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  • Affiche et bande-annonce des "Petits mouchoirs" de Guillaume Canet avec François Cluzet, Marion Cotillard...

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    C'est un des films de la rentrée que j'attends le plus, troisième long de Guillaume Canet en tant que réalisateur après "Mon idole" et "Ne le dis à personne". Je vous invite donc à en découvrir la bande-annonce ci-dessous. Qu'en pensez-vous?

     Dans la distribution figurent notamment: Marion Cotillard, François Cluzet, Benoît Magimel, Gilles Lellouche, Jean Dujardin, Pascale Arbillot, Anne Marivin, Laurent Lafitte, Louise Monot, Valérie Bonneton.

    Synopsis: A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.

    Sortie du film en salles: le 20 octobre 2010

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  • "Joueuse" de Caroline Bottaro: à voir actuellement sur Canal +

    Ne m'étant pas encore décidée à reprendre le chemin des salles obscures, je poursuis mes conseils télévisuels en vous recommandant aujourd'hui le très beau film de Caroline Bottaro "Joueuse". Je vous invite à lire ma critique publiée à l'occasion de la sortie du film (ci-dessous). Le film a été  diffusé hier soir sur Canal plus, vous pourrez également le voir ce soir à 20H45 sur Canal plus décalé, à 0H55 dimanche sur Canal plus cinéma et samedi 21 à 18H45 sur cette même chaîne.

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    jouese2.jpgCette année, parmi mes lectures de vacances figuraient de nombreux romans récemment adaptés au cinéma : « Le liseur» de Bernhard Schlink,  «   L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery,  « La Joueuse d’échecs » de Bertina Henrichs…  Malheureusement, les deux premiers ne sont plus à l’affiche là où je me trouve actuellement.  J’ai donc évidemment opté pour le troisième adapté au cinéma par Caroline Bottaro sous le titre « Joueuse », un premier film ( premier en tant que réalisatrice car Caroline Bottaro est scénariste de plusieurs films de Jean-Pierre Améris et notamment du très beau "C'est la vie" déjà avec Sandrine Bonnaire) très prometteur qui aura mis cinq ans à se monter.

     

    Dans le premier plan, Hélène (Sandrine Bonnaire) se tient devant le miroir, attache ses cheveux sans même  songer à se regarder. Hélène qui vit machinalement.  Les jours se suivent et se ressemblent. Son mari (Francis Renaud) la voit sans la regarder et sa fille la méprise. Femme de ménage dans un hôtel, dans un petit village corse,  son existence routinière bascule le jour où, en faisant le ménage dans une chambre, elle est fascinée par un couple d’Américains jouant aux échecs sur la terrasse.  Son regard s’attarde sur la sensualité de leurs gestes et leurs regards. Et la femme de ménage discrète et effacée va se prendre de passion pour ce jeu  et l’apprendre avec une inébranlable détermination, au point même d’insister auprès du mystérieux docteur Kröger (Kevin Kline),  chez qui elle fait également le ménage, pour qu’il joue avec elle et lui apprenne les échecs qui  vont alors devenir bien plus qu’un jeu. Une raison de vivre. Un moyen de s’émanciper. Et peut-être beaucoup plus encore…

     

    A la luminosité envoûtante de l’île grecque de Naxos où se déroule le roman, Caroline Bottaro (aussi certainement pour des raisons pratiques) a préféré la beauté triste d’un petit village corse. Eleni devient Hélène. Mais, en Corse ou dans une île perdue des Cyclades, c’est le même sentiment d’enfermement, de solitude, de soumission. Au mari. Au destin. Au regard des autres.

     

    Comment ne pas commencer en parlant de Sandrine Bonnaire. De dos, courbée puis droite et résolue, de face,  dans son regard, dur ou conquis, dans son sourire,  rare et ravageur, ses gestes, ses intonations, ses traits tirés puis illuminés, elle EST Hélène avec une justesse admirable sans en faire des tonnes, sans non plus donner l’impression de réaliser une performance. C’est d’abord grâce à elle si cette histoire est si attachante, si on la suit, captivés, sans décrocher une seule seconde. C’est ensuite grâce au choix judicieux de Kevin Kline et à leur troublante relation. Lui, d’abord, fier, imposant, blasé, misanthrope. Elle, d'abord courbée, frêle, fragile,  puis réapprenant le désir et le goût d’exister par et pour soi-même. Alors que lui va peu à peu s’affaiblir et s’humaniser, il va peu à peu l’aider à se redresser, à transgresser les règles, des échecs et de la vie, l'ordre établi.

