CM :

    Pascal Greggory (acteur) président

     Anne Azoulay (actrice)

     Natacha Regnier (actrice)

     Niels Schneider (acteur)

     Sarah Stern (actrice)

    Yelle (chanteuse, actrice)

     Dominique Rouchon – Partenaire : Angénieux

    Cinéphile Studio Cinélive

     Cinéphile France Bleu

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  • 4ème Festival Lumière de Lyon : du 15 au 21 octobre 2012

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    L'an passé, c'est en tant qu'intervenante que j'ai eu le plaisir de découvrir le Festival Lumière de Lyon que je vous engage vivement à découvrir.

    Pour vous convaincre, retrouvez mon compte-rendu de l'édition 2011 du festival en attendant de retrouver ici et sur mon nouveau site http://inthemoodlemag.com  la programmation de l'édition 2012 dont nous savons pour l'instant seulement qu'elle aura lieu du 15 au 21 octobre 2012 et qu'elle présentera les caractéristiques suivantes:

    Une programmation qui visite l'histoire du cinéma dans des copies neuves et restaurées
    De nombreuses personnalités du monde du cinéma
    Des séances dans les salles de cinéma de Lyon et du Grand Lyon
    Une soirée d'ouverture à la Halle Tony Garnier
    De grands rendez-vous dans des salles de spectacle de Lyon
    Des rendez-vous autour des projections : expositions, master class, rencontres, signatures...
    Deux lieux de rencontres quotidiens : le village cinéma et la Plateforme
    Des séances de cinéma à prix réduit
    Des professionnels du monde du cinéma
    Des liens privilégiés avec les scolaires
    Le Prix Lumière décerné à un artiste pour l'ensemble de son œuvre : il a été remis à
    Clint Eastwood en 2009, à Milos Forman en 2010 et à Gérard Depardieu en 2011.

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  • Evènements et festivals à suivre bientôt sur inthemood...

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    Entre trois villes, deux projets, deux festivals, le temps m'a un peu fait défaut ces derniers jours pour raconter ici tout ce que je souhaitais mais, rassurez-vous, un bilan du Festival de Cannes est actuellement en préparation et aussitôt celui-ci publié vous pourrez me retrouver en direct de la première édition du Champs-Elysées Film Festival que je vous ferai vivre chaque jour sur ce blog avant le Festival Paris Cinéma auquel je reste fidèle comme chaque année (et dont la conférence de presse aura lieu dans quelques jours) et avant le traditionnel Festival du Cinéma Américain de Deauville en direct duquel je serai également comme chaque année sans oublier mon enregistrement audio de la rencontre avec David Cronenberg et d'autres projets bloguesques et littéraires dont je vous parlerai prochainement ici! A suivre donc... Je vous en dis bientôt plus sur ces villes, ces projets et ces festivals!

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  • Critique de "A perdre la raison" de Joachim Lafosse

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    photos ci-dessus: Présentation du Film par l'équipe à Cannes

    « A perdre la raison » est un des grands chocs cinématographiques de cette année 2012, et même sans doute le seul film de cette année auquel sied le substantif « choc ». Peut-être équivalent à celui éprouvé à la fin de « Melancholia « , l’année précédente. C’est dire ! Même si le film de Joachim Lafosse ne va pas jusqu’à relever de l’expérience comme celui de Lars Von Trier, il vous laisse avec une émotion dévastatrice et brutale, une réflexion aussi, qui vont bien au-delà de la salle de cinéma.

    Murielle (Emilie Dequenne) et Mounir (Tahar Rahim) s’aiment passionnément. Elle est belle, féminine, joyeuse, lumineuse. Il est incontestablement charmant. Depuis son enfance, le jeune homme vit chez le Docteur Pinget (Niels Arestrup), qui lui assure une vie matérielle aisée après s’être marié avec la sœur marocaine de celui-ci, pour lui permettre d’avoir des papiers. Murielle et Mounir décident de se marier. D’abord, réticent, le Docteur accueille la jeune femme chez lui. Le jeune couple n’en déménagera jamais, pas plus à la suite des 4 grossesses de la jeune femme. Une dépendance s’installe. Le climat affectif devient irrespirable. L’issue tragique est alors inéluctable…

    Joachim Lafosse ne laisse d’ailleurs planer aucun doute sur celle-ci. Dès les premiers plans, Murielle est à l’hôpital et demande à ce qu’ils soient « enterrés au Maroc ». Puis, 4 petits cercueils descendent d’un avion sur le territoire marocain. Entre ces deux plans, Mounir et le Docteur Pinget s’étreignent chaleureusement. La succession de ces trois scènes est d’autant plus cruelle, terrible et bouleversante, a posteriori.

    Le film, lui aussi, vous étreint dès ces premiers plans pour ne plus vous lâcher, pourtant Joachim Lafosse ne recourt à aucune facilité pour cela : aucun sensationnalisme, pas plus qu’une photographie sombre annonciatrice du drame à venir. Non, il a eu l’intelligence de recourir à une mise en scène sobre, baignée d’une lumière crue, parfois éblouissante, qui rend d’autant plus terrible la noirceur dans laquelle se retrouve plongée Murielle, et celle du geste qu’elle accomplira. Seul le cadre légèrement chancelant (avec ces plans de portes en amorce, comme si quelqu’un, constamment, dominait, surveillait, instillant une impression malsaine mais impalpable), les gros plans qui enserrent les personnages, les plans séquences qui suggèrent le temps qui s’étire, et quelques plans significatifs comme celui de Murielle en Djellaba, hagarde, à l’extérieur mais filmée derrière une fenêtre à barreaux, laissent entendre qu’elle est emmurée, oppressée, que l’étau se resserre.

