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  • Pour tout savoir sur le dernier festival du film américain de Deauville...

    medium_abckid.2.jpgPour tout savoir sur le dernier festival du film américain de Deauville, rendez-vous sur mon site:

    http://monsite.wanadoo.fr/deauvilleles30ans

    (photo de Nicole Kidman et Lauren Bacall, invitées du dernier festival du film américain de Deauville pour "Birth")

  • Exposition "Véronèse profane"

    A voir du 22 septembre au 30 janvier 2004 au Musée du Luxembourg
    19 rue de Vaugirard, Paris 6ème


    Peintre profane par excellence du 16ème siècle, cette exposition met en valeur la splendeur et lamagnificence des couleurs auxquelles il recourait et la représentation mythologique et allégorique...

    Lien permanent Imprimer Catégories : CHRONIQUES PICTURALES Pin it! 2 commentaires
  • "Brooklyn boy": à voir actuellement à la comédie des Champs Elysées

    Brooklyn boy,
    pièce de Donald Margulies adaptée et mise en scène par Michel Fagadau
    Avec Stephan Freiss, Maurice Chevit, Serge Kribus, Stéphanie Fagadau, Aissa Fagadau, Aissa Maiga, Stephan Roux-Weiss, Smadi Wolfman.

    Comédie des Champs Elysées

    Un écrivain juif apporte son dernier ouvrage à son père mourant… Grâce à ce dernier livre il a accédé à la notoriété mais au lieu de le rassurer ce succès le fragilise et le place face à ses doutes et face à l’incompréhension de ceux qui l’entourent.

    « Brooklyn boy »est en effet avant tout l’histoire d’une solitude, le portrait réaliste et sensible d’un homme face à lui-même, son passé, ses racines que l’écran de fumée créée par sa notoriété ne permettra pas d’éluder mais qui, au contraire, exacerbera sa solitude et sa crise identitaire.

    En six tableaux le portrait s’esquisse de plus en plus précisément, de plus en plus mélancolique même si l’humour est toujours sous-jacent, le rire constamment aux bords de larmes et les larmes au bord des rires…notamment grâce à l’interprétation nuancée de Stephan Freiss et celle, émouvante, de Maurice Chevit, ou celle irrésistible de Smadi Wolfman, en productrice surbookée, qui adoooore tout le monde.

    En quête d’identité, on renvoie toujours le protagoniste à celle de sa communauté, à ses racines qu’il a voulu oublier pour exister… d’où une incommunicabilité au centre de la pièce. Il parle peu, on le devine dans ses silences, dans les rencontres qui jalonnent sa route au cours de ces six scènes dans lesquels se mêlent émotion et dérision, nostalgie et mélancolie.

    On comprend, on imagine, on s’identifie…par une mise en scène subtile qui met les comédiens en valeur. La dernière scène est magnifique, comme si tout ce qui précède n’avait été qu’un parcours initiatique menant à cet instant…malheureusement seulement rêvé mais grâce au rêve probablement trouvera-t-il le chemin de sa réalité qui peut-être vous renverra à la vôtre…En tout cas, je vous invite à emprunter celui de la pièce…

    Sandra.M

    Lien permanent Imprimer Catégories : CHRONIQUES THEATRALES Pin it! 2 commentaires