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  • Extraits inédits d' "Adèle Blanc-Sec" de Luc Besson

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    En attendant la critique du film, dès la semaine prochaine sur inthemoodforcinema.com (sortie en salles: le 14 avril), voici quatre extraits inédits de la dernière réalisation de Luc Besson avec Louise Bourgoin dans le rôle d'Adèle Blanc-Sec .

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  • Le Japon à l'honneur au Festival Paris Cinéma 2010

    pariscinema.jpgEn attendant de suivre le Festival Paris Cinéma 2010 sur inthemoodforcinema.com, du 3 au 13 juillet 2010, les premières informations sur la programmation commencent à tomber avec l'annonce du pays à l'honneur cette année: le Japon.  En attendant de connaître les détails des autres temps forts (compétition internationale, avant-première, hommage), voici donc quelques informations sur la programmation consacrée au Japon.

     Au travers d'une quarantaine de films inédits les spectateurs pourront découvrir la diversité du cinéma nippon de ces trois dernières années (courts et longs métrages, fictions et documentaires).

    Ce panorama proposera également un détour par les années 80 avec la projection de quelques films rares considérés comme des oeuvres phares pour les jeunes générations de cinéastes japonais, comme "Typhoon club" de Shinji Somai.

    Année du centenaire de la naissance d'Akira Kurosawa, un hommage sera rendu à l'Empereur du cinéma japonais à la Cinémathèque Française.

     Egalement à l'honneur: Sadao Yamanaka.

     Koji Wakamatsu sera également présent au Forum des Images pour présenter une sélection de ses films.

    Sera également présenté en exclusivité le film "Le Soldat Dieu" pour lequel Shinobu Terajima a reçu l'Ours d'argent de la meilleure actrice au dernier Festival de Berlin

    . Enfin au Mk2 Quai de Seine-Quai de Loire seront regroupés des films de tous genres et de toutes nationalités pour découvrir d'autres regards sur le Japon dans une sélection intitulée "Le Japon vu par...".

    A noter également que le centquatre accueillera, les 10, 11,12 juillet trois projections événementielles sur entrée libre autour d'Histoires de fantômes japonais.

    Suivez aussi les autres blogs in the mood: "In the mood for Cannes", "In the mood for Deauville" , "In the mood for luxe"

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL PARIS CINEMA 2010 Pin it! 0 commentaire
  • "Coco avant Chanel" d'Anne Fontaine, ce soir, à 20H50 sur Canal+: critique du film

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    Alors que le film de Jan Kounen « Coco Chanel et Igor Stravinsky » a clôturé le 62ème Festival de Cannes, c’est aussi à Chanel que s’intéresse le film d’Anne Fontaine, ou plutôt à Coco, l’enfant placée dans un orphelinat avec sa sœur Adrienne (Marie Gillain), puis à la chanteuse sans voix et sans voie qui s’époumone et cherche un bon parti dans un bar interlope où se mêle une foule bigarrée et où elle rencontrera Etienne Balsan (Benoît Poelvorde), puis à la couturière dans l’arrière-boutique d’un tailleur de province, puis à l’anticonformiste, déjà,  dans le château de Balsan…

     

    La bonne idée est d’avoir choisi un moment précis et déterminant de sa vie, nous épargnant le classique biopic avec maquillage outrancier et ridicule de rigueur, et d’avoir choisi cette période qui éclaire sa personnalité, son parcours, toute une époque aussi, celle où les femmes étaient encore corsetées et avides de liberté(s)...

     

     A la fois fière et arriviste, forte et fragile, émouvante et agaçante, frondeuse et menteuse, svelte et cassante, androgyne et symbole de féminité, comme son titre l’indique, le grand intérêt du film est de nous faire découvrir Coco avant qu’elle devienne Melle Chanel, avant qu’elle se fasse un nom, son obsession :  qu’on se batte pour dîner à sa table, elle que Balsan faisait, dans un premier temps, dîner dans l’arrière-cuisine avec les domestiques. Elle s’humanise en tombant amoureuse de Boy Capel ( Alessandro Nivola, assez transparent pourtant) mais elle y perd aussi de son mordant, et le film avec elle...

     

    Audrey Tautou prête ses traits androgynes, sa fragilité apparente, sa détermination inébranlable, son allure et son élégance à ce fabuleux destin et moi qui dois avouer avoir souvent (mal) jugé son jeu assez limité, j’ai été totalement embarquée par son personnage, oubliant Audrey Tautou pour ne plus voir que Coco, fière et rebelle, éprise de liberté et terriblement vivante.

     

    Si la mise en scène reflète l’élégance de son personnage principal, dommage que Coco ne lui ait pas aussi insufflé sa liberté, son anticonformisme et sa modernité. Anne Fontaine nous avait habitués à des mises en scène fiévreuses, voire charnelles, mettant habilement en lumière passions destructrices et dévastatrices, d’où probablement ma déception devant cette réalisation académique même si, l’espace d’un instant, une caméra qui glisse avec sensualité sur les étoffes et caresse amoureusement le noir et blanc, nous rappelle la langueur envoûtante dont son  cinéma sait faire preuve.

     

    Le scénario qui a l’élégante simplicité de son personnage principal a été coécrit par Anne Fontaine avec Camille Fontaine et Christopher Hampton (notamment scénariste de « Chéri » et des « Liaisons dangereuses », mais, côté scénario, on lorgne ici malheureusement davantage du côté du premier) et la musique a été composée par le très demandé Alexandre Desplat (notamment nommé aux Oscars pour la musique de « L’Etrange histoire de Benjamin Button » de David Fincher) apportant au film la touche de lyrisme qui lui fait défaut.

     

    Quant à Benoît Poelvoorde dont Anne Fontaine avait déjà révélé une autre facette dans l’excellent « Entre ses mains », il excelle à nouveau parvenant à être tour à tour odieux, touchant, désinvolte,  pathétique  et Emmanuelle Devos en courtisane est assez réjouissante.

     

    Reste ce plan final où Coco devenue Chanel regarde son passé défiler en même temps que ses mannequins, un regard dans lequel se reflète une jubilation mélancolique, le regard d’une actrice qui a intelligemment su se départir du mimétisme pour incarner un personnage, faire oublier l’original tout en lui rendant hommage, et dont la forte personnalité laisse une empreinte dans son sillage, le film s’effaçant devant celle-ci, devant Chanel et celle qui l’incarne admirablement. Rien que pour cela, ce parfum entêtant d'une forte personnalité, ce film vous est recommandé par Inthemoodforcinema.com.

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