     

    Et puis il y a les échecs dont la caméra caresse la sensualité des pièces, des gestes de ceux qui les manipulent, des regards qui s’affrontent avec une douce fièvre. Les échecs dont les règles même représentent  pour Hélène une métaphore rassurante de la vie, les échecs dont la reine est la pièce la plus forte.

     

    Sans emphase, juste appuyée de temps à autre par la musique de Nicola Piovani, la caméra accompagne avec sensibilité et sensualité le cheminement  d’Hélène vers la liberté et vers la confiance en elle.

     

    martineden.jpgEt puis un film qui évoque «  Martin Eden » de Jack London ne pouvait que me conquérir ( Si vous ne l’avez pas lu, achetez-le sur le champ ! C’est un roman d’un romantisme désenchanté empreint de passion puis de désillusions. C’est aussi et avant tout un roman sur la fièvre créatrice et la fièvre amoureuse qui emprisonnent, aveuglent et libèrent à la fois. Le roman le plus autobiographique de Jack London publié en 1909). La fièvre créatrice qui emprisonne, aveugle et libère. Comme les échecs libèreront Hélène qui, comme Martin,   être a priori taciturne, voire frustre,  avec la lecture et l’écriture, va se révéler et s’émanciper avec les échecs.

     

    S’il fallait émettre une réserve sur cette « Joueuse », ce serait de regretter une fin un peu expéditive et peut-être un plan de trop… mais l’ensemble est suffisamment séduisant, subtile, convaincant pour nous le faire oublier et pour que je vous le recommande. Vivement.

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Programme du 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville (suite)

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    Fin juillet, je vous avais déjà dévoilé la première partie du programme du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010.

     La deuxième partie est désormais en ligne sur In the mood for Deauville et sur le site officiel du festival avec les listes (provisoires) des Docs de l'Oncle Sam (parmi lesquels "Jean-Michel Basquiat : the radiant child" de Tamara Davis ou encore "Countdown to zero" de Lucy Walker sur les dangers engendrés par les armes nucléaires) , des hommages (Annette Bening, Terry Gilliam, Gregg Araki) des Premières (parmi lesquelles "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu" de Woody Allen, "Every day" de Richard Levine, "Twelve" de Joel Schumacher...) mais également avec le prix littéraire Lucien Barrière décerné cette année à Joyce Carol Oates pour  "Blonde"  et le prix Michel d'Ornano décerné à Alix Delaporte pour "Angèle et Tony" sans oublier l'annonce des nouveautés dans le village du festival (avec notamment, à ne pas manquer, le concert gratuit du groupe "Edward pour les intimes".)

     Par ailleurs, le festival a annoncé aujourd'hui la venue d'Elodie Bouchez, Kim Kattrall et Zac Efron. Dans le cadre de sa nouvelle section consacrée aux séries américaines, des séries en avant-première seront prochainement annoncées. Je vous en dis plus très bientôt .... Vous pourrez bien entendu suivre le festival en direct sur In the mood for cinema et sur In the mood for Deauville.

    Pour en savoir plus sur le Festival:

    Le blog In the mood for Deauville

    Le site officiel du festival

    Le compte twitter d'In the mood for Deauville

    Le compte twitter officiel du Festival

    La page Facebook d'In the mood for Deauville

    La page Facebook officielle du Festival

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2010 Pin it! 0 commentaire
  • "Nelly et Monsieur Arnaud" de Claude Sautet avec Emmanuelle Béart, ce soir sur Cinécinéma Star

    En hommage à la présidente du jury du Festival du Cinéma Américain 2010, cette petite note pour vous informer que, ce soir à 20H40, Ciné cinéma Star diffusera l'excellent film de Claude Sautet "Nelly et Monsieur Arnaud".  Je vous le recommande vivement!

    A cette occasion je vous propose de retrouver mon dossier consacré au cinéma de Claude Sautet en cliquant ici.

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    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2010 Pin it! 0 commentaire
  • "L'arbre" de Julie Bertucelli: le film à ne pas manquer cette semaine

    Même en mon absence, je ne vous oublie pas pour vous recommander cette semaine "L'arbre", le très beau film de Julie Bertucelli présenté en clôture du dernier Festival de Cannes.

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  • Mercredi, ne manquez pas "L'Arbre" de Julie Bertuccelli avec Charlotte Gainsbourg

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    Cliquez ici pour lire ma critique de "L'Arbre" de Julie Bertuccelli suite à sa projection en clôture du Festival de Cannes.

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