    Il en fallait du talent, de la délicatesse, pour réussir un film, sur un tel sujet, rendre envisageable l’impensable, sans doute le crime le plus terrible qui soit : l’infanticide. Nous faire comprendre comment cette femme va perdre sa liberté, une raison d’être, et la raison. Du talent dans l’écriture d’abord : le scénario de Joachim Lafosse, Matthieu Reynaert et Thomas Bidegain qui avait nécessité 2 ans et demi d’écriture pour adapter très librement ce fait divers survenu en Belgique en 2007, l’affaire Geneviève Lhermitte, est particulièrement habile, maniant les ellipses et se centrant sur ses trois personnages principaux, aussi passionnants que, chacun à leur manière, terrifiants. Les dialogues sont concis et précis, comme les phrases assénées par Pinget à Murielle qui peuvent sembler tendrement réprobatrices ou terriblement injustes et cruelles selon la perception de la jeune femme. Tout est question de point de vue, de perception, et la nôtre est subtilement amenée à être celle de Murielle, ce qui rend la scène finale (judicieusement hors-champ) d’autant plus brutale. Dans la réalisation évidemment, évoquée précédemment. Dans le choix de la musique qui intervient à chaque transgression.

    Dans l’interprétation enfin. Et quelle(s) interprétation(s) ! D’abord, le duo Arestrup- Rahim reformé trois ans après un « Prophète », et leurs prix d’interprétation respectifs. Niels Arestrup est parfait en père de substitution à la présence envahissante, à la générosité encombrante, d’une perversité insidieuse, sachant obtenir tout ce qu’il veut, comme un enfant capricieux et colérique.

    Face à lui, Tahar Rahim prouve une nouvelle fois que ses deux prix aux César (meilleur acteur, meilleur espoir) n’étaient nullement usurpés, toujours ici d’une justesse remarquable; il prouve aussi une nouvelle fois l'intelligence de ses choix artistiques. D’abord charmant, puis irascible, un peu lâche, velléitaire, sans être vraiment antipathique, il est lui aussi emmuré dans la protection et le paternalisme ambigu de Pinget, ne voyant pas ou préférant ne pas voir la détresse dans laquelle s’enferme sa femme. (cf aussi ma critique de "Or noir" et celle du film "Les hommes libres").

    Que dire d’Emilie Dequenne ? Elle est sidérante, époustouflante, bouleversante en Médée moderne. Il faudrait inventer des adjectifs pour faire l’éloge de sa prestation. D’abord si lumineuse, elle se rembrunit, s’enlaidit, s’assombrit, se renferme sur elle-même pour plonger dans la folie. Ce n’est pas seulement une affaire de maquillage comme cette scène où elle est à un spectacle de sa fille, outrageusement maquillée, et où ses réactions sont excessives. Non, tout en elle incarne sa désincarnation progressive, cette raison qui s’égare : sa démarche qui en devient presque fantomatique, son regard hagard, ses gestes hâtifs ou au contraire si lents, en tout cas désordonnés. Elle parvient à nous faire croire à l’incroyable, l’impensable ; comment ce personnage lumineux peut s’aliéner et accomplir un acte aussi obscur. Et puis il y a cette scène dont tout le monde vous parlera, mais comment ne pas en parler, tant elle y est saisissante d’émotion : ce plan-séquence où elle chante et pleure en silence, dans sa voiture sur la musique de Julien Clerc. Elle a reçu le prix d’interprétation Un Certain Regard pour ce film. Gageons que ce ne sera pas le dernier.

    Lafosse dissèque les rapports de pouvoir entre ces trois êtres, fascinants et terrifiants, métaphore d’un colonialisme dont l’aide est encombrante, oppressante, rendant impossible l’émancipation. La famille devient un Etat dictatorial si bien que le Maroc dont ont voulu absolument fuir Mounir et sa famille apparaît comme le paradis pour Murielle, et ressemble à un Eden onirique dans la perception qui nous est donnée, la sienne. Il y a un soupçon de Dardenne dans cette empathie pour les personnages dont Lafosse tente de comprendre et d’expliquer tous les actes, même les inexplicables, même le pire, même l’ignominie. Du Chabrol aussi dans cette plongée dans les travers de la bourgeoisie, ses perversions, sa fausse affabilité. Et même du Clouzot dans ce diabolisme insidieux. Mais surtout une singularité qui fait que Joachim Lafosse, aucunement moralisateur, est un vrai cinéaste avec son univers et son point de vue propres.

    Si vous ne deviez voir que trois films cette année, celui-ci devrait sans aucun doute en faire partie. Bouleversant, il vous hantera et questionnera longtemps après cette plongée étouffante, palpitante et brillante dans cette cellule familiale (la bien nommée) et dans la complexité des tourments de l’âme humaine et vous laissera avec le choc de ce dénouement annoncé mais non moins terrassant.

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